Maud Cousin
La science de l’occulte de Steiner 3

Steiner nous permet de voir la formation progressive de notre monde planétaire, aidé dans son évolution par les hiérarchies célestes. Nous voyons ces alternatives des phases d’activités et de phases de repos, et ce ne sont pas les phases de repos qui sont les moins intéressantes, car comme dans la nuit, on recrée en quelque sorte les forces nécessaires aux phases d’activité. De même les phases tournées vers l’intérieur ou vers l’extérieur, dues à la rotation de l’astre, nous rappellent toutes proportions gardées, nos phases de naissances et de morts, de sommeils et de veilles.

Aller au texte précédent de la sérieAller au texte suivant de la série

Le titre est de 3e Millénaire

(Revue Panharmonie. No 183. Septembre 1980)

Compte rendu de la rencontre du 24.4.1980

La période lunaire que nous allons étudier, est de plus en plus compliquée. Le gaz de la période solaire se condense progressivement en un élément liquide. Ce sera également la phase pendant laquelle l’être humain acquiert son corps astral.

Nous en étions restés au moment où le monde solaire tombe dans un sommeil cosmique, au cours duquel les différents éléments qui s’étaient détachés du soleil pour former la planète du « Nouveau Saturne », sont réintégrés dans le nouveau globe.

Mais le corps éthérique se trouvant dans son évolution supérieur au corps physique, se sépare momentanément de celui-ci qui commence à se développer par ses propres moyens. Puis, après une nouvelle pause ; le corps physique ayant rattrapé son retard, le corps vital le pénètre à nouveau et les Esprits du Mouvement (les Dominations) sont à même à présent d’user de leurs facultés pour infuser le corps astral dans l’être humain. Ce seront ses premières forces psychiques.

Puis, entrent en jeu les Esprits de la Forme (les vertus), élaborant dans l’être à l’état d’instinct, les premières prémices des désirs et des passions.

Un nouveau degré de condensation se produit maintenant, amenant l’état de la matière à un état liquide, parcouru d’ondes aériennes et imprégné de vibrations caloriques.

Sur le soleil les êtres humains, comme aussi les esprits supérieurs n’ont pas atteint la même évolution et l’on trouve à côté du règne humain normalement développé, le règne le plus bas, composé d’être encore saturniens, ne possédant qu’un corps physique, et un règne resté en arrière pendant la période solaire, ne pouvant encore acquérir un corps astral indépendant. Le docteur pense qu’il s’agit là des règnes minéral et végétal.

Après l’intervention des Esprits de la Forme, se produit un genre de discorde en l’être entre les vibrations purement caloriques, produites sur Saturne et les vibrations purement aériennes produites sur le soleil, un déséquilibre en résulte, puis une sorte de dissociation au sein du monde, ayant pour effet d’opérer une scission dans le globe lunaire. D’un astre unique s’en forment deux. L’un devient le séjour de Hautes Entités, l’autre donne asile au règne humain, aux deux règnes inférieurs et à un certain nombre d’Esprits. Il est à proprement parler l’astre nouveau, la Lune, tandis que l’autre est comme une incarnation plus subtile du Soleil. Des essences qui existaient sur l’astre unique, le nouveau Soleil ne prend que la chaleur et l’air.

Le but de cette scission est de ne pas entraver l’action des Esprits hautement évolués par des éléments plus denses et ce sera de l’extérieur du Soleil même, que ces Esprits dirigeront leurs effluves sur les êtres humains. La séparation du globe lunaire et du globe solaire a pour conséquence que le premier est dans la même situation vis-à-vis du second, que l’ancien Saturne autrefois vis-à-vis de tout l’univers ambiant. L’astre saturnien était formé du corps des Trônes ou Esprits de la Volonté qui rayonnaient dans l’espace tout ce qui vivait. Et ce reflet s’éveillait peu à peu à une existence indépendante en passant par les trois étapes suivantes, propres à toute évolution :

1° Différenciation de l’être de la vie ambiante,

2° L’environnement s’imprime en lui comme un reflet,

3° Devenu autonome, l’être poursuit librement son évolution.

La consolidation en l’homme par les Esprits de la Forme, des sensations, des désirs et des passions, a pour effet une nouvelle condensation du corps humain dont la substance devient visqueuse. Cette condensation se produit aussi dans les deux règnes inférieurs.

Dr Cousin : Cette condensation n’est pas forcément négative, mais fait partie de notre évolution. C’est en somme l’involution, après laquelle les germes de l’Esprit de la Vie, de l’Homme-Esprit étant développés, la remontée se produit.

A ce moment du processus évolutif certaines entités du niveau lunaire s’emparent de l’élément de volonté et développent une vie autonome. Ainsi, à côté des expériences lunaires soumises à l’influence solaire, surgissent des expériences lunaires volontairement autonomes qui se révoltent et s’indignent contre les Êtres solaires. Il se trouve donc sur la Lune d’une part un courant uni à la vie solaire et, d’autre part, un courant qui, par une sorte de « chute » s’en est séparé. Cette dualité se manifestera dans toute la suite de l’évolution lunaire.

A ce stade la masse lunaire est composée d’une substance semi-vivante ; animée de mouvements tantôt lents, tantôt vifs. Sa masse minérale diffère encore de nos sols, de nos rochers, mais on pourrait parler d’un règne végétal-minéral avec des formations d’une dureté comparable à celle du bois et de la corne desquels s’élèvent des plantes. Quant au second règne, il est composé d’une sorte d’animaux-plantes d’une substance plus molle que la substance totale et qui s’étend sur l’autre comme une masse visqueuse. L’être humain est en quelque sorte un « homme-animal » possédant les mêmes éléments que les deux autres règnes, mais imprégné d’un corps éthérique et d’un corps astral sur lesquels agissent les forces des Êtres supérieurs restés sur le Soleil.

Cependant les Êtres solaires, souverains dans l’air et la chaleur, ont moins d’influence sur l’élément liquide. Ils agissent donc sur la partie solaire de l’homme qu’ils imprègnent d’effluves solaires et l’homme à ce moment là a l’impression d’être une « image du Soleil »; tandis que l’autre partie de lui-même, dominée par les êtres lunaires déchus reçoit d’eux comme une conscience cosmique qui ressemble à un niveau plus élevé à celle de l’état saturnien. Il se voit alors comme « l’image de l’univers ».

Une lutte s’établit entre ces deux parties de l’homme qui provoque de temps en temps l’expulsion de la substance organique rendue périssable et fragile, support de la conscience cosmique autonome. A la suite de cette expulsion, l’ancêtre humain est exclusivement soumis aux influences solaires. Puis renaît la partie lunaire et tout ce processus se répète périodiquement pendant un certain temps.

Dr Cousin : C’est la première fois qu’on rencontre les éléments de la mort. D’ailleurs plus la matière est dense, plus elle est périssable.

L’être humain passe alternativement d’une conscience claire à une conscience obscure qui s’accompagne d’une transformation de sa substance physique. La plus grande diversité se manifeste dans les règnes de la Lune : végétaux-minéraux, animaux-plantes, hommes-animaux se répartissent en groupes distincts ayant des évolutions différentes.

Ces évolutions différentes ont lieu également sur le monde des Esprits. Toute une hiérarchie se crée aussi bien chez eux que chez les êtres. Ainsi les Esprits de la Personnalité (les Archées) sur le Soleil, ne sont pas tous arrivés au stade « d’humanité » et les Esprits du Feu (Archanges) ne sont pas tous arrivés au stade de l’homme. Pour être à même de continuer leur évolution, ces Esprits provoquent la formation d’autres corps célestes qui leur sont favorables. Il se crée tout un système d’astres parmi lesquels le nouveau Soleil est le plus avancé.

Dr Cousin : On pourrait considérer cela comme le commencement du système planétaire qui serait nécessaire pour permettre à chaque catégorie d’êtres, de trouver un milieu qui lui corresponde. Certains auteurs prétendent dans leurs écrits que la révolte envers les hiérarchies ont tout perturbé, qu’elle nous a empêchés de suivre une évolution classique. Et c’est pourquoi des Rédempteurs sont venus pour rétablir les choses. Des êtres mal évolués se sont révoltés, ont voulu prendre de l’autorité et nous sommes tombés dans le piège !

Parmi ces astres et certaines catégories d’êtres évoluant sur la Lune, se crée alors une attraction.

Pendant une nouvelle pause cosmique, les éléments les plus grossiers des trois règnes lunaires, demeurent dans une sorte d’état de repos, tandis que les éléments subtils, en particuliers le corps astral l’homme, se détachent de ces formations plus épaisses et se placent dans des conditions satisfaisantes pour recevoir les effluves des Grands Êtres solaires. Puis, la pause terminée, grâce à ce qu’ils ont ainsi acquis, ils ont la possibilité de faire évoluer les substances grossières et les rendre mûres pour l’action que vont exercer sur eux les Esprits de la Personnalité (Archées) et les Esprits du Feu (Archanges), normalement évolués.

Par l’intervention des Esprits de la Personnalité le corps astral devient un organisme personnel et le corps éthérique, « couvé » par les Esprits du Feu, est à même de transformer les éléments vitaux reçus de l’extérieur, et de les élaborer intérieurement. Il se produit ainsi une sorte de respiration, d’absorption et de répulsion des courants caloriques et des substances aériennes et aqueuses qui provoquent, grâce au corps astral, certains sentiments : plaisir lorsque les matériaux reçus sont utiles à l’économie de l’être, douleur quand elles lui sont nuisibles.

L’homme lunaire ne perçoit les phénomènes qui se produisent dans l’atmosphère ambiante (associations de substances, condensations, etc.) que par des images qu’ils évoquent dans sa conscience, comme celles de nos rêves, par exemple. Mais ces images qui se créent en lui ont un lien réel avec la réalité extérieure, un phénomène précis donnant toujours lieu à une même image. Il peut donc régler sa conduite d’après elles, non pas par sa volonté, mais par une impulsion sourde et instinctive, contrairement à l’homme actuel qui règle volontairement sa conduite selon ses perceptions.

Cette conscience perçoit également en images les Êtres spirituels à l’œuvre derrière le monde physique, par exemple, les Esprits de la Personnalité derrière le règne animal-végétal, les Esprits de Feu derrière le règne végétal-minéral, tandis que les Fils de la Vie (Anges) leur apparaissent comme des formations éthériques douées d’âmes. Ces représentations ont d’importants effets sur la nature humaine, elles sont d’authentiques forces formatrices.

Au cours de cette évolution une modification profonde se produit dans l’être humain. Ce qu’il a en lui de compact empêche l’action formatrice due à la puissance des images. Les Grands Esprits solaires, au cours d’une nouvelle pause, accumulent alors les forces nécessaires pour déverser leurs influences sur la partie de la nature de l’homme soustraite à l’action de la conscience imaginative et uniquement soumise à l’action des êtres solaires. Tandis que l’autre partie de sa nature émergeant comme une tête au-dessus de la première, se modèle sur les représentations de la conscience. Elle est mobile, malléable. Ces deux natures sont étroitement unies, reliées par certains organes, et parcourues par les mêmes sucs vitaux.

Répondant à une question, le Dr Cousin pense que ces développements sur l’évolution cosmique de l’homme et sur ces différentes catégories, ont toutes les chances d’être exactes, notamment en ce qui concerne la rotation des planètes qui correspondent à des forces peut-être matérielles, mais qui ont derrière elles, des énergies venant d’entités pensantes, les Esprits de la Personnalité, du Feu, de la Forme, qui forment les êtres dont ils sont les supports. Tout le globe est animé de cette même vie. D’ailleurs notre corps physique est fait de la même matière que la terre. On peut aussi concevoir que la Divinité ou les Énergies qui ont précédé à la Création, étaient des énergies vibratoires absolument extraordinaires, des énergies absolues.

Steiner nous permet de voir la formation progressive de notre monde planétaire, aidé dans son évolution par les hiérarchies célestes. Nous voyons ces alternatives des phases d’activités et de phases de repos, et ce ne sont pas les phases de repos qui sont les moins intéressantes, car comme dans la nuit, on recrée en quelque sorte les forces nécessaires aux phases d’activité. De même les phases tournées vers l’intérieur ou vers l’extérieur, dues à la rotation de l’astre, nous rappellent toutes proportions gardées, nos phases de naissances et de morts, de sommeils et de veilles.

La matière s’organise, explique encore Steiner, sous l’influence des forces rayonnées par les êtres arrivés à un certain degré de développement, créant des rapports harmonieux entre le Soleil et la Lune qui, chacun, procure aux êtres des terrains d’évolution appropriés à leurs niveaux.

Mais cette spécialisation va plus loin encore, les êtres pouvant eux-mêmes produire certains mouvements et rotations des astres les uns autour des autres. Ainsi la Lune se mouvant autour du Soleil a pour effet d’alterner les champs d’influences solaires sur les êtres, lesquels à certains moments, peuvent s’y soustraire. Il se produit une saison solaire, puis une saison planétaire, pendant laquelle les êtres lunaires évoluent sur la face de la Lune non exposée au Soleil.

Ces êtres lunaires ont encore une autre possibilité, celle de se déplacer autour de leur planète, émigrant ainsi à certaines époques dans des lieux où ils sont soumis aux influences solaires ou dans des contrées où ils en sont soustraits et réduits à eux-mêmes.

Dr Cousin : Cela ressemble à de l’indépendance.

Pendant l’évolution lunaire, les Fils de la Vie (Anges) passent par leur stade humain. L’être humain ne pouvant encore avoir de perceptions sensorielles, les Fils de la Vie se servent de leurs sens pour leurs propres perceptions, tout en les améliorant. Ainsi s’établit un échange entre les organes sensoriels humains et les Fils de la Vie.

Dr Cousin : Après avoir acquis le stade humain, les Fils de la Vie sont appelés à devenir des Archanges, le degré immédiatement supérieur à l’Ange. Il en est ainsi pour tous les êtres spirituels et humains qui, eux aussi, sont appelés à collaborer au développement du monde.

Steiner : Sous l’influence solaire, l’être ressent la grandeur et la splendeur du Cosmos. Il aspire à l’existence solaire. Car les Esprits Sublimes, agissent du Soleil sur la Lune,  laquelle à son tour agit sur les êtres, particulièrement sur leurs corps physique et éthérique. Par contre en même temps, les états de conscience rétrogradent, et quand la vie humaine n’est pas tournée vers le Soleil, l’homme s’absorbe dans sa propre nature en agissant sur son corps astral, et alors sa forme extérieure perd de sa beauté et de sa perfection.

Dr Cousin : Quand l’homme pense et a des sentiments, il se détruit physiquement. Les grands nerveux s’usent physiquement. Tandis que lorsqu’il est dans un état un peu inconscient, plus subtil, il se développe esthétiquement et fabrique sa croissance. Il faut les deux. Dans la journée on se détruit et dans la nuit on se reconstruit.

Deux états de conscience alternent dans l’être, plus obscure pendant la saison solaire, mais aussi moins égoïste ; plus lucide pendant l’époque de sa vie où il est réduit à lui-même. L’éveil sur la Lune, lorsque se termine la période solaire, est comme un phénomène intermédiaire entre le réveil naturel de l’homme et sa naissance. Tandis que l’obscurcissement graduel de la conscience à l’approche de la saison solaire, correspond à un état intermédiaire entre le sommeil et la mort. La conscience que possède actuellement l’être humain de la naissance et de la mort n’existait pas encore sur la Lune.

Sous l’influence solaire l’homme se désintéressait de sa vie personnelle. Son corps astral, ainsi qu’une partie de son corps éthérique se libéraient de son corps physique et les deux formaient un merveilleux instrument dont les cordes vibraient aux mystères cosmiques. L’être humain, non soumis à sa conscience, se modulait d’après les harmonies universelles à travers lesquelles agissaient les Esprits solaires. Les sonorités spirituelles du Cosmos façonnaient les éléments de sa nature humaine.

L’être humain ne gardait encore qu’une vague impression de ces changements. Lorsque ses représentations imagées reprenaient dans sa conscience la, place des harmonies cosmiques, les parties de son corps physique et éthérique se vivifiaient, tandis que les autres parties de son corps humain sur lesquelles n’agissaient pas les forces formatrices du Soleil, se durcissaient et se desséchaient. Puis, quand revenait la saison solaire, les anciens corps disparaissaient, l’homme surgissait de son enveloppe ancienne qui se séparait de lui et, intérieurement régénéré, quoique encore chétif, il ressortait de son tombeau. Sous l’action des Êtres solaires et de leurs harmonies, ce corps nouveau-né se développait jusqu’à son achèvement. Puis, ce processus se renouvelait. Toutefois l’être humain n’était pas passé entre une véritable naissance et une mort, il entrait simplement dans un autre état. Aux approches de la saison solaire ses représentations imaginatives s’estompaient, une sorte d’heureuse inertie l’envahissait et, dans le calme de sa vie intérieure, il entendait résonner les harmonies du Cosmos. Vers la fin de cette saison, les images s’animaient à nouveau dans son corps astral, il avait le sentiment croissant de sa propre existence. Comme s’il se réveillait, il sortait du calme et de la béatitude dans lesquels il était plongé pendant la saison solaire.

Dr Cousin : L’homme lunaire sentait cette continuité entre la naissance et la mort, que nous avons perdue.

Compte rendu de la rencontre du 1.5.1980

Nous continuons à étudier le cycle d’évolution sur la Lune, au cours duquel le Moi n’a pas encore été appréhendé. Cela ne se produira que sur la Terre, mais il se formera un Moi commun au groupe.

Après une nouvelle pause, lorsque la conscience imaginative de l’homme s’éveille à nouveau, celui-ci s’aperçoit qu’il est comme entouré d’un nuage, semblable à une entité vivante qui fait partie de lui-même et qui le complète. Elle représente pour lui la source de son existence et n’est autre qu’un Fils de la Vie qui lui devient visible. Grâce aux forces émanant de ce Fils de la Vie (Ange) l’homme est à présent à même d’agir sur son corps pendant la saison sans Soleil. Chaque homme n’a pas en propre son Fils de la Vie, mais celui-ci appartient à un groupe humain dont il incarne le « Moi » commun. La conséquence en est que chaque groupe manifeste une physionomie particulière du corps éthérique et celui-ci, modelant le corps humain, fait apparaître chaque groupe comme autant d’espèces humaines. Quant aux Fils de la Vie, se voyant multipliés dans les individus de leurs groupes respectifs, ils prennent aussi conscience de leur Moi individuel, tandis que dans le corps humain se créent, vagues et crépusculaires, les images de la conscience lunaire. Ces échanges entre Fils de la Vie et être humain s’expriment pour celui-ci par les premiers rudiments du système nerveux, prolongement vers l’intérieur de ses organes sensibles, incapables encore d’avoir des perceptions objectives, mais reflétant l’essence des Fils de la Vie.

Les Esprits de la Personnalité (Archées) ont permis à l’homme aux époques « sans Soleil » d’entrer en eux-mêmes et de travailler à leur propre formation en implantant dans leur corps astral les attributs de la personnalité.

Les Esprits du Feu (Archanges) ont donné une sorte de mémoire au corps éthérique qui confère à l’homme une certaine indépendance et la possibilité, après chaque renouvellement de son corps, de se sentir toujours le même, ce qui n’est pas le cas dans notre vie actuelle.

Les Fils de la Vie (Anges) permettent au corps physique d’être le portrait du corps astral devenu indépendant.

Les Esprits de la Forme (Vertus) et ceux du Mouvement (Dominations) Esprits supérieurs agissant à partir du Soleil, interviennent pendant la saison solaire sur les corps physique et éthérique (le corps astral étant devenu indépendant).

Et, peu à peu, l’homme mûrissant, développe son Moi Spirituel, de même que, pendant la deuxième moitié de l’ère saturnienne il l’a fait pour le germe de l’Homme-Esprit et, pendant la deuxième moitié de l’ère solaire pour l’Esprit de Vie.

Dr Cousin : Tous ces germes sont déposés très tôt dans notre organisme. Sur la Lune est apparu le corps astral et a été posé le germe du Moi Spirituel. Le Moi, la libre conscience de soi, va se former sur notre Terre, de même que tous ces germes qui vont se développer, non seulement pendant la phase terrestre, mais aussi dans les mondes futurs, au fur et à mesure que les conditions matérielles le permettront. C’est précisément cette vie spirituelle qui finira par imprégner le corps physique. Nous sommes actuellement au maximum de la matérialisation et nous allons remonter vers des régions plus subtiles, en développant tous ces germes. C’est pourquoi nous avons à éthériser nos différents corps.

Un grand changement survient alors sur la Lune, dû à l’affinement et à l’ennoblissement des êtres humains qui ont acquis plus de force et dont la conscience imaginative se maintient davantage pendant la saison solaire, favorable au développement du corps physique et éthérique.

Il en résulte qu’au bout d’un certain temps la Lune est en état de se réunir à nouveau au Soleil. Les êtres « déchus », vaincus par les Êtres solaires, se soumettent à eux et harmonisent leurs actions avec les leurs. Tout ceci s’échelonne sur de très longues périodes, pendant lesquelles les phases lunaires raccourcissent de plus en plus, les phases solaires s’allongeant. Si les êtres humains de la Lune avaient conservé leur corps physique sous leur forme grossière, jamais le Soleil n’aurait pu s’unir à la Lune. Mais le corps humain est devenu purement éthérique. Mais ce n’est que sous son apparence extérieure, car il obéit toujours à des lois physiques. En prenant cette forme le corps physique peut reprendre en lui les parties du corps astral et du corps éthérique qui s’étaient détachées de lui pendant les saisons solaires de l’évolution lunaire. L’homme, être double pendant la période de séparation des deux astres, redevient une seule et même créature.

Pendant la période solaire se produisait déjà ce processus semblable à celui de la mort et de la renaissance. Steiner disait même que le corps physique dépérissait. C’était évidemment moins net qu’actuellement. Tandis qu’à la fin de la période lunaire, l’organisme humain éthéré, peut se retrouver dans un monde uni avec les êtres supérieurs.

C’est ce climat plus psychique et plus spirituel qui permet aux Esprits d’agir sur lui tout autrement.

Les Esprits de la Sagesse, entrant en jeu, peuvent l’animer de sagesse et la lui inoculer, le rendant en quelque sorte indépendant. Ils agissent aussi sur les règnes inférieurs, eux aussi éthérés.

Les Esprits du Mouvement (Dominations) rendent le corps astral capable d’activité psychique et de travailler sur un corps éthérique imprégné de sagesse, formant le premier germe de l’âme d’entendement ; tandis que le corps astral stimulé, forme le premier germe de l’âme de sensibilité, expressions du Moi Spirituel qui constitue leur unité et leur harmonie supérieure. Tout s’imprègne de sagesse.

Survient une nouvelle pause cosmique, après laquelle notre système solaire apparaît tel un produit de ce Cosmos de Sagesse. L’homme découvre la sagesse dans la nature.

La Terre est l’ancienne Lune ressuscitée, imprégnée de sagesse par les Esprits de la Sagesse.

Il est évident que la phase lunaire ne se présente pas en contours aussi nets et précis que nos actuelles perceptions terrestres. Ce sont bien plus des impressions fugaces et changeantes, images fluctuantes et mouvantes. De ces très longues périodes on ne peut tirer que des images passagères.

L’ère lunaire est arrivée à un point culminant au moment où le corps astral humain a fait assez progresser le corps physique pour que celui-ci puisse donner aux Fils de la Vie la possibilité d’accéder à « l’humanité ». L’être humain a, dans sa vie intérieure, accomplit tout le chemin que cette ère lui a permis d’accomplir. Il se passe pourtant un événement important pour l’homme et son entourage, c’est l’implantation de la Sagesse dans l’astre Soleil-Lune.

L’être humain ne peut encore s’exprimer à travers les âmes d’entendement et de sensibilité, elles semblent être plutôt des instruments utilisés par les Fils de la Vie. L’homme peut dire: « En moi et par moi vit le Fils de la Vie, c’est à travers moi qu’il voit le monde lunaire ; c’est en moi qu’il pense les choses et les êtres de ce monde ». L’homme lunaire est adombré par un Fils de la Vie, il est l’instrument de cet être supérieur.

Au cours de l’alternance des saisons lunaires, l’homme a l’impression que « mon Moi plane avec moi dans des régions supérieures, auprès d’Esprits sublimes. Et quand le Soleil disparaît, mon Moi plonge avec moi dans des mondes inférieurs ».

On peut indiquer deux étapes pendant le déclin lunaire. Jusqu’à un certain point des condensations se produisent. L’astre Soleil-Lune passe alternativement par des états psycho-spirituels et des états physiques. Aux époques plus spécialement physiques, les formes rigides et peu autonomes des êtres humains et des règnes inférieurs font pressentir ce qu’elles seront plus tard avec plus d’indépendance, pendant la phase terrestre. On peut distinguer pendant l’évolution deux cycles préparatoires, deux cycles de déclin et entre les deux, trois autres cycles. Dans celui du milieu, les Fils du Ciel deviennent « hommes », le cycle précédent les y avait préparés. Le troisième est consacré à l’adaptation et à l’organisation des nouvelles créations. Il y a donc en tout sept cycles entre lesquels se situent des pauses. Dans chacun de ces cycles on peut distinguer sept périodes. Toute l’évolution lunaire se présente comme un Grand Cycle planétaire. Ces divisions en cycles, peu perceptibles dans l’ère saturnienne, davantage dans l’ère solaire, deviennent plus nettes au fur et à mesure que se rapproche l’ère terrestre.

Peu à peu les êtres solaires s’abstiennent d’agir sur la Lune et entrent dans une phase de repos, tandis que continue de régner une activité sur la Lune, de sorte que la période active de certaines catégories d’êtres, chevauche sur la période de repos d’une autre catégorie, donnant lieu à un mouvement rythmé de forces croissantes et décroissantes, au cours des cycles successifs.

Cette phase lunaire est très complexe, commente le Dr Cousin. Il y a des variétés d’êtres, chaque catégorie a besoin de conditions particulières pour vivre. Des interactions se produisent, chacun évolue et toutes les hiérarchies agissent de l’intérieur et de l’extérieur selon leurs possibilités et leur degré d’évolution, créant les germes des futurs développements qui, après des périodes de repos, ressortent progressivement et évoluent. L’être devient de plus en plus personnel.

Pendant la pause cosmique à la fin de l’ère lunaire, les êtres supérieurs à l’homme ont acquis le pouvoir de rendre possible le développement d’une sorte de conscience plus élevée d’un degré que la conscience imaginative qui était celle de l’homme sur la Lune. Trois étapes sont nécessaires pour rendre les trois corps de l’homme capable de cette amélioration :

1° Le corps physique, à l’aide de ce qu’il a acquis des Esprits Supérieurs pendant la pause cosmique, peut à présent avoir une conscience objective. Les Esprits supérieurs ne travaillent alors que sur le corps physique. C’est en quelque sorte une répétition de la phase saturnienne.

2° Après un certain temps de vie influencée par les Esprits supérieurs, le corps physique qui a progressé, se trouve dans les conditions voulues pour recevoir un corps éthérique, capable de développement, ce qui correspond à une sorte de répétition solaire sur un plan plus élevé.

3° Après un nouvel intervalle, la même chose se produit pour le corps astral.

Survient une nouvelle pause au cours de laquelle toutes les forces et entités se sont spiritualisées et élevées dans les mondes supérieurs. Tout ce qui est encore, pendant cette phase, perceptible au regard supra-sensoriel, c’est le monde où séjourne l’homme entre la mort et une nouvelle naissance, la région du pays des Esprits. Puis ceux-ci redescendent peu à peu se densifiant. On peut alors les percevoir à nouveau par la conscience supra-sensorielle, car ils sont dans des régions astrales, celles du monde des âmes.

Tout ce qui existe alors de l’être humain prend une forme astrale, dans laquelle le corps physique astralisé, évolue tout de même selon ses propres lois, il en est de même pour le corps éthérique astralisé.

La Terre est encore une planète psychique, elle est un être cosmique fait tout entier d’âme et d’esprit, dans lequel les forces psychiques et éthériques se manifestent encore psychiquement. Mais cet astre contient en germe tout ce qui se transformera plus tard en créatures de la Terre psychique. La Terre est lumineuse, mais non d’une clarté pouvant être perçue par les yeux, mais d’une clarté psychique percevable au clairvoyant.

Une sorte de condensation se produit alors dans l’astre. Un foyer incandescent apparaît en son centre, dans lequel vont et viennent les influences issues des entités spirituelles. Un échange s’établit ainsi entre elles et l’astre. Cette forme ignée est analogue à Saturne dans sa phase la plus dense. Quant aux êtres destinés à devenir sur la Terre des hommes actuels, ils ne participent pas aux plongées dans le globe de feu. Ils se tiennent encore dans une atmosphère non densifiée, couvés par les êtres spirituels supérieurs. Leur contact avec le globe de feu se fait par le seul point de leur forme animalique, ce qui a pour effet que la chaleur condense une partie de leur corps astral.

Une discussion s’ensuit entre le Dr Cousin et les participants au sujet de ce foyer incandescent qui semble être plus dense que la périphérie de l’astre. Et pourtant la chaleur ne devrait pas être un élément dense. Était-ce une source lumineuse apparaissant sous l’influence de la chaleur ? La lumière existait-elle avant le monde de chaleur de Saturne ?

Une participante se demande si cette lumière qui déjà paraissait sur Saturne sous forme de points lumineux, était une lumière physique.

Dr Cousin : Nos yeux ne voient la lumière que dans certaines limites très étroites. Dans notre spectre il y a des ultraviolets, des infrarouges que ne peuvent voir que certaines personnes et certains animaux. Cela est-il compris dans le terme lumière ? Cette partie ignée de la Terre, particulièrement chaude, doit être la partie la plus évoluée et la plus lumineuse aussi, principalement dans son centre. Les êtres humains qui se tiennent dans la partie périphérique moins dense, ne sont pas encore rematérialisés.

Steiner : Ce point de contact avec la Terre de feu et la condensation de leur forme astrale, enflamme la vie dans les êtres humains et les enveloppe de chaleur vitale, tandis que la plus grande partie de leur nature appartient encore au monde de l’âme et de l’esprit.

Dr Cousin : Dans l’élément astral il y a pas mal de passion et je pense que la chaleur a beaucoup à y faire. Si la chaleur agit d’abord sur l’astral, c’est qu’à ce stade tout était astralisé.

Steiner : Pour se faire une image de l’être humain au début de l’évolution terrestre, il faudrait se représenter une forme psychique ovoïde, vivant dans l’atmosphère de la Terre et dont la base serait prise, comme un gland, dans une sorte de godet uniquement constitué en chaleur et en feu. Cette chaleur a pour effet de transformer le corps astral dans lequel s’intègre la première ébauche de l’âme de sensibilité. L’homme, à ce stade est composé d’une âme de sensibilité, d’un corps astral, d’un corps éthérique et d’un corps physique à l’état igné. Les entités spirituelles qui participent à son existence, vont et viennent dans son corps astral. Sa conscience imaginative perçoit les êtres qui le « couvent ». Mais au sein de cette conscience, comme un point lumineux, commence à luire le sentiment de sa personnalité. L’âme de sensibilité l’unit à la Terre. Le sentiment de son propre corps commence à naître.

La progression de la densification de la Terre rend plus distincte l’organisation du corps humain. La Terre n’est plus que partiellement ignée et sa partie matérielle peut s’appeler « gaz » ou « air ». L’homme aussi se transforme. Il incorpore la substance gazeuse à son corps de flamme. La chaleur allume en lui la vie ; la substance gazeuse, l’air qui vibre autour de lui, provoquent une réaction s’exprimant par des sonorités spirituelles. Son corps éthérique résonne. Une partie de son corps astral s’isole, c’est le premier rudiment de ce qui sera l’âme d’entendement.

Les êtres supérieurs évoluent dans la masse de feu et d’air qui constitue la Terre et, en premier lieu les Esprits de la Personnalité. Lorsque la vie s’éveille en l’homme, son âme de sensibilité pense : « Ce sont les Esprits de la Personnalité (Archées) ». Puis se manifestent les Esprits du Feu (Archanges). Mais l’être humain ne perçoit ces Esprits que comme voilés par la chaleur et le son. Il ne peut encore percevoir un ensemble d’objets matériels, sa vie s’écoule en impressions caloriques et sonores, à travers lesquelles il sent la présence des Esprits de la Personnalité.

L’évolution se poursuit par une nouvelle condensation, l’élément liquide s’incorpore à la Terre, composée maintenant de feu, d’air et d’eau.

Dr Cousin : Notre monde n’est pas quelque chose de fixe. Il a fallu beaucoup de temps pour que les éléments se condensent. Il y a constamment des mouvements de va et de vient, de flux et de reflux. Chaque cycle rappelle le cycle précédent à un cran au-dessus, amélioré.

Auparavant, de la Terre, se dégage un astre qui deviendra notre Soleil actuel. Cette scission est nécessaire, les Êtres supérieurs ne pouvant pas évoluer sur une matière condensée jusqu’à l’élément liquide. Tandis que l’homme a besoin pour son développement d’une matière de plus en plus dense.

La pénétration de la substance liquide dans la Terre provoque un changement dans l’homme. Non seulement le feu pénètre en lui et l’air tourbillonne autour de lui, mais le liquide s’intègre à son corps physique et à son corps éthérique qui devient perceptible comme corps de lumière qui brille et s’éteint alternativement. Son âme est transformée aussi. Aux ébauches des âmes de sensibilité et d’entendement, s’ajoute l’âme de conscience. Les effluves des Anges, véritables générateurs de la lumière que l’homme perçoit, se reconnaissent dans l’élément liquide. Et les Hautes Entités, par suite de ce changement de la Terre envoient leur rayonnement à partir du Soleil et transforment l’existence terrestre.

Deux états de conscience permettent à l’homme de ne pas être enchaîné à la Terre, mais de ressentir les activités bienfaisantes des êtres solaires :

1° Les êtres solaires enlèvent à certains moments l’âme humaine hors de l’enveloppe corporelle, l’homme devient un être purement animique, évoluant au sein des Puissances solaires.

2° Tantôt l’homme est lié à son corps et gouverné par des influences terrestres. Les courants de chaleur s’élèvent vers lui, les masses aériennes résonnent autour de lui, les eaux sortent et entrent en lui.

La Terre aussi à ce stade passe par deux étapes :

1° Elle enveloppe les êtres humains de sa substance et les revêt d’un corps.

2° Les âmes lui échappent, seuls lui restent les corps. La Terre connaît l’alternance du jour et de la nuit qui se manifestent physiquement et spatialement dans le fait que, sous l’action réciproque des êtres terrestres et des entités solaires, la Terre se met en mouvement par rapport au Soleil. La nuit, l’homme mène une existence purement physique.

Dr Cousin Sur la Lune c’était l’inverse. C’est la vérité actuelle.

Pendant la « nuit », la Terre est faite en grande partie de corps humains en décomposition, dont les âmes connaissent un autre mode d’existence. Seuls subsistent des germes d’embryons chétifs, constitués par ce début de l’ère terrestre coopération de feu et d’âme devenant de plus en plus dense. Quand revient le « jour », les âmes affluent de nouveau dans le domaine de la vie physique et, entrant dans les embryons en question, les développant et les faisant prendre une forme extérieure à l’image de l’âme humaine qui attire les masses aériennes et liquides, qui absorbent et rejettent l’air, première ébauche du système respiratoire.

Lors de cette fécondation de l’embryon humain, l’âme a l’impression qu’elle modèle son corps d’après les sons dans lesquelles elle baigne. A ce stade la substance délicate de l’homme se développe tel que le font les plantes douées d’une mobilité interne. Et le sentiment de prendre de pareilles formes, comble l’être de bonheur pendant sa vie terrestre. L’apport de liquide est comme un apport de force, d’énergie intérieures qui, extérieurement, développent le corps physique.

Au déclin du Soleil, l’âme ne maîtrise plus ces phénomènes, ils sont éliminés peu à peu. Seul persiste le germe qui va mûrir, l’homme abandonne son corps et retourne à son existence spirituelle.

Dr Cousin : Sur notre monde le Soleil vivifie effectivement la vie physique. Quand il fait froid et qu’il fait nuit, la vie se ralentit. Ce qui est curieux, c’est que sur la Lune c’était l’inverse. Je pensais que ce qui se passait sur la Lune, présageait ce qui allait se passer sur la Terre. Cela n’en est pas le cas. Sur le Soleil c’était des êtres supérieurs qui favorisaient le développement psychique et le corps dépérissait aussi. Or là c’est le contraire : quand l’homme se tourne vers le Soleil c’est la vie et quand il se replie sur lui-même, c’est comme la mort du corps physique et la vie spirituelle intérieure, dans les mondes supérieurs. Il semblerait que les Êtres supérieurs nous aideraient à développer notre évolution de matérialisation.

Nous avons conscience de nous et nous vivons le jour. Mais je crois que ce qui se passe la nuit est encore plus important pour l’évolution générale, quoique ce soit inconscient.

Dans la phase de sommeil entre l’ère lunaire et l’ère terrestre, il se sont passés des choses très importantes. Ethérisé à la fin de l’ère lunaire, l’homme a réussi à s’astraliser pendant la pause cosmique. La qualité de la vie est supérieure dans la phase non-consciente, mais je crois qu’il faut que nous évoluions consciemment pour que la matière évolue. C’est cela le but. Chaque être humain se développe et participe aux évolutions de notre monde pour en changer les conditions, particulièrement pendant le temps qui s’écoule entre la mort et une nouvelle naissance ; afin de pouvoir au moment de notre nouvelle incarnation continuer d’agir dans un monde évolué parallèlement à notre propre évolution. La vie est d’une richesse formidable, aussi bien pendant le jour que pendant la nuit, aussi bien pendant la vie que pendant la mort.

Aller au texte précédent de la sérieAller au texte suivant de la série