Bruno Guiderdoni : « A » comme Anthropie

Alors, le principe anthropique ne serait-il en fait que l’histoire d’une « déviation » scientifique ? Soyons plus nuancés. Avouons qu’on peut légitimement s’étonner des coïncidences entre constantes. Si, un jour, ces constantes et les conditions initiales dérivent d’une seule théorie, voire de l’énoncé d’une seule loi, en une espèce de « super-unification » de la physique dont rêvent bien des chercheurs, il restera que cet énoncé unique sera justement celui qui « aura permis » notre existence ! Il y a là un lien très fort entre l’univers et l’homme, une « connivence » qui n’est pas sans rappeler les correspondances que percevait l’antique Tradition entre macrocosme et microcosme…