le docteur Maud Cousin
Iridologie

Dans l’iris, dans la zone ciliaire qui est périphérique, il y a toute une topographie. Tout le monde n’est pas tout à fait d’accord là-dessus, mais dans l’ensemble on s’accorde pour représenter la personne dans le sens haut-en bas : le cerveau est en haut, les membres inférieurs en bas, tandis que dans l’oreille c’est l’inverse. De plus c’est à peu prés la disposition logique : l’œil droit c’est ce qui se joue à droite, (poumon droit), l’œil gauche, ce qui est à gauche (poumon gauche, cœur, etc.) Au milieu c’est le tronc.

(Revue Panharmonie. No 208. Octobre 1986)

L’iris est un organe intéressant parce qu’on le voit, on peut l’examiner et qu’il donne donc des indications immédiates. L’œil peut être examiné de différentes façons : lorsqu’on va voir un ophtalmologue, il ne regarde pas l’iris, il regarde le fond de l’œil ou regarde à travers la pupille comment se fait la circulation. C’est le seul endroit où on voit les vaisseaux à nu, la surface est transparente.

L’iris, c’est cette partie coloré qui a des caractéristiques intéressantes. En effet, il y a des fibres. Au centre la pupille est foncée et dans l’iris il y a trois régions, une partie au milieu, la zone papillaire ; une partie moyenne, la collerette et enfin la bordure, ou zone ciliaire.

Ces trois régions correspondent à des choses différentes et l’iris lui-même correspond à quelque chose puisqu’il peut se dilater ou se rétracter à la lumière et en général il est rond. Mais parfois il n’est pas tout à fait rond, il peut être ovale, un peu décentré d’un côté ou de l’autre et ces déformations ont un sens, car il faut examiner de quel côté elles vont. Il y a là alors une traction, une zone qui ne va pas très bien.

Dans l’iris, dans la zone ciliaire qui est périphérique, il y a toute une topographie. Tout le monde n’est pas tout à fait d’accord là-dessus, mais dans l’ensemble on s’accorde pour représenter la personne dans le sens haut-en bas : le cerveau est en haut, les membres inférieurs en bas, tandis que dans l’oreille c’est l’inverse. De plus c’est à peu prés la disposition logique : l’œil droit c’est ce qui se joue à droite, (poumon droit), l’œil gauche, ce qui est à gauche (poumon gauche, cœur, etc.) Au milieu c’est le tronc.

En haut c’est donc le cerveau et quand il y a des troubles, il y a des fentes.

On compte en heures comme pour une horloge. Sur l’œil droit et de 11 heures à 1 heure, c’est le cerveau, de 1 heure à 3 heures ce sont les amygdales, le pharynx, le cou, l’œil gauche à 9 heures, à 11 heures c’est le poumon dans l’œil droit, le poumon gauche est à 3 heures dans l’œil gauche. C’est une des zones qu’on voit le mieux. Dans l’œil droit le poumon est à droite.

Presque toujours il y a ici des traces, car presque tout le monde a eu un jour ou l’autre un petit ennui aux poumons. Puis les mains, les bras et enfin le foie. En bas les reins, plus en-dedans la jambe, la vessie, les organes génitaux.

Origine de la topographie de l’iris

On raconte qu’un jour Pressly avait un oiseau de nuit (chouette ou hibou). Le prenant, il lui avait cassé une patte et qu’il avait vue paraître une fente dans la partie basse de l’œil de l’oiseau. Il a alors soigné la bête et, à mesure qu’elle guérissait, il voyait la fente rétrécir. Il s’est souvenu de cela et comme il était médecin, il s’est mis à regarder les yeux de ses patients, il y a observé certaines choses et il a établi une topographie en fonction des troubles qu’il constatait. C’était au siècle dernier, en 1837.

Les grands maîtres de l’iridologie actuelle sont des Allemands.

Il existe des appareils pour examiner l’œil, l’Iris. Ils sont constitué par une lampe éclairante dans laquelle est incorporée une topographie de l’Iris., Cela permet de ne pas se tromper quand on constate une anomalie, car il est parfois difficile de bien apprécier l’angle ; donc de savoir quel organe est concerné. Pour ma part je me sers de quelque chose de plus simple, une lumière dirigée et une bonne loupe. Mais si on veut réellement examiner à fond l’Iris, il faut faire une photo, car ainsi on a le loisir de l’étudier d’une manière approfondie et sans fatiguer le malade. On peut même encore prendre une loupe pour mieux étudier les détails.

L’examen

Il n’y a pas que la topographie qui soit intéressante, il y a aussi la trame sur laquelle on aperçoit des fibres. Sur la reproduction que voici elles sont régulières. Mais elles peuvent être beaucoup plus lâches ou très serrées. La qualité des fibres représente la texture de la trame de la personne, généralement. Quand les fibres sont lâches, cela dénote les phosphoriques, tandis que la texture serrée indique les carboniques. Cela donne des indications sur la façon dont va réagir le terrain, sur la fragilité générale de la personne, sur son tempérament physique.

On regarde encore toute une série de choses :

Les taches : Il y a des Iris qui présentent des taches, des taches brunes dans des yeux bleus par exemple. Ce sont des imprégnations toxiniques, certaines dues au tabac seraient en rapport avec du diabète. D’autres donnent des indications cicatricielles, principalement quand elles sont bien limitées. Si elles sont floues, un peu gonflées, c’est inflammatoire. On dit que les formes rectangulaires ou losangiques peuvent être des indications cancéreuses. En fait les causes n’apparaissent pas directement dans les yeux, sauf en cas de complications. Les taches blanches sont des scléroses.

Zone centrale de l’Iris, en-dedans de la collerette : Pour certains elle correspond au colon. Les gens très nerveux ont souvent une collerette qui devient plus importante, elle déborde, elle est en relief. Elle répond aux nerfs de la colonne vertébrale.

Cette collerette sépare la zone papillaire de la zone périphérique où s’impriment les divers organes.

A la Bordure extérieure se déposent les intoxications. L’œil cerclé d’une ligne sombre, c’est le gérontoxon. Cela va avec l’âge quand les gens ont des tendances arthritiques avec dépôts d’acide urique. C’est donc un signe d’encrassement de l’organisme.

Le relief : Il n’est pas perceptible sur les photos comme à l’examen direct. La collerette peut être très en relief, c’est une question de terrain, de réactivité de l’organisme.

Couleur : Elle est héréditaire. Les yeux bleus sont plus fragiles, mais cela est aussi lié au terrain. La couleur de base est naturelle et n’a pas d’importance.

Le traitement entraîne des modifications de l’Iris. Ce n’est pas toujours rapide. On voit souvent dans l’Iris, les choses qui sont installées depuis plus ou moins longtemps et auxquelles les malades ne pensent pas, parce qu’ils y sont habitués.

Au niveau du diagnostique, l’examen de l’Iris est très intéressant, car il peut faire gagner du temps.

On pense qu’il y a des traitements à envisager avec le laser, pas celui qui sert à coaguler le fond de l’œil, mais pour stimuler la zone qui ne va pas très bien. On pense que si l’œil indique une faiblesse, si on stimule la zone de l’Iris correspondante, on doit atteindre l’organe malade. Le problème c’est que l’œil est très mobile et que c’est très petit. C’est donc compliqué au niveau du traitement, tandis que pour l’oreille on pout tranquillement faire ce qu’on veut, puisqu’elle ne bouge pas.