Joan Tollifson : La simplicité de ce qui est

Traduction libre Qu’est-ce que la vie ? A-t-elle un sens ? Où cherchons-nous le bonheur ou la libération ? Avons-nous le libre arbitre ? Qu’est-ce que l’illumination et comment puis-je l’obtenir ? Peut-on faire quelque chose pour se libérer de la dépression, de l’anxiété, des comportements compulsifs, des guerres, des holocaustes, des préjugés ? Qu’est-ce qui est spirituel (et qu’est-ce qui […]

Claude Tresmontant : Le problème du mal

Le problème du mal est un très vieux problème qui se pose sans doute depuis que l’humanité existe. Il consiste à se demander comment comprendre qu’il existe du mal dans notre expérience, dans le monde, dans la nature, dans l’histoire humaine. Mais il se pose en termes différents selon les philosophies, selon les métaphysiques. Dans […]

Robert Powell : L'enquête – l'activité la plus élevée et la plus noble de l'homme

Traduction libre Est-il possible de se réveiller à la vie spirituelle sans gourou ou sans avoir étudié les anciennes écritures ? En d’autres termes, comment un occidental moderne peut-il aller droit au but sans passer par toutes sortes de chemins ésotériques ? Comment une telle personne en vient-elle à redécouvrir, à partir de sa propre […]

Alan Watts : Les poupées gigognes

Quiconque sachant qu’il sait devrait se sentir complètement désorienté. D’une part, émerveillé et, d’autre part, perdu dans un labyrinthe : émerveillé car savoir et être sont des choses parfaitement bizarres, et perdu dans un labyrinthe, car savoir que l’on sait engendre une confusion d’échos multiples, dans laquelle le son original se perd. Car quand je […]

XXX : Que désirez-vous ? Un aller simple pour nulle part

(Revue Être. No 2. 1992) Depuis que l’être humain est parvenu à graver ou imprimer des signes pour concrétiser et transmettre sa pensée, il a vainement cherché à définir l’inconnu qui le hante et dont il ne cesse de parler, ne serait-ce que pour le nier. Dès l’origine, l’homme tourne sans cesse en rond, surajoutant […]

Carlo Suarès : La fin du grand mythe III

S’affranchir du Temps veut dire s’affranchir de l’inconscient collectif, qui fabrique le temps collectif, et de l’inconscient individuel qui fabrique le temps individuel. Le temps individuel est toujours lié au temps collectif, car l’individu ne parvient que très difficilement à se libérer de l’emprise de l’inconscient. C’est pour desserrer cette étreinte mortelle que nous nous efforcerons de la décrire.

Carlo Suarès : La fin du grand mythe I

L’envoûtement c’est l’inconscient, qui s’interpose entre la Vérité et nous, en nous donnant comme point de départ de toutes nos pensées, comme base apparente de tout notre être, un monde irréel que nous ne mettons pas une seconde en doute. Chacun vit dans un état hypnotique, dans un état de rêve, qui lui fait accepter et vivre ce rêve sans s’en étonner le moins du monde. Ce rêve c’est tout l’Univers tel que chacun l’accepte. Plus on dort profondément moins on se demande le « pourquoi » des choses. Le sommeil est si profond que le fait de partir à la recherche de sujets d’étonnement, tables tournantes, coïncidences, « forces inconnues », semble déjà sublime, alors qu’au premier éveil la simple constatation que quelque chose existe suffit à nous remplir de stupeur…

Nisargadatta maharaj : La conscience est partout

Quand le sentiment d’être apparaît il n’a aucunement l’impression d’être un corps ! C’est de ce sentiment d’être qu’est créé le cosmos tout entier. Au sein de cette création vous disposez également d’une forme, mais vous n’avez nul besoin de vous identifier à elle en tant qu’entité fonctionnant et se déplaçant indépendamment dans le monde. Le principe qui anime et propulse le corps est uniquement cet être, cela ne provient pas du corps. Ce grand spectacle cosmique se déroule dans la conscience et à la fin tout se dissoudra dans cette seule conscience. Méditez là-dessus sans vous identifier au corps et vous, conscience, découvrirez que vous soumettre à cette identité de forme humaine est l’action de Mâyâ, l’illusion.

Archaka : Retour à l'Origine

En nous se résume toute l’histoire de la Terre, Mais comment comprendre vraiment, comment éprouver que le corps que, dans l’amour, nous prenons dans nos bras vient de ce monde mort des premiers commencements, que notre peau si douce, la pulpe de nos lèvres, la gemme vive de nos yeux est pierre, argile ou cendre transmuée ? La main sorcière de la vie a caressé le corps inanimé de la Terre, et des formes, dont la nôtre, en sont nées au long des âges. Mais justement, ne sommes-nous que des formes ? Et la Terre n’est-elle que la Terre ? Ou manifeste-t-elle une volonté dont nous n’avons nulle notion bien qu’en nous elle se répercute et crée les modes de notre être ? La Terre est-elle consciente pour que, précisément, nous, ses fils, soyons conscients ? La Terre est-elle un être ?

Sri Aurobindo : Extraits de lettres

Je ne partage pas l’opinion selon laquelle le monde est une illusion, mithyâ. Le Brahman est ici, tout comme dans l’Absolu supracosmique. Ce qu’il faut surmonter, c’est l’Ignorance qui nous rend aveugles et nous empêche de réaliser Brahman dans le monde comme au-delà, et la vraie nature de l’existence.