Gabriel Monod-Herzen : Il n’y a de choix que dans le présent

Qu’est-ce qui fausse notre choix ? La partie du mental qui constitue notre mémoire. De mauvais souvenirs, même subconscients, nous incitent au refus par analogie. Au contraire, de bons souvenirs nous font accepter la chose immédiatement. C’est d’autant plus dangereux que la moitié du temps on n’en est pas conscient. C’est ce que les Bouddhistes appellent « l’illusion du moi », car ce n’est pas moi qui fais un choix, mais le souvenir