(Extrait de Le Corps énergétique de l’homme. L’espace bleu 1992)
La fasciathérapie-pulsologie
Méthode Danis Bois
Je vous invite à découvrir une expérience vécue, l’itinéraire d’un homme : Danis Bois, fondateur de la méthode née de sa triple expérience de praticien, d’enseignant et de chercheur.
Quelques cinq cents thérapeutes en formation ou déjà formés pratiquent cette approche. Tous traitent chaque année plusieurs dizaines de milliers de patients. Face à un patient, je crois qu’il n’y a pas lieu de débattre du corps énergétique. Il ne s’agit pas de croire en sa réalité, mais de la vivre.
Je vais vous proposer les résultats d’un grand nombre d’expériences vécues de traitements, sachant qu’en ce qui concerne l’accès à la dimension énergétique de l’homme il y a deux voies : celle de la science et celle de la conscience. Cette seconde voie n’a pas bonne presse auprès du milieu scientifique et médical, et pourtant tous ceux qui se sont donnés la peine de l’explorer ont pu faire le constat suivant : en ce qui concerne la dimension énergétique de l’homme, la conscience est très en avance sur la science. Et l’attitude la plus porteuse consiste à utiliser la puissance d’investigation de la conscience servie par la rigueur de la science.
Les outils à l’usage des thérapeutes manuels sont au nombre de trois. Au départ, la connaissance est capitale. Quand en thérapie on s’adresse au corps énergétique, il est hors de question de se passer de la connaissance de la physiologie et de l’anatomie, car énergie et matière sont en rapport étroit. Les deux autres outils, plus spécifiques de l’approche manuelle sont, une main particulièrement bien entraînée au service d’une conscience très aiguisée.
Nous avons suffisamment de recul pour permettre d’affirmer que les observations et les informations que capte le thérapeute sont des informations exploitables et pertinentes. Elles sont objectives. Faisons la différence entre les informations objectives et objectivables. Le fait qu’en matière de corps énergétique et de vie intérieure, la science et la technologie ne nous fournissent pas les moyens de mettre toujours en évidence les phénomènes captés, n’enlève rien à la pertinence des observations quand elles sont objectives et reproductibles. Voici donc une modélisation très simplifiée des rapports entre la conscience, l’énergie et la matière vivante.
Première difficulté : en tant que thérapeute manuel, le dialogue avec la vie énergétique à l’intérieur de l’homme se fait dans un silence, le silence de l’écoute ; quand il s’agit d’en parler, il faut trouver les mots. Or, des mots comme matière, conscience, santé ou maladie ne veulent pas dire la même chose pour les uns et pour les autres. Entre la matière du chirurgien et celle du physicien fondamentaliste, il y a un gouffre. L’énergie du thermodynamicien est en général très éloignée de cette énergie subtile qui préside à la physiologie du corps. La conscience fondamentale de tout être vivant est sans commune mesure avec la conscience du neurologue.
La santé et la maladie sont les termes les plus couramment employés. Le professeur Leriche dit : « Il y aura toujours une différence considérable entre la maladie du médecin et la maladie du malade ». Dans ce contexte, comment peut-on établir un dialogue ?
Premier cas : les mots employés reposent sur une expérience vécue, sur des sensations, et dans ce cas, même s’il y a une divergence de vocabulaire, on arrive à se comprendre.
Deuxième cas : la terminologie des concepts ne repose pas sur une expérience vécue, et je dirais alors que la non-compréhension est au détour de chaque phrase.
Dans quelle direction trouver la dimension énergétique de l’homme ? La science a investi la plus grande partie de ses efforts dans l’exploration de l’infiniment grand et de l’infiniment petit.
Pour nous, le chemin le plus direct pour aller à la rencontre de l’énergie vivante, c’est l’exploration de l’infiniment profond, non pas dans le sens anatomique du terme, mais dans celui d’un voyage à la rencontre de l’essence de la vie à l’intérieur de l’homme. Dans ce voyage il existe une frontière — une frontière propre à chacun — qui sépare le monde du révélé d’un monde différent, le monde du non-révélé. Dans le monde du non-révélé, nous rangerons l’ensemble des manifestations subtiles dans le corps qui échappent aux investigations techniques classiques et, le plus souvent, à la conscience de l’individu, sauf si elle est entraînée à cette perception.
L’inventeur de la vitamine C disait : « On ne connaît la vie que par ses symptômes ». Parmi ces symptômes, nous pouvons distinguer ceux de la survie, ceux de la vie ; dans les deux cas, nous ne faisons qu’approcher la vie elle-même.
— Les symptômes de la survie sont les grandes fonctions de l’organisme qui visent au maintien et à l’adaptation de la vie (système cardio-respiratoire, pulmonaire, endocrinien, digestif, etc.).
— Les symptômes de la vie sont les manifestations tissulaires subtiles qui sont l’expression de l’énergie vivante dans le corps.
— La vie elle-même est faite des manifestations énergétiques subtiles sous-tendues par la conscience fondamentale.
La spécificité de la méthode Danis Bois réside dans son approche particulière de cet univers non révélé. Tous les phénomènes connus, manifestés, de notre physiologie reposent sur un contingent non révélé, tissulaire et énergétique. Il y a la respiration qui se voit et celle qui ne se voit pas mais qui se vit. C’est vrai de tous les grands systèmes, le système neuro-vasculaire par exemple.
La méthode se définit comme une science en contact avec les manifestations subtiles de la vie et, par-là même, avec les troubles originels de la maladie. Quant à la vie énergétique à l’intérieur du corps, c’est l’ensemble des activités non révélées qui constituent l’interface entre la conscience en mouvement qui sous-tend la vie et la matière vivante. Cette conscience en mouvement est pour nous la manifestation la plus fondamentale, la plus archaïque de la vie au service de l’homme.
Ainsi, dans notre approche, nous incluons la trilogie conscience-énergie-matière. Un thérapeute entraîné est capable de faire dans un même geste un bilan de la conscience en mouvement, de l’énergie en mouvement, de la vie tissulaire, et de réaliser une normalisation de ces différents niveaux.
Voici une modélisation très simplifiée de l’interaction au sein de cette trilogie.
Quatre éléments : la conscience autonome, la conscience neurobiologique, la dynamique vitale et le corps. Quelles sont les spécificités de ces quatre éléments ? Dans le cadre de la santé, de la physiologie, comment ces différents éléments agissent-ils entre eux ? Dans le cadre de la maladie, de la pathologie, que se passe-t-il pour que cette harmonie silencieuse dans le corps soit prise en défaut ?
La conscience neurobiologique est le cerveau de la survie lié à notre structure anatomo-physiologique. Elle a un certain nombre de fonctions : elle capte, traite et informe. Elle capte, grâce aux sens, les informations du monde extérieur, puis véhicule généralement ces informations par les voies ascendantes, jusqu’aux systèmes centraux. Elle les traite grâce aux processus intellectuels, aux pensées, et fabrique une consigne qu’elle va répercuter au corps par les voies descendantes. Cette conscience neurobiologique est le siège de notre activité psycho-affective. Lorsqu’un événement survient, cette conscience crée un système de réactions, en particulier d’identification et d’interprétation de l’événement, et ces deux modes de réaction ont leur influence sur la vie énergétique. Cette conscience est aussi la base de notre comportement social.
La conscience autonome n’a rien à voir avec les processus de la précédente. Elle remplit un certain nombre de fonctions, de manière totalement indépendante. C’est le cerveau de la vie. Parmi ces fonctions, il y a celle qui consiste à capter une information et à émettre une réponse destinée à la physiologie. Cette conscience capte le contenu, le rythme énergétique de l’événement du présent et propose spontanément au corps une réponse adaptée. Il n’y a aucun délai ni aucun processus d’élaboration entre le moment où l’information est captée et celui où la réponse est donnée. C’est instantané. Il s’agit de l’intelligence de la vie au service de la vie, et cette réponse sous forme d’information juste est destinée à la vie énergétique.
La dynamique vitale est la source des énergies à l’intérieur de notre corps. Elle a un tonus de base qui se présente comme un mouvement spiralé. A partir de cette énergie de base vont se répandre dans le corps des énergies d’adaptation destinées aux grands systèmes. La santé énergétique est la capacité d’adaptation spontanée et réversible de l’individu, à partir des informations de la conscience autonome.
Le corps est la matière, la structure tissulaire. Nous accordons une place particulière à l’ensemble des formations tissulaires qui sont issues du deuxième feuillet embryologique. L’ensemble du tissu conjonctif, majoritaire dans le corps, est notre organe de la forme. Il tisse une toile tridimensionnelle, des pieds à la tête, de la profondeur à la périphérie, un tissu totalement continu qui constitue l’enveloppe des muscles, les membranes, la plèvre, le péritoine, l’enveloppe des os, nos ligaments, nos tendons, les éléments intra-osseux, la paroi de nos artères, voire le tissu sanguin. C’est par l’organe de la forme que l’énergie vivante va s’incarner pour donner une activité rythmique subtile au niveau de l’ensemble de l’organisme.
En matière de thérapie, il est très important, quand on se donne pour objectif d’aller à la rencontre de l’énergie vivante, de ne pas shunter la matière. L’énergie existe à l’intérieur du corps sous des formes multiples en mouvement. Les énergies les plus fondamentales se trouvent dans les parties les plus denses de notre corps, les plus secrètes et en particulier dans les os. Le corps éthérique, c’est-à-dire notre enveloppe, notre contour énergétique, n’est qu’une émanation de cette vie énergétique fabuleuse à l’intérieur de nous. Il mérite une certaine attention, mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
Articulation de ces éléments pour maintenir l’homme dans l’état de santé : ce n’est pas simplement l’absence de symptômes qui fait la santé. C’est l’expression libre d’une certaine articulation dans le non révélé. A sa base, il y a la dimension énergétique, la dynamique vitale, cette énergie au service de la matière. Nous sommes des êtres incarnés et notre finalité est de vivre la pleine dimension de l’existence dans notre matière incarnée.
Pour ce faire, l’énergie vivante a besoin d’être distribuée et transformée afin d’être exploitable par notre matière ; le sang se charge de cette diffusion et de cette transformation, le sang, cœur de la vie, sous sa forme énergétique qualitative.
La dynamique élastique des tissus, mouvement d’enroulement et de déroulement dans l’ensemble du corps, est le mouvement qui donne au tissu, à notre matière, sa fonction vivante.
Sur la base de cette articulation, la physiologie peut s’exprimer librement dans son plein potentiel, servi par la conscience neurobiologique. Que se passe-t-il pour que le processus pathologique se mette en route ? Autrement dit, quand nous sommes malades, de quel processus silencieux la maladie est-elle le résultat ?
Processus pathologique : Nous avons baptisé ce processus la voie de résonance d’un choc. L’événement qui survient est le point de départ. La conscience autonome va proposer la réponse adaptée. Celle-ci sera prise en relais au niveau énergétique, sauf quand l’événement et son contenu sont trop difficiles à gérer spontanément. Il y a alors, dans un premier temps, un arrêt de la dynamique énergétique en mouvement, comme si la vie profonde à l’intérieur de nous avait le souffle coupé. L’arrêt va durer et se fixer si nos processus mentaux se mettent en route dans le sens d’une identification à l’événement, dans le sens d’une implication. C’est le début de la pathologie. Notre conscience neurobiologique va figer cette peur fondamentale et déclencher une réaction en chaîne.
Dans la deuxième étape, l’énergie qui est véhiculée par le sang va s’appauvrir. Dans la troisième étape, le moteur de notre activité tissulaire au sein de notre matière va s’appauvrir lui aussi.
Dans les étapes quatre, cinq et six, nous sortons du cadre énergétique et nous entrons dans la pathologie incarnée. La dynamique tissulaire va donc s’éteindre : il y a crispation des tissus dans certaines zones.
L’ensemble des mécanismes de drainage, le système circulatoire et le système neuro-vasculaire vont se trouver perturbés (action de vasoconstriction, réaction de défense).
Les micro-mouvements articulaires vont perdre leur intégrité. Une fois passées ces étapes silencieuses, les grands systèmes vont être atteints : c’est la maladie révélée, déclarée sous forme fonctionnelle ou organique.
Ce schéma est simpliste, mais l’on peut tirer un certain nombre d’enseignements de cette expérience de cinq années.
Le premier enseignement est que nous pouvons donner une meilleure définition de ce qu’est la santé dans son sens plein. La santé ne signifie pas seulement une absence de symptômes, mais la libre capacité d’adaptation à tout événement quel qu’il soit. La maladie, c’est la perte, soit partielle soit totale, de cette faculté d’adaptation. Le conflit permanent entre santé et maladie a pour origine le conflit entre la conscience autonome au service de la vie et la conscience neurobiologique qui a la fâcheuse propriété de figer le mouvement, l’alternance, le changement.
Le deuxième enseignement concerne la mémoire du corps. L’impact d’un choc se situe à différents stades énergétiques et tissulaires. Il y a donc dans le corps une mémoire énergétique et tissulaire différente de la mémoire classique. Cette mémoire du corps fait que toute maladie, de la plus insignifiante à la plus grave, a une histoire inscrite à l’intérieur de notre corps énergétique et matériel. Quand un patient se présente, il est le résultat d’un terrain et d’une histoire personnelle. Sur le plan personnel, un certain nombre d’épisodes n’ont pu être gérés d’une manière spontanément juste, et le corps, dans ses expressions énergétiques tissulaires, tient le calendrier de toutes ces rencontres difficiles : c’est son présent tissulaire énergétique. Globalement, nous sommes le résultat de tout ce que nous n’avons pas osé être, et cet ensemble est inscrit dans nos cellules.
Le rôle du thérapeute est de faire la lecture la plus subtile et la plus complète possible de tous ces aspects du présent et de proposer une action de reconstruction.
Le traitement est une attitude alliant au plus haut niveau le respect d’une demande, la donnée d’une réponse et une certaine qualité de présence.
Quels moyens se donne-t-on pour capter la demande et pour offrir la réponse juste, au service de la vie, de l’espace de liberté à l’intérieur du corps ? En tant que thérapeute, quelle est l’exigence nécessaire dans la qualité de présence pour que l’interaction entre le thérapeute et le patient se solde par une reconstruction, un tremplin, un élan vers la santé ?
L’objectif d’un traitement est d’offrir un point d’appui à partir duquel la dynamique profonde du patient lui-même va pouvoir se mobiliser. C’est l’essentiel. Le propos n’est pas ici d’aborder le protocole de traitement, extrêmement complet. Précisons simplement que si les conditions sont remplies, un traitement va se solder par une ouverture de l’espace de liberté énergétique et tissulaire. Autrement dit, le patient va recouvrer une partie de sa capacité d’adaptation spontanément juste. Les résultats visibles sont alors au rendez-vous.
Il y a bien sûr des limites dans la méthode : pour le thérapeute, elles se situent dans sa capacité d’écoute, dans sa solidité et dans sa capacité de réponse, tandis que pour le patient elles se situent dans sa capacité à remettre en question l’univers de ses compromis intérieurs.
Prenons l’exemple de notre approche manuelle du sang. La circulation du sang se présente sous deux aspects : la macrocirculation — des grands troncs artériels jusqu’aux artérioles — et la microcirculation — des microartérioles jusqu’aux capillaires qui apportent la nourriture au corps. Il y a la nourriture quantitative, biologique, mais l’énergie subtile qui anime le sang est la nourriture énergétique. Or, le système qui commande la macrocirculation est très différent de celui qui commande la microcirculation. On sait très peu de choses sur le système de commande au niveau capillaire, qui est le niveau terminal.
Notre expérience nous montre que si l’on veut s’adresser à la microcirculation, on ne peut le faire que dans la mesure où l’on inclut dans son geste thérapeutique une mobilisation de l’énergie subtile qui anime le sang. Si l’on n’entreprend pas cette action énergétique, on n’obtient pas de résultats au niveau de la microcirculation. A l’opposé, le dialogue rigoureux avec l’énergie qui anime le sang permet d’obtenir des résultats spectaculaires au niveau de la circulation capillaire.
Vers une attitude de concertation.
La réalité énergétique et tissulaire subtile sous-tend l’ensemble des pathologies, quelles qu’elles soient. Dans nos traitements, nous nous apercevons que même dans un contexte pré- ou postopératoire, en traumatologie par exemple, il y a sous l’aspect lésionnel ou fonctionnel, une pathologie liée au mal-être et à la fatigue ou des problèmes plus subtils encore, liés à l’histoire de la résonance du choc initial dans le corps. Il y a toujours, dans toute pathologie, une action à entreprendre au niveau énergétique ou tissulaire. Cette action ne doit pas être exclusive, mais ses outils doivent entrer en complémentarité avec les outils de la médecine les plus puissants actuellement disponibles. Une telle attitude a l’avantage d’approcher les causes profondes des pathologies et de ne pas se cantonner à leurs effets terminaux.
En conclusion, dégageons quelques idées-clés.
En matière de thérapie s’adressant aux dimensions subtiles, et de manière générale à la globalité d’un patient, il ne faut jamais dissocier énergie et matière. Travailler l’énergie pour l’énergie ou la matière pour la matière constitue une attitude très limitative. La demande au plus profond de chacun d’entre nous est que l’énergie circule et s’exprime librement au service de l’incarné.
En ce qui concerne le thérapeute, il faut choisir entre le respect et le pouvoir. Ce n’est pas parce que l’on touche à la réalité énergétique d’un patient que ce que l’on fait est constructif pour lui. En matière de thérapie globaliste, le chemin le plus court entre la maladie et la santé n’est jamais la ligne droite. C’est le corps lui-même qui a le secret de l’itinéraire optimal qui conduit à la santé. Et suivre cet itinéraire avec des protocoles bien précis suppose une certaine humilité et un certain respect de la part du thérapeute. Car le monde énergétique est porteur d’un piège considérable, celui du pouvoir.
Derrière une thérapie, il y a un thérapeute et, derrière le thérapeute, il y a un homme ou une femme. Il est clair que la dimension et la qualité de l’homme qui soigne sont capables de déclencher à l’intérieur d’un patient ce qu’aucune technique ne saurait faire.
Le corps énergétique face à la science : faut-il prouver la vie ? L’urgence dans le domaine scientifique est de témoigner par tous les moyens possibles de la réalité des fonctionnements subtils à l’intérieur du corps. Tout ce que pourra apporter la démarche scientifique dans le sens d’une objectivation de ces dimensions subtiles sera d’un grand secours. Je crois toutefois qu’il faut garder à la conscience qu’il y aura toujours un niveau de profondeur dans lequel seule la vie peut capter la vie.
Notre médecine d’aujourd’hui possède son champ d’efficacité et de performances, mais elle souffre d’être une médecine des symptômes, des effets et non des causes. Voir l’avènement d’une médecine énergétique sera certainement une révolution, mais l’idéal serait d’éviter l’écueil qui consisterait â remplacer la médecine des symptômes dans le corps par une médecine des symptômes énergétiques. Car alors nous passerions à côté de ce qui est l’aspect fondamental de la vie, à savoir un processus dynamique d’évolution dont notre corps est le reflet.
Le corps énergétique face à la mort : y a-t-il une vie avant la mort ? La survie n’est pas la vie. La médecine traditionnelle s’est donnée comme principal but la lutte contre les symptômes et a en permanence repoussé l’échéance de la mort. Mais même lorsqu’elle y réussit, elle précipite le patient vers la survie et non vers la vie.
« La vie non accompagnée par la conscience n’est pas la vie, elle n’est qu’une expression vivante de la mort. » (Danis Bois)
Marc Humpich Docteur ès Sciences, Directeur des cours Méthode Danis Bois
Bibliographie :
Danis BOIS :
La vie entre les mains, Ed. Trédaniel, 1989
Fascias, sang, rythme, complices dans les pathologies fonctionnelles, Société de Presse et d’Édition de la kinésithérapie, 1986
Danis BOIS – Eve BERGER : Une thérapie manuelle de la profondeur, Ed. Trédaniel, 1990