Serge Desporte
L'homme sous le ciel

(Revue Le chant de la licorne. No 15. 1986) Dans la tradition chinoise, le ciel, c’est-à-dire étoiles, planètes, soleil et lune, tourne autour de l’homme et induit ses différents rythmes. Il est intéressant de comprendre que les anciens chinois ne séparaient pas la science médicale de l’astrologie ou encore de la métaphysique. Il n’y avait […]

(Revue Le chant de la licorne. No 15. 1986)

Dans la tradition chinoise, le ciel, c’est-à-dire étoiles, planètes, soleil et lune, tourne autour de l’homme et induit ses différents rythmes. Il est intéressant de comprendre que les anciens chinois ne séparaient pas la science médicale de l’astrologie ou encore de la métaphysique.

Il n’y avait pas de spécialistes. C’était une science du tout, et des relations à l’intérieur de ce tout. Ils concevaient la structure du cosmos comme étant analogue à celle de l’être humain. De sorte qu’étudier le cosmos permettait de comprendre l’être humain, et inversement. L’analogie est un outil intellectuel unique, méthode de la pensée traditionnelle chinoise, qui permet de rechercher la résonance harmonique entre des phénomènes apparemment différents les uns des autres.

Les astres, repères dans le ciel

La médecine ancienne est donc fondée sur le fait que l’homme reçoit des impulsions, des informations du ciel qui entretiennent ces différentes fonctions. Dans le Nei Tching Sou Wen, le plus ancien livre de la médecine chinoise et vieux de 4000 ans environ, on peut lire : « La nature reçoit les influx du ciel et tout événement se conforme à ceux-ci ». Mais les astres eux-mêmes ne sont pas la cause des événements et le Nei Tching Sou Wen le spécifie bien. « Ils ne servent que d’index ». Les astres sont alors des points de repère qui permettent de connaître certains ensembles énergétiques, de définir à un moment donné un contexte énergétique et sa relation avec certains rythmes physiologiques et atmosphériques. Si l’étoile Antarès est présente dans le ciel, cela indique que c’est l’été et l’étoile Antarès en est simplement un repère commode.

C’est dans un but calendérique que les Anciens ont observé le ciel

Le mobile religieux n’intervient que plus tard, comme l’écrit Léopold de Saussure. « Le mouvement des astres se manifeste sous deux formes : la révolution divine et la révolution annuelle ». Le livre des annales relate que l’Empereur Yao ordonna aux deux familles d’astronomes Hsi et Hwo de tenir compte du méridien, point du ciel où les astres sont les plus hauts.

Ce texte est le fondement de la science uranologique chinoise [1]. Car l’homme est structuré en trois plans hiérarchisés verticalement : le plan supérieur, intellectuel, est en résonance avec le calendrier des constellations, et avec le ciel métaphysique qui dépasse la pensée de l’être humain, le plan moyen, émotionnel et rythmique, est en relation avec le calendrier des planètes ; le plan inférieur, physique, correspond au ciel météorologique, et est relié au calendrier lune et soleil. Le ciel météorologique correspond aux phénomènes atmosphériques comme le vent, la pluie ; c’est ce que l’on peut toucher, nommer, et avec lequel nous vivons quotidiennement. Cela fait partie de notre matière.

Il faut noter que ces trois calendriers sont en intime relation et que la notion de verticalité symbolique est essentielle chez les anciens Chinois, qui connaissaient une hiérarchie des énergies entre le haut et le bas, selon le corollaire suivant : « puisque le ciel commande au sol, il faut agir dans ce sens ». Il est évident qu’on ne peut commander au mouvement du soleil et des étoiles. C’est pourquoi l’homme a plus de possibilités que l’animal, parce qu’il est vertical et peut se soumettre aux différentes formes d’énergie.

L’homme entre ciel et terre

« L’homme sous le ciel est ainsi l’expression que les sages de l’ancienne Chine utilisaient pour mettre en évidence la relation de l’homme entre ciel et sol. Comme il est écrit dans le Nei Tching Sou Wen, entre le ciel qui la surplombe et le sol qui la supporte, la création atteint sa perfection dans l’Homme ».

S’apparentant à l’astronomie et à l’astrologie, l’uranologie chinoise a permis au peuple qui l’étudiant de situer l’être humain dans un contexte cosmique, en mettant évidence les analogies entre l’individu et le cosmos.

L’homme est le lieu de rencontre entre l’espace qui est structuré selon les cinq éléments et le temps qui est jalonné selon les six énergies. Le temps est le symbole de la mobilité et l’espace de la stabilité. Entre les deux existe toute la manifestation, toute la vie dont l’homme est le principal représentant.

Ainsi la science chinoise est une science de l’homme qui s’oriente dans l’espace et le temps. Ces deux aspects sont complémentaires. Il est nécessaire de comprendre que la science du temps, du mouvement, la science des cycles…, bien qu’il y ait un aspect cyclique des Cinq éléments, ne suffit pas d’après les Anciens Chinois pour que la vie soit possible. Il faut une relation intime entre l’espace et le temps, c’est-à-dire entre les cinq éléments et les six énergies.

Nei Tching Sou Wen : code secret

La particularité de cette recherche est d’avoir redécouvert au travers du codage de certains textes du Nei Tching Sou Wen, le calendrier détaillé et précis des 5 planètes de la tradition chinoise qui sont les 2 planètes intérieures (Mercure et Vénus) et les 3 planètes extérieures (Mars, Jupiter et Saturne). A ce calendrier répond un système énergétique appelé système des six énergies qui décrit principalement la relation des 5 fonctions essentielles de l’être humain avec son milieu atmosphérique. Le Nei Tching Sou Wen décrit en outre les maladies qui peuvent résulter de cette dysharmonie entre les fonctions et le milieu atmosphérique, de même que les moyens de prévention et de guérison de ces maladies. Tout d’abord, il est nécessaire de comprendre que Nei Tching Sou Wen est écrit sous forme codée, notamment les textes relatant de la science des six énergies. Sans cette clé, on ne peut comprendre comment utiliser cette science. Les évidences ne permettent pas de le saisir. Il faut donc trouver un code, et le langage codé du Yi King [2] répond à la science du Yin et du Yang, comprenant trois énergies Yin et trois énergies Yang.

Il faut comprendre que le codage d’un texte du NTSW par les anagrammes du Yi King n’est possible que si tous deux sont sous tendus par la cosmologie de la tradition chinoise.

Nous allons nous placer dans la position d’un observateur, debout face au sud, et qui voit donc que le ciel tourne autour de lui de la gauche vers la droite. Pour lui, le soleil se lève à gauche (est, croissance), culmine au méridien et se couche à droite (Ouest, décroissance). Comme le spécifie le NTSW, « il suffit de faire un croquis face au sud pour comprendre cet ordre céleste ».

Dans les temps anciens, les hommes ont étudié le ciel selon deux méthodes : zodiacale et équatoriale.

Léopold de Saussure écrit : « Si l’axe de la terre était normal à son plan de translation, les deux méthodes seraient confondues, mais comme il n’en est pas ainsi, les mouvements annuels (écliptique), se produisent dans un plan oblique par rapport au plan de rotation de la terre sur elle même. Il en résulte que les méthodes zodiacale et équatoriale sont restées profondément distinctes ».

L’empereur Yao, en 2500 av. J.C. a ordonné de tenir compte du méridien, c’est-à-dire de la méthode diurne équatoriale, (point où les astres sont au plus haut), et d’établir par ce moyen la séquence des constellations, les éphémérides du soleil, de la lune et des planètes pour donner aux hommes le moyen de se conformer aux saisons. Pourtant, la méthode annuelle écliptique, (où l’observation se ferait au moment des lever et des coucher à l’horizon), n’est pas ignorée de l’empereur Yao, puisque sur le plan analogique, il fait correspondre les révolutions nycthémérales et les révolutions annuelles.

Pour démontrer cela, l’empereur Yao envoie des observateurs dans les quatre directions de l’espace.

Le premier devait observer le soleil levant et en même temps constater que « l’égalité du jour et de la nuit, ainsi que l’étoile oiseau (Regulus), servent à fixer le milieu du printemps (ou Équinoxe).

Le second devait observer la culmination au méridien et constater que « Le jour le plus long, ainsi que l’étoile Feu (Antares), servent à fixer le milieu de l’été (solstice) ».

Le troisième devait s’installer face à l’ouest pour saluer rituellement le coucher du soleil et constater que « l’égalité de la nuit (et du jour), ainsi que l’étoile vide (iota du Verseau), servent à fixer le milieu de l’automne » (équinoxe).

Enfin, le quatrième s’installant face au nord, constata que le jour le plus court, ainsi que l’étoile Mao (pléiades), servent à fixer le milieu de l’hiver (solstice).

Le texte de Yao Tsienn nous montre ainsi que les extrémités des axes qui jalonnent un cycle servent aussi bien à arpenter l’espace (les 4 points cardinaux) qu’à jalonner le temps (matin et printemps, midi et été, soir et automne, minuit et hiver). De sorte que tous les phénomènes cycliques entre ciel et sol obéiront tous au même schéma. (Schéma N° 1).

Grâce à ce procédé, nous pouvons coder un texte ancien en nous approchant du mode de pensée propre à l’époque même où il a été écrit.

Yiking : dialecte du Yin Yang

Ainsi, par une sorte de matérialisation progressive, l’unité se scinde à l’intérieur d’elle même en dualité et constitue les deux principes antagonistes Yin et Yang qui réunissent leurs oppositions complémentaires en un ternaire. Le 3 est alors le modèle de la première lettre d’un alphabet dont les mots constitueront les phénomènes manifestés. Ces lettres clefs sont les trigrammes du Yi-King dont voici la constitution, qui se lit de bas en haut, de gauche à droite. (Schéma N° 2).

1

2

3

4

5

6

7

8

Ordre numérique de Koua

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8 Koua

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4 Images

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2 Principes

T’AI TCHI

Unité

schéma 2

Respectant l’esprit de la tradition elle même, comme l’indique l’empereur Yao, c’est-à-dire celle d’inclure toujours l’observateur, car toute recherche scientifique traditionnelle passe par l’expérience de celui qui observe, nous mettons les huit lettres ou le huit trigrammes sur le cercle orienté en imaginant l’observateur placé au centre. (Schéma N° 3).

On remarque l’axe oblique qui sépare les trigrammes à trait de base Yang des trigrammes à trait de base Yin. Cet axe, incliné de 22°30 rappelle l’inclinaison de l’axe de la terre par rapport au plan de translation, c’est-à-dire l’angle écliptique équateur.

Il faut toutefois noter que les trigrammes ne peuvent coder un phénomène manifesté. Ils représentent à l’origine de la manifestation, une simple lettre de l’alphabet ou tout au plus une syllabe. Tous les phénomènes sensibles étant situés d’après la tradition entre ciel et terre, ils seront constitués de deux parties : une portion supérieure subtile, venant du ciel, et une portion inférieure, matérielle, provenant du sol ; or, comme chacune de ces portions est ternaire, l’hexagramme inférieur, pourra seul rendre compte des phénomènes du monde sensible.

En associant deux à deux les huit trigrammes de base, on obtient donc 8 x 8 = 64 hexagrammes, soit tous les aspects possibles de l’énergie.

En disposant ces hexagrammes dans « l’ordre naturel » exposé par G.-A. Lavier dans « le livre de la terre et du ciel », on conserve l’axe oblique caractérisant tous les phénomènes naturels. (Schéma N° 4)

On combine le trigramme de base avec chacun des huit trigrammes dans l’ordre naturel de tout cycle, en commençant au véritable début, à 3 heures du matin (lorsque ce qui est Yin devient Yang) et en continuant dans le sens des aiguilles d’une montre, dans l’ordre : 4 – 3 – 2 – 1 – 5 -6-7-8. Ce qui donne:

4/4 3/4 2/4 1/4 5/4…. 8/4

4/3 3/3……………….. 8/3

4/2……………………. 8/2

4/1……………………. 8/1

4/8……………………. 8/8

Nous possédons avec ce schéma une loi naturelle de fonctionnement des phénomènes cycliques, et des transformations de toute manifestation entre ciel et sol.

Analogie Nei King – Yi King

Admettons maintenant que le texte de Nei Tching Sou Wen qui parle des six énergies météorologiques que les Chinois appellent Tchué Yin (vent), Chao Yin (feu), T’ai Yin (humidité), Chao Yang (chaleur), Yang Ming (sécheresse), T’ai Yang (froid), possède une structure hexagrammatique. En voici un exemple :

« Quand Tchue Yin est en haut

Chao Yin est à gauche

T’ai Yang est à droite »

Que sont les termes inférieurs ?

« Quand Tchue Yin est en haut Chao Yang est en bas

Alors Yang Ming est à gauche et T’ai Yin à droite »

On a donc trois termes supérieurs : Tchue Yin – Chao Yin – T’ai Yang

Et trois termes inférieures : Chao Yang – Yang Ming – T’ai Yin soit donc une structure hexagrammatique.

On pourra donc établir une analogie entre le système hexagrammatique du Yi King, et celui des six énergies du Nei Ching Sou Wen. (Schéma No 5).

Intérêt de ce décodage

On peut ainsi éclaircir certains passages très obscurs du NTSW.

Les Chinois ont, depuis les temps les plus reculés, établi un calendrier cyclique de 60 années, appelé sexagésinal, et qui définit pour chacune des années un contexte énergétique spécifique composé d’un élément du système dénaire (des cinq éléments), et d’un système duo-dénaire (des six énergies).

Non seulement le cycle leur servait à dater les événements mais encore « toute maladie et son traitement dépendent de l’énergie de l’année » (NTSW).

Texte du NTSW

Énergie

en haut

Terme supérieur

Terme inférieur

Hexagramme

N° de l’Hexag.

«Quand Tchul Yin est en haut».

Tchue Yin

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_ _

7

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___

___

2

___

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___

___

41

(7/2)

«Quand Chao Yin est en haut».

Chao Yin

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_ _

8

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___

___

1

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___

11

(8/1)

«Quand T’ai Yin est en haut».

T’ai Yin

_ _

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4

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5

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32

(4/5)

«Quand Chao Yang est en haut».

Chao Yang

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___

___

2

___

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_ _

7

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___

___

___

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31

(2/7)

«Quand Yang Ming est en haut».

Yang Ming

___

___

___

1

_ _

_ _

_ _

8

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___

___

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_ _

12

(1/8)

«Quand T’ai Yang est en haut».

T’ai Yang

___

___

_ _

5

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___

4

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___

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_ _

___

42

(5/4)

Saturne, indicateur céleste

C’est l’opposition de Saturne qui permettait de localiser dans le temps « l’énergie de l’année ».

Il y aura donc en première approximation soixante oppositions pour jalonner le cycle sexagésimal.

Mais à quelle date fait-on débuter un cycle sexagésimal ?

Les chinois disent que ce cycle de soixante années débute avec l’avènement de l’empereur. Or un tel événement ne peut traditionnellement déterminer un repère d’ordre cosmique. L’inversion du sens originel est due à la perte de la compréhension de la science traditionnelle. Selon toute vraisemblance, le cycle sexagésimal débute dans la période où l’opposition de la planète saturne se faisait à la même longitude que l’étoile Antarès, l’étoile feu des anciens chinois.

À ce moment, on investissait le nouvel empereur, ce que d’ailleurs semble confirmer le nom d’Empereur jaune, donné à Saturne. C’est l’observation du ciel qui permet ainsi de déterminer le début d’un cycle sexagésimal et dès lors, selon un influx ciel – sol, il est légitime de faire débuter un cycle impérial avec un cycle céleste.

Application thérapeutique

Le médecin possède ainsi un calendrier précis des années énergétiques, lui permettant, grâce au Nei Tching Sou Wen, de soigner en tenant compte de cette donnée.

Prenons un exemple :

Quand Chao Yin est au ciel (Chao Yin dirige l’énergie de l’année) et si le feu vicieux domine et que le patient présente les symptômes suivants : La poitrine est malade, La gorge sèche, La peau lésée et si en plus s’y ajoute un des symptômes suivants : fièvre, frissons, asthme, toux, hémorragies, ulcères intestinaux, ventre gonflé.

Alors il faut traiter Tchen Tchai (5 poumon).

L’acupuncteur permet aux cycles que nous sommes de trancher sur un cycle plus vaste. Encore faut-il connaître le moment et la manière d’intervenir afin que le cycle reparte.

La maladie est en quelque sorte une rupture de cycle. La science des six énergies permet de connaître le moment et la qualité de l’intervention car à chaque moment correspondent des qualités d’énergie différentes.

Uranologie, pas astrologie

Cette science des énergies n’est pas vraiment une astrologie, ni même une astronomie, mais une « science uranologique ». Le terme est employé par J.-A. Lavier pour distinguer cette science de l’astrologie et de l’astronomie.

En effet, l’astrologue étudie l’homme mais sans regarder le ciel en position réelle et en heure réelle. Le point vernal, c’est-à-dire la position du soleil à l’équinoxe de printemps subit, du fait de la rotation de l’axe de la terre, un déplacement et change de constellation tous les 2000 ans environ. Ce point se trouvait à la naissance du Christ dans la constellation du Bélier. Il est actuellement dans celle des Poissons. Or, si je suis né le 25 Mars, je suis du signe du Bélier, avec l’astrologie moderne, alors qu’en réalité, je me trouve dans la constellation des poissons. La science des astrologues est une science théorique, il faut une relation avec la pratique. Si nous disons que nous sommes dans la constellation du Bélier, il faut que la constellation du Bélier soit présente à cet instant. Même si nous devons changer notre système de référence. Les Chinois comptent en heure et en position réelles. Aussi la médecine des énergies n’est ni une astrologie, ni même une astronomie parce que l’astronome ne tient pas compte de l’être humain. C’est entre les deux, aussi le terme de science uranologique est pratique.

Pour une médecine qui prévient

Si chaque être humain est relié à tous les cycles, il a une manière personnelle d’être en relation avec les cycles.

Cette science des six énergies semble avoir été conçue pour être avant tout une médecine préventive. Par cette vision globale, nous pensons que les maladies se préparent bien avant qu’elles ne se déclarent sous forme de symptômes.

La plupart des maladies de l’homme moderne, comme le concevaient les anciens Chinois, proviennent de la perte des relations avec les rythmes essentiels qui l’entourent. Aussi le médecin connaît le secteur avec lequel le patient n’est pas en relation. Il connaît le mode et l’instant de l’intervention afin que la relation se fasse à nouveau. Ainsi l’individu redevient autonome, son organisme peut assumer son rôle.

Il suffit parfois d’une intervention très minime pour rétablir la santé de manière spectaculaire pour le malade et pour le médecin, par une action au moment voulu.

Lorsque des patients viennent avec des maladies déjà installées, il faudra recommander une hygiène de vie, et parfois des remèdes.

C’est pourquoi il est nécessaire d’insister sur l’aspect préventif grâce à la prise des pouls, qui est un moyen de diagnostiquer les désordres énergétiques. Elle permet de déceler la moindre dysharmonie avant que la maladie ait eu le temps de se déclarer.

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1 Uranologie chinoise. J. A. Lavier – Ed. Maloine.

2 Ancien traité de sagesse, également nommé « Livre des mutations ».