Maud Cousin
Le corps et la lumière

Steiner faisait des diagnostics en observant les accélérations du pouls à certaines lumières. En les faisant passer devant la septième vertèbre cervicale qui est particulièrement censée faire la jonction entre le physique et le psychisme, on pouvait selon les réactions du cœur ou le manque de réaction, voir comment il fonctionnait. Il a aussi neutralisé des couleurs avec un aimant ce qui changeait l’aspect positif ou négatif d’une couleur.

(Revue Panharmonie. No 168. Septembre 1977)

Le titre est de 3e Millénaire

Compte rendu de la réunion du 22.4.1977

Nous allons parler de la lumière dans son sens de vibration lumineuse et par voie de conséquence nous nous intéresserons aussi à l’air, puisque la lumière passe à travers notre atmosphère et donc finalement vitalise l’air. L’atmosphère n’est pas très dense et quand les météorites la franchissent, ils finissent par s’enclaver. Nous avons vu la dernière fois que nous absorbons en moyenne 15 kilos d’air par jour. Ainsi ce qui est léger comme l’air, en grande quantité, donne une certaine densité, une certaine matérialité qui est traversée par des vibrations qui ne sont pas sans avoir des effets.

Je ne sais pas si la lumière se transformerait en spectre de couleur à travers un prisme sans l’air car le ciel reste noir quand ses rayons ne rencontrent rien. Outre celle des vibrations dont on a dit que la lumière était faite, d’autres savants ont émis des théories corpusculaires, ondulatoires. Il semble que tout soit exact et se retrouve dans les cellules où il y a à la fois des corpuscules et des mouvements traduits par des vibrations.

En dehors des daltoniens qui dissocient certaines couleurs, la lumière nous paraît blanche et unie. Nos yeux comportent deux catégories de récepteurs : les bâtonnets et les cônes qui voient les couleurs complémentairement. Il y a des lumières à néon, à argon et autres, qui laissent passer chacune une seule couleur du spectre et la lumière que nous voyons est la seule qui ne soit pas gardée par la substance. Exemple : si on éclaire avec une lumière jaune là où il y a du rouge, cela paraîtra noir. Le jaune étant absorbé, il n’y a pas de lumière renvoyée. C’est une couleur apparente. Le blanc renvoie toutes les lumières et protège contre la chaleur estivale alors que le noir pompe tout sans rien rendre : c’est un peu mort. Les habits blancs renvoient de la chaleur et en reçoivent aussi. Non seulement la couleur agit, mais la nature du tissu agit également.

Situé pas tout à fait au milieu sur une longueur d’un mètre, le spectre représente la valeur d’un centimètre, avec plus d’infrarouges que d’ultraviolets et au moins quatre à cinq octaves entre les deux. Autrement dit, la partie que nous voyons est relativement faible et il semble que la longueur d’onde de l’homme soit une certaine longueur d’onde dans l’infrarouge car, au fond, nous sommes des êtres caloriques. La partie que nous voyons est très limitée et pas exactement la même pour tous. De plus, Steiner dit que nos spectres auraient un peu changé avec l’électricité surtout depuis que les lampes ne sont plus au charbon. Dans le spectre il y a la partie un peu immatérielle qui, conjuguée à une couleur complémentaire, donne du blanc, mais si elle est peinte, par exemple, elle semble plus grise parce qu’il manque un peu de lumière dans la matière. Beaucoup d’artistes transposent ce que leur donne leur vision.

Une plaque photographique varie de couleur selon l’heure et son développement. Les ultraviolets sont de 4000 à 2002 angströms, chacun d’eux étant de dix millièmes de millimètres, ils représentent environ quatre octaves. S’ils sont artificiels, produits par une lampe à quartz, les ultraviolets sont plus bas et souvent moins bien supportés.

Des expériences intéressantes ont été faites sur des plantes exposées à des infrarouges et ont montré l’influence de la lumière sur la couleur, la tonalité et le mûrissement. Cela a aussi été constaté chez les animaux : pour faire pondre des poules, on leur donne de la lumière. On a observé que la lumière du soleil n’est pas constante : elle est plus bleue le matin, jaune à midi et rouge le soir. Le violet domine au milieu de la nuit et cette couleur qui contient un mélange égal de rayons bleus le matin et de rayons rouges le soir, a la faculté de faire dormir. Elle est à la fois un élément tonique et un élément de détente. En effet, trop fatigué on ne dort pas. L’équilibre des deux couleurs est utile.

En principe la peau arrête ou plutôt capte les vibrations émises par la lumière du soleil. Le rouge pénètre plus que le violet. Une peau en mauvais état arrête mal les rayons lumineux qui trop nombreux favorisent semble-t-il le cancer. Il a été démontré que trop de rayons lumineux chez ceux qui travaillent à l’air provoquent plus de cholestérol et donc de vitamine D dérivée de ce dernier. A Paris on ne brunit pas, car les ultraviolets sont interceptés par les poussières. Le verre ne permet pas non plus de brunir à travers une vitre. Les peaux colorées sont prévues pour les pays très ensoleillés et souvent, les noirs font du rachitisme à Paris, parce qu’ils manquent d’ultraviolets et donc de cholestérol. Des vitamines D pallient à cette carence. En revanche, trop de lumière flétrit la peau et il a été remarqué que les tumeurs cancéreuses de la peau contiennent plus de cholestérol que la moyenne. Les excès de lumière brûlent et il ne faut pas exagérer lorsqu’on s’expose au soleil.

On a observé un renouveau de crises chez des paludéens exposés au soleil. Cela provient de la contraction de la rate qui remet en circulation des hématozoaires. Il y a donc des actions à distance sur des organes internes. On a pu expérimenter des actions à distance à travers une cloison de briques ou des plaques de métal soit blanches, soit noires, qui font éprouver du chaud ou du froid. Certaines couleurs sont dites chaudes (infrarouge) et d’autres froides (ultraviolet). On a trouvé également que les couleurs influaient sur le psychisme. Le rouge est tonique. Il est employé dans les courses de taureaux ; le bleu, le vert ou l’indigo conviendraient aux rhumatisants. Quant au jaune, à l’orange, et au vert, ils conviendraient aux bien-portants.

On a fait des diagnostics par le biais des couleurs soit en observant la réaction des organes, soit selon les préférences ou les répulsions du sujet à certaines couleurs. Il y a des personnes qui ont la faculté de voir les auras. Celles-ci vont du jaune clair (facteur positif) au rouge lors de colères. Une bonne aura doit être régulière et colorée tout autour, quand l’éthérique déborde sur le physique et évite ainsi la pénétration dans le physique de radiations étrangères. Un corps éthérique, s’il est vivant, doit être un peu rayonnant. Nous nous chargeons des énergies de la lumière car au fond, notre terre ne vivrait pas sans les vibrations du soleil. C’est un élément de chaleur et sans chaleur, il n’y aurait personne. Il y a un apport de calories qui viennent également du soleil.

L’importance sur notre être des ultra et infra qui ne représentent pourtant qu’un centimètre sur l’échelle d’un mètre, est considérable. Je ne parle pas des ondes électriques, cosmiques ou de radio, mais des radiations qu’on considère comme lumineuses. Comment agissent-elles ? Je ne le sais pas. Trop de chaleur coagule les albumines (à 50 ou 60°). Notre corps reste en principe à 37°, mais nos limites de vie vont de températures de 20° à 25 ° lors d’opérations où les échanges doivent être réduits — sans toutefois aller trop bas, sinon les tissus se dilacèrent, à un peu plus de 40° quand notre organisme se défend d’une infection.

Nous savons que la matière n’est pas dense: le noyau d’une cellule est un petit point dans un espace extraordinaire de vide tout autour. Les électrons qui circulent sont des grains de sable et dans ce vide extraordinaire peuvent passer les vibrations. Notre notion de la matière est fonction de notre vue qui ne pénètre pas à travers cet espace qui effectivement existe.

Souvent le rouge, excitant d’habitude, est employé dans les maladies éruptives, comme la scarlatine, pour améliorer l’état du sang et aussi à titre de sédatif. Cette couleur était déjà expérimentée des Chinois qui tapissaient dans le Caucase leurs murs de tentures de cette teinte.

L’œil est très sensible aux infrarouges et trop de lumière favorise la cataracte parait-il, alors que les ultraviolets froids n’ont pas d’action. Les lunettes vertes ou jaunes sont recommandées.

Steiner faisait des diagnostics en observant les accélérations du pouls à certaines lumières. En les faisant passer devant la septième vertèbre cervicale qui est particulièrement censée faire la jonction entre le physique et le psychisme, on pouvait selon les réactions du cœur ou le manque de réaction, voir comment il fonctionnait. Il a aussi neutralisé des couleurs avec un aimant ce qui changeait l’aspect positif ou négatif d’une couleur.

Un participant : Il y a des rapports entre les planètes et les couleurs et entre les couleurs et le caractère.

Réponse : Ce qui est troublant, c’est que la correspondance des couleurs n’est pas tout à fait la même chez Steiner et chez les acupuncteurs.

Le participant : Ce n’est pas envisagé au même niveau.

Réponse : Oui, ce sont des éléments complémentaires et il y a ceux qui sont positifs ou négatifs au fond de chaque situation.

Certaines personnes ont fait des diagnostics avec des pendules en couleur, ils ont mis un prisme ou des écrans colorés pour faire des recherches. Ces radiesthésistes ont trouvé des couleurs correspondant aux doigts, le pouce par exemple correspond au jaune et à l’intestin. Or, en acupuncture pour le pouce on trouve le poumon.

Puis on parle de la mort réelle ou apparente, sur la déontologie relative aux appareils prolongeant la vie artificiellement, sur les enregistrements des électroencéphalogrammes quoiqu’ils ne soient pas toujours concluants. Pour les gens qui ne vivent que sur un plan matériel et ne voient rien au-delà, le problème est de savoir qui va bénéficier de ces appareils et il s’ensuit une insécurité et une incertitude à l’idée de la prolongation ou non de la vie. Il vaut mieux que la mort vienne naturellement si l’heure est là, surtout pour un vieillard.

Je pense que la société, la médecine entre autre, n’a pas toujours un rôle idéal souhaitable et ignore la qualité de vie. Nous faisons un peu l’apprenti sorcier. Avec l’atome nous manipulons des forces qu’on ferait mieux de laisser là où elles sont. Déjà la vie de notre cerveau a des explosions atomiques en quantité et l’énergie dont il dispose est essentiellement due à la décomposition des substances de quelques atomes. Intellectuellement c’est très intéressant d’avoir tenu compte de ce qu’on peut disloquer la matière et de voir que le monde n’est fait que d’énergie. Si nous sommes sur ce globe avec un corps matériel, c’est peut-être pour en éprouver les qualités et les défauts et avant d’avoir tout exploré, il ne faudrait pas démolir l’instrument dont nous sommes faits.

Le corps et la lumière par Maud COUSIN

(Revue Panharmonie. No 168. Septembre 1977)

Le titre est de 3e Millénaire

Compte rendu de la réunion du 22.4.1977

Nous allons parler de la lumière dans son sens de vibration lumineuse et par voie de conséquence nous nous intéresserons aussi à l’air, puisque la lumière passe à travers notre atmosphère et donc finalement vitalise l’air. L’atmosphère n’est pas très dense et quand les météorites la franchissent, ils finissent par s’enclaver. Nous avons vu la dernière fois que nous absorbons en moyenne 15 kilos d’air par jour. Ainsi ce qui est léger comme l’air, en grande quantité, donne une certaine densité, une certaine matérialité qui est traversée par des vibrations qui ne sont pas sans avoir des effets.

Je ne sais pas si la lumière se transformerait en spectre de couleur à travers un prisme sans l’air car le ciel reste noir quand ses rayons ne rencontrent rien. Outre celle des vibrations dont on a dit que la lumière était faite, d’autres savants ont émis des théories corpusculaires, ondulatoires. Il semble que tout soit exact et se retrouve dans les cellules où il y a à la fois des corpuscules et des mouvements traduits par des vibrations.

En dehors des daltoniens qui dissocient certaines couleurs, la lumière nous paraît blanche et unie. Nos yeux comportent deux catégories de récepteurs : les bâtonnets et les cônes qui voient les couleurs complémentairement. Il y a des lumières à néon, à argon et autres, qui laissent passer chacune une seule couleur du spectre et la lumière que nous voyons est la seule qui ne soit pas gardée par la substance. Exemple : si on éclaire avec une lumière jaune là où il y a du rouge, cela paraîtra noir. Le jaune étant absorbé, il n’y a pas de lumière renvoyée. C’est une couleur apparente. Le blanc renvoie toutes les lumières et protège contre la chaleur estivale alors que le noir pompe tout sans rien rendre : c’est un peu mort. Les habits blancs renvoient de la chaleur et en reçoivent aussi. Non seulement la couleur agit, mais la nature du tissu agit également.

Situé pas tout à fait au milieu sur une longueur d’un mètre, le spectre représente la valeur d’un centimètre, avec plus d’infrarouges que d’ultraviolets et au moins quatre à cinq octaves entre les deux. Autrement dit, la partie que nous voyons est relativement faible et il semble que la longueur d’onde de l’homme soit une certaine longueur d’onde dans l’infrarouge car, au fond, nous sommes des êtres caloriques. La partie que nous voyons est très limitée et pas exactement la même pour tous. De plus, Steiner dit que nos spectres auraient un peu changé avec l’électricité surtout depuis que les lampes ne sont plus au charbon. Dans le spectre il y a la partie un peu immatérielle qui, conjuguée à une couleur complémentaire, donne du blanc, mais si elle est peinte, par exemple, elle semble plus grise parce qu’il manque un peu de lumière dans la matière. Beaucoup d’artistes transposent ce que leur donne leur vision.

Une plaque photographique varie de couleur selon l’heure et son développement. Les ultraviolets sont de 4000 à 2002 angströms, chacun d’eux étant de dix millièmes de millimètres, ils représentent environ quatre octaves. S’ils sont artificiels, produits par une lampe à quartz, les ultraviolets sont plus bas et souvent moins bien supportés.

Des expériences intéressantes ont été faites sur des plantes exposées à des infrarouges et ont montré l’influence de la lumière sur la couleur, la tonalité et le mûrissement. Cela a aussi été constaté chez les animaux : pour faire pondre des poules, on leur donne de la lumière. On a observé que la lumière du soleil n’est pas constante : elle est plus bleue le matin, jaune à midi et rouge le soir. Le violet domine au milieu de la nuit et cette couleur qui contient un mélange égal de rayons bleus le matin et de rayons rouges le soir, a la faculté de faire dormir. Elle est à la fois un élément tonique et un élément de détente. En effet, trop fatigué on ne dort pas. L’équilibre des deux couleurs est utile.

En principe la peau arrête ou plutôt capte les vibrations émises par la lumière du soleil. Le rouge pénètre plus que le violet. Une peau en mauvais état arrête mal les rayons lumineux qui trop nombreux favorisent semble-t-il le cancer. Il a été démontré que trop de rayons lumineux chez ceux qui travaillent à l’air provoquent plus de cholestérol et donc de vitamine D dérivée de ce dernier. A Paris on ne brunit pas, car les ultraviolets sont interceptés par les poussières. Le verre ne permet pas non plus de brunir à travers une vitre. Les peaux colorées sont prévues pour les pays très ensoleillés et souvent, les noirs font du rachitisme à Paris, parce qu’ils manquent d’ultraviolets et donc de cholestérol. Des vitamines D pallient à cette carence. En revanche, trop de lumière flétrit la peau et il a été remarqué que les tumeurs cancéreuses de la peau contiennent plus de cholestérol que la moyenne. Les excès de lumière brûlent et il ne faut pas exagérer lorsqu’on s’expose au soleil.

On a observé un renouveau de crises chez des paludéens exposés au soleil. Cela provient de la contraction de la rate qui remet en circulation des hématozoaires. Il y a donc des actions à distance sur des organes internes. On a pu expérimenter des actions à distance à travers une cloison de briques ou des plaques de métal soit blanches, soit noires, qui font éprouver du chaud ou du froid. Certaines couleurs sont dites chaudes (infrarouge) et d’autres froides (ultraviolet). On a trouvé également que les couleurs influaient sur le psychisme. Le rouge est tonique. Il est employé dans les courses de taureaux ; le bleu, le vert ou l’indigo conviendraient aux rhumatisants. Quant au jaune, à l’orange, et au vert, ils conviendraient aux bien-portants.

On a fait des diagnostics par le biais des couleurs soit en observant la réaction des organes, soit selon les préférences ou les répulsions du sujet à certaines couleurs. Il y a des personnes qui ont la faculté de voir les auras. Celles-ci vont du jaune clair (facteur positif) au rouge lors de colères. Une bonne aura doit être régulière et colorée tout autour, quand l’éthérique déborde sur le physique et évite ainsi la pénétration dans le physique de radiations étrangères. Un corps éthérique, s’il est vivant, doit être un peu rayonnant. Nous nous chargeons des énergies de la lumière car au fond, notre terre ne vivrait pas sans les vibrations du soleil. C’est un élément de chaleur et sans chaleur, il n’y aurait personne. Il y a un apport de calories qui viennent également du soleil.

L’importance sur notre être des ultra et infra qui ne représentent pourtant qu’un centimètre sur l’échelle d’un mètre, est considérable. Je ne parle pas des ondes électriques, cosmiques ou de radio, mais des radiations qu’on considère comme lumineuses. Comment agissent-elles ? Je ne le sais pas. Trop de chaleur coagule les albumines (à 50 ou 60°). Notre corps reste en principe à 37°, mais nos limites de vie vont de températures de 20° à 25 ° lors d’opérations où les échanges doivent être réduits — sans toutefois aller trop bas, sinon les tissus se dilacèrent, à un peu plus de 40° quand notre organisme se défend d’une infection.

Nous savons que la matière n’est pas dense: le noyau d’une cellule est un petit point dans un espace extraordinaire de vide tout autour. Les électrons qui circulent sont des grains de sable et dans ce vide extraordinaire peuvent passer les vibrations. Notre notion de la matière est fonction de notre vue qui ne pénètre pas à travers cet espace qui effectivement existe.

Souvent le rouge, excitant d’habitude, est employé dans les maladies éruptives, comme la scarlatine, pour améliorer l’état du sang et aussi à titre de sédatif. Cette couleur était déjà expérimentée des Chinois qui tapissaient dans le Caucase leurs murs de tentures de cette teinte.

L’œil est très sensible aux infrarouges et trop de lumière favorise la cataracte parait-il, alors que les ultraviolets froids n’ont pas d’action. Les lunettes vertes ou jaunes sont recommandées.

Steiner faisait des diagnostics en observant les accélérations du pouls à certaines lumières. En les faisant passer devant la septième vertèbre cervicale qui est particulièrement censée faire la jonction entre le physique et le psychisme, on pouvait selon les réactions du cœur ou le manque de réaction, voir comment il fonctionnait. Il a aussi neutralisé des couleurs avec un aimant ce qui changeait l’aspect positif ou négatif d’une couleur.

Un participant : Il y a des rapports entre les planètes et les couleurs et entre les couleurs et le caractère.

Réponse : Ce qui est troublant, c’est que la correspondance des couleurs n’est pas tout à fait la même chez Steiner et chez les acupuncteurs.

Le participant : Ce n’est pas envisagé au même niveau.

Réponse : Oui, ce sont des éléments complémentaires et il y a ceux qui sont positifs ou négatifs au fond de chaque situation.

Certaines personnes ont fait des diagnostics avec des pendules en couleur, ils ont mis un prisme ou des écrans colorés pour faire des recherches. Ces radiesthésistes ont trouvé des couleurs correspondant aux doigts, le pouce par exemple correspond au jaune et à l’intestin. Or, en acupuncture pour le pouce on trouve le poumon.

Puis on parle de la mort réelle ou apparente, sur la déontologie relative aux appareils prolongeant la vie artificiellement, sur les enregistrements des électroencéphalogrammes quoiqu’ils ne soient pas toujours concluants. Pour les gens qui ne vivent que sur un plan matériel et ne voient rien au-delà, le problème est de savoir qui va bénéficier de ces appareils et il s’ensuit une insécurité et une incertitude à l’idée de la prolongation ou non de la vie. Il vaut mieux que la mort vienne naturellement si l’heure est là, surtout pour un vieillard.

Je pense que la société, la médecine entre autre, n’a pas toujours un rôle idéal souhaitable et ignore la qualité de vie. Nous faisons un peu l’apprenti sorcier. Avec l’atome nous manipulons des forces qu’on ferait mieux de laisser là où elles sont. Déjà la vie de notre cerveau a des explosions atomiques en quantité et l’énergie dont il dispose est essentiellement due à la décomposition des substances de quelques atomes. Intellectuellement c’est très intéressant d’avoir tenu compte de ce qu’on peut disloquer la matière et de voir que le monde n’est fait que d’énergie. Si nous sommes sur ce globe avec un corps matériel, c’est peut-être pour en éprouver les qualités et les défauts et avant d’avoir tout exploré, il ne faudrait pas démolir l’instrument dont nous sommes faits.