Léon-Jacques Delpech : Vers de nouveaux entendements

Un processus passionnant est né, les logiques et méthodologies se sont multipliées pour mieux comprendre le réel. Épuiser cette longue aventure qui part de 1893 avec Duhem et Milhaud pour continuer avec Leroy et Poincaré… puis E. Meyerson, mais ce serait trop long à décrire… Nous allons nous contenter de marquer quelques étapes centrées autour de l’univers physique et logique…

Jean Cotté : Non, l'inspiration n'est pas en voie d'expiration

Loin d’être scorie de la raison, l’inspiration rêveuse est en fait l’aliment premier, constant et régénérateur de la raison elle-même, à la fois dès sa genèse, mais aussi dans son développement et sa régénérescence, « C’est par le rêve que naît la science. C’est par lui qu’elle se renouvelle ». Telle est l’évidence fondamentale que révèlent l’Epistémologie de Bachelard aussi bien sinon mieux que sa Poétique de l’espace ou sa Poétique de la rêverie.

Léon-Jacques Delpech : Les nouvelles épistémologies

Pour Bachelard la science dans son histoire et dans ses processus de construction est l’affirmation de la dialectique. Une connaissance n’est qu’un moment sur l’axe du devenir. Au niveau de l’activité scientifique, l’homme est donc l’être de la dialectique. Il est dans le monde, mais il cherche à le réduire à l’expression qu’il en a. Son rapport au monde est dialectique, c’est-à-dire que le monde est sa représentation. Celle-ci est consécutive à sa façon de le penser, autrement dit aux moyens mis en œuvre, c’est-à-dire les cadres de l’intelligibilité.