Robert Linssen
Mutations des sciences et des consciences

La nouvelle vision du monde nous fait entrevoir l’univers comme UN seul vivant présent au cœur de la multiplicité des êtres et des choses. L’univers manifesté doit être considéré comme l’unité organique d’un seul corps. Ce corps pourrait être celui d’un géant aux muscles fluides de pure lumière dont chaque être humain est un membre apparemment séparé.

(Revue 3e Millénaire. No 5 ancienne série. Novembre-Décembre 1982)

La plongée des chercheurs dans l’univers des particules élémentaires a bouleversé la physique. C’est le monde de l’unité. Des dernières théories et expérimentations a pu renaître la notion et la compréhension des plus hauts niveaux de conscience auxquels l’homme peut espérer atteindre. Ici, nous quittons brièvement l’imaginaire pour le spirituel. Mais ces deux aspects ne cachent-ils pas une même réalité? Et, pour s’approcher de ce thème, nul mieux que Robert Linssen n’y était préparé. Auteur de «La Mutation spirituelle du IIIe millénaire», de «La Méditation véritable» et de «Au-delà du hasard et de l’anti-hasard»; ami du physicien David Bohm, Robert Linssen lance un pont entre la science, la philosophie, la spiritualité des plus hautes traditions mystiques.

«Nous explorons désormais une nature aux évolutions multiples et divergentes qui nous donne à penser non pas un temps aux dépens des autres mais la coexistence de temps irréductiblement différents et articulés…

Le temps aujourd’hui retrouvé, c’est aussi le temps qui ne parle plus de solitude mais de l’alliance de l’homme avec la nature qu’il décrit

Ilya Prigogine, Prix Nobel (La Nouvelle Alliance p. 29)

Robert Linssen

L’AMPLEUR des découvertes expérimentales et théoriques réalisées dans  le domaine scientifique durant le vingtième siècle est exceptionnelle. La rapidité de leurs rythmes et leur complexité sont d’une densité telle qu’il nous est à peine possible d’en dresser un inventaire.

Les quelques semaines nécessaires à l’élaboration d’une synthèse complète permettent entretemps le surgissement d’une foule d’informations relatives à des découvertes nouvelles tendant à conférer à nos efforts un caractère périmé.

A peine une œuvre consacrée à la philosophie des sciences est-elle publiée qu’elle est souvent dépassée, quelque soit le bien-fondé de ses références et conclusions. Nous vivons une période exceptionnellement féconde en bouleversements et mutations de tous genres à tous les niveaux.

La philosophie des sciences, la psychologie et finalement la sociologie, l’économie et la politique doivent et devront de plus en plus leurs transformations à la révolution considérable du sens des valeurs résultant de la nouvelle physique. Ainsi que l’exprime G. Zukav [1] : «La seule grande révolution du siècle s’est produite dans la physique.»

Cent années représentent en général peu de chose dans l’histoire globale de l’humanité. Et pourtant. Il a fallu moins de cent ans pour qu’à partir de 1905, Einstein, Max Planck, L. de Broglie, P. Dirac, R. Tournaire, W. Heisenberg, D. Bohm, G. Chew, Schrödinger, D. Finkelstein, Fr. Capra, Bell, A. Aspect, Salam, etc. [2] surgissent comme des phares dans la nuit de l’ancienne physique «réductionniste». Les corrections qu’ils apportent et les lumières souvent inattendues qu’ils projettent ont contribué à transformer de fond en comble notre vision du monde.

Celle-ci cesse enfin d’être superficielle et fragmentaire. Elle devient globale ou «holistique» et tend à mettre en évidence une prééminence du «dedans des choses».

Le sens d’une unité «omniprésente et omnipénétrante» englobant et dominant à la fois les conditionnements spatio-temporels familiers s’impose à l’être humain. Un mouvement nettement perceptible se dessine. Il part de l’extérieur à la rencontre de l’intérieur. De la périphérie il nous conduit irrésistiblement vers le centre. Ceci est fondamental.

Le physicien Jean Charon déclare également : «La découverte la plus importante de notre vingtième siècle n’aura été, ni celle des forces nucléaires, ni celle touchant aux nombreux développements de l’audio-visuel… Ce sera la découverte, par la physique, du monde intérieur» [3].

Une métamorphose lourde de conséquences

Tout a commencé dès l’instant où les premiers schémas de N. Bohr se révélèrent inadéquats. Ils représentaient un système atomique sous la forme d’un noyau central sphérique aux contours définis autour duquel des électrons suggérant la consistance de minuscules billes solides effectuaient leurs révolutions ultra-rapides.

En fait, les constituants ultimes de la matière — ou ce que nous considérons à tort comme tels — ne possèdent aucune des propriétés suggérées par nos perceptions sensorielles. Ils n’ont aucune dureté, aucune immobilité ni contours définis.

Les deux ouvrages fondamentaux publiés vers 1936 [4] par Louis de Broglie tentent de donner quelques définitions plus ou moins acceptables des corpuscules atomiques. Ceux-ci sont présentés comme des zones d’influences, des paquets d’ondes ou encore comme des localisations provisoires d’ondes de probabilité tout en précisant que ces dernières ne doivent nullement être considérées comme la vibration de quelque chose de physique au sens habituel où nous l’entendons.

Vers 1940, L. de Broglie déclare [5] que la physique, science de la matière par excellence, dématérialise la matière et nous fait entrevoir un monde de purs rayonnements.

De 1905 à 1980 le concept traditionnel de matière se trouve progressivement ébranlé.

Cette métamorphose est lourde de conséquences. Nombreux sont les physiciens qui préfèrent rayer le mot «corpuscule» du vocabulaire de la physique. Le mot «corpuscule» est en effet dérivé de «corps». Or, un électron ou un proton ne peuvent être comparés à un corps doué de solidité et délimité par des contours définis. Pour cette raison le mot «particule» remplace progressivement celui de «corpuscule».

Mais il est bon de rappeler que les «particules» doivent en général leur singularité à un degré d’activation ou d’intensité de mouvement. Nous savons maintenant que ces mouvements sont fondamentalement conditionnés par leurs relations avec le milieu ambiant.

Nous avions déjà souligné l’importance primordiale du fait des relations qui se produit lors des échanges intensifs existant entre les protons et neutrons par l’entremise de Mésons Pi ou «Pions». Un milliard de milliards de fois par seconde les protons et les neutrons cèdent leur individualité au cours d’échanges intensifs grâce auxquels l’explosion des noyaux d’atomes lourds est évitée. A ce niveau, déjà, le fait des relations se révèle aussi important, sinon plus important que celui des éléments reliés.

Ce qui vient d’être évoqué se précise et se complète enfin par la théorie du «bootstrap». Celle-ci a été élaborée par G. Chew, professeur de physique à l’Université de Berkeley. Elle a été reprise, confirmée et développée par Fr. Capra [6].

Les travaux et expériences de J.S. Bell et d’Alain Aspect sur les causalités non locales mettent en évidence l’existence d’une base commune de l’univers. Ainsi que l’exprime le physicien B. Nicolescu [7] : «L’unification des forces agissant dans la nature est une manifestation de la puissance du principe de bootstrap, principe d’unité structurelle du monde matériel

Les travaux de B. d’Espagnat, d’O. Costa de Beauregard, de Jean Charon nous obligent à reconnaître l’existence d’un espace-temps plus abstrait que certains considèrent comme psychique et d’autres «spirituel». La mise en évidence progressive d’une totalité multidimensionnelle englobant et dominant les dimensions familières nous conduit à donner au Tout une priorité sur ses parties. Dès lors, l’importance que nous accordions aux particules se trouve encore diminuée.

Ainsi que le déclare le physicien soviétique Alexandrov [8] : «Le monde des particules élémentaires forme une entité. Dans ce monde, les propriétés de chaque particule dépendent des propriétés des autres. Chaque particule ou «pseudo-particule» émet constamment des signaux électromagnétiques qui pénètrent partout, établissant entre les corps et leurs particules une liaison et une interaction universelle».

La nouvelle physique assigne trois rôles à ce que nous avions considéré de façon erronée comme des particules isolées et rigoureusement individuelles.

D’abord, un rôle d’élément constitutif. Ensuite un rôle d’intermédiaire ou de support des forces d’interaction et une fonction d’intégration responsable de la globalité du système composé. Il est cependant utile de rappeler ici que l’importance des énergies de liaison est d’un ordre de grandeur proche des particules elles-mêmes. Telle est la raison pour laquelle Fr. Capra publiait en 1981 une étude intitulée «Quarks without quark» démontrant l’impossibilité d’attribuer au «quarks» les propriétés d’une existence individuelle. Nous sommes ici très éloignés des valeurs anciennes accordées aux objets et aux choses.

Ainsi que l’écrit le physicien B. Nicolescu [9] : «Ce sont les relations entre les particules qui sont responsables de l’apparition d’un «objet» que l’on nomme particule. Il n’y a pas d’objet en soi, possédant une identité propre, qu’on puisse définir d’une manière séparée ou distincte des autres particules. Une particule est ce qu’elle est parce que toutes les autres particules existent à la fois

Une vision globale du monde

Nous assistons à une convergence remarquable entre le sens des valeurs de la nouvelle physique et celui de la «Vue pénétrante» des plus hautes traditions mystiques. Au début du XXe siècle cette similitude était entrevue par quelques rares précurseurs [10]. En 1982 elle devient un lieu commun.

La nouvelle vision du monde nous fait entrevoir l’univers comme UN seul vivant présent au cœur de la multiplicité des êtres et des choses. L’univers manifesté doit être considéré comme l’unité organique d’un seul corps. Ce corps pourrait être celui d’un géant aux muscles fluides de pure lumière dont chaque être humain est un membre apparemment séparé.

Il y a quelques années encore, un tel langage ne pouvait être énoncé par des physiciens. Il n’est pas inutile d’exposer les raisons pour lesquelles il est parfaitement adéquat. Il suffit de se référer aux travaux de David Bohm, de G. Chew ou de Fr. Capra.

Ceux-ci insistent non seulement sur la nécessité d’une vision globale ou «holistique» du monde mais ils mettent clairement en évidence le caractère de priorité d’une réalité essentielle par rapport à laquelle le monde extérieur intervient à titre second et dérivé.

Cette nouvelle vision des choses constitue l’un des éléments fondamentaux d’un élargissement de l’ancien champ de conscience conduisant à une mutation. Celle-ci est l’expression du génie inventif de la nature évoqué par Ilya Prigogine.

L’univers n’est pas fermé mais ouvert. Les processus de la nature ne sont pas essentiellement mécaniques, répétitifs. Ainsi que l’écrit Ilya Prigogine : «Nous nous trouvons dans un monde irréductiblement aléatoire, dans un monde où la réversibilité et le déterminisme font figure de cas particuliers, où l’irréversibilité et l’indétermination microscopiques sont la règle

Le renversement du sens des valeurs que nous impose la physique nouvelle illustre le processus créatif de la nature s’exprimant au niveau psychologique dans l’être humain. L’immense complexité d’organisation cellulaire permet une souplesse, une mobilité et une instabilité. Ces dernières ouvrent la possibilité d’état de crises. Celles-ci ne sont pas entièrement négatives. Elles permettent la prise de conscience des éléments responsables de la crise, l’élimination de ceux-ci et l’accès à des structures ou un sens différent des valeurs. Le passage des premiers aux seconds est irréversible. Ce bref résumé de la théorie des structures dissipatives d’Ilya Prigogine se trouve admirablement illustré par les révolutions de la physique.

Ceci apparaît encore plus évident dès l’instant où l’on ne se borne pas seulement à une prise en considération de la vision globale ou «holistique» de l’univers et des différents niveaux de l’énergie. La physique nouvelle va beaucoup plus loin. Elle tend à mettre en doute la réalité de la matière elle-même. Ce que nous avions considéré comme «vide» ou néant se révèle complètement différent.

Les notions de solidité, de substantialité subissent une métamorphose absolument inattendue. Les conséquences en sont considérables. Elles impliquent non seulement une remise en question de la réalité absolue du monde extérieur mais aussi et surtout de la nôtre. Quel est finalement le sens qu’il faut accorder au mot «réalité»?

Les travaux récents de G. Chew, D. Finkelstein, du Prix Nobel Abdus Salam et de David Bohm sont éloquents à cet égard.

David Bohm déclare [11] : «En toutes choses l’essentiel des facteurs en jeu est l’immense océan d’énergie qui occupe ce qu’on appelle l’espace vide mais qui en réalité « est plein ». Tel que nous le connaissons l’univers matériel est simplement une ride dont les facteurs ne participent à l’ensemble que d’une façon insubstantielle et presque évanescente

Peu à peu se dessine et se précise un nouveau sens des valeurs. Aux yeux de l’ancienne physique le bouleversement paraît incroyable. La matière qui nous est familière ne serait qu’une émanation en vérité beaucoup moins substantielle que nous serions tentés de le croire en raison de la fascination de nos perceptions sensorielles. L’affranchissement de la magie déformante de celles-ci constitue l’un des éléments majeurs de la mutation du IIIe millénaire. Ceci n’entraîne pas un discrédit des perceptions sensorielles mais assigne une limite naturelle à leurs fonctions.

La relativité de ces fonctions est évoquée par David Bohm qui écrit à ce propos [12] : «Ce que nous percevons par nos sens comme un espace vide est en réalité une Plénitude qui constitue le fondement de toute existence y compris la nôtre. Les objets perçus par nos sens sont des formes dérivées, dont la véritable signification ne peut être saisie que par référence à la « Plénitude » dans laquelle ils ont été engendrés et maintenus avant de s’y résorber fatalement à la fin

Dans l’optique de la physique nouvelle, cette Plénitude est un champ de conscience omniprésent contenant une concentration d’énergie telle qu’il est normal de lui conférer un caractère de substantialité suprême.

Ce renversement complet des valeurs est exprimé par David Bohm qui déclare [13] : «L’ordre impliqué dans son intégralité embrasse quelque chose de hautement subtil et d’intangible. Or, c’est ce fondement subtil et impalpable que nous proposons de prendre comme base et source fondamentale d’action. C’est là, un renversement complet de la procédure habituelle : au lieu de dériver le subtil comme forme abstraite du tangible nous dérivons le tangible comme forme abstraite du subtil

Les textes classiques de la plupart des sagesses antiques évoquent fréquemment le sens d’une «corporéité» universelle. Les textes du Bouddhisme contiennent l’expression «Dharma Kaya» signifiant «Corps de vérité» ou «Corps de Bouddha». Les chrétiens utilisent l’expression «Corps du Christ».

Un fleuve de lumière

Il nous semble particulièrement opportun de souligner ici la similitude de ce sens des valeurs évoqué fréquemment dans la haute mystique avec celui dont des représentants actuels de la nouvelle physique se font les interprètes.

Fr. Capra déclare à ce propos [14] : «L’expérience du corps est, en fait, soulignée dans bien des traditions orientales et considérée comme la clef de l’expérience mystique du monde. Lorsque nous sommes en bonne santé, nous ne sentons aucune fragmentation de notre corps mais nous le percevons comme un tout unifié, et cette conscience engendre un sentiment de bien-être et de bonheur. De façon semblable le mystique perçoit l’intégralité de l’univers comme un prolongement du corps

David Bohm évoque l’existence d’un flux fondamental animé d’une pulsation créatrice constante, sorte d’immense fleuve de lumière au sein duquel les «objets» n’apparaissent qu’à titre d’événements provisoires [15] : «La nouvelle façon de voir peut-être mieux appelée « l’indivisible » totalité du flux mouvant. Cette vue implique que le flux occupe une place de priorité par rapport aux choses qui apparaissent se former et se dissoudre dans ce flux.»

La physique nouvelle aboutit à une véritable transfiguration du monde matériel. Le sens véritable de cette transfiguration et celui d’une corporéité cosmique se trouvent exprimés dans un poème particulièrement évocateur [16]:

En une lumière véritablement divine Je suis à jamais transfiguré

Et je transfigure toutes choses.

En termes de l’éclair éternel que je suis.

•••

Au cour de la pierre froide Je suis le Feu Divin

D’un amour inconnu.

•••

Au-delà du visage glacial

Des êtres où la mort a fait son œuvre

Je suis la flamme de vie divine

Qui brille sans fin.

•••

Bien au-delà de tout ce qui naît

Et de tout ce qui meurt.

•••

Au cœur de la branche morte

Qui porta tant de sève, de fleurs

et de fruits

•••

Je suis la lumière suprême D’un éternel printemps !

•••

Au-delà du royaume des ombres Du grand jeu cosmique

Je suis l’unique acteur

Au corps de feu et de lumière !

Il nous semble particulièrement opportun de signaler ici le sentiment de solidité suprême évoqué par le penseur indien Krishnamurti lors d’une prise de conscience de l’essence ultime des êtres et des choses. Il déclare [17]: «Hors de ce vaste silence… soudain, lorsque la pensée était calme… vint (se révéla) ce qui était maintenant l’être solide, inépuisable. Il était solide, sans poids, sans mesure. Il était là et à côté de lui rien n’existait. Les mots solide, immobile, impérissable ne convenaient en aucune façon pour exprimer cette qualité de stabilité intemporelle… C’était la totalité de toutes choses, l’essence… Cela a la qualité d’une solidité énorme et impénétrable, aucune matière ne pourrait avoir cette solidité

La similitude de ce fragment avec le sens des valeurs évoqué par la nouvelle physique et plus spécialement par David Bohm et Fr. Capra est incontestable. Ceux-ci assignent à l’essence ultime de l’univers les caractères de Plénitude éminemment substantielle et tangible. Il apparaît évident que si vraiment l’être humain a la possibilité d’une approche intérieure ou d’une disponibilité spirituelle à l’égard de l’essence ultime des choses, celle-ci doit se révéler avec l’intensité naturelle qui la caractérise.

Ainsi que le déclare Etienne Guillé, Professeur à l’Université d’Orsay [18]: «Les énergies vibratoires des cellules sont modifiables. Plus elles s’élèvent en intensité, plus le niveau de conscience de l’individu s’élève…, nous n’utilisons qu’une infime partie de nos potentialités. Là est la possibilité d’une mutation spirituelle

Il en résulte une activation des processus d’auto-organisation, d’auto-transcendance et d’auto-guérison évoqués par Fr. Capra et I. Prigogine [19]. Ils nous permettent d’«être au monde» [20] tout en nous libérant des fausses valeurs que nous suggérait notre ancienne vision du monde. Nous sommes dès lors en mesure de développer une capacité relationnelle adéquate avec les êtres et les choses. C’est au cours d’une telle mutation que s’expriment spontanément les plus hauts sommets de la conscience, de l’intelligence et de l’amour en une apothéose créatrice et indivise.


[1] Gary Zukav : La Danse des éléments, R. Laffont, Paris 1982.

[2] Cette rubrique est loin d’être limitative. Nous y avons indiqué Robert Tournaire qui a été le précurseur de la mécanique sub-quantique dès 1938 dans son livre «La Naissance de la Vie» préface par le professeur G. Urbain, membre de l’Institut (éd. N.S.E. Paris 1938).

[3] Jean Charon, revue 3e Millénaire, n° 1.

[4] L. de Broglie, Matière et Lumière, continu et discontinu en physique quantique, Albin Michel, 1936.

[5] L. de Broglie, L’Avenir de la Science, ouvrage collectif, 1941.

[6] Fr. Capra, Le Tao de la Physique, éd. Tchou, Paris 1975.

[7] B. Nicolescu, revue 3e Millénaire, n° 1.

[8] Vl. Kéler, L’Univers des physiciens, éd. de Moscou.

[9] B. Nicolescu, revue 3e Millénaire, n° 1

[10] E. Téchoueyrès, A la recherche de l’Unité, éd. Baillière, Paris 1937.

[11] David Bohm, Science et Conscience, éd. Stock, p. 121.

[12] op. cit. p. 109.

[13] op. cit. p. 105.

[14] Fr. Capra, Le Tao de la Physique, p 310.

[15] D. Bohm : Wholdeness and the implicate order, Kegan, London 1981.

[16] R. Nirmayanana, La Divine Féerie, éd. Courrier du Livre, Paris 1981

[17] Krishnamurti’s Notebook, ed. Gollancz, London 1976, p. 39 et 76 passim. Texte original : « Out of this vast silence, suddenly when thought was quiet… There came that which was now the solid, inexhaustible being. It was solide without weight, without measure, it was there and besides it, there existed nothing. The word solid, immovable, imperishable do not in any way convey that quality of timeless stability… It was the totality of all things, the essence… It has the quality of enormous solidity, no matter could have possibly that solidity.

[18] Et. Guillé, 3e Millénaire n° 3.

[19] Fr. Capra, revue Psychologie, juillet 1982.

[20] Selon l’expression de Rimbaud.