L.-J. Delpech : Albert Camus tel qu'en lui-même...

(Extrait de la revue des deux mondes. Janvier 1971) Lourmarin, 8 heures, 4-1-1960 [1] Se sentir debout dans le vent léger et le soleil qui commence à poindre à l’orée de cette froide journée de janvier me donne une plénitude qui me remplit de joie mêlée à une secrète angoisse. L’autre jour, j’ai dû préciser […]

L.-J. Delpech : Un magicien des images : Robert Desoille

(Extrait de la revue des deux mondes. Mars 1967) Au début d’octobre (1966) mourait à l’âge de 76 ans, un des chercheurs les plus remarquables de notre époque dans le domaine psychologique : l’ingénieur Robert Desoille. Il a laissé une œuvre écrite importante [1]. Né à Besançon, le 29 mai 1890, fils d’un officier supérieur, […]

L.-J. Delpech : Un grand maître de la psychologie des profondeurs C.G. Jung (1875-1960)

(Extrait de la revue des deux mondes. Août 1968) L’année dernière paraissait un livre : Ma vie, souvenirs, rêves et pensées [1] du grand psychanalyste suisse C.G. Jung. Rapidement, treize mille exemplaires furent vendus, le nombre eut été sans doute beaucoup plus important si ce livre avait paru plus tôt, beaucoup de lecteurs de Jung […]

L.-J. Delpech : Gaston Berger, philosophe, homme d'action

(Extrait de la revue des deux mondes. Janvier 1968) Gaston Berger [1] est né le 1er octobre 1896 à Saint-Louis du Sénégal où son père était officier de tirailleurs sénégalais. Ce dernier, Étienne Berger, était alors âgé de trente ans ; sa femme, Émilie Rousseau, avait vingt-cinq ans. Étienne Berger était né lui-même d’un sous-officier […]

Hommage à Léon Delpech

(Revue Arkologie. No 2. Février 1987) Texte rédigé par son épouse et sa fille Né à Alger le 5 mars 1908. Brillantes études universitai­res à Aix-en-Provence où il aura pour maîtres M. Blondel et J. Paliard avec lesquels il établira des rapports d’amitié et d’échanges intellectuels ; puis à Paris où il suit les cours […]

Patrice Sammut : Naissance de la médecine en occident : Hippocrate

(Revue Le chant de la Licorne. No 18. 1987) La Grèce antique est le berceau de la civilisation occidentale. L’art médical y prend naturellement sa source. Pour une majeure partie, nous devons les fondements de cet art à l’œuvre d’un personnage dont la renommée n’a d’égale que l’éclat de son génie : Hippocrate. LES ORIGINES DE […]

Michel Camiade : Maître Eckhart mystique-penseur

(Revue Le chant de la licorne. No 17. 1987) Maître Eckhart est peu connu de nos jours, sinon par l’intermédiaire de chercheurs contemporains qui se réfèrent souvent à son enseignement : Martin Heidegger, Karlfried Graf Durckheim, Alphonse Gœttmann, Jean-Yves Leloup, Kenneth White, entre autres. Il peut être considéré comme un des mystiques-penseurs les plus clairs […]

Pierre-Henri Meunier : Hildegarde De Bingen 1098-1179, une maitresse-femme

(Revue Le chant de la licorne. No 15. 1986) Bien que peu connue en France, sainte Hildegarde de Bingen, bénédictine du XIIème siècle, mérite d’être connue pour l’intense rayonnement qu’elle a eu de son temps sur ses contemporains, dans des domaines aussi variés que la spiritualité, la politique ou la médecine. Non seulement les traces […]

Éric Marié : Paracelse

(Revue Le chant de la licorne. No 14. 1986) En France, non seulement la vie, mais également l’œuvre de ce précurseur génial que fut Paracelse, ne préoccupe guère actuellement que les curieux, les amateurs d’insolite, voire, comme nous l’avons tristement constaté à certaines occasions, les opportunistes qui, sans s’être donné la peine de le lire, […]

Gérard de Sorval : René Guénon ou la voie métaphysique

Le retour à la connaissance intégrale n’est possible qu’en revenant aux sources universelles de la métaphysique. Tout redressement n’est en effet possible qu’à partir d’un retour à la métaphysique pure : ce qui est métaphysique, c’est ce qui ne change pas, et c’est encore l’universalité de la métaphysique qui fait son unité essentielle, exclusive de la multiplicité des systèmes philosophiques comme de celle des dogmes religieux, et par suite de sa profonde immutabilité. Il ajoute que la métaphysique pure étant par essence en dehors et au-delà de toutes les formes et de toutes les contingences, n’est ni orientale ni occidentale, elle est universel­le…