Traduction libre 4 mars 2024 Il existe un argument populaire selon lequel puisque l’homme a évolué, alors ses pensées ne garantissent pas la vérité, et que ses tendances à aimer ou à approuver un argument reflètent, en moyenne, ce qui est le mieux pour sa survie et que l’accord d’un argument avec la vérité est […]
Étiquette : logique
Bernardo Kastrup : La réalité, c’est rien et tout à la fois
Traduction libre Vendredi 14 janvier 2022 Chaque année, depuis environ quatre ans, je donne un cours de quatre semaines sur l’idéalisme en collaboration avec la Psychedelic Society du Royaume-Uni. Aujourd’hui, un court clip extrait de la dernière édition de ce long cours a été publié. Jetez-y un coup d’œil ICI. Dans le clip, je soutiens […]
Raymond Abellio : Structure absolue et présent vivant
(Pensées hors du rond sous la direction de Marc Beigbeder : Revue La liberté de l’Esprit. No 12. Hachette Juin 1986) « L’instant est un moyen d’accès dans le présent éternel. » Louis Lavelle (La Présence totale) A un ami lyonnais qui le pressait, en 1965, de rendre compte de mon ouvrage sur la « […]
Aimé Michel : Prélude à l'homme
(Pensées hors du rond sous la direction de Marc Beigbeder : Revue La liberté de l’Esprit. No 12. Hachette Juin 1986) Toi et moi, ô Markos Kalloptikos, sommes d’étranges animaux. Ayant comme les autres (animaux) mangé, dormi, fait des enfants, il nous faut encore pâlir sur des énigmes qui n’existeraient pas si nous ne les avions […]
Stéphane Lupasco : La topologie énergétique
(Pensées hors du rond sous la direction de Marc Beigbeder : Revue La liberté de l’Esprit. No 12. Hachette Juin 1986) Les dialectiques des espaces-temps et des temps-espaces Kant, comme on sait, considérait les données spatio-temporelles comme des cadres a priori de la sensibilité. Cependant, pour les physiciens et les biologistes, quels qu’ils soient, l’espace et […]
Robert Powell : réflexions sur la causalité, ultime faillite de la métaphysique
Robert Powell (1918-2013) est né à Amsterdam. Après avoir obtenu un doctorat en chimie de l’Université de Londres, il poursuit une carrière d’abord comme un chimiste industriel et plus tard comme un écrivain de science et rédacteur en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Son exploration de la spiritualité a commencé dans les années 1960. Sa quête […]
Marc Beigbeder : Originalités du champ biologique et du niveau fin
La logique, c’est la description réduite au schème. Tout système peut être considéré, logiquement, comme couplage de deux tendances ou orientations ou polarisations antithétiques, l’une à l’identité, à la répétition, au même, au stable, à l’homogène, l’autre à la différence, à la variance, au changement, à l’instable, à l’hétérogène. Ce qui spécifierait le champ biologique, c’est que la seconde y domine statistiquement dans le conflit, non sans précarité.
Marc Beigbeder : L’idéologie de la conscience claire et du concept
Consultez n’importe quel épistémologue, n’importe quel théoricien de la scientificité. Il vous dira que la Science n’est pas une photographie; que le fait scientifique n’est pas une constatation, mais une construction; que tout fait scientifique, comme cette électricité que vous voyez (ou plutôt ne voyez pas) courir, est inséparable d’une théorie, c’est-à-dire d’un ensemble de concepts, lui-même in séparable des faits qu’il abstrait, édifie, organise. Que les concepts n’ont rien d’absolu; que ce sont des modes dialectiques de relations entre l’homme et le monde; qu’ils se transforment et même changent assez radicalement avec le temps, et du même coup les faits. Que l’histoire des Sciences n’est pas tant celle d’une addition ou d’une cumulation de connaissances que de mutations de connaissances; pas tant celle du déploiement de la Raison que de métamorphoses de raison; pas tant continuité conceptuelle que discontinuité conceptuelle. Bref, la Science, c’est une succession — quand ce n’est pas une juxtaposition — hétérogène autant que homogène, de grilles, c’est-à-dire de modèles ou supermodèles, qui intelligibilisent et opèrent circonstanciellement le « réel »; la dernière grille ayant l’avantage de résoudre les difficultés des précédentes, jusqu’à ce que se découvrent les siennes, et ainsi de suite indéfiniment.
Les sociétés secrètes modernes : 4 Les méthodes initiatiques et l'évolution des sciences
En réalité, le sacré ne repose ni sur l’intelligible, ni sur le sensible, ni sur la science, ni sur la métaphysique. Le monde du sacré est fondé éternellement sur l’incarnation du mystère, c’est-à-dire sur l’ordre de l’inconnu et de l’inconnaissable, sur l’ordre du non-humain et non pas sur la seule raison humaine. Et s’il n’y avait pas de transcendance à la base même des mystères, alors il n’y aurait pas non plus de mystères et toutes les sociétés secrètes traditionnelles ne seraient que des écoles de philosophie et des systèmes de morale qui passeraient comme tous les systèmes et comme toutes les écoles. Mais si elles sont fondées sur la transcendance, alors les mystères initiatiques sont réels et non seulement réels mais éternels comme leur principe universel. D’autre part, la voie traditionnelle vers le divin se propose de changer l’homme tout entier et non pas de développer des pouvoirs humains particuliers. Le processus de cette lente métamorphose, c’est l’initiation, et ses méthodes ne présentent aucun rapport avec celles de l’enseignement et de la pratique des sciences…
Une logique à trois termes, entretien Stéphane Lupasco et Chrisitne Hardy
Nous sommes dans un univers physique et biologique ; nous avons également en nous une matière psychique. Il se peut que l’anti-univers soit une dominante biologique sur un dominé physique, alors qu’ici nous sommes une dominante physique sur un dominé biologique. On peut donc imaginer un troisième univers qui serait l’équilibre des deux autres dans un état précisément de semi-actualisations, et de semi-potentialisations, physiques et biologiques. Il serait constitué de deux matières, mais comme dans le cerveau ou dans le noyau atomique, il se tiendrait dans un état d’équilibre. Ce serait donc un troisième univers essentiellement psychique.