Monique Couderc
Guérir du cancer

Il me semblait que la médecine était avant tout une médecine symptomatique, une médecine qui supprime les symptômes et qui ne croit pas aux forces de la vie. Nous avons cette force en nous, nous avons ce pouvoir de régénération en nous. Cette médecine est traumatisante, ses effets dépassent souvent le mal lui-même.

(Revue Panharmonie. No 176. Mars 1979)

Le titre est de 3e Millénaire

Compte rendu de la conférence du 9.1.1979

Nous regrettons infiniment qu’il n’y ait pas eu davantage du monde à la conférence de Monique COUDERC. Non seulement elle est un exemple de volonté, de sagesse dictée par une aspiration authentiquement spirituelle, mais, en plus, tout ce qu’elle nous a révélé sur son cheminement vers la guérison de sa maladie, vaincue par des moyens naturels et par une discipline aussi bien alimentaire qu’autre, sa recherche sur les causes profondes de son déséquilibre physique, peut nous servir à tous et nous aider à lutter contre les attaques du mal.

Elle nous donna d’abord l’historique de sa maladie depuis la découverte en 1972 d’un cancer, certifié par de nombreuses analyses et radios, récit qu’on peut lire en détails dans son livre paru aux Editions Belfond : « J’ai vaincu mon Cancer, Histoire d’une guérison par la Médecine Naturelle ».

Nous extrayons quelques passages de sa conférence à laquelle assistèrent, outre le Docteur Maud Cousin, des personnes ayant suivi la même voie qu’elle-même.

— Il me semblait que la médecine était avant tout une médecine symptomatique, une médecine qui supprime les symptômes et qui ne croit pas aux forces de la vie. Nous avons cette force en nous, nous avons ce pouvoir de régénération en nous. Cette médecine est traumatisante, ses effets dépassent souvent le mal lui-même.

— Prenant exemple sur ce que dit Einstein : « Le hasard n’existe pas, il n’est que la mesure de notre ignorance », elle rechercha le sens de ce qui lui arrivait, tout en se souvenant d’une phrase de Sri Aurobindo : « Dites-vous bien que vous ne pouvez avoir un problème que si vous êtes capable de le résoudre. Si la question que vous vous posez était hors de vos possibilités, elle resterait hors de votre plan de conscience, et par conséquent, elle n’existerait pas. » Donc, se dit-elle, si nous avons une épreuve, il nous est donné toutes les forces pour la supporter et en même temps la clef pour la résoudre.

— « Le corps en son entier est un langage », disait Hippocrate. La maladie est une forme d’expression du corps.

— Les cellules forment une société, une société extrêmement intelligente, chacune a un psychisme. (Nous renvoyons nos lecteurs au livre de Jean Charon, physicien bien connu : « L’Esprit, cet Inconnu », dans lequel cette constatation se trouve confirmée. N.d.l.R.). Il y a une police, le système immunologique, il y a des lois, en particulier la loi d’unité dans la diversité, chaque cellule ayant son petit rôle à jouer.

— Pourquoi cette révolution parmi les cellules de notre corps ? Parce que nous sommes continuellement agressés à un tel rythme que notre terrain devient ce qu’on appelle intoxiqué. Il y a un seuil de tolérance qu’on ne peut dépasser.

Monique Couderc passe alors en revue toutes les agressions dont nous sommes victimes et qui viennent en grande partie de cette technologie qui nous asservit.

— La plante elle-même est malade, les engrais chimiques ne lui permettent plus d’absorber en particulier les oligoéléments qui lui sont indispensables. L’homme qui mange les plantes est malade, l’animal aussi est carencé. Les parasites, agents de la sélection naturelle qui détruisaient les plantes malades, sont supprimés par les pesticides.

Nous absorbons tout cela et que fait-on ? On prend des médicaments ou bien on vaccine. Nous sommes aussi beaucoup trop nombreux dans les villes. Parmi les choses qui nous perturbent, l’électricité et principalement les lignes de haute tension sont néfastes.

Nos biorythmes ne sont plus en rapport avec les rythmes naturels. C’est toute la civilisation actuelle qui est en jeu.

— Il y a aussi la manière de manger, on ne mastique plus. Gandhi disait : « Bois ce que tu manges et mange ce que tu bois ! » Dans l’alimentation il y a la vie et la nature nous donne de quoi nous nourrir. Soyons-en conscients et remercions-la.

— Chez les personnes qui ont un cancer, celui-ci se situe aussi dans leur champ vital qui est atteint. Le cancer n’est qu’une expression dans la matière de quelque chose qui a ses sources beaucoup plus loin.

Toute une équipe de médecins, de chercheurs, de biologistes, s’est constituée afin de travailler dans ce sens avec des moyens naturels. Monique Couderc se souvient que lorsqu’elle vivait au Canada, des enfants leucémiques avaient été guéris uniquement par du jus de carottes qui contient beaucoup de magnésium. Certains malades sont partis dans des oasis faire des cures de dattes cueillies sur l’arbre, en pleine vie.

— N’oublions pas que l’on ne guérit jamais personne, mais que l’on sollicite les forces qui sont en nous. On les aides et cela permet à bien des malades de guérir.

J’avais, dit Monique Couderc, un grand-père qui était guérisseur. Je ne l’ai pas connu. Il utilisait beaucoup de plantes. Je suis moi-même amie des plantes et en particulier du gui qu’utilisaient les Druides et qui est une plante anticancéreuse qu’on emploie beaucoup en Suisse.

Le Docteur Cousin confirme l’efficacité des différents oligoéléments.

Monique Couderc : J’ai aussi fait de l’homéopathie, de l’acupuncture et de la chiropratique au niveau de la colonne vertébrale qui est si importante. C’est l’arbre de vie. Des médecins des plus sérieux m’ont dit qu’ils n’avaient jamais vu un cancer du sein sans qu’il y ait un problème au niveau de la colonne vertébrale correspondant au sein. Et ceci est valable pour tous les organes.

Docteur Cousin : Tout est de savoir si cela commence par le blocage ou si le blocage est la cause des troubles. De toute manière il faut aider à mettre la colonne d’aplomb.

Monique Couderc : Préconise le sport, la respiration, la relaxation, le yoga. Elle a fait tout cela en solitaire, parce que personne n’y croyait. Elle a compris qu’il y a nécessité de solitude lorsqu’on se trouve seul devant un problème. On est là face à face avec soi-même et on peut vraiment évaluer les forces que l’on possède. Et puis on a aussi des aides, peut-être invisibles, mais qui sont là. Et si on a l’air d’être seul, en vérité on ne l’est jamais.

Et, petit a petit, se cramponnant à ses convictions, malgré les médecins qui voulaient l’opérer lui disant que si elle ne le faisait pas, elle allait mourir, de lents progrès se dessinèrent lui faisant comprendre qu’elle était sur la bonne voie.

Pour se désintoxiquer entièrement, elle eut recours sous surveillance médicale, à un jeûne de 21 jours. Mais cela ne suffit pas, il est nécessaire de s’y préparer moralement et spirituellement. Le jeûne permet au corps de se reposer, d’éliminer les toxines et comme il est très intelligent, il va éliminer tout ce qui le gêne et va diriger toute son énergie vers les points faibles. Elle se réalimenta petit à petit, avec des jus de fruits frais et de légumes, puis avec des crudités suivies de fruits secs, de noisettes, de noix, de noix d’acajou. Elle nous dit combien ensuite elle se sentait bien, elle se sentait heureuse et avait l’impression à certains moments que quelque chose d’essentiel était guéri. « C’était comme si on m’avait dit : Vas, tu es guérie ! » C’était sur un autre plan, à un autre niveau.

Dans un merveilleux petit livre, « l’Evangile de la Paix de Jésus-Christ », le Christ donne à ses disciples des conseils de santé : « Chaque fois que vous aurez jeûné sept jours, le Père vous remettra sept années d’ignorance et d’erreur. »

Cinq mois après les premières analyses classées en type 5, Monique Couderc avait régressé en classe 3, considérée comme une classe intermédiaire. Jouant à la femme affolée, elle demanda au médecin qui ne la connaissait pas : « Mes cellules sont-elles suspectes, aurais-je un cancer ? » — « Mais non, Madame, pas du tout, répondit le médecin, vous reviendrez dans six mois. » Un mois après elle était en classe 2. Se déguisant, afin de ne pas être reconnue dans un laboratoire où déjà elle avait été au début de son mal, elle fit refaire des analyses de mois en mois qui la rassurèrent complètement.

Une fois cette étape franchie, elle essaya d’aller plus loin et de comprendre la cause des causes. Il y en a d’évidentes dont nous avons déjà parlé. Elle se rendit aussi compte que le cancer était souvent une forme d’autodestruction, chez les femmes en particulier et poussant plus loin sa réflexion, elle se demanda s’il n’était pas une des formes choisies par notre humanité pour se détruire. L’homme porte en lui toutes les structures de l’univers, il y est lié très étroitement par un lien d’amour. Or on peut dire que ce lien actuellement est rompu. Le cancer, ne peut-il être finalement le symbole de cette rupture ? Qu’est-il au juste ? Il est la mort au sein d’une cellule.

Monique Couderc considère que cela a été une grâce pour elle que de passer par cette épreuve et que pour ressusciter il fallait d’abord mourir. C’est dit-elle, dans la loi et l’humanité toute entière est en train de mourir. C’est une civilisation entière qui disparaît. Mais qui dit mort, dit résurrection et lorsqu’on assume son cancer, qu’on le comprend, lorsqu’on est arrivé à découvrir ses lois, c’est une forme de résurrection. Et ceux qui ont atteint cela, sont en bonne voie pour trouver cette nouvelle dimension qui nous fait entrer dans une ère nouvelle après avoir franchi la porte qui se traduit par des violences, par toutes ces difficultés que nous traversons. Ce processus n’est pas uniquement du domaine de la réflexion et du mental, mais il transforme aussi les fréquences vibratoires de la matière qui se spiritualise.

Et, de ce fait, toutes ces vibrations nocives qui nous arrivent de partout, ne nous atteignent plus, nous sommes sur un autre plan.