R.P. Kaushik : Méditation, libération & mode de vie

PREMIER ENTRETIEN Introduction. La méditation. Comprendre le processus de la pensée. Transformation de l’esprit et du corps. Maintenir la santé physique : Respiration-Exercice-Asanas. La nature destructrice des habitudes. États induits par les drogues et communion véritable. Avant de commencer quoi que ce soit, il est important d’entrer dans le silence. Se plonger dans le silence, c’est […]

Gary Lachman : Sexe et imagination

Traduction libre Dans un livre sur lequel je travaille depuis peu, le sexe occupe une place importante. J’aimerais ici exposer en détail des idées et des intuitions à son sujet qui, du moins lorsqu’il s’agit du mâle de l’espèce, me semblent d’une importance fondamentale. Cela ne devrait pas être surprenant. Nietzsche a fait remarquer un […]

R. P. Kaushik : L’Amour

Traduction libre En examinant l’acte d’observation, nous avons remarqué que lorsqu’un esprit silencieux regarde une personne ou un objet, la distance entre l’observateur et l’observé disparaît. Cet état, dans lequel l’observateur (l’ego) s’efface et fusionne avec l’observé, est l’amour. Un jeune homme peut avoir regardé le visage d’une jeune fille de nombreuses fois dans le […]

Claude Tresmontant : L'homme et la femme

Dans la vieille langue hébraïque, pour désigner l’union physique des amants, on utilise le verbe iada, connaître : Abraham a connu Sarah, sa femme, et elle a conçu et elle a enfanté un fils et elle a appelé son nom Isaac. L’union physique des amants est une connaissance mutuelle, réciproque. Les anciens Hébreux pouvaient s’exprimer […]

R. P. Kaushik : Le rôle du sexe et l'ouverture de l'inconscient

Traduction libre Au cours des deux derniers jours, nous avons discuté du rôle d’une alimentation, d’un repos et d’un exercice appropriés pour éveiller la sensibilité du corps et de l’esprit, ainsi que de l’utilisation de drogues pour modifier les états de conscience. La vie est un tout intégré. Si nous parlons de la vie dite […]

J. Krishnamurti : L'idéal n'est pas la réalité

Le titre est de 3e Millénaire Question : Nos idéals sont la seule chose entre nous et la folie. Vous brisez une digue qui protège du chaos nos maisons et nos campagnes. Pourquoi êtes-sous si absurdement aventureux? Les esprits non encore mûrs et qui sont vacillants perdront tout équilibre à la suite de vos généralisations […]

Raymond Ruyer : Des fabricateurs de projets de société

(Extrait de Le Sceptique résolu 1979) Les « projets de société », ou utopie et réalisme Dans le domaine des réalisations techniques : une maison de campagne à construire, un canal à creuser, un débarquement d’hommes sur la lune, ou le débarquement des Alliés en Normandie, on part de l’idée du succès à obtenir, en […]

la sexualité : Le tantrisme ou l'éveil

Au point de départ, les tantriques se rapprochent des adeptes du yoga classique. Comme ces derniers ils professent que l’individu doit trouver en lui-même toutes les ressources qui lui permettront de dépasser les misères de la condition humaine. Ce ne sera donc ni par l’étude des textes sacrés, ni par la pratique de la dévotion, ni par le jeu dialectique que l’homme fera son salut mais par une « prise en compte » de sa personne tout entière, corps, âme, esprit. Bien entendu, l’étude, la prière, la réflexion intellec­tuelle peuvent aider à cette prise en compte, mais comme adjuvants seulement, l’essentiel restant cette descente à l’intérieur de soi, visant à la découverte de l’être intime.

Le chemin de dieu en nous - propos de Chiragh

Observons cependant, puisque nous en sommes là et pour sacrifier au goût du jour, que cette discussion avec soi-même et au besoin cette bataille contre soi-même ne « censure » rien, ne « refoule » rien. Car le moment où nous décidons librement de conquérir notre liberté intérieure est le moment où nous devenons, dans le sens réel du terme, un être humain à part entière et où nous ouvrons enfin les yeux. C’est aussi le moment où les masques multiples de notre Ennemi, de celui qui nous a fait tant souffrir commencent à bouger et où nous nous prenons à soupçonner son vrai visage: et voici qu’à notre saisissement nous découvrons, sans erreur et sans dérobade possible, que cet Ennemi porte nos propres traits. Et à ce moment-là, à cette heure-là, il n’est vraiment plus question de « refoulement » ni de « censure », produit artificiels d’une contrainte morale aveugle imposée de l’extérieur à un être dont les yeux étaient bandés. Et c’est bien d’une autre lutte et d’un plus haut combat qu’il s’agit.