Dans le monde sacré traditionnel, la fantaisie n’existait pas. On ne réalisait pas une œuvre par fantaisie, par hasard ou par caprice, ni dans n’importe quel état. L’œuvre avait un but, une fonction, et l’artisan devait être dans un état intérieur correspondant au moment où il la réalisait. Parfois il plongeait dans un état de transe puis, lorsqu’il en sortait, il créait.