Jeanne Guesnée
D'étranges expériences (voyages conscients hors du corps)

Une question s’est toujours posée à mon esprit avec une grande acuité : celle de la mort. Qu’est-ce que la mort ? et, par voie de conséquence, qu’est-ce que la vie ? QUI SUIS-JE ? Un intense besoin de comprendre me poussa irrésistiblement à tenter l’effort insolite et dangereux de me séparer de mon corps, afin de savoir par moi-même si la vie cessait hors de lui. Je réussis après treize mois d’efforts quotidiens à le quitter sans que ma conscience d’exister soit interrompue.

(Revue 3e  Millénaire – ancienne série. No 9. Juillet-Août 1983)

Extrait d’une lettre à 3e Millénaire

J’apprécie vivement votre revue pour sa recherche objective de la Vérité jusqu’aux frontières actuelles de la Connaissance. Peut-être serez-vous intéressé par le caractère insolite de ma démarche personnelle, complètement dénuée de toute résonance religieuse, occulte ou surnaturelle ? Je l’ai relatée il y a quelques années dans un ouvrage : le Grand Passage aux Éditions Le Courrier du livre. Elle fut préfacée par le physicien Jean E. Charon. J’ai rédigé un ouvrage plus important et plus approfondi recelant l’essence même de ma recherche du Réel qui a pour titre La Conscience d’Être, Ici et Maintenant aux Éditions Arista.

Une question s’est toujours posée à mon esprit avec une grande acuité : celle de la mort. Qu’est-ce que la mort ? et, par voie de conséquence, qu’est-ce que la vie ? QUI SUIS-JE ? Un intense besoin de comprendre me poussa irrésistiblement à tenter l’effort insolite et dangereux de me séparer de mon corps, afin de savoir par moi-même si la vie cessait hors de lui. Je réussis après treize mois d’efforts quotidiens à le quitter sans que ma conscience d’exister soit interrompue.

L’expérience est un fait, le raisonnement en est un autre. Le raisonnement est incompatible avec une certaine forme de réalité que l’expérience me fit découvrir. Expérience qui se dérobe à toute formulation précise, puisque je dois me servir de termes exclusivement sensoriels pour la traduire verbalement. Il est certain qu’a priori cela paraît incroyable, je ne cherche nullement à convaincre qui que ce soit. Je vous livre certaines constatations fondamentales que j’ai pu effectuer avec la plus grande lucidité, en dehors de mon organisme physique. Il n’est absolument pas question ici de technique hypnotique, d’autosuggestion ou d’extase médiumnique ressemblant de près ou de loin aux pratiques de soi-disant yogas ou systèmes de méditations qui prolifèrent à notre époque. C’est au contraire une lucidité et une conscience accrues en dehors de toute imagination. J’ajoute que mon entourage immédiat et mes nombreux amis s’accordent à me reconnaître un bon équilibre psychologique.

Ces expériences réclament une parfaite neutralité émotive et mentale associée à une faculté aiguë d’observation. Ce que j’appelle une ATTENTION CONSCIENTE. Elles m’ont apporté la certitude que la Vie EST, et que ma petite existence au niveau du quotidien est un fragment dans le temps et l’espace de la grande VIE UNIVERSELLE, que d’autres sans doute appellent Dieu… La différence ne se situe qu’au niveau de la traduction verbale.

Je ne prétends pas avoir fait l’expérience de la mort. J’ai fait l’expérience de quitter mon corps à plusieurs reprises volontairement et consciemment. Je me suis sentie exister hors de lui, restant tout près et le voyant, le touchant, ou au contraire m’en éloignant à de grandes distances et le réintégrant sans interruption de conscience, en toute lucidité. Il est certain qu’il s’agit de l’acte le plus extraordinaire qui puisse être vécu par un être humain. De toute évidence, il faut posséder un grand calme, beaucoup de bon sens et un esprit critique qui observe au maximum avec l’impartialité et l’objectivité du chercheur scientifique. Je vous livre mon ultime certitude : rien n’est terminé hors du corps.

Une assez longue pratique se révèle indispensable pour acquérir un minimum de contrôle sur ce qui se passe. La première condition est d’être très éveillé et intensément lucide au moment où s’opère la séparation. Il est certain qu’il s’agit d’exister dans un espace-temps différent de celui qui nous est familier, car la sensation d’être vivant et conscient est très supérieure à celle ressentie dans l’état de veille quotidien.

Une constatation s’avère fondamentale dans ce nouvel état de l’Être : la moindre pensée s’actualise instantanément. C’est-à-dire que si vous pensez « chat », le chat est là, « rose », la rose est là, mais si vous pensez « lion, serpent », le lion, le serpent sont là également avec une réalité impressionnante. Je vous laisse imaginer quelles terreurs, quelles paniques en découlent… Vous mettez très longtemps à comprendre que ces choses et ces créatures que vous voyez avec tant d’intensité sont des créations de votre esprit, et qu’en dehors de lui qui les fait apparaître, elles n’ont pas d’existence réelle. Il me fallut dix années d’expériences répétées (toujours accompagnées d’une peur extrême à l’instant crucial de la séparation), pour que cette réalité de la Pensée créatrice s’impose à ma conscience hors du corps, me libérant de ses créations.

« Tu es la Vie… »

Je n’ai nullement l’intention de vous engager à m’imiter, car il existe un réel danger pour le cerveau et pour le cœur, qui peuvent très bien ne pas résister au choc très rude de la séparation et surtout du retour. Il s’agit là d’un acte que je qualifie d’antinaturel et qui comporte de grands risques ; seul mon intense désir de connaître en la vivant cette possibilité justifie pour moi le fait de les avoir assumés. Par exemple, il m’arriva plusieurs fois de réintégrer mon corps sans pouvoir rétablir avec lui le moindre contact. Je m’éprouvais bien vivante à l’intérieur de lui, mais tel un cadavre il demeurait inerte. La première fois que cela se produisit, je pensai vraiment que ma vie habituelle était terminée et j’acceptai ma mort. Aussitôt, une pensée fulgurante s’imposa à ma compréhension : « Tu ne peux pas mourir, tu es la Vie… » Instantanément, mes paupières s’ouvrirent, mes membres s’animèrent, le contact était rétabli. Souvent, je fus entraînée à des vitesses vertigineuses, sans possibilité de contrôle sur la direction, avec des chutes verticales effrayantes dans un vide obscur; ou au contraire des envolées en spirales à travers des espaces lumineux, et cent autres choses encore…

Toutefois, ces expériences, m’ayant apporté la preuve d’une Vie Universelle omniprésente, me révélèrent aussi l’absence pour moi d’une véritable autonomie et m’inspirèrent une longue et profonde réflexion sur notre condition humaine.

Je compris qu’à ma vie, on peut tout faire. On peut la briser, l’amoindrir, la mutiler, mais à LA VIE dans ma vie on ne peut rien. Elle est invulnérable, elle est antérieure à moi, elle sera toujours alors que j’aurai disparu. Je pense que la Vie est continue dans son Universalité, et discontinue dans ses manifestations. Dès qu’un corps est en ordre de marche, la vie est là qui l’anime. Nous naissons avec chaque enfant qui vient au monde, nous mourons avec chacun d’entre nous lorsque la vie se retire de son enveloppe corporelle, à la manière du courant électrique dans l’ampoule brûlée. La naissance est un moment de la vie, la mort en est un autre. Entre les deux s’écoule l’existence fragmentaire d’une entité temporaire.

La certitude la plus indubitable de mes expériences hors du corps est que la vie de ma conscience continuait de fonctionner sur un rythme d’une intensité très supérieure à celui de la vie quotidienne, un peu comme un appareil branché sur du courant 110 volts passant soudain sur du 220 volts sans exploser.

Puis j’acquis l’évidence que tout ce qui est « concevable » existe dans cette ou ces nouvelles dimensions de la conscience, car, je le répète avec insistance, la pensée s’y actualise instantanément. C’est le monde des dynamismes, des champs de force. La création y est mentale et s’accomplit ensuite matériellement dans notre monde physique, selon l’intensité de l’énergie initiale mise en action. Il s’agit en fait d’un « état » de la vie, origine et source des idées manifestées en images. Je compris instantanément que les événements de notre vie quotidienne sont des « pensées en cours de réalisation ». Or les visionnaires, les prophètes, les médiums ont accès, à des niveaux différents, à ce champ de force créateur d’images. Ils ne mentent, ni n’affabulent (du moins ceux qui sont honnêtes avec eux-mêmes) avec les récits qu’ils donnent. Mais ils ignorent qu’ils ne voient chaque fois « qu’un » possible entre l’immense diversité des possibles que recèle ce champ créateur d’images.

L’impact de millions d’êtres

Je ne discute pas la traduction plus ou moins sérieuse des prophéties qui nous sont rapportées, le récit plus ou moins objectif des visions ; là n’est pas mon propos, mais je suis effrayée de leurs conséquences implicites. Par la grâce des média, par l’offensive publicitaire qui leur est consacrée, par leur traduction en sept ou huit langues, les images qu’elles suggèrent dans un avenir immédiat à court terme d’un avenir assez terrifiant envahissent les cryptes des subconscients qu’elles investissent dangereusement. Echappant ainsi aux parapets intellectuels de la logique propre aux sciences exactes, elles ont tout loisir de construire l’avenir en l’orientant dans le sens de la prophétie.

Un homme, dix hommes, cent hommes, c’est peu. Mais songez au fabuleux impact de dizaines de millions d’hommes dont les pensées concrétisent la même vision ?

C’est une force créatrice redoutable dès lors qu’elle passe un certain seuil… Deux facteurs entrent en jeu : la quantité et la qualité de l’énergie mise en action, c’est-à-dire le voltage et la fréquence. Pour ce qui est du voltage, je pense que la violence inhérente à nos sociétés actuelles parle d’elle-même… Il est temps de prendre conscience de ce danger dont nous menacent nos imaginations inconscientes nourries par cette programmation fantastique. L’esprit humain est UN et créateur du pire comme du meilleur. Nos expériences antérieures ont déterminé nos structures mentales qui projettent leurs chimères sur l’écran de notre conscient. Mes expériences d’outre-corps me montrèrent que lorsque nous voulons modifier les événements nous nous trouvons dans la situation d’une personne qui, se regardant dans un miroir et se découvrant une tache sur le front, cherche à l’enlever en frottant le miroir avec son mouchoir. Au niveau de l’actualisation physique, il est trop tard. Ce n’est pas une question de chronologie, mais d’intensité de la conscience présente.

Je dus renouveler ces expériences transdimensionnelles durant plusieurs années avant d’en tirer certaines déductions fort pertinentes. Par exemple ceci : il faut à l’organisme humain deux à cinq heures pour digérer la nourriture prise au cours d’un repas. Celle-ci est alors transformée en énergie assimilable par notre sang et nos cellules. Elle appartient ensuite à notre corps tout entier. Analogiquement, il faut parfois une heure, un an, ou dix ans ou vingt ans de la vie du corps pour assimiler une idée sous forme de certitude, c’est-à-dire posséder dans son principe conscient qui s’en nourrit l’énergie qu’elle renferme. Il faut sans doute le temps d’une vie humaine pour que l’idée « conscience-connaissance-unité » se convertisse en notre Être et nous éveille à son évidence.

Je compris en le vivant qu’il importe peu à la Vie d’animer le corps d’un Grand de ce monde ou celui d’un paria. Elle est en lui pour le « travailler », comme on baratte la crème pour en faire du beurre. Elle l’écrase, le pétrit, le malaxe, le distille afin d’en faire jaillir la Conscience.

Les événements tragiques de l’existence, les chocs émotionnels, les traumatismes physiques, l’inspiration artistique, un sentiment d’amour dès lors qu’il atteint un certain niveau sont les outils que la Vie emploie pour obtenir cet éveil de la Conscience dans la relative inertie de la matière organique, afin de rendre cette matière accessible à une nouvelle fréquence vibratoire. Dans la connaissance que m’offrent mes expériences, je découvre un ordre de plus en plus rigoureux. L’énergie qui m’anime et qui me constitue obéit à des lois très précises. Dans les états à forte densité de matière, je me déplace péniblement, alors que dans ceux de moindre densité, les déplacements sont pour ainsi dire instantanés. L’intensité d’énergie correspond toujours à une luminosité accrue de l’atmosphère parcourue, et à une plénitude qui n’a pas de poids, éprouvées dans une sensation impersonnelle de bonheur.

Mon état intérieur crée l’environnement dont il est inséparable, car il est le noyau dans le fruit et ensemble ils croissent… éclairant d’un jour nouveau les paroles de l’Évangile : « Croître et Multiplier ».

Mon apport personnel dans les multiples questions posées sur l’articulation vécue de ma petite vie humaine à la Vie Universelle est un peu celui d’un astronaute effectuant des expériences hors des limites de l’atmosphère, pour en rapporter de précieux renseignements sur l’utilisation de la matière dont nous disposons sous ses différents aspects à une équipe de savants travaillant dans une pluralité de disciplines.

J’ai souvent assimilé le travail intérieur à l’astronautique. Le travail débute au niveau de la pensée réfléchie. Puis, sous la pression de ce travail, le sentiment s’éveille et participe activement. Enfin, sous la pression conjuguée de la pensée et du sentiment, le corps éprouve le besoin de recevoir des impressions nouvelles qu’il assimile comme une nourriture et qu’il réclame lorsqu’il en est privé. Il s’établit ainsi un cycle complet d’impulsions qui accroît le rythme du travail, et une transformation s’amorce dans le comportement psychologique.

Chaque expérience nouvelle approfondit ma compréhension de mes expériences antérieures. Je cherche à saisir le fil constituant le passage entre l’état habituel de manifestation dans mon corps et l’état de vie hors de lui. Chaque fois, je constate, qu’il s’agit d’une activation intérieure et simultanée des facultés de percevoir-associer-sentir, d’une façon cohérente et consciente. Cette sensation très spéciale joue le rôle d’un sas entre les deux états, un sas qui m’oriente vers ce que je peux appeler : une Présence-Conscience-Connaissance. Il semble que cet état soit un champ de force où les événements s’ordonnent comme la limaille de fer sur une plaque aimantée.

Entendons-nous bien, je ne veux pas suggérer une méthode ou un système tirés de mes expériences. Je les livre à qui voudra bien les étudier, les approfondir selon son propre savoir. Je crains trop les enjolivures stylistes qui les dénatureraient en les recouvrant de leur vernis verbal. J’éprouve une joie infinie à la lecture des articles publiés dans votre revue 3e  millénaire par les grands savants que sont Jean Charon (qui nota dans la préface du Grand Passage que mes transferts de conscience étaient « théoriquement possibles »), Stéphane Lupasco dont j’ai « vécu » la théorie de potentialisation et actualisation de l’énergie, David Bohm, Karl Pribam, Ilya Prigogine, Fritjof Capra, Bernard d’Espagnat, Costa de Beauregard, Étienne Guillé, Jacques Oudot et les autres. Ils sont pour moi les cartographes d’un pays que « je connais pour le parcourir et dont leurs exposés me parlent du relief des terrains ou du climat et de l’hydrographie, de la végétation », etc., dans des termes savants et des schémas hermétiques pour le « Candide » que je suis. J’aimerais qu’ils se penchent avec toute leur science sur mes observations d’explorateur « tout terrain ».

La planète est « vivante »

La connaissance est inaccessible à la seule intelligence cérébrale qui analyse pour comprendre, et cela divise, sépare, alors qu’il s’agit d’unir, de communier dans l’identité du connaissant et du connu. L’activité cérébrale est l’araignée tissant sa toile dans laquelle nous nous laissons prendre et dévorer vivants, sans jamais soupçonner qu’il est un « au-delà » de la toile.

Il m’arriva de vivre une expérience indicible, à la limite du réalisable, sans mourir totalement. Je l’appellerai : « l’expérience physique, biologique de LA VIE dans ma vie ». Je connus une dissociation de toutes mes fonctions organiques qui reprenaient leur liberté, une sorte d’autonomie de mes cellules. Vous savez, lorsqu’on est en classe et que sonne l’heure de la récréation, l’ordre établi disparaît dans une dispersion générale. Une Conscience TOTALE, IMMENSE, était là… voyant TOUT. Une lucidité de cristal, aucun affolement, aucune émotion. Sans doute est-ce cette absence totale d’émotion qui empêcha un vaisseau de craquer au cœur ou au cerveau ? … Toute séparation disparut… Soi… l’Autre… tous les autres… La VIE… Il n’y a qu’ELLE, Unique, Universelle… La Vie est la Conscience de notre Planète, son Intelligence ! …

Quelle Révélation ! … Elle emplit nos petits conscients personnels pour s’exprimer à leur niveau, ou si l’on veut, elle est un océan de conscience dans lequel ils baignent. Chacun d’eux se fige, se coagule en une cristallisation particulière, à l’instar des glaçons dans le congélateur… mais la réalité des glaçons ?… C’est l’eau ! Lorsqu’elle est liquide, elle a cessé d’être solide et n’est pas encore un gaz…

La Planète est « vivante » et je suis vivante en Elle. C’est un ÊTRE qui sent, qui respire, qui pense, et toujours la même relativité « me saute aux yeux » : celle d’une cellule de mon corps par rapport à la cellule humaine Jeanne Guesné… la connaissance continue de s’intégrer dans mon conscient, surtout durant la nuit.

Mes expériences m’ont appris que le temps est une intensité d’énergie qui se déroule en séquences de perception plus ou moins concentrée, c’est-à-dire de différentes fréquences. Ce qui manque habituellement, c’est l’organe de réception ou son éveil. Dans une certaine optique, notre corps peut être perçu comme des orgues miniaturisées extrêmement subtiles, susceptibles de recevoir des impressions émanant d’états d’énergie supérieure et de les traduire dans des manifestations limitées par les possibilités d’expression de ses claviers. Hélas, nous n’utilisons en général que les basses fréquences de notre instrument, nous enfermant dans leurs rythmes hypnotisants qui anesthésient la Conscience. L’inspiration artistique sous toutes ses formes, un élan d’amour impersonnel ouvrent chaque fois une brèche dans la carapace égocentrique de notre moi psychologique… Parfois au cours d’une époque, un Homme passe comme un météore dans notre obscurité et s’adresse aux humains que nous sommes, suscitant l’éveil d’une gamme d’impressions de haute Conscience… Puis il disparaît. On murmure ensuite ses paroles de bouche à oreille. Elles éveillent un écho chez ceux qui sont prêts à les « entendre ». Trop souvent, elles sont déchiquetées par un intellect brillamment conditionné qui les réduit à son niveau conceptuel… et c’est l’avortement d’une âme en gestation.

Aurobindo a dit : « Quand la Puissance de l’Amour remplacera l’amour de la puissance dans le cœur des hommes, ce sera le règne de Dieu sur la terre. » Vous voyez comment cette condition réalisée ferait s’évanouir d’innombrables problèmes, insolubles dans nos sociétés actuelles. L’Amour est une fréquence vibratoire. L’Amour est un état d’énergie. Et c’est en nous qu’il peut être VECU. C’est en NOUS qu’IL DOIT ETRE VECU.

Tout est en nous, l’univers est en nous, et l’univers est Conscience. Vivons en nous ces Valeurs éternelles, afin « qu’elles croissent et multiplient » dans notre vieux monde et éclairent ses ténèbres.

Telle est l’évidence apportée par plus de quarante années de travail et d’expériences. Telle est ma nécessité de les partager avec vous avant de quitter ce monde.

Jeanne Guesné