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N° 146 - Le non-savoir - au format PDF
N°146 - au format PDF - Hiver 2022 - Le non-savoir
Ignorance ou Inconnaissance ? Je sais que je ne sais pas
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Numéro au format numérique PDF
N° 146 - Hiver 2022
Thème :
Le non-savoir
Ignorance ou Inconnaissance ?
Je sais que je ne sais pas
Sommaire
Articles et entretiens :
• 3e millénaire : Editorial
• Jean Bousquet : L’ignorance, savoir, non-savoir
• 3e millénaire : «Je sais que je ne sais pas. » Socrate
• Jeff Foster : S’asseoir dans l’irrésolu. La vraie méditation.
• Diane Gagné : Je ne sais rien
• Tony Parsons : Connaissance et Inconnaissance
• Dominique Schmidt : L’Ignorance, cachetée du Divin
• Marion Renault : L’ignorance « Je ne sais pas » est la liberté même
• 3e millénaire : La « docte ignorance » selon Nicolas de Cues
• Philippe G. Muller : Observation de soi et non-savoir
• Jean-Marc Mantel : Silence et non-savoir
• Adyashanti : La Connaissance innée de l’Inconnu
• Joseph Renger : L’ignorance ignorée
Rubriques :
-
Écopsychologie
Bernard Boisson : La nécessité d’institutionnaliser une «écophénoménologie »…
-
Paradoxes & non-dualité
Dominique Casterman : L’unité active du «non-mental» ou la présence immédiate de la conscience
-
Psychologie transpersonnelle dans l’Art
Welleda Muller : L’art naïf ou l’ignorance, mère de la rêverie
-
Portfolio Gérard Sceau : Peintures
-
Bd Anna Guégan : “ To know or not to know” et “Les marches de la grâce”
Nathan Celiolisa : “Poum Tap” -
et la Rubrique Livres !
Présentation
Non-savoir ou ignorance ?
Il est commun de reconnaître que nous savons bien peu de choses en regard du monde étrange et merveilleux que nous habitons. Évidemment, nous ne pourrons jamais tout savoir… nos ordinateurs pourront peut-être tout “emmagasiner” dans des mémoires sans conscience, mais que “sauront”-ils vraiment ? Quant à nous, à nos esprits en quête de savoirs, de certitudes sur le monde et sur nous-même, qu’on nous a appris à chercher, à trouver, à retenir et à décrire, que savons-nous vraiment ?…
« La seule chose que je sais, c’est que je ne sais pas », disait Socrate. Nous verrons, avec nos auteurs, que cette sentence a un sens beaucoup plus profond qu’on a bien voulu lui donner, vantant ici l’humilité de Socrate comme de tout philosophe ou savant. Ce numéro est consacré à cette découverte essentielle du « je ne sais pas », beaucoup plus proche de nous que l’humilité naturelle qui en découle.
Notre ignorance, l’état d’ignorance, cache une dimension d’Être qui relève du non-savoir que nous portons à tout instant comme au-delà du temps. De nombreux découvreurs de l’Éveil en parlent et en témoignent de tout temps. Nicolas de Cues, mathématicien et mystique du XVe siècle a longuement écrit sur ce qu’il appelait justement « la docte ignorance », tandis que plus récemment, Krishnamurti faisait remarquer que « cet état de “non-savoir”, c’est l’intelligence ». Le non-savoir serait-il au seuil d’une nouvelle co-naissance de nous-même et du monde ?
Nos auteurs, témoins et découvreurs du non-savoir, tracent cette voie nouvelle, et nous renvoient à l’ignorance primordiale autant qu’à l’inconscience quotidienne. Nous vivons, en effet, dans une ignorance méconnue qui demeure la source d’un non-savoir extraordinaire : porte ouverte sur l’inconnu. À tout instant, chacun peut le constater, nous ne savons rien du monde et de nous-même, avec une attention libre et vacante. Nos mémoires, nos connaissances, qui conditionnent nos regards, nous ramènent toutefois invariablement aux images que nous portons sur le monde et sur nous-même. Une lucidité est alors nécessaire et indispensable à ce retour à l’évidence libératrice.
Le non-savoir n’est alors pas l’ignorance, mais une co-naissance de l’essence du monde et de notre intériorité.
« La seule chose que je sais, c’est que je ne sais pas », disait Socrate. Nous verrons, avec nos auteurs, que cette sentence a un sens beaucoup plus profond qu’on a bien voulu lui donner, vantant ici l’humilité de Socrate comme de tout philosophe ou savant. Ce numéro est consacré à cette découverte essentielle du « je ne sais pas », beaucoup plus proche de nous que l’humilité naturelle qui en découle.
Notre ignorance, l’état d’ignorance, cache une dimension d’Être qui relève du non-savoir que nous portons à tout instant comme au-delà du temps. De nombreux découvreurs de l’Éveil en parlent et en témoignent de tout temps. Nicolas de Cues, mathématicien et mystique du XVe siècle a longuement écrit sur ce qu’il appelait justement « la docte ignorance », tandis que plus récemment, Krishnamurti faisait remarquer que « cet état de “non-savoir”, c’est l’intelligence ». Le non-savoir serait-il au seuil d’une nouvelle co-naissance de nous-même et du monde ?
Nos auteurs, témoins et découvreurs du non-savoir, tracent cette voie nouvelle, et nous renvoient à l’ignorance primordiale autant qu’à l’inconscience quotidienne. Nous vivons, en effet, dans une ignorance méconnue qui demeure la source d’un non-savoir extraordinaire : porte ouverte sur l’inconnu. À tout instant, chacun peut le constater, nous ne savons rien du monde et de nous-même, avec une attention libre et vacante. Nos mémoires, nos connaissances, qui conditionnent nos regards, nous ramènent toutefois invariablement aux images que nous portons sur le monde et sur nous-même. Une lucidité est alors nécessaire et indispensable à ce retour à l’évidence libératrice.
Le non-savoir n’est alors pas l’ignorance, mais une co-naissance de l’essence du monde et de notre intériorité.
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