Alfred Hermann : Stonehenge et ses énigmes

Il s’agit, surtout, de faire le point de tout ce que l’on sait au sujet de Stonehenge, ou plutôt des Stonehenge qui se sont succédé, comme on le verra plus loin, et de répondre de la manière la plus logique, la plus probable et la plus simple, aux grandes questions qui se posent en analysant les vestiges du monument, questions relatives surtout à son origine, ses constructeurs, ses utilisations, ses destinations, ses significations, ses durées, et de tracer une ligne de démarcation, franche et sincère entre tout ce qui est certain, objectif, et tout ce qui est le résultat de déductions, de synthèses, de computations, d’inférences d’un caractère vraisemblable, logique mais incertain, et peut-être quelque peu subjectif…

Alfred Herrmann : L'Homme, la Biologie et les machines

N’est-on pas obligé d’admettre que, par analogie, il doit exister un psychisme naturel, un psychisme de la nature, un psychisme cosmique, beaucoup plus intelligent au point d’être pratiquement omniscient, beaucoup plus puissant que le psychisme humain et très supérieur à ce dernier étant donné que grâce à un travail laborieux effectué pendant des millénaires et encore des millénaires, c’est ce psychisme cosmique qui a créé l’homme et le psychisme de l’homme.

Alfred Herrmann : De la survie et de la réincarnation

Le problème de la survie et de la réincarnation est angoissant. Que se passe-t-il après la mort ? Nous n’essayerons pas de répondre à cette question qui échappe à notre pouvoir de concevoir et de raisonner mais nous nous efforcerons de la placer dans un cadre logique et de formuler à son sujet des hypothèses vraisemblables et aussi dignes de créance que possible. Du temps où les hommes étaient de vrais croyants, convaincus d’une manière profonde et inébranlable de tout ce qui leur était enseigné par les religions et les prêtres, aucun problème ne se posait à leur esprit. La vie dans l’au-delà, copiée sur la vie terrestre, leur paraissait naturelle et même heureuse.

Alfred Herrmann : Les lois « superposées » au hasard

Dans notre univers, il n’existe pas deux ou plusieurs objets, particules, événements, facteurs, etc., rigoureusement IDENTIQUES. Par convention, on a inventé les NOMBRES qui s’appliquent à des objets, des faits, des actions, etc., qui ont beaucoup de ressemblances, certaines caractéristiques communes, mais ces nombres ne s’appliquent pas à des facteurs identiques, qui sont inexistants. Ainsi, on parlera de deux pommes, deux verres, deux animaux qui ont beaucoup de ressemblances, toujours conventionnelles. Toutes les lois de la Nature sont basées sur les principes énoncés. En réalité, ces pommes, verres, etc., n’ont de commun que quelques ressemblances, toujours subjectives, imaginées par notre seul esprit (« mind »).

Alfred Herrmann : La stupéfiante odyssée des Cellules

L’univers le plus mystérieux et insondable est, sans aucun doute, l’univers de l’ANIMATION qui confère l’INDIVIDUALITE, la CONSCIENCE et la VIE à toutes les unités vivantes, végétales, animales et à l’homme ainsi qu’à leurs composants depuis le moindre virus, microbe ou brin d’herbe. Chez l’homme et chez les espèces supérieures, l’élément d’animation est doublé d’un facteur de nature psychique et éthique que l’on a désigné par le nom un peu mystérieux et imprécis d’AME. Les éléments individualités et âme font que non seulement chaque créature vivante — même chez les végétaux — possède une individualité qui la fait différer de toute autre créature, et qu’également tous les éléments divisionnaires de ces créatures possèdent chacun une individualité propre comportant des myriades de facteurs matériels et psychiques différents d’un élément à l’autre. Par exemple, chaque branche d’arbre, chaque fruit, chaque membre d’une créature vivante possède son INDIVIDUALITE, c’est-à-dire un ensemble de milliards de myriades de facteurs matériels et psychiques divisionnaires qui diffèrent, ne fût-ce que par fraction infiniment petite, d’un élément à l’autre.

Alfred Herrmann : La Conscience et la Vie

L’évolution tout entière (la vie) de l’homme, depuis sa conception jusqu’à sa mort, est fonction d’un très grand nombre de processus, parfaitement explicables et expliqués du point de vue matériel et psychique en appliquant des lois naturelles de caractère matériel, psychique ou les deux à la fois, mais en passant sous silence les éléments qui ont donné naissance à ces processus. Pourtant, si tous ces processus, en nombre presque infini et d’une subtilité dépassant l’entendement humain, sont expliqués du point de vue scientifique, matériel et psychique, rien n’en est expliqué du point de vue cosmique, du point de vue de l’origine des phénomènes qui se produisent, des lois qui les conditionnent, du point de vue des impulsions qui obligent les matières et les psychismes à se soumettre à des comportements qui conditionnent la vie et l’évolution d’une créature, en un mot : de la conduite de l’évolution du cosmos et des corpuscules qui se meuvent dans l’univers.

Alfred Herrmann : Nature et mécanismes du subconscient

L’action du conscient sur le subconscient consiste surtout à agir sur l’équilibre cellulaire. La plupart des maux dont l’homme peut être affligé se réduisent, en dernier lieu, à une question d’équilibre entre les cellules qui naissent et les cellules qui meurent ; de plus, il y a intervention de la question de naissance de cellules saines et dynamiques, de la mort et de l’évacuation de cellules malsaines, de l’évacuation normale de cellules mortes ainsi que de tous les déchets des cellules. Quoiqu’en pense la science officielle, tous les processus précités peuvent être influencés, non seulement par des facteurs matériels, mais encore par des facteurs psychiques ; nous dirons même que les facteurs psychiques l’emportent sur les facteurs matériels.

Alfred Herrmann : Le mystérieux subconscient

Maintes philosophies ou religions, se sont efforcées de définir les parties constitutives de la personne humaine. Ces tentatives et les dogmes qui en ont été déduits n’ont apporté que des résultats exagérément simplistes ; ou bien, en appliquant cette méthode, le problème n’a été résolu que d’un seul point de vue, souvent subjectif. La partition en un corps matériel et une âme immortelle, par exemple, est trop élémentaire. Les partitions effectuées par différentes théories spiritualistes d’origine chinoise, hindoue, arabe, les concepts chrétiens, théosophiques et j’en oublie, comprennent beaucoup d’aspects positifs mais n’envisagent jamais l’ensemble du problème.

Alfred Herrmann : Le domaine paranormal et la science

Le mot « paranormal » ne figure pas, en général, dans les dictionnaires. On lui prête, le plus souvent, la signification de « processus qui ne peut pas être démontré d’une manière rigoureuse par des investigations scientifiques ». Dès lors, un très grand nombre de processus, considérés par la science officielle comme étant normaux, deviennent paranormaux puisqu’ils ne peuvent être caractérisés d’une manière rigoureuse par aucune investigation scientifique. Et, ce qui plus est, parmi les existences et les comportements paranormaux, il faut ranger les éléments de base les plus essentiels de la physique, la chimie, de toutes les sciences qui traitent de la matière et des énergies ainsi que de la biologie et de la plupart des sciences qui traitent du monde vivant et surtout de l’homme.