Il s’agit du parler ou de l’écriture (xérographie), par un médium qui ne l’a pas apprise, d’une langue étrangère existante. Existante, le mot « xénoglossie » est destiné à souligner cette distinction, par opposition à d’autres faits de même apparence qui, avec les précédents jusqu’à Richet, ont été désignés sous le terme général de glossolalie. Celle-ci se présente sous deux formes : d’une part, un jargon incompréhensible et vide de sens, d’autre part, un langage fictif, mais intelligible, possédant une structure grammaticale et un vocabulaire constant : c’est une invention « subliminale », une création d’une zone subconsciente de l’esprit du sujet.