René Alleau : Les sociétés secrètes dans les sociétés primitives 2

La magie est anthropomorphique dans son essence, mais non pas anthropocentrique comme on le suppose généralement. En effet, l’homme n’est pas le centre de l’univers dans les systèmes magico-religieux primitifs ; il occupe dans le monde la place qui est la sienne par rapport à la hiérarchie des forces et des formes ; s’il ne peut entrer en relation avec celles-ci qu’en fonction de l’analogie universelle qui relie la partie au tout et l’élément à l’ensemble, ce n’est pas en raison de sa nature privilégiée par rapport aux autres êtres, c’est qu’il ne dispose pas d’autre critère expérimental ni d’autre étalon de mesure que celui de sa propre situation initiale dans le monde. C’est en tant que rayon et non pas en tant que foyer qu’il mesure magiquement les distances qui le séparent du centre ou bien de la circonférence du cercle d’existence où il est situé. Dans ces conditions, la hiérarchie primitive des forces a été conçue selon le rayonnement de l’énergie vitale dont le plus haut degré correspond à la puissance suprême : celle du Créateur.

Étienne Guillé : Analyse systémique de l'induction du cancer

Comment peut naître un foyer tumoral ? Par quel processus ? En quelles occasions ? Avec Etienne Guillé, descendons jusqu’aux cellules qui composent les différents règnes du vivant. Du végétal à l’animal et à l’homme, le même mécanisme se déclenche. Nous n’étudierons pas avec lui les différents cancers dus au tabac, à l’alcool, ou à toute autre matière cancérigène, mais seulement au passage subtil qui fait qu’une cellule saine devient cancéreuse. De ce processus peuvent néanmoins naître les méthodes de dépistage et, peut-être plus tard, de soins.

Alfred Tomatis : Son et énergie

La verticalité est la condition nécessaire pour que les sons soient assimilés avec un maximum d’informations à absorber. Ils sont évidemment choisis. Ils émanent de sources les plus variées et sont soigneusement transmis à l’oreille de l’écoutant. Dans le cas présent, une dépendance s’établit entre le récepteur et l’émetteur, entre l’oreille à l’écoute et l’instrument producteur de sons. L’idéal recherché est atteint lorsque le sujet à l’écoute parvient au stade où il est en même temps l’émetteur produisant lui-même les sons.

Étienne Guillé : L'Égypte vibratoire : initiation à l'approche systémique

L’Univers dans sa totalité et dans son devenir peut être décrit par les méthodes d’analyse systémique appliquées aux propriétés constitutives des couples SV + EV. Il existe des lois permettant d’établir que les différentes familles de supports vibratoires existant actuellement dans le système solaire sont soumises à des énergies vibratoires que nous pouvons classer et quantifier aussi rationnellement que leurs supports matériels. Il en résulte que beaucoup de faits, généralement interprétés comme irrationnels peuvent maintenant être pris en considération pour deux raisons majeures : d’une part, des techniques ont été mises au point pour les mesurer et, d’autre part, ils s’intègrent sans difficultés dans un système ouvert, comme le définit la méthode générale d’analyse des systèmes.

Dr. F. Beyens : L'acupuncture technique thérapeutique et/ou vision du monde !

Il y a au départ dans l’acupuncture, collection d’une quantité énorme d’observations d’où étaient tirées des formules pratiques, des modèles thérapeutiques plus ou moins souples et dont l’efficacité observée était suffisante pour que ce mouvement, purement empirique, ait été conservé. Ce squelette de l’acupuncture a cependant des limites floues. Où s’arrête l’empirisme efficace, où commence l’abstraction théorique, le symbolisme, l’analogie qui feront retourner au geste thérapeutique pour des raisons autres que l’efficacité première ?

Christine Hardy : A la recherche d'une définition énergétique et unitaire de la pensée

La pensée a été jusqu’à présent décrite dans la psychologie comme une fonction cérébrale ayant deux caractéristiques essentielles : tout d’abord elle est spécifiquement humaine, en ce sens que seul un cerveau humain peut montrer une activité mentale, et deuxièmement, elle est individuelle et autonome, c’est-à-dire qu’on la conçoit comme un système fermé. Les découvertes très sophistiquées en neurologie ne nous ont renseigné en rien sur la nature de la pensée, son fonctionnement essentiel et ses propriétés. Nous avons seulement découvert certaines chaînes de transmission d’une partie de l’information ; au niveau biologique : influx nerveux, code génétique, échanges biochimiques, et au niveau relationnel : langage, organes des sens.

Tchalai Dermitzel : Massage et énergie vitale: le do-in

La médecine traditionnelle, notamment celle d’Orient, considère que l’énergie s’écoule, ou circule, le long de canaux (non pas creux comme les artères ou les veines, mais plutôt comparables aux trajets préétablis d’un circuit imprimé en électronique) appelés méridiens. La polarité de cette énergie change avec chaque passage du bas vers le haut dans le corps, par exemple à l’extrémité des doigts de main ou de pied. D’une façon grossière : les méridiens Yang charrient une énergie possédant une qualité dynamique (active) et les méridiens Yin représentent une polarité inerte (réceptive). Tout le long de ces méridiens, les points qui les constituent sont en relation avec un organe ou un système déterminé.

Swami Hridayananda Sarasvati : Retour à la source

Ce titre, « Retour à la Source », donne l’impression que la source est éloignée et qu’il faut parcourir une grande distance pour l’atteindre. Ce n’est pas vrai. La source est partout; elle est en nous et autour de nous. Nous n’en sommes jamais séparés mais sommes toujours en continuité avec elle. Nous faisons partie de cette source. Dire « Retour à la Source » n’est qu’une façon de parler, car si l’on n’a pas conscience de la Vérité, on a l’impression que la source est éloignée de soi. Tant qu’on n’en est pas devenu conscients, on peut dire que l’on chemine vers elle. Ce cheminement est néanmoins différent de tout autre voyage car on ne peut rien emporter avec soi. En fait il faut tout abandonner. Il faut même s’abandonner soi-même. Ce que l’on appelle toute la journée le « moi », il faut l’abandonner afin d’arriver à la source ou devenir pleinement conscient de cette source.

Charles Burniaux : L'énergie primordiale

Chez les êtres vivants, cette énergie est une force essentielle à la vie, elle circule de manière ininterrompue selon un cycle immuable dans les différents organes dûment codifiés et appelés « méridiens » par analogie avec les lignes imaginaires du globe terrestre. Il faut d’ailleurs souligner l’invisibilité de ces méridiens qui n’ont aucun rapport avec les réseaux circulatoire ou nerveux du corps humain.

Marceau Felden : Le Cerveau, l’Intelligence artificielle et le futur

Depuis ma jeunesse un problème m’intriguait : Comment fonctionne le cerveau? Cette question fait partie d’une nouvelle famille de problèmes qui ont été détecté récemment et que peu de gens connaissent; ce sont les problèmes autoréférentiels. Un exemple de ce genre de problèmes est le suivant : Les mathématiques sont elles capables d’analyser et de justifier ses bases? Un tas de problèmes de ce genre existe. Vous savez que les mathématiques sont passées par une phase cruciale à la fin du 19e siècle. La question était de savoir si on pouvait réduire toute la mathématique à l’arithmétique et ensuite si on pouvait réduire l’arithmétique à la théorie des groupes. Le problème si on se limitait à l’arithmétique était le suivant : Est que les postulats de base de l’arithmétique sont complets, cohérents et non contradictoire? Gödel a montré que s’ils étaient complets, on ne pouvait pas démontrer qu’ils étaient non contradictoires; et s’ils étaient non contradictoires on ne pouvait pas démontrer qu’ils étaient complets. On a cherché la raison pendant longtemps et on s’est aperçu il y a peu de temps que cela fait partie d’une classe particulière de problèmes : les problèmes autoréférentiels. C’est-à-dire qu’un système ne peut s’étudier de l’intérieur sans sortir du système. Pour étudier les mathématiques, il faut faire des métamathématiques. Mais à nouveau se pose le problème des métamathématiques. Donc on ne s’en sort pas car on fait une régression infinie et le problème est toujours transposé à un étage supérieur.