Renée Weber : L'univers qui se replie et se déplie I : une conversation avec David Bohm

(Extrait de Ken Wilber – Le paradigme Holographique. Édition Le Jour 1984) Entretien suivant WEBER: Je crois que la première question que nous devrions explorer est qu’est-ce que le modèle holographique du cerveau ou de la conscience, et comment diffère-t-il des concepts actuellement admis ou de ce que nous avons toujours cru être la vérité […]

Dominique Casterman : La quête du sens

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) Il est fascinant de constater à quel point tout se tient dans la nature, tout interpénètre tout. Il est, en effet, impossible d’imaginer quoi que ce soit qui ait une existence totalement indépendante. Constatez comme l’air est respirable ; comme l’eau et le vin […]

Mario Varvoglis : « Quantons sous la psi ! »

Une des observations fondamentales de la recherche sur l’ESP est qu’il existe des corrélations inexpliquées entre des événements qui sont hors d’atteinte des sens du sujet (par exemple la cible qu’il doit trouver par télépathie ou clairvoyance) et les états mentaux d’une personne (i.e., son flux de pensées et d’images). Dans la physique quantique, un problème similaire existe : il semble en effet qu’entre deux particules séparées dans l’espace, une sorte d’interconnexion à distance puisse se passer, qui ne fait pas intervenir une transmission spatiale.

Bruno Guiderdoni : « A » comme Anthropie

Alors, le principe anthropique ne serait-il en fait que l’histoire d’une « déviation » scientifique ? Soyons plus nuancés. Avouons qu’on peut légitimement s’étonner des coïncidences entre constantes. Si, un jour, ces constantes et les conditions initiales dérivent d’une seule théorie, voire de l’énoncé d’une seule loi, en une espèce de « super-unification » de la physique dont rêvent bien des chercheurs, il restera que cet énoncé unique sera justement celui qui « aura permis » notre existence ! Il y a là un lien très fort entre l’univers et l’homme, une « connivence » qui n’est pas sans rappeler les correspondances que percevait l’antique Tradition entre macrocosme et microcosme…

Hervé Moskovakis : Effet Lichtenberg, erreur Kirlian ?

Nous savons, selon les travaux du Dr Voll, que le corps humain a la particularité de réagir à d’infimes perturbations électriques de l’ordre du milliwatt, et nous avons en effet montré au laboratoire Ghizey, que les organismes vivants sont sensibles à de très petites variations du champ électrostatique de l’environnement. Celui-ci avait jusqu’alors été négligé en raison de sa faible valeur, mais après de nombreuses électrographies, nous pensons qu’il agit comme un véri­table régulateur de l’écosystème.

Anne Denieul : La magie est naturelle entretien avec Roger de Lafforest

« Nous pratiquons une magie que l’on peut à juste titre qualifier de scientifique, s’appuyant sur les lois connues de la physique micro-vibratoire, sur certaines conséquences du calcul quantique, et remplaçant la baguette de l’enchan­teur par les graphiques du géomètre. La physique micro-vibratoire, dans ses constatations et son vocabulaire, ap­porte aujourd’hui des explications valables à tous les phénomènes magiques. En outre, des techniques nouvelles permettent, en utilisant les méthodes de la science expé­rimentale, de reproduire en laboratoire toutes les œuvres que les sorciers se vantaient d’accomplir avec ou sans l’aide du Diable. »

Archaka : Le mur de la Lumière

S’il n’y a que l’Un, sous tous les visages du monde, à travers le Temps et l’Espace, il ne peut en effet y avoir de Mort. La Mort ne peut être que le processus d’autre chose, que, faute de le connaître, nous ne pouvons nom­mer. Et c’est précisément cela qu’il nous appartient de découvrir : de quoi la Mort est le mécanisme, quelle énigme elle dissimule, beaucoup plus formidable qu’aucun des mystères que nos religions, depuis tant de millénaires, ont inventoriés.

Roger Godel : Laisser les formes s'effacer

Cela reviens à dire ceci : l’étude du champ d’observation nous livre des lois ; dans leur énoncé réside l’intelligibilité du champ ; mais on doit reconnaître aussi, à travers leur formulation, un attribut propre à ce champ. Et ma pensée formulante – comme, d’ailleurs, mon être entier – est une particularité du champ se révélant à lui-même en termes de conscience mentale. Je suis cela : l’observateur, l’instrument et l’objet d’observation tout à la fois. Notre cerveau en fonction est une singularité du cosmos. Il porte dans l’intimité de sa structure l’inscription de la loi qui a procédé à sa genèse et dont il est l’expression vivante. En déchiffrant le monde, il se déchiffre lui-même, car la loi cosmique figure dans son plan d’organisation. Elle est mani­feste dans l’arrangement du réseau et dans son jeu fonctionnel aux degrés infinis de liberté.

Tao de la physique, physique du tao entretien avec Fritjof Capra

Les physiciens explorent les niveaux de la matière, les mysti­ques explorent les niveaux de l’esprit. Et ce qu’ils ont en com­mun dans leurs explorations, c’est que ces niveaux dans les deux cas se trouvent au-delà de la percep­tion sensorielle ordinaire. Cela vaut également pour les physi­ciens. La physique quantique est aussi un mode non ordinaire de perception par des instruments très sophistiqués. Ainsi, d’une part, on a des scientifiques qui sondent la matière au moyen d’instruments très sophistiqués et, d’autre part, on a des mystiques qui sondent la conscience avec des techniques de méditation très sophistiquées. Tous deux attei­gnent des niveaux de perception non ordinaires, et à ces niveaux non ordinaires, il semble que les structures et les principes d’orga­nisation qu’ils observent soient très similaires…

Vers une autre matière entretien avec Brian Josephson

Dès que l’on atteint des plans plus subtils de conscience, on peut opé­rer par fonctionnement psychique sur le plan matériel. Cela ne veut pas dire que l’exploration délibé­rée des pouvoirs psychiques soit nécessairement une bonne chose, pas plus que l’exploitation sans discernement des découvertes de la physique. Si la science peut aider à développer les dons psychi­ques, il faudrait veiller à ce qu’ils ne puissent être asservis à une quelconque volonté égoïste. Qu’ils soient utilisés pour créer davan­tage d’harmonie dans le monde. Les effets des pouvoirs psychiques sur le plan matériel sont une chose, mais je crois que leur impact peut être beaucoup plus important sur la conscience des individus. Cela peut transformer les états d’esprit, les comporte­ments…