Gabriel Monod-Herzen : Jeunesse-vieillesse : opposition ou complémentarité

Il n’y a pas d’opposition de jeunesse vieillesse, mais des étapes successives dans une continuité. Le résultat de cette attitude donne conscience de l’unité formée par les êtres. Chaque être a sa petite courbe d’évolution et si on doit vivre avec quelqu’un, la seule chose à faire, c’est précisément de mettre en harmonie constante, jour après jour l’évolution de chacun des deux, de ne plus jamais dire : « toi et moi », mais « nous », qu’il s’agisse d’un conjoint ou d’un ami, parce que « nous », c’est tous les êtres. Nous sommes une petite partie de la nature et cette unité doit être sentie, vécue, en tant qu’obligation et possibilité.