Serge Bramly : Les tarots

L’origine du nom, Tarot, a été le sujet d’innombrables thèses, qui, si aucune n’a su définitivement s’imposer, aident chacune à la compréhension générale du jeu. On a successivement avancé que Tarot était une corrup­tion des noms des dieux égyptiens Ptah et Râ, respecti­vement Maître de la Création et dieu-Soleil (que les Bohé­miens adorent toujours comme leur principale divinité masculine)… Que le mot était un anagramme de Rota, qui signifie « Roue » ou « Cercle » et que l’on avait ajou­té un T afin de bien montrer que le début et la fin sont semblables… Une déformation de Thot, nom du dieu des sciences ésotériques de l’ancienne Égypte, dont l’équiva­lent grec est Hermès, que l’on prit comme inspirateur et patron des cartes… Qu’il dérivait de l’hébreu Thora, « la Loi », mot qui désigne les cinq premiers livres de la Bible, identifiant ainsi les cartes à un texte sacré… Ou encore venait du sanscrit Tar – ô, l’Étoile polaire, le guide… Ou du latin Orat (« il prie ») renversé…

Jean Dubuis : La pierre cubique, un symbole alchimique et cabalistique

La Pierre Cubique est le symbole de l’Homme dans son évolution. L’Homme du Commencement, l’Homme avant l’involution est la pierre brute. L’Homme à la fin de son évolution est devenu la pierre polie. La Qabal dit que l’Homme, le microcosme, est en petit la reproduction du macrocosme, la Création, l’Adam Kadmon, l’Homme-Univers.

L'homme à l'écoute du cosmos, entretien Alfred A. Tomatis et Christine Hardy

Pour moi, je crois que nous sommes en train de développer délibérément une psychologie de la haine, qui est à l’inverse de la progression et ceci au bénéfice de quelqu’un. Ce quelqu’un, c’est une même synarchie qui dirige tout à l’envers. Les gens n’arrivent jamais à atteindre un plan assez haut pour se rendre compte que celui qui suscite les guerres militaires, de religion ou de partis fait partie d’une même synarchie. Et notre travail c’est de l’éviter. Plus vous chercherez une vérité, plus vous aurez cette synarchie aux trousses. Et nous devons être frappés d’humilité. Je pense qu’à tout moment nous devons nous rappeler que nous ne sommes rien : 80 % d’eau… et quelques sels minéraux. Mais nous devons aussi nous rappeler que nous sommes un rien qui écoute.

Jean-Gaston Bardet : Le nombre des élus. La série : 1 . 3 . 6 . 21 . 231

Aujourd’hui, dans toute grammaire hébraïque – qu’elle soit d’ailleurs juive, chrétienne ou agnostique –, on attribue aux 9 premières lettres de l’alephbeth les 9 premiers nombres naturels. Pour le 2ème novaire, cet ordre naturel est multiplié par 10 : pour le 3ème novaire, par 100. Cette classification en unités, dizaines, centaines, liée à l’usage du zéro, ne peut donc dater que d’un millénaire, époque où les « zéros » sont intervenus dans la numération de position (d’origine hindoue), par le canal des Arabes. Cette numération que vous retrouvez dans les grammaires grecques ou arabes, ne peut donc être le fait des Esdraïques.

Léo-Georges Barry : Le fondement génétique de la langue naturelle

Le monde que nous percevons a-t-il organisé notre être biologique en l’informant ou bien le monde perçu n’est-il qu’une image du monde intérieur projetée par nos sens ? Une autre formulation reviendrait à se demander si le monde intérieur ne contient pas le monde extérieur dans sa totalité du point de vue de l’information. Ouvrons une parenthèse sur les ondes de forme la théorie lectonique pourrait fournir une explication des effets comportementaux dus aux formes car le relais biochimique est apporté à partir de la perception par les hormones, médiateurs, transmetteurs chimiques dont on sait que beaucoup sont des peptides qui agissent sur le comportement…

Charles D'Hooghvorst : Sarah et Abraham

Le texte biblique et les commentaires rabbiniques insistent sur le fait que Sarah était stérile et Abraham très vieux, afin de nous faire entendre qu’il ne s’agit pas d’une génération charnelle, mais d’une génération qui se réalise par l’Esprit Saint. Cet enseignement hébraïque nous parait fort semblable à celui qui est contenu dans l’Évangile, à propos de Marie, qui, exactement comme Sarah, reçut la visite d’un ange. A toutes deux fut annoncée la naissance messianique.

A.-D. Grad : Sons et lumières du Tarot... Le livre des XXII cartes hermétiques et la Kabbalâh

Chaque feuillet « dévoile un arcane spagyrique et montre clairement une des vingt-deux opérations ou portes de la vraie pratique expliquée en signes intelligibles à tous les disciples sincères qui cherchent la « Lumière d’Augmentation ». Chaque arcane numéroté porte le titre de l’opération correspondante, résumée et symboliquement illustrée.

Yves Albert Dauge : Documents de travail élaborés

I. Tableau des Lettres-Nombres de l’alphabet hébraïque.

II. Interprétation dynamique du Nom divin sous sa double forme.

III. Tableau récapitulatif des plans ontologiques, des niveaux de conscience, et des phases de déchiffrement des ’symboles, d’après les données de la Tradition et des sciences.

IV. Structure générale de l’entité humaine, et ses correspondances dans la pensée romaine (Virgile en particulier).

Jean-G. Bardet : Qu'est-ce que dieu?

Est-ce un Grand Architecte capable de créer et d’ordonnancer, d’une seule de Ses pensées, chacun des innombrables objets de l’Univers, de l’Uni-divers? Serait-ce le Dieu des philosophes, résultat d’une métaphysique rationnelle, à qui l’on ose attribuer, par imposture, le mot de Dieu? Un Être Absolu, incompatible avec l’étable de Bethléem comme avec la Croix du Golgotha? Ou est-ce un Flux d’Amour, à la fois Fleuve par son dynamisme et Étang immense et calme — Étang de Feu, où seront « jetés la Mort et l’Enfer » (Apoc. 20, 14)? Cette image correspond bien mieux à la physique de « notre temps », laquelle n’est plus celle des solides, mus par des forces externes (celle d’Aristote – Galilée – Newton), mais celle des énergies internes.

Les symboles de Pythagore et les enseignements de H.P. Blavatsky

Si nous osons pénétrer avec décision dans les Mystères fondés par Pythagore, nous verrons que les brumes qui les couvrent se dissipent devant nous, à mesure que nous avançons, et que les ténèbres qui nous entouraient font place à la plus vive lumière. Ce qui d’abord était embrouillé et confus est devenu simple et clair. Et lorsque nous arrivons à ce qu’il y a de plus profond, notre admiration n’a pas de limites, car nous voyons que la simplicité et la clarté s’expriment en une demi-douzaine de symboles qui sont la synthèse, non seulement de la doctrine pythagoricienne, mais de la connaissance occulte universelle.