Éric Marié
Astrologie et médecine un cheminement initiatique

(Revue Le chant de la Licorne. No 18. 1987) Ce texte est la transcription de l’introduction d’Éric Marié au premier séminaire d’astrologie médicale que s’est déroulé au Centre Paracelse au mois de Juillet 1987. L’Astrologie est l’objet, à l’heure actuelle, d’un regain d’intérêt voire d’un engouement extraordinaires. Cela ne doit pas nous faire oublier que […]

(Revue Le chant de la Licorne. No 18. 1987)

Ce texte est la transcription de l’introduction d’Éric Marié au premier séminaire d’astrologie médicale que s’est déroulé au Centre Paracelse au mois de Juillet 1987.

L’Astrologie est l’objet, à l’heure actuelle, d’un regain d’intérêt voire d’un engouement extraordinaires. Cela ne doit pas nous faire oublier que cette Science traditionnelle peut, particulièrement dans ses relations avec la médecine énergétique, être abordée comme une voie initiatique, un mode d’accès à l’éveil intérieur.

***

Comment définir l’Astrologie Médicale ?

L’Astrologie médicale est l’étude des relations qui existent entre les phénomènes cosmiques et le corps humain. Son but est de permettre le développement d’un diagnostic et l’élaboration d’un traitement, en tenant compte d’informations subtiles, habituellement négligées par une approche matérialiste de la médecine.

Il s’agit de parvenir à percevoir l’origine spirituelle des maladies, l’influence des facteurs extérieurs à notre petite sphère, notre microcosme, comme celle des phénomènes météorologiques et astronomiques, et d’acquérir une conception globale de l’être humain.

Quelles sont les sources de l’Astrologie Médicale ?

L’Astrologie médicale possède une expérience millénaire. Pratiquement toutes les grandes médecines traditionnelles s’y réfèrent.

Lorsqu’on aborde la Médecine chinoise à un niveau profond, on pratique l’Astrologie et l’Uranologie, l’étude des relations avec les cycles célestes.

Le médecin tibétain ne peut également se passer de l’Astrologie. Ainsi l’Université de Médecine de Lhassa était appelée Men Sri Kan, c’est-à-dire École de Médecine et d’Astrologie, tant ces deux disciplines sont inséparables.

En Occident, Médecine et Astrologie ont longtemps été associées. Hippocrate affirmait que nul n’est médecin s’il n’est également astrologue, Paracelse faisait de l’Astrologie l’un des quatre piliers de sa médecine.

Mais progressivement s’est opérée une scission qui aboutit à ce qu’aujourd’hui, Astrologie et Médecine sont pratiquées de manière totalement dissociée.

Comment expliquer ce phénomène ?

Pour aborder conjointement Astrologie et Médecine, il est nécessaire d’avoir une connaissance très claire des mécanismes profonds qui animent l’être humain. Or, avec l’évolution des techniques, l’Occident s’est développé davantage sur un plan matériel que spirituel. On a élaboré une science médicale extrêmement complexe, précise, mais on a perdu de vue une certaine image de l’être humain telle que l’ont conservée les chamans, les médecins chinois ou les lamas tibétains. Et comme l’Astrologie est difficilement conciliable avec une approche réductionniste de la médecine, son influence a fini par décliner.

Certains n’ont-ils pas néanmoins tenté de conserver l’apport de l’Astrologie en Médecine ?

Effectivement, après Hippocrate, deux principaux courants se sont distingués :

– le premier, propulsé par Galien est à l’origine de la Médecine actuelle.

– le second, très ésotérique, a constamment conservé l’Astrologie dans son fonctionnement. Cet art a été transmis par des maîtres comme Raymond Lulle, Paracelse, David de Planiscampi, Robert Fludd. Cette transmission s’est perpétuée de manière ininterrompue, mais moins officiellement que la médecine matérialiste.

L’Esprit qui anime ces deux courants est donc fondamentalement différent ?

Bien sûr. L’Astrologie a toujours débouché sur une orientation initiatique de la Médecine. Il n’est donc pas possible de la faire coïncider à postériori avec l’anatomie et la physiologie matérialistes. Si on considère le corps humain comme un simple agrégat de matière, on ne peut aborder l’Astrologie médicale dans son sens le plus profond.

Quel doit donc être l’état d’esprit juste pour que l’étude de l’Astrologie médicale soit correcte ?

Il faut tout d’abord être certain qu’on ne peut atteindre directement à la perfection, dans un domaine aussi subtil. Cela relèverait soit d’une ambition excessive, soit de la peur de ne pouvoir parvenir au but. D’autre part, il est clair qu’on ne peut aborder l’Astrologie médicale uniquement d’un point de vue intellectuel. L’Astrologie comporte en effet des aspects qui dépassent le plan de l’île que représente l’ensemble de nos perceptions et de nos conceptualisations. Certains de ses niveaux ne peuvent être exprimés par des concepts, des pensées, des mots, des émotions. Tous ces éléments, nos pensées, nos croyances, notre interprétation des perceptions, constituent l’île, mais l’Astrologie prend racine dans l’océan qui environne l’île. Donc si on ne fonctionne qu’à partir de ce qui est exprimable, on ne peut pas réellement comprendre ce qu’est l’Astrologie médicale. Il faudra apprendre à maîtriser tous les éléments de l’île, par la dialectique, le langage, l’étude, le travail, mais il sera aussi nécessaire d’être témoin de ce qui se passe en dehors de l’île. Certains points devront ainsi être progressivement intégrés, on devra apprendre à les incorporer à nos processus de vie mais sans pouvoir les exprimer.

Quels sont alors les éléments nécessaires pour la pratique de l’Astrologie médicale ?

Pour comprendre avec précision les interactions entre macrocosme (lit : Grand Ordre) et microcosme (petit ordre ou corps humain), afin de pouvoir déterminer un diagnostic et une stratégie thérapeutique, il faut connaître les différents éléments techniques de l’Astrologie, mais également être capable d’effectuer une investigation précise aux différents niveaux d’existence de l’être humain.

Il est tout d’abord indispensable qu’à travers notre travail sur l’Astrologie médicale, nous puissions avoir accès à ce que j’appellerais le monde des causes, ce qui est assez voisin de la notion de Karma exprimée dans les traditions orientales. Il n’y a en effet que deux interprétations possibles du monde, dans son déroulement de cause à effet :

– soit on n’admet que les causes physiques, observables, mesurables. C’est le point de vue matérialiste. Dans ce cas, on est, à un moment donné, confronté à la nécessité de faire intervenir la notion du hasard. Par exemple :

Pourquoi cet enfant a-t-il la tuberculose ? Parce qu’il en a contracté le bacille.

Pourquoi en a-t-il contracté le bacille ? Parce que ses défenses étaient affaiblies.

Pourquoi ses défenses étaient-elles affaiblies ? Parce qu’il était mal nourri.

Pourquoi était-il mal nourri ? Parce qu’il est né dans un pays où les conditions matérielles étaient défavorables.

Pourquoi ? Par hasard.

– Soit on admet que les causes et les effets peuvent se succéder sur des plans différents.

Par exemple :

Une maladie physique peut avoir une causse psychologique.

Une maladie psychologique peut avoir une cause physique.

Une perturbation spirituelle peut-être à l’origine d’un conflit matériel.

Avoir accès au monde des causes est donc une nécessité en Astrologie. Mais pour avoir accès à ce monde des causes, quelles sont les conditions nécessaires ?

Il faut être capable d’interrompre son dialogue intérieur, de ne plus avoir seulement une définition et une explication du monde, mais une vision du monde.

Y a-t-il des nécessités plus pratiques pour aborder l’Astrologie ?

Oui. Il faut d’abord posséder une connaissance suffisamment précise des différents corps subtils, particulièrement du corps éthérique. En effet, toute explication astrologique est le plus souvent basée sur des correspondances non pas avec le corps physique mais avec les corps subtils. Par exemple, dans leurs correspondances avec le corps humain, les différents signes du zodiaque se déroulent sur un plan vertical, de haut en bas. Or, le Cancer est inférieur au Lion, sur le plan de la verticalité. Le nez est rattaché au Scorpion et il n’est pas possible de saisir anatomiquement cette relation. Certains signes correspondent à un ensemble important d’organes. C’est le cas du Bélier, Lion, Cancer, etc… D’autres à des zones de moindre importance : le Verseau correspond ainsi aux jambes et aux chevilles.

En fait, ce partage est basé sur des polarisations énergétiques et non physiques. Dans ce sens, les différents signes ont tous une importance identique. L’acupuncteur utilisera aussi souvent la main, le pied ou la cheville que l’abdomen ou le thorax. On comprendra la relation entre nez et Scorpion lorsqu’on saura qu’une circulation énergétique importante relie la sphère génitale et l’organe de l’olfaction. Il faudra donc connaître la nature subtile des différents corps de l’être humain, ce que j’appellerai anatomie et physiologie ésotériques. Ces domaines ont leurs lois propres, leur mode d’enseignement particulier.

Pouvez-vous nous donner quelques précisions ?

Sans entrer dans les détails, ce qui caractérise l’anatomie ésotérique lorsqu’on l’aborde au niveau occidental est la notion de triplicité.

Elle s’exprime tout d’abord dans la notion d’Esprit, Corps et Âme. Et de même, l’Esprit est triple, le Corps est triple, l’Âme est triple. Pour aider à comprendre le fonctionnement de ces trois composants de l’être humain, je compare souvent l’Esprit à un savant qui a une idée, un but, mais qu’il ne peut réaliser seul. Il a en effet besoin de techniciens, de laboratoires, d’outils, de crédits… Ces éléments sont analogues au corps. Ces techniciens vont faire un certain nombre de recherches, mais il est bien rare que toutes les expériences aillent dans le sens de ces recherches. Une partie des expériences sera donc inutile et éliminée, les résultats de la partie des expériences allant dans le bon sens seront résumées sous forme d’un rapport qui permettra au savant de poursuivre dans la direction fixée avec plus de clarté. La quintessence des expériences est au niveau de l’être humain ce que nous nommerons l’Âme. L’Âme est le nutriment de l’Esprit, aliment transformé assimilable en totalité par l’Esprit.

Que deviendra la partie inutile des expériences ?

Elle sera éliminée, ce qui créera des déchets au niveau de la personnalité. Ce qui détermine la santé est la capacité qu’ont les énergies à circuler. Or ces déchets vont entraver le bon fonctionnement de l’Esprit et ralentir la fluidité du métabolisme.

Quels sont ces déchets ?

La principale source des déchets est que nous n’avons pas une conscience identique des différents niveaux de la totalité de notre Être. Une personne n’est accomplie que lorsqu’elle fonctionne d’une manière fluide avec la totalité de son Être. Tant qu’elle n’est pas dans cette situation transcendante, elle reste soumise à la maladie, aux émotions conflictuelles, aux perturbations de toutes sortes, ce qui occasionne un poids dont une des manifestations est la souffrance. La souffrance et le facteur d’évolution spirituelle sont les deux éléments complémentaires qui composent toutes nos expériences. De chaque expérience, on peut soit tirer du profit, soit de la souffrance. La maladie sera un des aspects de la souffrance.

Quelle est la relation entre Esprit et mental ?

L’Esprit est une structure qui a un pied en dehors de l’île. Une partie a un langage, un mécanisme de conceptualisation, une partie n’en a pas. Il faut un système de décodage de l’information venant de l’Esprit : c’est le rôle de l’intellect, qui va créer à partir d’un élément inutilisable par la personnalité un système dialectique. Par exemple : si, en voiture, on voit une chose passer devant soi et aller dans la forêt à une certaine vitesse, une partie de soi-même va décoder cette information et l’intégrer à son système de cohérence du monde.

On pensera : c’est un sanglier, à cause de la taille et de la couleur. On ne dira pas c’est une fourmi, même si ça ressemblait à une fourmi, parce qu’une partie de nous même éliminera cette idée, compte tenu de la taille trop importante. Le mental a donc pour fonction le conditionnement de ce qui n’est pas complètement conditionné. A l’inverse, l’intuition permet de développer un système de raisonnement logique ou une cohérence entre plusieurs choses.

Le mental nous permet donc d’avoir une représentation du monde ?

C’est cela. Ainsi, lorsqu’on étudie l’anatomie et la physiologie ésotériques, on acquiert un mode de perception du monde, un mode de description. Mais en fait, ce mode de perception n’est pas fondamentalement différent de celui donné au niveau physique ou par les émotions. C’est un autre code, une autre manière de déchiffrer l’existence du monde. Mais cela ne permet pas de reconnaître le monde, d’en être témoin, de le voir.

Tout ce qui distingue un être de connaissance d’un érudit est lié au fait que le premier est capable de voir le monde alors que le second n’est capable d’en avoir qu’une représentation. La représentation peut-être utile, mais en faire un paramètre ou un critère de réalité de l’existence du monde serait une grossière erreur et une faute d’impeccabilité pour celui qui est engagé sur la voie de l’Astrologie médicale. En Astrologie, il y a un moment où on cesse de regarder le thème et où on commence à voir.

A ce stade, l’Astrologie est devenue une amie. Elle ne nous trahira plus. Ce n’est plus nous qui ferons appel à elle, mais elle à nous. Ceci est un point déterminant dans l’évolution de tout praticien sur une voie initiatique.

Ce qui sera donné dans l’enseignement de l’Astrologie sera uniquement une dialectique, une toute petite partie de l’île, qui ne créera pas trop de vent. Cela correspond à un certain niveau de réalité, comme les couleurs, les saveurs, mais tout cela est très relatif.

Par exemple : un très grand nombre de critères peuvent être employés pour décrire le corps éthérique. Ceux que j’utilise sont facilement accessibles à la raison. Mais ce n’est qu’une représentation, qu’un schéma, et il en existe d’autres. Beaucoup d’autres…

Pourquoi ne peut-on pas créer beaucoup de vent dans l’île ?

On ne peut pas sortir de l’île tant que celle-ci n’aura pas été ordonnée, nettoyée, structurée, parfaitement connue. C’est seulement lorsqu’elle sera parfaitement organisée qu’on pourra sans trop de danger quitter l’île. L’île est en effet notre sécurité, la garantie de notre survie. Elle doit donc être extrêmement stable, parfaitement structurée, ce qui passera parfois par la nécessité de faire se lever le vent, parfois d’apaiser la tempête, selon les desseins de celui qui instruit.

L’homme de connaissance est en effet un expert dans le passage de toutes les frontières entre les différents mondes. Il est capable de passer de manière fluide entre l’intérieur et l’extérieur de l’île, avec harmonie. Il est capable d’avoir accès à la totalité de son être. Si une personne n’ayant pas cette connaissance veut passer de l’intérieur à l’extérieur, elle n’a que peu de solutions : les plus courantes sont la folie ou la mort.

Nous avons vu que l’Astrologue médical devait avoir accès au monde des causes, qu’il devait avoir un schéma de représentation précis de la structure et du fonctionnement subtils de l’être humain. Quels sont les autres points qu’il doit posséder ?

Il faut également comprendre que l’Astrologie médicale est une discipline précise. Elle ne tolère pas l’approximation. Elle doit être au niveau de précision de la Médecine contemporaine. Il faut d’autre part éliminer l’aspect plaisanterie de l’Astrologie médicale. Pourquoi jouer à deviner la maladie dont souffre une personne en regardant son thème alors qu’il suffit de le lui demander ?

Par contre, lorsque les examens ou les symptômes seront contradictoires, l’Astrologie pourra aider à éclairer le tableau, à en comprendre les mécanismes. Par exemple, on pourra dire : il y a 5 ans, un évènement ou une situation a produit une grande frustration dans votre vie professionnelle, affective… Ce que je vous dis provoque-t-il un écho dans votre mémoire ? De quoi peut-il s’agir ? On pourra peut-être déterminer ainsi que ce que la personne a pu oublier, ou ne pas relier, a pris une part importante dans l’origine de la maladie, ce que l’examen clinique aurait difficilement retrouvé.

L’Astrologie permettra également de définir la normalité. Qu’est-ce qui est normal ? Qu’est ce qui ne l’est pas ? Quelle est la limite entre santé et maladie ? Quand devons nous intervenir ? Jusqu’à quand ? La médecine actuelle n’est pas capable de définir cela. Elle base les critères de normalité sur des moyennes, des statistiques alors que la normalité ne peut être qu’individuelle. La seule façon de l’aborder sera de connaître la personne en profondeur, soit en ayant vu naître et en ayant suivi ce malade durant de nombreuses années, soit en connaissant avec précision les causes qui ont amené le malade à s’incarner. L’Astrologie devient ainsi une discipline précise.

Comment peut-on concilier l’Astrologie et la clinique ?

L’Astrologie ne dispense pas de la clinique. Il existe une clinique astrologique. Le moment où une personne vient vous voir, où elle vous dit : « J’ai mal ici », est un point. D’où vient-elle ? Où va-t-elle ? Comment la situer ? Une infinité de droites passent par ce point. Il en est de même du thème de naissance. Dans les grandes villes, de nombreux enfants ont le même thème de naissance et pourtant tous ont une vie ou des problèmes différents. Par ce deuxième point passent également une infinité de droites. Mais en alliant l’examen clinique du moment de la consultation au thème de naissance, on dispose de deux points par lesquels ne passe plus qu’une seule droite. Les investigations deviennent dès lors strictement individuelles.

Et, comme pour les informations tirées de l’examen clinique, il faudra pouvoir discerner avec précision les données issues des différents éléments d’un thème. C’est-à-dire des signes, maisons, planètes et aspects. On ne peut aborder ces éléments comme s’ils donnaient tous le même type de renseignements ; par exemple : le Lion correspond au cœur ; le soleil et la maison V également. Dans le système que j’utilise, je tire des signes zodiacaux les localisations anatomiques sans tenir compte directement des fonctions. Ex : Lion : cœur, système cardiovasculaire. Les maisons, elles, informent sur les fonctions : Respiration, Assimilation, Excrétion… Les planètes correspondront à des mouvements énergétiques : Contraction, Dilatation, Ralentissement, Accélération… manières qu’a l’énergie de se comporter. Les aspects souligneront les relations entre les planètes et les phénomènes de cause à effets dans le thème. On sera amené à déterminer un sens de circulation des aspects dans le thème.

Pour chacun de ces éléments, il sera important de connaître les différents mots clés ; par exemple : pour Jupiter : bienveillance au niveau moral, expansion au niveau énergétique, foie au niveau organique.

Pour résumer, on peut dire que l’Astrologue médical devra être capable de voir les causes profondes des maladies, il devra être exigeant et faire de sa pratique une discipline précise, il devra connaître à la perfection l’anatomie et la physiologie des corps subtils, il devra toujours associer l’Astrologie médicale dans ses aspects horoscopiques et cliniques, il devra enfin pouvoir discerner les différentes informations qui proviennent des éléments d’un thème et les différents mots-clés attribués à ces éléments.