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N° 145 - Addict, moi ? Non, pas du tout !
N°145 - Automne 2022 - Addict, moi ? Non, pas du tout !
Voir l'addiction Vivre la guérison
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N° 145 - Automne 2022
Thème :
Addict, moi ? Non, pas du tout !
Voir l'addiction
Vivre la guérison
Sommaire
Articles et entretiens :
• 3e millénaire : Editorial
• Joan Tollifson : Voir l’addiction, Vivre la guérison (partie 1)
• Joseph Renger : Addict, moi ? Non, pas du tout !
• Paul Degryse : Silence… Un monde extraordinaire s’ouvre à toi…
• Martine Régis : Sortir des addictions : une vraie mutation
• Jeremy Naydler : Se rappeler de qui nous sommes face à la révolution numérique
• Jean Bousquet : L’addiction fondamentale
• David R. Loy : Pourquoi nous aimons la guerre
• Joan Tollifson : Voir l’addiction, Vivre la guérison (partie 2)
• Zsanna Sebesteny : Sortons de nos addictions collectives !
Rubriques :
-
Écopsychologie
Bernard Boisson : Pour sortir des addictions : objectif « zéro dérégulation »
-
Paradoxes & non-dualité
Dominique Casterman : Vulnérabilités psychologiques et addictions compensatoires
-
Psychologie transpersonnelle dans l’Art
Welleda Muller : Edvard Munch, les émotions comme addictions ?
-
Portfolio Vivianne-José Restrieau : Peintures
-
Bd Anna Guégan : “ Dose matinale” et “Humanitweet
Nathan Celiolisa : “L'addiction ultime” -
et la Rubrique Livres !
Présentation
L’addiction !… un terme nouveau au sens traditionnel !
Au Moyen-Âge, l'addiction définissait un état de dépendance irrépressible : en bref, une attirance, une envie, une activité, dont on ne pouvait se défaire par d’insurmontables efforts…
Aujourd’hui, ce terme définit l’attachement nocif à une substance ou à un comportement. En quelques siècles, le processus d’addiction a perdu le sens de la psychologie spirituelle qui l’avait conçu en Occident comme en Orient avec l’idée de conditionnement.
Les additions aux images virtuelles, à la guerre qui n’en finit pas, au passé qui ne cesse de revenir comme à la pensée machinale, l’addiction aux jeux, au surfait comme au prêt-à-penser, occupent les vies désœuvrées que cette civilisation de l’ego nous propose ou nous impose. Banalisé, le concept d’addiction n’a d’autre signification que la dépendance à quelque chose d’extérieur à notre psyché. Évidemment, on considère que l’addiction provient d’un manque, d’un vide, d’une absence qu’intérieurement il s’agirait de combler, mais l’addiction à l’ego n’est aucunement envisagé comme étant le fondement même de toutes nos dépendances.
Comprendre et voir le processus d’addiction à l’ego, c’est ouvrir grand les portes de nos cœurs jusque-là oubliées. C’est participer au renouveau de la civilisation.
Notre ami Dominique Schmidt, à l’instar des auteurs qui participent à ce numéro, nous livre ci-dessous sa compréhension de l’addiction :
« L’addiction n’est que le mouvement obsessionnel de soi-même vers soi-même. L’addiction, c’est être autocentré sans jamais se départir de soi, c’est s’aliéner de la vie universelle pour suivre aveuglément ses propres envies. L’homme est toujours en guerre car il “s’aime” trop et c’est cette obsession de soi qui sème les conflits.
Pour guérir de l’addiction, il faut perdre son soi sans en chercher un autre comme le Soi, qui deviendrait une nouvelle addiction. Accepter de n’être Rien, ce qui nous rend disponibles à la Vie libérée en participation avec toutes ses expressions. Libre de l’addiction, la Vie résonne enfin en chacun au rythme de sa propre vie et de son cœur en chœur au cœur des choses. »
Au Moyen-Âge, l'addiction définissait un état de dépendance irrépressible : en bref, une attirance, une envie, une activité, dont on ne pouvait se défaire par d’insurmontables efforts…
Aujourd’hui, ce terme définit l’attachement nocif à une substance ou à un comportement. En quelques siècles, le processus d’addiction a perdu le sens de la psychologie spirituelle qui l’avait conçu en Occident comme en Orient avec l’idée de conditionnement.
Les additions aux images virtuelles, à la guerre qui n’en finit pas, au passé qui ne cesse de revenir comme à la pensée machinale, l’addiction aux jeux, au surfait comme au prêt-à-penser, occupent les vies désœuvrées que cette civilisation de l’ego nous propose ou nous impose. Banalisé, le concept d’addiction n’a d’autre signification que la dépendance à quelque chose d’extérieur à notre psyché. Évidemment, on considère que l’addiction provient d’un manque, d’un vide, d’une absence qu’intérieurement il s’agirait de combler, mais l’addiction à l’ego n’est aucunement envisagé comme étant le fondement même de toutes nos dépendances.
Comprendre et voir le processus d’addiction à l’ego, c’est ouvrir grand les portes de nos cœurs jusque-là oubliées. C’est participer au renouveau de la civilisation.
Notre ami Dominique Schmidt, à l’instar des auteurs qui participent à ce numéro, nous livre ci-dessous sa compréhension de l’addiction :
« L’addiction n’est que le mouvement obsessionnel de soi-même vers soi-même. L’addiction, c’est être autocentré sans jamais se départir de soi, c’est s’aliéner de la vie universelle pour suivre aveuglément ses propres envies. L’homme est toujours en guerre car il “s’aime” trop et c’est cette obsession de soi qui sème les conflits.
Pour guérir de l’addiction, il faut perdre son soi sans en chercher un autre comme le Soi, qui deviendrait une nouvelle addiction. Accepter de n’être Rien, ce qui nous rend disponibles à la Vie libérée en participation avec toutes ses expressions. Libre de l’addiction, la Vie résonne enfin en chacun au rythme de sa propre vie et de son cœur en chœur au cœur des choses. »
NUM145