Dane Rudhyar : Temps et désirs

(Revue 3e Millénaire. Ancienne série. No 16. Septembre-octobre 1984) Toutes les activités humaines sont structurées par les « marqueurs du temps ». Un nouveau concept : la connexité ordonnée. Elle stipule que l’unité individuelle fait partie d’un tout et qu’elle « possède son existence » de par ses composants. La réalité essentielle est la totalité […]

Sylvain Loisant : Théorie des cycles dans l'histoire de l'art

(Revue Le chant de la licorne. No 17. 1987) L’histoire de l’art peut-elle, grâce aux postulats de la sagesse traditionnelle, devenir une science avec des lois précises qui permettent de définir le rôle que l’art joue dans le développement de la conscience humaine ? Existe-t-il une analogie entre l’organisation intérieure de l’Homme et les différents […]

Paul Chauchard : Temps et nature humaine

Nous voyons ainsi combien le temps importe à la nature de l’homme. Celui-ci, bien plus que l’animal, va en prendre conscience. Mais il ne se rend pas assez compte combien le temps est une réalité de sa chair, combien le temps l’a marqué et le marque, contribuant à le faire ce qu’il est, assez autre peut-être de ce qu’il aurait pu être. Le temps, c’est le dynamisme même de notre être en évolution constante, c’est la présence de tout notre passé dans notre présent, à notre insu même. Prendre conscience du temps, ce n’est donc pas connaître le cadre extérieur de notre vie, mais jeter un regard sur la réalité même de notre être.

Gabriel Loison : Un temps pour naitre, un temps pour faire naitre

[…] la loi fondamentale de la Biométrie Énergétique est que chaque être vivant possède une horloge biologique qui lui est propre. Cette horloge s’accorde ou non avec les influences du milieu. Les réactions énergétiques établissent un niveau d’adaptation (ou d’inadaptation) correspondant à un état du comportement psycho-physiologique.

Le voyage nocturne du soleil

Dans l’Egypte ancienne, le voyage au royaume des ténèbres — le monde d’en-bas — le royaume des morts, n’était pas le voyage ultime, mais un voyage à travers un monde intermédiaire. C’était la nuit, qui prend place entre le coucher du soleil et son lever, la mort, entre mourir et renaître, un monde des «devenir» et des «possibles», dans lequel se produisait le mystérieux renouvellement de la vie.

Jean Biès : Spiritualité des forts

Se connaître soi-même est la condition prioritaire, indispensable à remplir avant d’entreprendre avec succès les claironnantes croisades que l’on sait pour sauver l’humanité en détresse… Pour autant que le monde extérieur est l’ombre projetée du monde intérieur, travailler à dénouer ses propres conflits, c’est déjà mettre un peu d’ordre dans l’« âge des conflits ». Certains commencent à comprendre que, notre nature étant en correspondance avec les événements du dehors, elle les suscite et les attire…

Jean Biès : Un homme de la Tradition : Frithjof Schuon

Tous les réflexes de l’homme moderne vont contre les exercices spirituels : prendre un journal, se saisir du téléphone, conduire une voiture sont autant d’automatismes destructeurs… Il faut les éviter par tous les moyens, comme aussi les philosophies et idéologies actuelles : il ne nous a jamais été demandé d’absorber des poisons et des saletés. Il faut acquérir l’esprit d’un métaphysicien et garder l’âme d’un enfant ; garder le contact avec la nature, aimer les fleurs, lire de vieux livres comme la Légende dorée… Pour le reste, choisir le moindre mal. L’essentiel est au fond de soi : « Le Royaume des Cieux est en vous. »

Jacques Kalmar : Acupuncture chinoise

L’Acupuncture chinoise, en tant que discipline thérapeutique, est de prime abord assez déconcertante aussi bien par ses principes de base que par ses méthodes particulières d’examen des malades. N’usant pour agir contre les maladies — nous dirons de préférence les dérythmies — d’aucune substance médicamenteuse, l’Acupuncture s’écarte délibérément des voies tracées par la Médecine allopathique que l’Occident a la simplicité de déclarer universelle et seule véritable.