Christoph Schiller : Des points aux brins fluctuants : faire progresser la physique théorique

Traduction libre 2023-06-11 Pour progresser, la physique théorique doit cesser de penser en termes de points (qu’il s’agisse d’entités de la taille d’un point comme les particules, ou de points d’espace [Sur la notion de point et sa problématique, lire sur ce site Le point : la matérialisation du néant ?]) et, au contraire, penser en termes […]

Roberto Fondi : Le dépassement du mécanisme

C’est précisément dans cet esprit, et afin de pouvoir dépasser la forme d’esprit déterministe inhérente à l’évolutionnisme darwinien, que j’ai estimé nécessaire d’approfondir un peu plus mes connaissances en physique théorique, avant de finir par utiliser les idées du mathématicien Luigi Fantappié et du physicien Giuseppe Arcidiacono. Pouvez-vous exposer le contenu de ces idées ? […]

Dominique Casterman : Introduction à la théorie de la relativité complexe de J. E. Charon

Dans les années 1970, le physicien français Jean Charon (1920-1998) fut très controversé car il avait introduit dans ce qu’il appelait la « théorie de la relativité complexe » un espace-temps imaginaire (au sens mathématique)1 afin de surmonter l’absence de structure interne qu’implique la représentation ponctuelle des particules élémentaires constituant la matière dans l’espace-temps observable. Cette désapprobation […]

Michel Random : Abdus Salam : L'unité des quatre énergies de l'univers

La physique du vingtième siècle a donc démontré que la vision organique du monde devient très utile au niveau subatomique. Il sera donc possible de démontrer l’unité organique du monde. Quelles sont les conséquences philosophiques et spirituelles d’une telle démonstration ? Nous avons une sorte de correspondance entre le plus grand et le plus petit. Il nous semble qu’on peut percevoir l’unité organique du monde.

De la physique à l'homme, entretien avec Basarab Nicolescu

Un des grands mystères de la physique actuelle est le passage de la physique quantique à la physique classique. Comme si le véritable mystère est notre monde, et non le monde quantique qui a une cohérence totale, théorique et expérimentale. Et lors du passage au niveau microphysique, on ne comprend pas, d’où sort la séparabilité, d’où sortent toutes les caractéristiques de ce monde. Comment se fait-il, par exemple, qu’on peut avoir dans le monde quantique une multiplicité de valeurs possible dune certaine observable physique, comme l’énergie par exemple, mais quand on passe au niveau macrophysique, un seul état, ou une seule valeur, se manifeste; c’est la réduction du paquet d’ondes, comme on dit. Comment s’opère cette réduction? Comment passe-t-on d’un monde non-séparable à un monde séparable? Comment se fait-il qu’en partant d’un monde, où coexistent des aspects mutuellement exclusifs, on aboutit à un monde, où ces aspects ne coexistent pas?