Gary Lachman : Rudolf Steiner : Habitant au seuil de la porte

(Publié en 2005) Traduction libre Le personnage le plus énigmatique issu de la « renaissance occulte » du début du XXe siècle et qui a également connu le plus grand succès, était le « scientifique spirituel » autrichien Rudolf Steiner (1861-1925). Bien que nombre de ses contemporains aient été extérieurement plus excentriques – pensez à Madame Blavatsky, Gurdjieff ou […]

Gary Lachman : Étiez-vous déjà ici ?

Traduction libre La croyance en la réincarnation est l’un des traits humains les plus anciens et les plus durables, si vieux et si tenace, en fait, que le psychologue C. G. Jung est allé jusqu’à l’appeler un archétype. « La renaissance », a écrit Jung, « est une affirmation qui doit être comptée parmi les affirmations primordiales de […]

Gary Lachman : La métaphysique du ruissellement : De Nietzsche à Trump

Traduction libre Vers la fin de 1887 ou au début de 1888, le philosophe Friedrich Nietzsche – alors sans lecteur, malade et pratiquement inconnu – a eu une intuition qui, selon lui, allait déterminer l’histoire de l’Europe et, par défaut, celle du monde, pendant les deux cents années à venir. « Ce que je raconte », écrivait-il […]

D'où venons-nous? Que sommes-nous ? Où allons-nous? entretien avec Robert Anton Wilson

Tout ce que Nietzsche a attaqué — les idées politiques et religieuses qu’il s’est efforcé de ridiculiser et de mettre en pièces — sont des tentatives pour définir ce que nous sommes et nous maintenir à notre place. Il a essayé de les ébranler pour que nous prenions conscience de ce que nous sommes, de ce que nous devenons et pour nous ouvrir des possibilités. Il était tout à fait disposé — comme moi — à faire entrevoir des possibilités effrayantes, simplement pour faire penser les gens.

Alain De Benoist : Retour a Nietzsche, relire Zarathoustra

Pour comprendre la conception de l’histoire que nous propose Nietzsche, il faut la mettre en parallèle avec l’idée d’une perspective quadridimensionnelle — dont nous sommes redevables à la conception relativiste de l’univers physique. Alors que dans l’Antiquité, les instants étaient encore vus comme des points se succédant sur une ligne, chez Nietzsche, le devenir est conçu comme un ensemble de moments dont chacun forme comme une sphère à l’intérieur d’une « supersphère quadridimensionnelle » (une dimension spatiale, trois dimensions temporelles), en sorte que chaque moment occupe le centre par rapport aux autres.