Dr Bernard Boissier
Du « corps de vie » aux influences astrales

Les Égyptiens, les Grecs de l’antiquité, les Indiens d’Amérique du Nord, les Incas, mais aussi les premiers chrétiens, tel saint Paul, mentionnaient que l’homme était constitué d’un Corps Physique, d’un Corps psychique et d’un Corps spirituel, tripartition que l’on retrouve tout au long des Grandes Traditions de l’occident. Les mystiques et les alchimistes de l’Europe Médiévale ont tous fondé basé leurs écrits et leur enseignement sur la croyance en un monde invisible, suprasensible qui s’interpénètre dans le monde physique, le conditionne, le dirige et l’anime.

Du « corps de vie » aux influences astrales par LE Dr BERNARD BOISSIER

(Revue 3e Millénaire. Ancienne série No 4. Septembre-Octobre 1982)

Le docteur Bernard Boissier a entrepris, une passionnante recherche : peut-on améliorer la culture, l’élevage et la santé de l’homme en prenant en considération les influences astrales, les rythmes lunaires, l’alchimie et l’astrologie ? Comparant les différentes méthodes habituelles avec celle qu’il a définie, il en est au tout début des expérimentations. Ici il raconte comment un médecin-acuponcteur devient en plus un agriculteur-éleveur pas comme les autres.

En 1978, j’ai été amené à rédiger un essai comparatif entre la Tradition médicale occidentale et la Tradition chinoise. C’est par ce travail que j’ai découvert l’existence d’un champ vibratoire d’animation en correspondance avec le cosmos, appelé par la Tradition « corps de vie ».

Toute référence à la Tradition nous amène à considérer la cosmogonie sur laquelle repose cette Tradition. Celle-ci m’est apparue inséparable du Sacré et j’ai été obligé d’accepter l’impossibilité de comparer les deux Traditions. La Tradition d’occident autant que celle d’orient décrivent des « Corps Subtils » qui véhiculent l’Énergie Vitale, et, aussi loin que l’on remonte dans l’histoire de l’Humanité, il a toujours été pressenti l’existence d’autres « corps » dont le corps physique n’est que la manifestation.

Les Égyptiens, les Grecs de l’antiquité, les Indiens d’Amérique du Nord, les Incas, mais aussi les premiers chrétiens, tel saint Paul, mentionnaient que l’homme était constitué d’un Corps Physique, d’un Corps psychique et d’un Corps spirituel, tripartition que l’on retrouve tout au long des Grandes Traditions de l’occident. Les mystiques et les alchimistes de l’Europe Médiévale ont tous fondé basé leurs écrits et leur enseignement sur la croyance en un monde invisible, suprasensible qui s’interpénètre dans le monde physique, le conditionne, le dirige et l’anime.

Un rapport américain intitulé « actes du séminaire de méthodologie scientifique d’Alma-Ata » allait me permettre d’aller plus avant dans cette certitude de l’existence d’un « Corps de Vie » que j’avais acquise progressivement au cours de mes années de recherches sur la Tradition et principalement concernant l’Alchimie médiévale et surtout l’Astrologie.

Ce rapport traitait des découvertes que des chercheurs de l’Université de Kazakhstan (U.R.S.S.) avaient faites en utilisant un procédé photographique composé d’un champ de courant à haute fréquence relié à un puissant microscope optique. Il s’agissait de la visualisation d’un champ lumineux entourant et interpénétrant les végétaux, les animaux, mais aussi les hommes. Le présidium de l’Académie des Sciences de Moscou, dans une déclaration officielle déclare que tous les êtres vivants possèdent deux Corps : un Corps Physique et un Corps Énergie qui, pour les Soviétiques, apparaît comme un véritable organisme complet et homogène, fonctionnant comme un tout. Cette Énergie n’est, d’après eux, ni d’origine électrique, ni d’origine électromagnétique. Pour les chercheurs soviétiques, ce « Corps de Vie » serait le siège de l’énergie dont se sert le Corps Physique et pourrait être à l’origine des champs de force biologique. Les échanges entre le « Corps de Vie » et le Corps Physique seraient à l’origine des fonctions organiques et tout déséquilibre se produisant au niveau du « Corps Énergie » est un signe annonciateur de maladies, qui se manifesteront au niveau du Corps Physique, tôt ou tard.

Pour les chercheurs du Kazakhstan, le « Corps de Vie » serait une sorte de matrice, de principe organisateur inhérent aux êtres vivants, la maladie, l’angoisse, l’humeur, les pensées, la fatigue laissent chacune leur marque distinctive dans le schéma énergétique de l’organisme.

Cette communication tombait au mieux pour moi, car le milieu universitaire dans lequel j’évoluais, n’était pas enclin à accepter facilement le genre de littérature que je leur présentais. Les seules preuves que je pouvais fournir auparavant, bien qu’émanant de gens sérieux comme le polytechnicien de Rochas, le docteur Durville ou l’Anglais Kilner, se trouvaient diminuées quant à leur valeur du fait que les mouvements occultistes s’en soient fait l’écho.

Pour ma part, je ne partageais pas l’enthousiasme de certains de mes confrères qui comptaient mettre au point des appareils photographiques sur le principe Kirlian et de faire admettre ce procédé comme moyen d’investigations cliniques. Certains clichés de plantes pris par un spécialiste de la Faculté des Sciences d’Orsay allaient me conforter dans l’idée de ce « Corps de Vie », mais aussi dans celle de l’impossibilité de photographier l’« Aura » et qu’il ne fallait pas la confondre avec l’effet Corona, bien connu des physiciens et que reproduisait le procédé Kirlian.

Je continuais mes recherches expérimentales sur ce mystérieux « Corps de Vie », en orientant mes investigations sur des grands brûlés, en mesurant la résistance électrique de la peau et en tâchant de découvrir les perturbations sur des zones correspondant à des méridiens ou lignes énergétiques virtuelles décrits par les Chinois de l’Ancienne Chine. La destruction cutanée dans les zones des méridiens parcourant la peau se traduisait par la perturbation anarchique dans les mesures électriques.

L’idée m’est venue de proposer la comparaison des méridiens avec des circuits imprimés, bien connus en électronique, et que ces circuits imprimés que l’on retrouve sur toutes les membranes (végétales, animales, ou humaines) capteraient l’énergie en provenance du « Corps de Vie », selon un phénomène de résistance vibratoire que l’on ne retrouve qu’au niveau des métaux.

Aidé par un ingénieur Cybernéticien, j’ai été petit à petit amené à penser que le « Corps de Vie », qu’il soit d’origine végétale, animale ou humaine, fonctionne comme un système cybernétique, dont la programmation des informations proviendrait du « Corps Energie » ou « Corps de Vie » de la Tradition qui recevrait les siennes de l’ensemble du système solaire, c’est-à-dire le soleil et les plantes dans leur jeu très complexe par rapport à la Terre et, par voie de conséquence, au vivant, prouvant que toute vie dépend étroitement des corps célestes du système solaire.

De la médecine alchimique au G.E.R.A.C.

L’année suivante, je présentais devant un jury averti mon inhabituelle recherche, aboutissement de quelque vingt années de lecture, de travail, rencontres de personnages échappant au commun et qui ont eu pour résultats, la transformation radicale de ma façon de vivre et même de penser. Pendant plus de vingt ans, j’ai appris, étudié, écouté ; des loges théosophiques du Square Rapp à la Tradition Tibétaine avec un authentique lama en passant par la Suisse, l’Allemagne et jusqu’au fin fond de l’Afrique Noire. J’ai connu toutes sortes de gens : originaux, fantaisistes, illuminés, désemparés, mais il m’a été aussi permis dans ces milieux de rencontrer des hommes et des femmes rares, il faut l’avouer, qui m’ont conduit vers de vrais chemins dont l’un d’eux, je dois le reconnaître, m’a conduit chez un alchimiste, vieil homme érudit au savoir immense, maître au sens authentique du mot, c’est-à-dire ayant toute la maîtrise de son art et surtout, celle de la transmettre.

Réaliser le « Grand Œuvre », c’est pour l’apprenti que j’étais, apprendre à récolter et préparer les plantes, participer à l’élaboration de la liqueur végétale, à partir du solvant qui rend les distillats de plantes, huileux par nature, solubles dans l’eau, c’est apprendre à traduire en clair les 115 signes symboliques et les 24 chiffres du langage des philosophes, c’est apprendre aussi les fondements de la science de la nature qui étudie les mécanismes et les lois qui régissent l’invisible, c’est mettre en pratique dans la vie de tous les jours, une philosophie simple et généreuse, c’est distiller des  plantes à l’arôme suave et des métaux, c’est libérer d’un métal vil, un métal noble, c’est l’art de changer un métal ordinaire en métal spagyrique, non pas dans un univers magique, mais dans un laboratoire moderne avec autoclave, paillasse et éprouvettes graduées, afin de réaliser des médicaments aux vertus incomparables. C’est enfin marcher sur les traces du Grand Paracelse, médecin alchimiste du XVIe, en étudiant les herbes en rapport avec les étoiles.

L’application de ces principes alchimiques aux sciences contemporaines m’a conduit, aidé par des amis, après 10 ans de pratique en clientèle de cette médecine « interdite », à la création du G.E.R.A.C. (groupe d’études et de recherches d’Agro-Cosmie). Très vite et sans trop savoir comment, un bon nombre de gens se sont rassemblés, ayant décidé d’approfondir les relations qui existent entre les 4 règnes vivants, mais aussi des défenseurs de la nature. Mais pour arriver à quelque chose de concret, il fallait relever ses manches et se mettre au travail.

Une ferme pas comme les autres

Pour cela nous avons acquis une vieille ferme en plein Morvan. La ferme des Augers est érigée sur une roche radioactive à sept cent mètres d’altitude, dans une nature sauvage, sur une terre frustre et pauvre, habitée de vent, vêtue de gel et de froidure les deux tiers de l’année ; un site qui semble refuser la vie de l’homme. Il a fallu, dès notre arrivée en juin dernier, défricher une terre étouffée par les mousses et par les genêts, réveiller un sol oublié depuis plus de cinquante ans.

Dans cette ferme encore inhospitalière, il s’agit d’expérimenter, de comparer des techniques que rien, jusqu’ici, n’a rapprochées et d’en dégager, plus tard, une nouvelle conception de la vie. La ferme devient laboratoire.

Mon idéal, ma formation et ma vocation est de mieux servir l’homme, pas de devenir agriculteur bien que le seul lieu où vivent en étroite interdépendance l’homme, les animaux et les plantes sur une même terre, est l’exploitation agricole. Elle a été choisie dans une nature difficile volontairement pour être un laboratoire et non pour la seule joie héroïque de la solitude. Il ne s’agit pas non plus de lancer une nouvelle agriculture.

Nombreux sont ceux qui, venant de la ville, s’installent à la campagne pour y faire de l’agriculture biologique. Notre souci n’est pas de les rejoindre, de partager leurs préoccupations sûrement, mais notre vocation paysanne s’arrête là.

Suivi par ma compagne médecin, puis bientôt par des chercheurs de l’INRA, des vétérinaires, des médecins hospitaliers, des biologistes et des informaticiens, nous avons ensemble, dans l’esprit, créé ce lieu de recherche qui trouve comme édifice la ferme montagnarde des Augers. Son cachet réside dans son histoire (bâtie en 1810, elle a abrité un thaumaturge, alchimiste dont la renommée a dépassé les frontières, réputé aujourd’hui rapporteur de la Tradition au siècle dernier, habile dans la confection des remèdes à base de plantes aromatiques et de métaux distillés destinés à ses malades qu’il consultait sur le lieu) ; réside aussi dans sa construction de pierres granitiques lui permettant de se fondre dans un décor rocheux, duquel jaillissent quantité de plantes médicinales aux qualités thérapeutiques attestées. A titre d’exemple, le lieu est réputé produire la meilleure Equisetum Hyemala (Prèle des champs) que l’on puisse trouver sur notre sol de France ; traitée sous forme de teinture officinale, elle donne le meilleur reminéralisant que l’on puisse prendre en cas de décalcification. Le Serpolet sauvage nous livre une des plus « belles » huiles essentielles que la pharmacopée puisse nous offrir.

L’un des objectifs du G.E.R.A.C. est d’étudier in situ, les plantes et leur environnement immédiat : étude portant à la fois sur la qualité des éléments biochimiques mais aussi sur la qualité de résistance aux agressions extérieures, comparativement à des semis de ces mêmes plantes sauvages.

C’est volontairement que nous avons choisi ce lieu retiré car pour faire des expériences et des tests sur les plantes, il nous fallait une terre peu féconde, les mêmes cultures en Normandie ou en Beauce seraient probablement un non-sens du fait de la richesse de la terre.

Un lieu fort de forces cosmiques ne peut être que désolé, déserté par l’homme qui a du mal à y vivre. Seuls, les vieux sont restés sur place, les jeunes ont quitté la terre pour les villes. La Tradition des campagnes s’est enfouie, disparue dans le souvenir du massif Morvan. Une grande part de notre recherche est fondée sur l’étude des influences de la lune (Biosénolologie) sur les mécanismes de croissance, de floraison et de fructification.

Le paysan a toujours tenu compte, tout au moins jusqu’au début du siècle, des rythmes lunaires pour ses semailles et ses récoltes.

Le Morvan, encore imprégné du siècle dernier, abrite en son sein, encore quelques vieux qui conservent ce savoir oublié. Un soir de juillet, la chance nous a souri : un de nos rares voisins, intrigué par notre présence permanente en ce lieu, est venu nous rendre visite. Sa curiosité fut satisfaite lorsque nous lui parlâmes de la lune et de son action dans la vie agricole de tous les jours. Sa méfiance tombée, il accepta de nous livrer quelques-uns de ses secrets. La greffe des arbres fruitiers est un terrain d’expérimentation privilégié, nous confia-t-il et il nous conta avec force discours, lui le taciturne terrien, qu’après la dure période de l’après-guerre, il était le seul de toute la région à voir les branches de ses pommiers alourdies par les fruits. Quel beau symbole et pour nous, quelle certitude.

« — Il vous faut greffer en lune « dure », sinon, pas de fruits », dit-il.

« — Pour que le bois dégage plus de chaleur en brûlant, il faut couper l’arbre en lune croissante ! » Nous en avons fait l’heureuse expérience l’hiver dernier, nous ne nous sommes chauffés qu’au bois.

Et combien d’autres exemples pris dans la Tradition des campagnes.

Le jardin potager : un laboratoire

Le semis est le moyen que nous avons choisi pour contrôler l’influence lunaire. Marie Thun, en Allemagne, d’autres encore ont déjà inauguré cette technique, mais les résultats, pour probants qu’ils soient, demeurent limités. Des bacs de bois, en pleine terre mais judicieusement isolés, sont répartis dans le jardin potager, sur plus d’un hectare. Chaque jour, à la même heure et en même temps, sont semées diverses espèces de plantes, opération délicate qui va durer vingt-sept jours, durée que met la lune pour aller de la nouvelle lune (le soleil et la lune sont en conjonction) jusqu’à la nouvelle lune suivante. C’est le début du mois lunaire ou nouvelle lunaison et début d’un nouveau cycle pour la végétation. Cette révolution est appelée synodique ; ces différentes phases de la lune (nouvelle lune, premier quartier, pleine lune, dernier quartier) semblent avoir une action plus marquée sur les liquides intercellulaires du végétal, avec une influence déterminante sur la reproduction ou multiplication. Ainsi, à titre d’exemple, les cornichons semés le jour de la pleine lune, sont plus prolifiques que ceux semés un jour de nouvelle lune. En étudiant attentivement et en comparant chaque semis, cette opération répétée plusieurs fois nous apporte la confirmation de l’influence lunaire et de ses différentes modifications selon le moment du semis. Un autre élément semble intervenir, l’horaire du semis : en effet, sur plusieurs expériences répétées, les cornichons qui ont été semés le soir de la pleine lune, vers 19 h 45, heure locale, ont tous eu une productivité accrue, plus de trois fois la production par pied que ceux des autres jours de semis.

Actuellement, nous procédons à plusieurs expérimentations sur les poireaux, la laitue batavia, les radis, les betteraves, les haricots verts, les courgettes et les carottes.

Des observations fort édifiantes se font chaque jour par rapport à la lune et à son passage devant certaines étoiles.

En effet, nous avons constaté des différences, tant dans la croissance que dans la résistance à la maladie, selon les positions de la lune dans le ciel lorsqu’elle passe devant certaines étoiles : plus grand enracinement chez toutes les plantes considérées, semées en même temps, qu’elles le soient en rapport avec leurs feuilles (salades, choux, poireaux), avec leurs fruits et graines (courgettes, cornichons, haricots) ou avec leurs racines (radis, carottes, navets, betteraves rouges) , voire remplies d’eau à d’autres moments. Le passage devant des groupes d’étoiles fixes ou constellations semble avoir une action significative sur l’évolution des plantes et aurait une action au niveau des rythmes biologiques du végétal.

Il existe dans le ciel, des zones d’influence que connaissaient les observateurs de l’Antiquité, qu’ils avaient rattachées à des constellations. Pour les étudier, un calendrier astronomique permet de déterminer les moments favorables pour effectuer les semis.

Le calendrier d’agro-cosmie « Le cercle de Vie »

— Le zodiaque, appelé aussi « cercle de vie » par les alchimistes de la Renaissance, est la bande de la sphère céleste qui s’étend à environ 8° de part et d’autre de l’écliptique que le soleil parcourt en une année dans son mouvement apparent autour de la Terre.

— Le « cercle de vie » des adeptes de la Haute Science est en fait un véritable récepteur d’énergies connues ou inconnues qui, comme le jeu des atomes, s’attirent, se repoussent, se renforcent, se neutralisent en formant un complexe vibratoire, s’exprimant simultanément dans chaque plan de vie.

En fait, ce « cercle de vie » est composé de trois zodiaques différents mais semblables, telles les harmoniques d’une note ; ainsi, l’on considère trois zodiaques :

— l’un astronomique ou zodiaque sidéral en rapport avec les groupes d’étoiles fixes formant douze constellations ;

— l’autre astrologique ou zodiaque des signes ;

— le troisième, celui des influences planétaires ou zodiaque énergétique formé d’un ensemble de circuits véhiculant l’énergie vitale.

La Tradition décrit deux plans de vie ou niveaux, antagonistes mais complémentaires, l’un visible, l’autre invisible à savoir : un plan où s’expriment les différents processus biologiques qui règlent le métabolisme assurant la construction et la régénération des processus biologiques en rapport de correspondance avec le zodiaque sidéral et le sensoriel en rapport de correspondance avec le zodiaque des signes.

La dynamique des deux plans de vie est assurée par le « Corps Energie » ou « Corps de Vie » de la Tradition en rapport de correspondance avec le zodiaque énergétique.

Le point de départ du rythme métabolique est un point horaire fixé mensuellement par la nouvelle lunaison sur le zodiaque sidéral à l’heure précise de la conjonction du soleil et de la lune pour la latitude du lieu (47° – 17′ de latitude nord pour la ferme des Augers).

Le zodiaque des signes, appelé aussi zodiaque saisonnier, marque le changement de saison par le passage du soleil dans les différents secteurs appelés en astrologie : maisons. Ainsi, le 21 mars, lorsque le soleil entre dans le signe du Bélier : c’est l’équinoxe de printemps ; le 21 juin, dans le signe du Cancer, c’est le solstice d’été ; le 21 septembre, dans le signe de la Balance, c’est l’automne et l’hiver s’annonce par l’entrée du luminaire le 21 décembre dans le signe du Capricorne.

Quant au zodiaque énergétique, il établit le lien entre les deux précédents qu’il harmonise par le jeu subtil des métaux, en rapport de correspondance avec les planètes.

A titre d’exemple pour le printemps 1982, le soleil, le 21 mars est entré dans le signe du Bélier (zodiaque saisonnier) et débute ainsi le printemps. La lunaison du printemps ne s’est faite en réalité, compte tenu de notre position géographique et climatique, que le 23 avril, lorsque le soleil et la lune sont entrés en conjonction devant la constellation d’Ares (zodiaque sidéral) en rapport de correspondance avec le signe du Bélier (zodiaque des signes).

C’est donc à partir de ce « Corps de Vie », association judicieuse de ces trois zodiaques, véritable correspondance de champs vibratoires du cosmos que s’élabore le calendrier agricole de notre carte énergétique.

Le compostage : de la lune à la bactérie en passant par les métaux

Le compostage est le résultat de la décomposition par fermentation du fumier d’animaux (bovins, chevaux, ovins, poules, etc…) et de résidus organiques de toutes sortes, et sert à enrichir les champs et les cultures en azote et en autres éléments indispensables pour le sol.

Des différences sont constatables en fonction du moment, de la mise en préparation. Nous avons donc procédé depuis l’an dernier à différents tests et nous sommes arrivés à nous demander quelle pouvait être la raison qui faisait qu’à quelques jours d’intervalle de mise en fermentation, l’un des composts « chauffait » très bien, alors que l’autre restait froid ? Quelle pouvait être la cause qui entraînait la décomposition d’un compost mis en terre un certain jour du mois alors qu’un autre préparé un jour plus tard dans les mêmes conditions chimiques et techniques, ne se décomposait pas en terre ? Pourquoi l’un des composts moisit et rend une odeur de putréfaction alors que l’autre dégage une odeur saine et a subi un excellent processus de fermentation.

C’est encore la sagesse populaire qui nous a donné la réponse : « Fumier enterré en lune décroissée, fumier digéré. »

La lune était donc encore au premier plan et présidait à la décomposition naturelle lorsque le compost était préparé et épandu à certains moments précis, moments qu’il nous fallait vérifier.

Nous avons donc procédé à la même technique que pour les semis avec des petits composts. Les résultats sont des plus intéressants, et vont donner lieu à une publication des tests effectués d’ici quelques mois. La lumière lunaire agirait au niveau des micro-organismes en stimulant ou inhibant leur fonction. Une autre constatation fondamentale ; les composts qui ont reçu une adjonction de métaux se « digèrent » plus facilement que les composts ne recevant rien.

Les micro-organismes (moisissures, champignons, bactéries) se retrouvent avec les métaux en rapport de correspondance avec la lune, champ d’expérimentation large que nous allons entamer d’ici quelques mois en laboratoire spécialisé.

A la suite d’une causerie que j’ai faite cet hiver à des agriculteurs, des chercheurs de l’INRA (section pisciculture) nous ont proposé de tester nos composts destinés à des alvains de brochets qui peupleront par la suite nos rivières. En raison de la pollution, seuls les poissons résistants survivent et les chercheurs de l’INRA sont très intéressés à tenter de mettre en évidence que la résistance de l’espèce choisie (brochet) est fonction de la qualité de son alimentation.

L’action du compost se fait sur le phyto-plancton dont le comptage et la bio-masse se font directement dans une unité de contrôle de l’institut. Notre objet de recherche à ce niveau est de retrouver l’influence de la lune, comme l’ont fait les Soviétiques, au niveau des phyto-planctons (travaux du Professeur Vernadski).

Avec le compostage, nous abordons, par l’intermédiaire de l’influence lunaire sur les micro-organismes, les effets du cosmos sur la vie animale.

La reproduction de l’escargot : l’influence de Vénus et du cuivre

L’héliciculture est un élevage de choix qui permet d’étudier en particulier sur des animaux primaires hermaphrodites, les mécanismes de fécondation selon certaines figures que forme la lune avec d’autres planètes. On sait que l’escargot ne se reproduit qu’un court moment dans l’année et que cette période est fonction de la température : 16 à 24° C. Dès les premiers froids, il sécrète une espèce de mucus et entre en hibernation. Cependant, d’autres facteurs interviennent et c’est encore le métal qui joue un rôle déterminant.

Pour l’escargot, animal à sang froid, le cuivre est vital. La Tradition a toujours établi un rapport de correspondances métal-planète, et pour le cuivre, il s’agit de Vénus.

Des études sont en cours pour tâcher de mettre en évidence le rôle que pourraient jouer le cuivre et Vénus dans les mécanismes de fécondation.

Les hormones et les influences astrales

La grande fréquence de stérilité constatée chez la lapine nous a conduit à envisager les rapports de certains aspects lunaires à la naissance, aspects qui pourraient traduire un déséquilibre hormonal.

Pour cela, nous dressons la carte énergétique au moment de la naissance de chaque petite lapine. Les aspects angulaires du soleil et de la lune sont notés soigneusement. Les animaux sont classés en trois lots :

— le premier contient toutes les lapines qui n’offrent pas d’aspects particuliers entre la lune et Vénus ;

— le deuxième contient toutes les lapines qui présentent des aspects angulaires identiques entre les deux planètes et que la Tradition considère comme aspects inharmoniques ou dissonants (quadrature 90° — opposition 180° — conjonction 0°)

— le troisième lot contient les lapines dont la carte présente des aspects angulaires considérés comme aspects harmoniques.

Cette expérimentation doit porter, pour être valable, sur au moins une centaine d’animaux.

Des premières constatations sur quelques juments de race Connemara et demi-sang, il y a un peu plus de trois ans environ, s’avèrent des plus instructives ; en effet, certaines d’entre elles, malgré plusieurs passages à l’étalon, se sont avérées stériles. Coïncidence ou pas, il s’agissait d’animaux présentant des aspects identiques (quadrature lune-Vénus).

Cette constatation nous a conduits à envisager que la lune, principe de fécondité et de maternité selon la Tradition, pouvait être en rapport de correspondances avec la folliculine, et Vénus, avec le Progestérone.

Observations riches de conséquences et que nous allons continuer avec les vétérinaires de notre groupe sur des élevages de vaches laitières. En effet, on dresse la carte énergétique de chaque animal à la naissance et nous comptons avoir une collection de 80 à 90 cartes pour l’année qui vient.

Actuellement, nous procédons à une analyse des cartes énergétiques de naissance de génisses afin de mettre en évidence le rôle de la lune en aspect avec le soleil dans la production laitière.

La résistance à la maladie, ainsi que les faiblesses de certaines fonctions organiques seront confrontées aux données de la carte énergétique. Cette méthode permet l’approche en médecine vétérinaire d’une véritable diathèse énergétique venant compléter l’hérédité des géniteurs.

Il nous faut définir ce terme « énergie » à un moment où celui-ci est galvaudé. Nous entendons par « énergie » la dynamique animant l’ensemble des processus biologiques permettant les échanges intercellulaires eux-mêmes soumis à la fois aux conditions bio-météorologiques et aux rythmes cosmiques. On pourrait l’appeler l’organisation énergétique en lien avec le métabolique et le psychisme, deuxième terme de notre appellation la Carte-Psycho-Energétique, applicable cette fois-ci à l’homme. Cette méthode originale, association des trois zodiaques selon une technique particulière que l’on retrouve dans la Tradition alchimique, permet d’évaluer les déséquilibres à l’origine des états pathologiques et les potentialités réactionnelles du sujet étudié. Il ne s’agit en aucun cas d’un procédé divinatoire, mais d’un moyen de tirer parti de différentes voies d’un certain déterminisme.

La carte énergétique et son utilisation chez l’homme

Des médecins, de formation classique, pour la plupart chefs de services hospitaliers, s’intéressent à l’étude de la carte psycho-énergétique et se trouvent confrontés à la réalité des lignes énergétiques, correspondant curieusement aux méridiens d’acupuncture, dont l’assemblage est identique chez divers sujets prédisposés au développement de certaines maladies et plus particulièrement en rapport avec le sang. (La loi du hasard, bien sûr dans ce cas, peut toujours être évoquée.)

En conséquence, il a été décidé par les médecins du G.E.R.A.C. de tenter une expérimentation à plus grande échelle, dans un service parisien spécialisé particulièrement dans les maladies de l’enfant (hémopathies, déficits immunitaires et maladies génétiques).

Un service nous a proposé d’étudier les influences de la lune et des planètes sur le déclenchement de l’accouchement ; déjà, nous enregistrons d’excellents résultats de certains aspects, mais il faut un grand nombre de cartes pour avoir une opinion plus affirmée ; expérimentation qui vient compléter les hypothèses de travail au niveau des rapports hormones-planètes que nous avons abordés chez l’animal. Des études s’ouvrent par tâtonnements, il faut l’avouer, vu la complexité du problème abordé sur les rapports entre lune-soleil et l’hypophyse ; lune-Vénus et l’ovaire ; soleil-Vénus et les glandes surrénales.

Il apparaît cependant simpliste de penser que le destin tant pathologique que psychique, soit inscrit dans un cercle conceptuel, ce serait oublier les lois de l’hérédité.

En fait, comme l’ont montré les Soviétiques dans leurs travaux de recherche sur le « Corps de Vie », il s’agirait de prédispositions pathologiques en rapport avec une certaine constitution et un tempérament amenant à la notion de terrain et au-delà, à la notion de diathèse énergétique. Ce sera peut-être demain, un des éléments majeurs de la médecine préventive comme elle l’a été assurément tout au long de la Tradition de la médecine des alchimistes.

Nul ne peut nier, à moins de refuser les évidences, la réalité de l’Astrologie traditionnelle en ce qui concerne les grandes lignes du caractère ainsi que le pouvoir réactionnel de chacun face aux événements de la vie formant la trame de la destinée humaine.

C’est donc à l’humain, en bout de chaîne, que se consacre le G.E.R.A.C., qui part du minéral, étudiant attentivement le végétal et ses maladies, se répercutant sur l’animal et sur l’homme.

Les quatre règnes vivants ne se trouvent réunis que dans un organisme agricole, mettant bien en évidence la nécessité impérative d’un travail d’équipe et c’est pour une même cause que se retrouveront à la même table ingénieurs agronomes, vétérinaires, médecins, biologistes et astrophysiciens.

Où en sommes-nous aujourd’hui (1982) ?

S’il est difficile de réunir les cerveaux pour notre recherche, il l’est encore bien plus de trouver les soutiens indispensables au fonctionnement des différents départements de travail et d’études.

Aussi sommes-nous contraints à faire appel à un programme d’adhésion pour permettre de continuer notre œuvre. Un bulletin de liaison trimestriel rendra compte à nos adhérents des résultats et des travaux en cours.

Des cours, par des spécialistes compétents dans la branche qui vous intéresse, seront dispensés sur le terrain.

Ainsi, grâce à un ensemble de volontés, ce lieu deviendra lieu de recherches et de rencontre. Bientôt, fleuriront ici même, laboratoires, clinique, et centre de cours.

BIBLIOGRAPHIE

B. BOISSIER : « De la démonstration expérimentale de l’existence du Corps Energie de l’Homme — Perspectives d’approches de la physiologie selon la médecine traditionnelle chinoise » ; Association Scientifique des Médecins Acupuncteurs de France, Paris 1979.

A. TREBLER : « Principes énergétiques et Organisation tripartite de l’homme depuis la Tradition Alchimique —Vétabolisme et rôle des métaux dans les anomalies de fonctionnement de la cellule »; Thèse de Doctorat en Médecine, Paris, décembre 1980.