Claude Tresmontant : Sur l'information et la mort

La théorie de l’information Le mot français information vient du latin informatio : l’action de donner une forme. C’est un terme d’origine philosophique, dont la signification remonte à Aristote. Ultérieurement, et dans le langage des juristes, le terme d’information a désigné, nous dit Littré, l’instruction à laquelle on procède pour la recherche ou la constatation […]

André A. Dumas : Manifestations spontanées après la mort

(Extrait de La Science de l’Âme, 2e édition. Dervy-Livres 1980)  L’observateur parfait devra garder les yeux ouverts, de façon à distinguer aussitôt tout fait qui, suivant les théories reçues, ne doit pas se produire ; car ce sont précisément ces faits qui mettent sur la voie de découvertes nouvelles. Sir John HERSCHEL (Discours sur la […]

Jacques de Marquette : Les trois étapes de l’évolution psychique

 (Extrait de De l’âme à l’esprit par Jacques de Marquette. Édition Adyar 1958) « Et la mort à nos yeux qui ravit la clarté, « Rend au jour qu’ils souillaient toute sa pureté. » Grâce à son génie, Racine, devançant de trois siècles l’épistémologie moderne et rejoignant Platon, avait perçu le caractère trompeur de nos […]

Jacques de Marquette : Constitution de l'homme selon l'hindouisme

(Extrait de L’Essence de l’hindouisme par Jacques De Marquette. 1961) Pour l’hindouisme, l’homme est essentiellement un aspect de l’Esprit Divin, Atman, qui, descendu dans les plans inférieurs de la création, y joue le rôle d’agent, produisant des enchaînements de cause à effet, d’où son nom « Jivatma » : Âme-germe. Le Jivatma s’est distingué de […]

Patrice Van Eersel : Mourir, c'est partir très peu…

Article qui retrace les débuts de la recherche sur les travaux sur les expériences proches de la mort (Extrait de la revue Autrement : La science et ses doubles. No 82. Septembre 1986) J’y avais vaguement pensé, un soir, en allant voir Excalibur au cinéma. Chaque fois qu’un chevalier de la Table ronde approche du Graal, […]

Jacques De Marquette : Physique et perceptions

Il est donc possible qu’il y ait après la mort du corps comme une sorte de prologue de la mort de l’âme, au cours de laquelle les divers aspects de la vie consciente épuisent les facultés d’actions nouvelles (qu’il ne faut pas confondre avec les mémoires et leurs possibilités de reviviscence) accumulées en elles, comme continue la vitesse acquise d’un navire dont on arrête les hélices en pleine course. Mais ce chant du cygne de l’activité consciente ne saurait durer que quelques semaines, quelques années, quelques décades, ce qui est complètement insignifiant au regard de l’éternité.

Jacques de Marquette : Eschatologie ou perspectives finales

L’Hindouisme nous a fourni un tableau typique des divers étages des conceptions que les hommes se forment de Dieu. Au-dessus des petits dieux naturistes agissant d’une manière caractérisée en un lieu déterminé, au-dessus des dieux toté­miques également attachés à un territoire, mais étendant leur empire à toutes les formes vivantes, au-dessus du Dieu tribal qui, tout en ayant un autel de prédilection dans la capitale du peuple, est plus attaché à l’ensemble humain de celui-ci qu’à son espace vital ; l’Hindouisme place les dieux plus ou moins démiurgiques qui régissent l’ensemble de l’Univers solaire qu’ils ont créé. Ces dieux, dans leur essence, sont inhérents à toutes les créatures grâce à la pression de leur activité créatrice, protectrice et rénovatrice qui les main­tient en vie…

La mort une autre naissance ?

C’est un problème qui préoccupe beaucoup de gens. Pour en parler exhaustivement, je devrais faire une conférence de deux heures. Après la mort que se passe-t-il ? C’est un problème religieux auquel il n’est pas nécessaire de trop penser. Ceux qui ne veulent pas mourir sont toujours préoccupés par cela. Dans le bouddhisme, on ne fait pas de commentaire sur l’après-mort. L’essentiel est « ici et maintenant ». Les problèmes métaphysiques ne peuvent pas être résolus. On ne peut ni les affirmer, ni les nier ; on ne peut rien décider.
Après la mort, que devient l’esprit ? Personne n’est revenu pour en parler. Il ne faut donc pas trop s’attacher à la mort. C’est le sens de la célèbre phrase de Dogen : « Le bois ne peut pas regarder les cendres. » Le bois représente la vie et les cendres la mort. « Les cendres ne peuvent pas voir le bois. »
On peut aussi comparer la vie aux images qui se forment sur l’écran de la télévision et la mort à l’interruption des images après avoir tourné le bouton. Si on regarde, notre vision est subjective. Si on tourne le bouton, l’image disparaît.

Le champ unitaire causal, entretien Émile Pinel et Christine Hardy

Par conséquent, m’attaquant à la cellule vivante, je me suis trouvé devant un problème très particulier (au point de vue mathématique), à savoir que l’on a l’habitude de fixer la position de quelque chose par rapport à trois dimensions (hauteur, largeur, profondeur). Or je ne pouvais pas trouver des axes fixes, puisque le noyau bouge tout le temps et que le cytoplasme, lui aussi, se déforme. J’ai donc été amené à investiguer en mathématiques un domaine dans lequel les phénomènes se présentent dans des espaces mouvants, et c’est ce calcul, qu’on appelle calcul tensoriel, que j’ai utilisé, celui dont Einstein s’était servi pour faire sa relativité physique.