le docteur Maud Cousin : Le système nerveux

C’est grâce au cerveau que nous avons la conscience éveillée. Steiner dit qu’à la base et à l’intérieur du cerveau se trouve le reliquat de la moelle ancienne et c’est elle qui est en vie pendant le sommeil. Pendant le sommeil nous avons un peu l’équivalent de ce qui se passe avec les images ou les actes qui ne sont pas moteurs mais qui sont donnés et pour lesquels on réagit sans pouvoir consciemment faire quelque chose : c’est le rêve de l’ancienne moelle qui est encore dans le système nerveux.

Maud Cousin : La digestion

Mais les plantes et les animaux ont une personnalité éthérique pour les uns et astrale pour les autres. Si nous ne voulons pas devenir un animal ou une plante nous avons besoin de les décomposer non seulement matériellement, mais aussi d’éliminer l’astralité et l’éthérique de ces substances. C’est le rôle du foie, de la bile et de la rate. La rate a un rôle capital pour transformer l’alimentation qui devient rythmique. Pour que l’organisme vive bien il faut un certain rythme (foie – cœur…). Cependant on peut enlever la rate sans trop perturber l’organisme.

le docteur Maud Cousin : La respiration

Steiner insiste beaucoup sur le mode de contact que nous avons entre l’intérieur et l’extérieur. Le sang est le support du « moi », de la personnalité, de la chaleur. C’est par le sang que le « moi » est en rapport direct avec le monde extérieur par l’intermédiaire de la respiration et de l’air. Nous percevons le chaud, le froid, la pollution d’une manière directe. C’est un mode de perception qui n’est pas tout à fait conscient, mais qui est direct par rapport aux autres, comme par exemple la lumière, le son que nous percevons par contact indirect par l’intermédiaire du système nerveux. Nous n’avons pas davantage de contact avec les aliments, parce que ceux-ci sont décomposés et que la combustion détruit le caractère propre des aliments pour que nous en reconstruisions quelque chose. Ce travail se passe dans l’inconscient.

le Docteur Maud Cousin : La circulation du sang

Mais le rôle du cœur est un rôle rythmique. Le rythme est à moitié spirituel et à moitié physique. C’est toute une organisation de la vie. Tout est rythme dans notre vie, la veille, le sommeil, le jour, la nuit, l’inspiration, l’expiration, la dilatation du cœur, sa contraction, etc. Selon Steiner, le cœur serait l’équivalent d’un soleil avec toute une constellation intérieure, à laquelle il donne des noms de planètes : Jupiter, Mars… Les énergies avec lesquelles le cœur est en rapport ont deux pôles, de même que l’homme est fait de deux pôles avec une région intermédiaire qui abrite le cœur, le pôle sensoriel, la tête, qui reçoit les sensations (les yeux, les oreilles, etc.) qui ont une action sur le sang. On se nourrit plus qu’on ne le croit de toutes les sensations que nous recevons, les bruits, la pensée.

Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 7

Les Éléments constituants de l’Être Humain : Le Moi, au moyen de facultés supérieures dont le développement n’a commencé que sur terre, travaille à faire du corps astral le Moi Spirituel ; du corps éthérique l’Esprit de Vie et du corps physique l’Homme-Esprit. Une autre transformation, à un niveau inférieur, précède ce travail, celle qui forme l’Âme de Sensibilité, produisant certaines modifications dans le corps astral, celle de l’Âme d’Entendement, agissant sur le corps éthérique et celle de l’Âme de Conscience agissant sur le corps physique.

Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 6

Les Chaldéens et les Babyloniens étaient encore plus centrés sur le monde sensible que les Égyptiens. Ils étudiaient les lois du monde et contemplaient les archétypes spirituels à travers leurs images terrestres. Mais, en général, à l’exception de leurs dirigeants qui arrivaient à une authentique et profonde connaissance des lois du monde suprasensible, la masse s’en tenait au domaine des sens. Toute autre était la situation dans le sud de l’Europe et de l’Asie Mineure où devait s’épanouir la quatrième civilisation gréco-latine, composée d’émigrants venus de tous les coins du monde et où survivaient des sanctuaires issus des nombreux Oracles de l’Atlantide.

Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 5

Dans les temps lointains dont il est question, l’être révélait encore dans une très large mesure les qualités de son âme. La matière dont il était fait était plus subtile, plus molle. Ses membres n’étaient pas rigides, mais mous, flexibles, malléables. Sa structure était délicate, souple et expressive. Mais celui dont la spiritualité était moins développée avait des formes grossières, lourdes. Le progrès psychique contractait les membres et rapetissait la taille. Au contraire, un être psychiquement en retard et enfoncé dans la matière possédait une enveloppe gigantesque. Pendant la croissance, le corps se développait selon sa nature psychique.

Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 4

L’homme se sent devenir autonome. Il commence à percevoir son « Moi » et les courants caloriques par lesquels circule la vie constituent la première forme de la circulation sanguine. Quant aux courants aériens dont il est à présent en partie maître et qui servent de véhicules aux Esprits supérieurs, ils deviennent le fondement du futur système nerveux. La chaleur et l’air font communiquer l’homme avec le monde extérieur de la Terre. Par contre il ne perçoit rien de la pénétration en lui de l’élément solide, il n’en a qu’une obscure conscience par les images des Grands Êtres qui y président. L’élément solide s’adjoignit alors à l’eau et son assimilation apparut encore à l’homme comme gouvernée par les Hautes Entités.

Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 3

Steiner nous permet de voir la formation progressive de notre monde planétaire, aidé dans son évolution par les hiérarchies célestes. Nous voyons ces alternatives des phases d’activités et de phases de repos, et ce ne sont pas les phases de repos qui sont les moins intéressantes, car comme dans la nuit, on recrée en quelque sorte les forces nécessaires aux phases d’activité. De même les phases tournées vers l’intérieur ou vers l’extérieur, dues à la rotation de l’astre, nous rappellent toutes proportions gardées, nos phases de naissances et de morts, de sommeils et de veilles.