Ernest Lawrence Rossi : Le Numinosom et le cerveau : Le fil de tissage de la conscience

Ernest Lawrence Rossi, PhD (1933-2020) Selon son épouse Kathryn Lane Rossi : Ernest Lawrence Rossi, PhD, était un homme gentil, curieux, heureux et créatif. Il a exercé la plus grande influence sur ma vie au cours des 30 années précieuses que nous avons passées ensemble. Il recherchait avec sensibilité le génie qui grandissait en chacun de nous. […]

Gary Lachman : L’appel du destin : Expériences avec le rêve, le temps et la synchronicité

Traduction libre Cet article sur les synchronicités et les rêves précognitifs a été initialement publié dans le magazine Quest en 1997. Au moment où je l’ai écrit, je n’avais pas accès aux carnets de rêves que j’y mentionne, et j’ai donc dû me fier à ma mémoire. Depuis, j’ai récupéré ces carnets à Los Angeles, […]

Betty : Invitation à contacter le Vivant

Entretiens chez Louise, Fév 2018. Le langage parlé a été très peu retouché. (Q – François, Q2 – Christine, Q3 – Louise) Question – Betty, qu’est ce qui s’est passé depuis ce que tu as appelé le « basculement » ? Betty – La grande opération, pancréatite, crise cardiaque !….(Rires.) Q – Ça, ça va peut-être calmer les « chercheurs […]

Betty : Accueillir

« Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu avant de renvoyer les images. » Jean Cocteau BERNARD : Qu’est-ce que c’est, être vulnérable dans l’instant ? Qui accueille dans l’instant ? Accueillir c’est quoi ? BETTY : Accueillir c’est constater l’évidence et la précision de ce qui est là dans l’instant, quelle que soit […]

Betty : Le présent pour l'être humain

Il y a trois conditions ou états de conscience chez l’homme – L’homme piégé par les émotions passées : il ne voit pas qu’il est identifié au rêve d’individualité – L’homme conscient de sa condition de rêveur : il se voit être identifié au rêve d’individualité – L’homme en perception directe : la fin de […]

Betty : Être est Conscience simultanée

Conscient que la vie s’exprime à travers un organisme humain unique dans un instant unique, et simultanément conscient du Silence tranquille et immobile, le silence indivisible au-delà des strates de la pensée individuelle et de l’interprétation sensorielle. Cette conscience éternelle, indivisible, est inconcevable pour l’intellect humain. Nous ne pouvons donc pas utiliser notre intelligence limitée […]

Carlo Suarès : La fin du grand mythe II

Mais il faut que le grain meure après seulement qu’il a été jeté dans la terre. S’il mourait avant, écrasé ou desséché, sa mort serait aussi stérile. L’être qui dit « je », ce grain de froment, ne doit pas s’annihiler, mais mourir dans le bon sol, il ne doit pas non plus chercher à devenir gigantesque, à se transformer en une maison, en croyant que les fruits viendront quand il sera devenu aussi gros que le monde. C’est ce que l’on croit habituellement. « Je » croit qu’il peut devenir universel, il veut prier Dieu, il veut trouver Dieu, il veut trouver la Voie et la Vérité, « je » est prêt à tout sauf à mourir dans le bon sol.

Carlo Suarès : L'homme qui se pense

Dans un premier stade, la conscience, encore infantile, est le produit d’une contradiction qui est fort loin de s’être révélée à elle-même. La perception du moi est, nous l’avons vu, d’autant plus intense que le moi ne se présente pas devant lui-même, dans un état réflexif. À l’état d’idée fixe, nous l’avons suivi dans des courses extravagantes, à la recherche de l’impossible, sans qu’il se soit jamais arrêté devant son propre spectacle comme devant un miroir. L’iden­tification de l’être et du moi ne s’est pas encore faite : il y a identifications successives de l’être et d’une série ininter­rompue de pour-moi. La petite fille qui veut une poupée est entièrement conscience de « pour-moi-poupée ». Elle n’a conscience de soi que selon les besoins, les plaisirs, les cha­grins du pour-moi. La poupée se casse, il y a privation, rupture de ce pour-moi : le pour-moi pleure. On lui présente une autre distraction, voici un autre pour-moi, qui rit de voir Guignol, qui est « Guignol ». Il passe de là à être pour-­moi-goûter, et ainsi de suite. Lorsque le pour-moi n’éprouve ni plaisir ni déplaisir ni besoin, il est vide et s’ennuie dans le vague. On doit, sans arrêt, lui présenter quelque objet-d’être, sans quoi il s’abandonne à des rêveries, s’identifie à elles, dans un monde imaginaire qui, selon les cas, a des points de contacts avec la réalité ou n’en a pas. La conscience du rêve éveillé rejoint celle du rêve endormi.

Hazrat Inayat : L'inspiration

Comment vient la révélation? La révélation dépend de la pureté d’esprit. Très souvent un être habile dans le sens mondain n’est pas sage dans le sens de la sagesse. Autre chose est l’intellectualité, autre chose est la sagesse. Toute la connaissance apprise dans les livres et formant un savoir amassé dans l’esprit, n’est pas la sagesse. La lumière de l’intérieur projetée sur cette connaissance et s’unissant à elle, fait une sagesse parfaite. Cette sagesse guide l’homme sur le sentier de la vie, et pas l’intellectualité d’aujourd’hui. L’homme cherche la vérité, mais où veut-il la trouver? Il veut la trouver par sa tête, le cerveau en doit être le médium au lieu du cœur. L’homme aujourd’hui vit dans son cerveau au lieu de vivre dans son cœur. S’il est question de sentiment, il l’appelle sentimentalité. Il vit dans le domaine de l’intellect, de la raison. Mais si on cherche profondément une raison, on trouvera derrière cette première raison une autre raison, et derrière celle-là une autre encore. Plus on y entre profondément et plus on trouvera de raisons…