Léon-Jacques Delpech : Vers de nouveaux entendements

Un processus passionnant est né, les logiques et méthodologies se sont multipliées pour mieux comprendre le réel. Épuiser cette longue aventure qui part de 1893 avec Duhem et Milhaud pour continuer avec Leroy et Poincaré… puis E. Meyerson, mais ce serait trop long à décrire… Nous allons nous contenter de marquer quelques étapes centrées autour de l’univers physique et logique…

Vintila Horia : Sur l’imminence de la découverte d’un langage anagogique

Le langage scientifique n’est donc pas capable de se confondre avec la réalité, mais seulement de la dire, en laissant à la poésie la tâche d’aller plus loin (plus haut, anagogiquement). […] Le discours rationnel serait donc condamné à traiter des choses qui n’ont aucune relation avec la signification de la vie, et à se limiter au monde des faits, tandis que ce serait au langage poétique d’aller de l’avant, jusqu’au fond du monde des valeurs, là où la morale se confond avec l’esthétique, le beau avec l’éthique, sous une lumière que Platon avait déjà pressentie.

Léon-Jacques Delpech : Les nouvelles épistémologies

Pour Bachelard la science dans son histoire et dans ses processus de construction est l’affirmation de la dialectique. Une connaissance n’est qu’un moment sur l’axe du devenir. Au niveau de l’activité scientifique, l’homme est donc l’être de la dialectique. Il est dans le monde, mais il cherche à le réduire à l’expression qu’il en a. Son rapport au monde est dialectique, c’est-à-dire que le monde est sa représentation. Celle-ci est consécutive à sa façon de le penser, autrement dit aux moyens mis en œuvre, c’est-à-dire les cadres de l’intelligibilité.