L’inscrutable Madame Blavatsky : Entretien avec Gary Lachman

Traduction libre 27/12/2013 J’étais à la recherche de l’inconnu… – Madame H.P. Blavatsky (1831-1890) Gary Lachman est l’un des auteurs les plus intelligents et les plus prolifiques d’aujourd’hui sur le monde de l’occulte. Il a débuté dans les années 1970 sur la scène rock new-yorkaise comme l’un des membres originaux du groupe new wave révolutionnaire Blondie. […]

Stephan A. Hoeller : Les sages de l’Est : Le mythe de la hiérarchie des adeptes

Traduction libre Il existe une légende étrange et persistante qui trouve probablement son origine en Orient. Elle prétend que dans certains endroits cachés de la terre (généralement les hauts plateaux d’Asie centrale, en particulier le Tibet, bien que d’autres sites, tels que les Andes et même certaines montagnes des États-Unis, comme les Grands Tétons et […]

Jean Chevalier : Un face à face de Dieu et de l’homme

(Extrait du journal Aurores no 36 Sept-Oct 1983) Jean Chevalier (1906 – 1993) était un écrivain, philosophe et théologien français. Il est connu pour ses collaborations sur le Dictionnaire des symboles, édité pour la première fois en 19 695, par les Éditions Robert Laffont et coécrit avec le poète français et explorateur de l’Amazone Alain Gheerbrant. C’est […]

Gary Lachman : Rudolf Steiner : Habitant au seuil de la porte

(Publié en 2005) Traduction libre Le personnage le plus énigmatique issu de la « renaissance occulte » du début du XXe siècle et qui a également connu le plus grand succès, était le « scientifique spirituel » autrichien Rudolf Steiner (1861-1925). Bien que nombre de ses contemporains aient été extérieurement plus excentriques – pensez à Madame Blavatsky, Gurdjieff ou […]

Russell Balfour-Clarke : À propos du jeune Krishnamurti

Extrait du livre Turning east par Malcolm Tillis & Cynthia Giles (Paragon Press 1989). Tillis était parti à la rencontre d’occidentaux qui suite à leur quête spirituelle ont fini par habiter en inde. Actuellement on peut acheter le livre ou lire les interviews sur http://www.newlives.freeola.net/ *** Traduction libre The Theosophical Society Adyar Madras 20 Janvier […]

Jean-Pierre Garou : Universalité d'une forme

(Les carnets du Yoga. No 185. Février 1997) En 1909, à Munich, le peintre Wassily Kandinsky s’apprête à basculer dans l’abstraction. Mais il hésite. Si le « vide » le fascine depuis toujours, il craint que, sans références au réel, le tableau ne finisse par ressembler aux motifs sur une « cravate » ou un […]

Jean-Louis Siémons : Le modèle théosophique de la réincarnation

Dans un article publié en 1889 « La mémoire chez les mourants » Mme Blavatsky cite un texte théosophique (datant de 1883) dont l’actualité saute aux yeux après les enquêtes du Dr Moody : « Au dernier moment, la vie tout entière est reflétée dans notre mémoire : elle émerge de tous les recoins oubliés, image après image, un événement succé­dant à l’autre. Le cerveau mourant déloge les souvenirs avec une impulsion de la dernière énergie et la mémoire restitue fidèlement chacune des impres­sions qui lui avaient été confiées pendant la période d’activité du cer­veau… Aucun homme ne meurt fou ou inconscient — comme l’affirment certains physiologistes. Même un individu en proie à la folie, ou à une crise de delirium tremens, a son instant de parfaite lucidité au moment de la mort, bien qu’il soit incapable de le faire savoir aux assistants. Souvent, l’homme peut paraître mort. Pourtant, après la dernière pulsation, entre le dernier battement de son cœur et le moment où la dernière étincelle de chaleur animale quitte le corps, le cerveau pense et l’Ego passe en revue en quelques brèves secondes l’inté­gralité de sa vie. Aussi parlez tout bas vous qui vous trouvez près du lit d’un mourant, en la présence solennelle de la mort. Tout spécialement observez le calme dès que la mort aura posé sa main moite et froide sur le corps. Parlez tout bas, dis je, de peur de troubler le cours naturel des pensées qui reviennent et d’empêcher l’activité intense du Passé projetant sa réflexion sur le voile du Futur… »

N. Sri Ram : Questions et réponses

Le deuxième moyen proposé, c’est un rejet ou une dissolution continuelle de toutes les images mentales non nécessaires. Si nous disons non nécessaires, nous aurons à nous demander quelles sont les images qui sont nécessaires et celles qui ne le sont pas. Cela demande du discernement, de la vision. Supposons que certaines images mentales soient indésirables, des images d’une nature sensuelle ou violente par exemple, supposons que ces images s’éveillent dans mon mental. Comment pourrai-je les rejeter ? Je leur dirai : allez-vous en, mais elles reviendront et je dirai : quand je cherche à les chasser elles reviennent. Aussi le rejet de ces images mentales est une chose difficile, et si nous employons le mot dissolution, comment peut-on dissoudre une image et la réduire à rien ? Alors, pourrez-vous demander, que vais-je faire de ces images ?

Radha Burnier : La théosophie et Krishnaji

La pleine signification et les implications du fait d »‘inconditionner » le mental étaient apportées aux grands auditoires partout dans le monde auxquels Krishnaji, puissamment mais patiemment, dévoilait les processus secrets du soi et la mystérieuse influence du temps. Il a montré, comme dans un clair miroir de cristal, que le conditionnement est connaissance, habitude, temps ; croyance, conformité, plaisir ; soif de pouvoir, solitude, et dépendance ; en fait, une hydre aux mille têtes. Le miroir montre en profondeur ce que l’esprit de l’auditeur, non accoutumé à soutenir la vigilance, a besoin d’apprendre au sujet de lui-même afin de se libérer.

P. Krishna : Krishnamurti était-il un théosophe ?

Nous n’avons pas besoin de croire en une chose lorsque nous ne savons pas si elle est vraie. Nous ne « croyons » aux murs qui entourent notre chambre : nous voyons qu’ils existent ! Mais nous n’avons pas vu Dieu, ainsi certains croient en l’existence de Dieu, et d’autres ne le font pas. Pour une personne qui est en quête de la vérité, les croyances sont comme des théories au sujet de l’inconnu. Être en accord ou en désaccord avec une croyance a très peu de valeur pour l’homme qui cherche la vérité. Le fait même qu’on cherche la vérité implique le fait qu’elle n’est pas connue. Un esprit vraiment religieux pose en principe que Dieu, la Vérité et la Réalité sont l’inconnu, et cherche à le découvrir