(Revue Epignosis. No III, 1er Cahier. Février 1984)
Texte publié aussi en Version PDF, sans les illustrations, sur le site consacré à Bardet.
Lorsque l’on prononce le mot « codage », il évoque, à notre époque, l’idée d’un secret à dissimuler. Car le codage le plus sophistiqué est le rêve des services d’espionnage…, comme celui des banquiers actuels face à la piraterie électronique.
La Thorah hébraïque a été « informatifiée » par les Esdraïques dans un but tout opposé, celui de
« transparence », et nullement de dissimulation au profit de quelques uns. Le codage de la Thorah (H Th W R H = 58) a pour but divin de fournir une « exégèse universelle » et contrôlable par les moins savants : par tous, de toutes langues et de toutes tribus. Les clefs élémentaires de ce codage esdraïque avaient été perdues à la mort du dernier Traditionnaire, Siméon-Le-Juste, en 270 avant J-C. On ne se remémorait plus que le principe : à chaque lettre était attachée une valeur numérale. D’où le vocable de « lettre-nombre ».
Aujourd’hui, dans toute grammaire hébraïque – qu’elle soit d’ailleurs juive, chrétienne ou agnostique –, on attribue aux 9 premières lettres de l’alephbeth les 9 premiers nombres naturels. Pour le 2ème novaire, cet ordre naturel est multiplié par 10 : pour le 3ème novaire, par 100. Cette classification en unités, dizaines, centaines, liée à l’usage du zéro, ne peut donc dater que d’un millénaire, époque où les « zéros » sont intervenus dans la numération de position (d’origine hindoue), par le canal des Arabes. Cette numération que vous retrouvez dans les grammaires grecques ou arabes, ne peut donc être le fait des Esdraïques.
En outre, toute recherche valide en méthode expérimentale doit éliminer toute ingérence de l’observateur dans l’observation. Cette règle, d’importance majeure, s’est imposée dans le domaine de la micro-physique.
Il existe plusieurs « guématries » chez les occultistes occidentaux. Ainsi, Knorr von Rosenroth fait correspondre à l’A le nombre 111 ; au B, 412 ; au C, 73 ; au Yod, 20 et au Shin, 360 ! Vous êtes stupéfié par l’arbitraire de ces nombres cardinaux attribués aux 27 lettres ordinales.
Quant à Louis-Claude de Saint-Martin, s’il sait que les lettres du Tétragramme sont des « voyelles », il en méconnaît la numération et trouve le nombre 26 par le « quaternaire » 1.10.8.7 ! Et le nombre d’Adam (hA D M = 29), par cet autre « quaternaire » : 10.8.7.4 ! Tout ceci est entièrement subjectif.
Or, si la Thorah est, effectivement, un texte non seulement sacré (comme les Védas, la Bhagavad-Gîtâ, le Yi-King, voire le Kanjur tibétain ou le Qorân), mais de composition supra-humaine – comme le prouve sa cohérence absolue et transcendante – il est obligatoire que son codage soit indépendant de toute intervention « de main d’homme », de tout choix de la créature enseignée.
En conséquence, il n’y a qu’un seul et unique codage répondant à ce critère d’objectivité absolue. C’est celui qui adopte – scientifiquement, car humblement – l’ordre naturel des nombres entiers, ordre indépendant de tout choix humain. Ordre pré-existant à la Création. Autrement dit, succession des nombres cardinaux identique à celle des nombres ordinaux.
C’est ce qu’un écolier, paginant son cahier, sait d’instinct : A = 1, B = 2, C = 3… Z = 26.
Voici l’Alephbeth hébraïque en son sens originel d’écriture de droite à gauche (vers l’Occident).Je le donne démultiplié en ses articulations fondées sur le Pentagramme christique Y H Sh W H, soit 27 signes en 5 colonnes. Observer que le total des 1ère et 5ème, 2ème et 4ème colonnes, est égal au nombre 126 de la 3ème colonne médiane de l’homme. Aucune autre articulation ne peut fournir cette cohérence numérique. Notez les totaux horizontaux qui sont tous des nombres sacrés.
Alephbeth hébraïque en ses cinq articulations pentagrammiques (voir La Signature du Dieu-Trine, p.191). |
Pour bien saisir la spécificité de l’« arithmétique de la Grâce », par rapport à la vulgaire, profane ou classique, il convient d’examiner la structure réelle des nombres entiers.
Nous avons une telle habitude de réciter la suite naturelle des nombres que nous ne remarquons point que cet ensemble est composé de deux branches principales entrelacées. Celle des nombres premiers imprévisibles, tous impairs (sauf 2) [1], et celle des nombres composés, qui comprennent essentiellement la succession régulière des nombres pairs, lesquels peuvent être représentés par la somme de deux nombres premiers. Et, en corollaire immédiat, les « bouche-trous » des impairs-seconds (non premiers) qui peuvent être représentés par la somme de trois nombres premiers. Autrement dit, les nombres premiers engendrent tous les autres. Ils constituent la véritable charpente naturelle de la suite des nombres entiers. Provenant de l’Unité et de l’Unicité du UN, ils participent de la Divinité. Fils de l’Esprit du Père, ils échappent à toutes formulations permettant de prévoir une succession régulière. On ne peut les reconnaître que par une méthode classique qui exige d’interminables éliminations des di-visibles.
Les nombres premiers appartiennent à « l’arithmétique de la Grâce », non soumis au systématisme de l’arithmétique classique. Ils sautent d’un palier à un autre, échappant aux « progressions » ordinaires de la Création.
Une progression, c’est une marche en avant, par degré, par échelon, dont chacun engendre le suivant, d’après une loi constante.
Les grands ordres de la Création sont réalisés selon trois formes caractéristiques de progression.
Les espèces physico-chimiques constitutives de la « matière-énergie », s’engendrent suivant une simple addition d’électrons – particule prise pour unité –, selon une progression dite arithmétique de raison 1, qui est la suite naturelle des nombres.
Les éléments constitutifs de la vie, les cellules, s’engendrent par duplication, aboutissant à une progression dite géométrique de raison 2 [2]. Avec la vie spirituelle, il n’y a plus de raison constante (ni même de raison 3 !), mais un jeu triangulaire de « nombres figurés » illustrant une corrélation entre le nombre et la forme [3].
Chaque nombre triangulaire (noté ici Tri) est la somme de tous les nombres intérieurs qui composent un nombre donné. Par exemple, 10 est Tri de 4, car 1+2+3+4=10. Ainsi le nombre Tri n’apparaît-il plus comme un terminus, sans lien avec ses « supporters », mais comme un achèvement de tous les antérieurs échelonnés [4]. Il n’est plus abstrait, mais concret ? Il n’y a pas de « nombre triangulaire » tout court, mais le triangulaire d’un « nombre-germe ». Vous retrouvez là le caractère historique du développement de la religion hébréo-chrétienne. Et l’accroissement des couches concentriques d’un arbre, s’appuyant sur les couches intérieures, jusqu’au centre.
Il n’y a que quelques nombres – de plus en plus rares à mesure que l’on s’éloigne de l’Unité – qui peuvent recevoir la qualité de triangulaire. En effet, entre chacun de ces derniers, il y a un vide, un hiatus croissant de 1, 2, 3 ,4 ,5… chiffres. Les nombres 2, 4.5, 7.8.9, 11.12.13.14, 16.17.18.19.20, par exemple, ne peuvent être triangulaires.
En haut, l’égrènement des nombres premiers. En bas, nombres triangulaires. Additions des nombres intérieurs qui composent un nombre donné. Les nombres premiers sont dits linéaires, car ils s’expriment sur une seule dimension. Los nombres triangulaires s’expriment sur deux dimensions. La Création se réalise à trois. (Voir La Signature du Dieu-Trine, p.432) |
La « Nouvelle Jérusalem » de l’Apocalypse (21,16) est un cube, dont la figuration par un dé (= don) est l’expression volumique de l’union du Waw et du Shin. Le cube a, en effet, 6 côtés ; si on place un point sur le 1er côté, 2 points sur le 2ème, 3 sur le 3ème, etc. (unissant le cardinal numérique à l’ordinal spatial), vous obtenez le total 21 du Shin.
De prime abord, en le nom même de Jésus, Y H Sh W H, on est forcé de constater le rapport triangulaire entre les lettres Shin et Waw. La nature divine : W = 6 engendre la nature humaine : Sh = 21.
Dans le Nouveau Testament, Saint Jean fournit, en clair, deux nombres célèbres : 153, le nombre des gros poissons de la pêche miraculeuse (Jn. 21,11), et 666, le nombre dit « de la Bête ». C’est bien un « nombre d’homme » (Apoc. 13,18), et nullement « d’un homme ». C’est le Tri de 36, c’est-à-dire l’homme pieux – l’hA N Sh du B R hA N Sh = 58 de Daniel (7,13) – par opposition à hA Y Sh = 32, ou à hA D M= 29 [5].
Donc, pratiquement, vous rencontrez, mis en vedette, des nombres triangulaires fondamentaux : 21 Tri de 6, Tri de 3 ; 153 Tri de 17 ; 666 Tri de 36, Tri de 8.
L’Amour Créateur utilise donc des « Triangulaires » pour exprimer Ses Plans, comme nous utilisons 3 coordonnées, soit dans l’espace, soit dans l’écriture esdraïque.
Examinons les témoignages esdraïques.
Le total des « Seder » (divisions originelles de la Thorah) est de 54 x 7 = 378, qui est le Tri des 27 lettres de l’Alephbeth [6].
Les 15 « Cantiques des Degrés » (chantés sur les 15 degrés semi-circulaires du Temple) expriment le Tri de 5, le Tri du Hé de l’Esprit – mais aussi nombre de « Marie première Église ». Quant aux 120 hommes (de plus de 13 ans) requis pour ériger une Synagogue – que vous retrouvez pour l’élection de Matthias, Actes 1,15 –, ce nombre indique le Tri de 15 justement. Ce qui relie symboliquement toutes les Synagogues de la Diaspora au Temple détruit. D’où cette série : 120 Tri de 15, Tri de 5.
Le Temple abritait Y H W H – hA L H Y M = 78, lequel est le Tri de 12 – tribus ou apôtres [7] –, vis-à-vis de 21. Ce 12 est répété 78 fois dans les deux Testaments. Le Tri de 39 (c’est-à-dire hA L Ph : le premier) sera 780.
Si nous alignons tous ces Tri de 12, 15, 17, 21, nous obtenons l’étonnante chaîne d’engendrements suivante :
153 + 78 = 231 + 120 = 351 [8]
____________________________________________
Tri de 17 Tri de 12 Tri de 21 Tri de 15 Tri de 26
Le Tri de 17 est le vis-à-vis du Tri de 26. Le Bon est le miroir de Dieu.
Mais comment lire ce 231, qui est Tri de 21 –> Tri de 6 –> Tri de 3 ? Si 21 est la nature humaine engendrée par la nature divine du Fils, premier-né, 231 est le Genre humain, épanouissement de cette nature humaine.
231 est divisible par 3 facteurs premiers, tous impairs : 3, 7, 11, de somme 21. Ces divisions sont significatives de l’Humanité du Fils : 77, 33, 21.
231, somme de 153 et de 78, est fondé sur le double roc de la « Nouvelle Alliance » = 153, et de « l’Ancienne » = 78.
Les nombres triangulaires fondamentaux. A gauche, les bases 3, 6, 12, 17, 21, et à droite, leurs sommes triangulaires: 6, 21, 78, 153, 231. Cette pyramide ne part pas du bas, mais est suspendue à son sommet, l’UN, comme toute la Création (Voir La Signature du Dieu-Trine, p.329). Mais si 231 est le palier suprême pour notre Genre Humain, le Genre Glorifié, se trouvant en Dieu, progressera toujours vers Dieu, comme l’a senti Saint Irénée de Lyon. Car ses capacités de réception de l’Amour seront élargies. Alors, commencera une nouvelle aventure !… Mettons en vis-à-vis les 5 étages des triangulaires, et 5 expansions des factorielles : Triangulaires : ? Factorielles : ! 1° 1 1 2° 3 2 3° 6 6 4° 21 24 5° 231 120 ——- 153 Le 6, nombre parfait, est commun aux deux séries. Il engendre triangulairement des natures, et factoriellement des chiffres : 24 Vieillards, 120 membres… Vous pouvez additionner les «factorielles», vous trouvez : 153 (22). Nous n’additionnerons pas les niveaux (23). La somme des 5 premières factorielles est donc le nombre sacré : 153: Toute l’Église terrestre, dont la structure interne est 32 + 122. |
Dans le UN existent, en puissance, tous ces nombres [9]. Mais dans le UN existent certains étages numériques élus, choisis, privilégiés. Ainsi le 1, « s’ouvrant comme Trinité », s’épanouit en 3 ; le 3 engendre le 6 ; le 6, le 21 ; et le 21, le 231. Dans le UN est pré-conçu le 231, comme le fruit dans le germe.
Quelle est la personnalité de ce 231 qui dépasse le culmen humain jusqu’ici connu : 153 ? Nous savons déjà que 231 = 153 + 78 (ce qui n’apparaît guère à première vue ; et je n’ai même pas tenté de le rechercher : aussi l’ai-je reçu).
Or, je m’aperçois que, si 21 est 3 fois 7, 231 est 3 fois 77, lequel est le nombre du « pardon », car B Sh R + R W cH = 43 + 34 = 77. Si « le » Chair est pardonné par ses épousailles avec « la » Esprit, le Genre humain, 231, est 3 fois pardonné par ses épousailles avec la Trinité au complet : 231 = Tri de 17 + Tri de 12.
Si 153 a toujours été considéré – depuis Saint Augustin [10] – comme « l’Assemblée » (= Synagogue, ou Église) ou « l’Epouse », cette Assemblée, 153, unie au nombre de la Trinité, 78, symbolise le NOMBRE DES ÉLUS. Nullement le chiffre que le Père, seul, connaît, mais le nombre significatif du Genre humain sauvé, en totalité, par le Sacrifice du Fils, l’Oint (M W Sh Y chA = 66, Tri de 11).
Nous avons constaté qu’en partant du Tétragramme révélé : Y H W H, nous aboutissons au Pentagramme : Y H Sh W H, ceci dans l’intimité même de l’Amour Créateur. Dans l’Espace-Temps, dans la Création, nous constatons également que l’échelonnement choisi est constitué de 5 premiers nombres triangulaires en chaîne [11], formant un Pentarythme : 1 . 3 . 6 . 21 . 231 ; tels sont les Cinq Degrés surnaturels, les Cinq Étages de l’expansion de l’Amour Créateur [12] : le Pentarythme [13].
L’Unité s’épanouit en Trinité. La Trinité engendre la Waw, 6, nature divine du Fils. Cette nature divine engendre le Shin, 21, nature humaine du Fils Immaculé. Enfin le 21 engendre le nombre surprenant 231 – jusqu’ici ignoré – du Genre humain renouvelé… qui a pour racine 6, une fois de plus.
Le Total : UN + 3 + 6 + 21 + 231 = 262 = 10 = 1, d’où le retour au Père, à l’Unité.
Les mystérieuses épousailles de Dieu et de l’homme étaient préfigurées dans le 231, car :
231 = Tri de 6 (21) + Tri de 20 (210) ; or, 6 + 20 = 26, le Tétragramme ;
231 = Tri de 12 + Tri de 17 ; or, 12 + 17 = 29, l’Adam.
231 est le Nombre des Elus, l’Adam déifié.
Pentarythme. Au Pentagramme Y H Sh W H correspond le Pentarythme 1 3 6 21 231. Nos deux mains, comme les deux spirations, peuvent ainsi résumer la structure théandrique. Sur les doigts de la main droite, les nombres triangulaires figurés mani-festent (dans le sens de la lecture universelle des nombres) le dessein divin d’élever le Genre humain â la déification. Sur les doigts de la main gauche (dans le sens sémitique), les lettres résument la structure pentagrammique de l’Amour Créateur, incarné dans le Nom de Y H W H, Y H Sh W H étant la Tête du Corps Mystique.
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Alors que, normalement, nous disposons – linéairement – les 3 Personnes divines dans l’ordre 1ère, 2ème, 3ème, l’agglutination 231 nous rappelle que cette troisième Personne (plus précisément « l’ensemble personnel » de la double Spiration) est le lien entre la deuxième et la première, en vue de tout ramener au Père. Il n’est pas jusqu’au graphisme du 3 qui ne suggère, par ses demi-cercles, ces Spirations….
Pendant plusieurs mois, ce nombre 231 (de racine 6) a tourné dans ma tête. Pourquoi ? Que m’indiquait-il ? Quel recoupement le confirmait ?
Lors d’une première visite à Châteauneuf-de-Galaure (le 23 octobre 79), Marthe Robin, stigmatisée et interprète de Marie, m’avait demandé – à ma totale surprise – de lui exposer la Trinité d’après l’hébreu. Ce que je fis, devant le P. Finet.
Deux ans plus tard, je fus appelé inopinément, par téléphone à Châteauneuf. Bien que réticent, je me décidai à y aller. Il s’y déroulait une retraite du P. Marie-Dominique Philippe. Tout était donc bondé. Cependant, on finit par me trouver une chambre. A l’arrivée, stupéfait, j’aperçois le numéro sur la porte : 231…
La confirmation documentée me fut donnée en septembre de l’année suivante, alors que je commençais à rédiger mon petit condensé : Ishraël, connais ton Dieu. Depuis un siècle, l’Esprit-Saint avait déserté les « cervelles » des exégètes. D’où leur invention du blasphème Yaveh, celle de la « Bible Arc-en-ciel », et celles des trois couches : Yaviste, Elohiste et du Code sacerdotal. Il ne pouvait être qu’illusoire de chercher à démêler les « innombrables ajouts » fusionnés par l’Esprit-Saint et codifiés par Esdras.
Etant, par métier, constructeur et nullement destructeur, je me penchai avec respect sur les 3 dénominations, troublantes, successivement données à Dieu, au cours des 4 premiers chapitres de la Genèse. Pour constater, en premier lieu qu’il n’y avait point 3 noms différents, mais structuralement 2 fois 2 mots entrelacés, selon la disposition : hA Y hA Y – comme dans le Tétragramme Y H W H, ou l’Amour hA H B H.
Le fameux problème des 3 Noms était résolu.
Vous rencontrez ainsi une succession tout à fait a-normale et voulue :
hA L H Y M Y H W H – hA L H Y M Y H W H
soit les « informations » numériques, fondées sur le 26 :
2 x 26 = 52 3 x 26 = 78 1 x 26 = 26
D’où l’annonce, dès le début de la Révélation, du But suprême de l’Amour Créateur : 231 = le
GENRE HUMAIN DÉIFIÉ.
Noël 1983
[1] 2 est, à la fois, premier et pair. En tant que premier, il exprime la duellité unissante ; en tant que pair, la dualité divisible et antagoniste.
L’Amour Créateur ne cessera de lutter contre le manichéisme, destructeur de la Création où « Tout va par deux, sur la Terre comme au Ciel » (en 34 lettres). La vie, elle, choisit parmi les molécules celles qui sont asymétriques.
La perte de la parité (dogme des physiciens) a été révélée en 1957 par deux jeunes Chinois. Elle a commencé à ramener la dualité symétrique à la complémentarité droite – gauche.
Par contre, pour augmenter la confusion, l’informatique a inventé le « et/ou ».
[2] Le Professeur Lejeune m’a précisé que « l’œuf fécondé se clive normalement en deux cellules, l’une d’elles se divisant immédiatement à nouveau. Ainsi se trouve formé le nombre impair et surprenant de 3 cellules encapsulées dans leur enveloppe protectrice, la membrane pellucide ». Mais, ajoute-t-il, « cette étape de 3 ne dure qu’un temps court : l’une des 3 cellules se redivise en 2, à son tour. La progression par 2 reprend ensuite : 8, 16, 32 etc. » Notez cette anomalie de l’impair 3.
[3] L’arithmo-géométrie des Pythagoriciens comportait des schémas triangulaires, carrés, oblongs, pentagonaux… L’Amour Créateur n’a utilisé qu’une seule forme, la plus simple : la triangulaire. Non pour une représentation, mais pour Sa Création.
[4] On peut calculer isolément le Tri d’un nombre donné par la formule n(n+1)/2, mais non prévoir la succession des Tri. Leur recherche est donc expérimentale.
[5] On qualifiait, autrefois, le Christ de deuxième Adam. Observez, en « arithmétique de Grâce » : hA D M = 29, et Fils-Homme, B R hA N Sh = 58 (2 x 29). De même, le T W B = 17 de la Création (« bon ») nombrera, en deuxième spiration : R W cH = 34 (« Esprit »)
[6] L’actuelle division en 187 chapitres date du XIIIe siècle. Elle est profane.
[7] Sans oublier toute la chimie organique de la Vie, épanouie autour du Carbone 12.
[8] 153 est merveilleux. Au départ, il est 3 fois 51, et 51 est le nombre du Juste, du Ts D Y Q. Mais encore, la somme des coordonnées du Tétragramme : 8 + 17 + 26 = 51. 153 est tellement important que les rabbins ont compté qu’il y avait 153 fois le Tétragramme dans la Genèse. Tandis que la Vierge Marie ne cesse d’insister sur la récitation du Rosaire, qui compte 153 Ave. Quant à la famille d’Abraham, avec Sarah et Isaac, elle totalise : 52 + 46 +55 = 153.
L’inverse de 153, soit 351, est le triangulaire de 26. Et si vous totalisez les 153 Tétragrammes de la Genèse, vous trouvez l’étonnant 3978 (jeu sur 39 et 78, 3 fois 13, et 6 fois 13) ! Telle est « l’arithmétique de la Grâce ». 153 est, encore, la somme des 5 premières factorielles (1 + 2 + 6 + 24 + 120). Et ne faut-il pas lire aussi 153 = 1 + 53 = 54, l’Alliance ?…
[9] Notez que 1.3 ou 13 égale encore Un en lettres, car hA cH D = 13.
[10] D’après Adrienne Von Speyr, 153 est « la somme de la Sainteté dans l’Église, composée des nombres premiers qui y sont contenus. »
[11] 1 est son propre triangulaire. 3 est le Tri profane de 2, mais le 2 pair est dissous dans la « Nouvelle Terre ».
[12] Tous sont impairs, féminins comme « la » Esprit, sauf le Waw, 6 étant le premier nombre dit « parfait », car 1 + 2 + 3 = 1 x 2 x 3. Le second « parfait » est 28, Tri de 7, nombre du sang (D M = 28), dont l’importance est capitale. Le suivant, 496, correspondant à la date de la victoire de Clovis sur les Ariens à Tolbiac, est le Tri de 31.
Le Zohar déclare : « Tout a été créé par Six (nombre parfait) », ce qui est exact : mais il transforme le premier mot de la Genèse en B R hA Sh Y Sh, ignorant qu’avec le B majuscule du début, B R hA Sh Y Th vaut 78. – Notez que B R hA (répété deux fois), qui signifie créer, nombre 23, comme nos paires de chromosomes.
[13] Euclide démontra, vers 300 avant JC, qu’il ne peut exister que 5 polyèdres réguliers, alors qu’il existe une infinité de polygones réguliers à côtés égaux. (Bizarre observe Roger Caratini). Cela souligne combien la 3ème dimension est uniquement maîtrisée par Dieu ; l’homme étant libre de créer toutes formes sur deux dimensions, mais non sur trois. Voir La Signature du Dieu-Trine, Epilogue.