(Revue Spiritualité. No 43-44-45. Juin-Juillet-Août 1948)
I. Aperçu historique de la tradition ESOTERIQUE
Une grande œuvre naît toujours d’un grand homme. Prenons Saint Paul dans lequel tout atteste les caractères d’une personne éminente qui portait le titre significatif de « Maître Constructeur », et jeta les bases d’un mouvement et d’une doctrine qui devaient continuer les Enseignements de la Sagesse Archaïque.
Saint Paul est un synthétiste d’allure, à la base du Christianisme syncrétiste. A lire avec soin ses Écrits, j’y trouve l’existence d’Ahriman, recteur de ce globe; le Métraton de la Kabbale Persane; le Plérôme des Puissances spirituelles; les Principautés; les Sept Esprits, qui évoquent les sept de toutes les Cosmogonies anciennes; les Archontes de l’Air; les Intelligences de Pythagore; les Éons ou Émanations des Gnostiques; Théosophia ou la Sagesse Divine; le Logos ou Verbe; Aïn Soph, l’Inconnu de l’Espace infini; le Démiurge, Constructeur du Monde, issu du Père, le Non Manifesté, duquel il émane et les Périodes Angéliques du monde.
Le Christianisme historique fut donc une création de Saint Paul mais à travers lui il porte dans son sein les éléments essentiels de l’histoire des religions d’alors, synthétisées dans la conception : « Christ Solaire », « Force Christique du Monde », « Principe omniprésent en tout », « Élan Vital » et « Source Créatrice » dont Saint Jean l’Évangéliste a élaboré dans ses œuvres les traits mystiques et Néo-platoniciens.
C’est dans la Fraternité Ébionite, héritière de la tradition Chaldéenne que la Figure du Christ reçoit sa première signification adaptée à notre mentalité occidentale. Dans la Hiérarchie des Cosmocratores ou Forces Spirituelles formatrices du monde qu’ils appelaient les Éons et dont l’achèvement était le Plérôme ils placèrent le Principe Christique à la source. Ce principe était pourtant seulement un moment positif par rapport à un moment négatif, qui formèrent par leur interaction réciproque un seul Tout, la Réalité. Qu’on pense à la nature de la Matière et de la Forme d’Aristote. Ce moment négatif et réceptif nommait « Sophia Acamoth » « la Sagesse Divine », c’est-à-dire le moment opposé au Christ, principe positif, masculin, créateur du monde, ou bien principe négatif, féminin, réceptif, la Mère, symbolisée en Marie. Ne sont-ce pas ici les lointaines sources ésotériques de la dévotion la plus actuelle envers le Médiateur : Christ et la Médiatrice Marie ?
A travers les écoles Néo-platoniciennes à tendance Chrétienne et les Fraternités Théosophiques chrétiennes dont les fondateurs de l’Église Romaine, Eusèbe, Tertullien et Irénée étaient les plus fougueux adversaires, les doctrines ésotériques et théosophiques chrétiennes avec à leur tête les noms de très grands êtres tels que : Marcion, Héraklion, Valentin, Basilide, Ptolémée, Bardesanes, atteignent une grande ampleur.
Plus tard, on retrouve cette tradition ésotérique et théosophique surtout chez les grands Pères de l’Église : Saint Clément d’Alexandrie et Origène qui tous les deux acceptaient formellement les réincarnations successives.
Dans leurs milieux ésotériques on transmettait de vive voix les paroles secrètes du Maître et on y expliquait aux Parfaits sous la forme d’un Drame mystique le sens des Étapes Initiatiques du Christ, la Messe exotérique en étant un pâle reflet.
Vers la deuxième moitié du troisième siècle, on voit surgir une nouvelle école nommée de « Manichéisme » de Manès son fondateur, né en Perse vers 240. Cette nouvelle synthèse qui influencera profondément l’Occident et qui se réorganisera au XIIe et XIIIe siècle, obligea l’Église Romaine devenue alors une puissance internationale, purement exotérique, de combattre et de détruire à fond le côté ésotérique s’attachant seulement à l’esprit et anathémisant l’Église Romaine, Société du Pouvoir terrestre.
On assiste alors à l’organisation de l’ordre des Dominicains (Dominicanis : l’ordre des Chiens du Seigneur) laquelle était elle-même organisatrice et directrice de l’Inquisition.
On connaît l’histoire des Templiers, des Cathares, des Albigeois, des Frères de Libre Esprit, des Bégards et des Béguines, d’Eckhart et de Tauler, etc., etc…
Mais « Magna est véritas et praevalebit ». Après le travail gestapiste qui durera jusqu’au XVIIe siècle, nous voici en Allemagne où surgit de l’ombre l’Ordre de Rosenkreutz qui transmettra la sagesse archaïque, ésotérique et théosophique occidentale. C’est de son sein, sous son inspiration, ou en communion avec lui que surgiront nos ordres Franc-maçonniques qui sont les fruits, et par conséquent les dépositaires d’une longue tradition luttant pour la liberté de l’Esprit, pour la Sagesse et l’Amour selon le précepte :
(( Tu aimeras ton Prochain comme toi-même ))
ou bien
« Tu ne peux te sauver s’il se perd ».
(A suivre)
Dr. Dirk QUATANNENS
(Revue Spiritualité. No 50-51. Janvier-Février 1949)
(Suite)
II. L’ATMOSPHERE RELIGIEUSE EN EUROPE NON CHRISTIANISÉE
Après cette courte esquisse historique, nous voici en Europe non encore christianisée. Nous voulons y découvrir le climat dans lequel le courant idéologique venant de l’Orient a dû pénétrer et avec lequel il a dû s’assimiler pour former cette synthèse qu’on nomme « la chrétienté ».
Le folklore peut nous apprendre beaucoup de choses intéressantes. Depuis des siècles, dans toute l’Europe, on allumait en certains jours des feux de joie.
Une des preuves par laquelle ont peut déterminer que ces feux datent d’avant le Christianisme est l’effort que firent les Conciles Chrétiens au VIIIe siècle pour les supprimer comme des rites païens.
Examinons de plus près ces coutumes. Généralement, on allume ces feux au printemps ou au milieu de l’été, parfois à la fin de l’automne ou au cours de l’hiver et plus particulièrement la veille de la Toussaint, le jour de Noël, la veille de l’Épiphanie, le jour de Pâques et le jour de la Pentecôte.
Étant dans l’impossibilité de tracer l’historique de ces faits, je me contenterai de quelques observations générales. C’est un fait certain que cette coutume était répandue dans toute l’Europe et on peut en dire autant des processions ou des courses aux flambeaux effectuées à travers les étables, les pâturages, les jardins ou les champs.
Sous toutes ces formes, les fêtes du feu devaient favoriser la croissance des récoltes et assurer la prospérité de l’homme et des animaux.
Ce cérémonial est une magie imitative qui a pour tout but d’unir ce qui vit à la source de toute lumière, toute chaleur et de tout bonheur « Le Soleil ». Ceci est prouvé non seulement par la date de ces fêtes, mais aussi par la manière de les célébrer; manière qui dénote d’ailleurs une imitation voulue du Soleil.
On peut supposer par conséquent que pour ces gens la force magique agit par imitation ou par sympathie ; en imitant le résultat désiré, on le produit réellement. En tout cas, le feu était tellement ancré dans les conceptions religieuses de nos ancêtres qu’actuellement encore on en retrouve des traces.
Cette première constatation du caractère religieux de notre Europe non christianisée est de la plus grande importance parce qu’elle établit immédiatement les liens ésotériques et doctrinaux avec les autres parties du monde. Les religions de l’Égypte, de la Perse, des Indes ont également comme point essentiel cette admiration de l’absolu dans le Feu, pour lequel le Soleil est la manifestation par excellence.
Par conséquent, jamais le monde n’a été tellement réuni que dans la religion sublime du Feu Sacré. Jamais le monde n’a connu de religions plus pures et plus subtiles que les religions du Feu, qui sous des formes diverses avaient la même consécration; Dieu est le Feu qui engendre; qui fait croître; qui détruit et qui absorbe tout dans son Sein. Dieu est cette Essence Suprême, ce Plus Haut Rayon brûlant, cette Vie si intimement intense qu’elle est Tout en Tout et Par-Tout. Dieu est Celui qui s’exprime par le Feu, qui parlait à Moïse dans le Feu, qui s’arme avec le Feu et qu’on adore dans le Feu. Dieu est Force-Feu. Tout est Feu comme tout est Dieu et le Feu matériel est le signe et le moyen magique par excellence avec lesquels le cérémonial religieux tâche d’unir l’homme à sa source.
Dans la religion du Feu le monde était uni, avait les mêmes aspirations, les mêmes espoirs, à travers les diverses formes des religions dites païennes. Le courant dit Chrétien étant une synthèse typique à tendance eschatologique de cette religion fondamentale de l’Orient, il trouvera en Occident un sol propice et déjà préparé pour commencer son œuvre de Christianisation qui au fond n’était qu’une œuvre de transformation et d’adaptation aux données ésotériques de l’école de Nazareth et l’établissement du code moral israélite et rabbiniste.
A ce propos, nous nous permettons de rappeler aux lecteurs le fait qu’en l’an 50 après Jésus-Christ et jusqu’au IIIe siècle et IVe siècle, les soldats romains ont comme on dit normalement christianisé nos contrées. En ces temps, la secte du Nazaréen était pourtant formellement défendue dans l’Empire Romain dont la religion — surtout celle des soldats — était le Mithraïsme.
Nous parlerons plus tard du rôle que la religion de Mithra a joué dans la formation du Christianisme. Pour le moment, il suffit d’insister sur le fait que c’est par le Mithraïsme que l’Occident a pris contact avec l’Orient… le Mithraïsme avec ses sept Ordinations, sa Messe, son Eucharistie, sa Hiérarchie. C’est sous la longue influence de cette religion que l’Occident a subi une certaine orientalisation qui n’était pas très difficile comme nous avons déjà dit, vu le sol propice que l’Occident fournissait; une Orientalisation qui continuera par une deuxième forme de doctrine, nouvelle transformation des données religieuses primitives, fondamentales et ésotériques : le Christianisme.
Par conséquent, les premiers évangélistes Chrétiens de l’Occident pourront partout où Mithra n’était pas encore passé s’adapter aux religions nordiques ayant les mêmes éléments essentiels à la base et plus facilement encore où Mithra s’était révélé.
Ceci pris en considération, il n’y pas de rupture fondamentale entre l’Europe dite païenne et l’Europe dite chrétienne mais bien une évolution de création, de transformation et de synthétisation qui unit le passé le plus lointain à notre présent.
Notre exposé suivant fournira une étude sommaire du Mithraïsme. Ceci étant essentiel pour comprendre la théologie occidentale. Il est certain que d’autres couches et écoles doivent également être étudiées partiellement : elles ont été esquissées dans le premier chapitre et nous y reviendrons.
(A suivre)
Dr. D. QUATANNENS
(Revue Spiritualité. No 52-53. Mars-Avril 1949)
(suite)
III. LA RELIGION DE « MITHRA »
La religion de Mithra a été le moyen par lequel l’Orient, et surtout l’Iran, ont contribué à la formation de ce courant idéologique énorme, connu depuis vingt siècles sous le nom de « Christianisme ».
Son enseignement et son rituel sont assez suggestifs. Ils nous montrent le culte d’un Dieu qui est à la fois l’Époux et le Fils d’une mère Vierge et Immaculée, une adoration des bergers dans une grotte, un médiateur, des sacrements; un baptême, une confirmation, une communion où le pain, le vin et l’eau constituent l’objet essentiel de la messe mithriaciste et destiné à procurer à l’initié le salut par la Vie divine et éternelle.
Voici ce que dit le grand explorateur en matière mithriaciste, M. Cumont, dans son livre « Textes et Monuments », tome II, page 304, propos de la naissance de Mithra, sortant d’une pierre : « La légende rapportait, écrit-il, que la Pierre génératrice, dont on adorait dans les temples une image, lui avait donné le jour sur les bords d’un fleuve, à l’ombre d’un arbre sacré, et seuls les pasteurs, cachés dans la montagne voisine, avaient observé le miracle de sa venue au monde. Ils l’avaient vu se dégager de la masse rocheuse, la tête coiffée d’un bonnet phrygien…. Alors, adorant l’enfant divin, les bergers étaient venus lui offrir les prémices de leurs récoltes… »
On le voit bien ici, nous ne sommes pas très loin de Bethléem. Pourtant on sait que la religion mithriaque a ses linéaments à travers la religion de Zoroastre, dans l’Inde dès l’époque chalcolithique, c’est-à-dire vers 2.600 ans avant Jésus-Christ.
Deux significations peuvent être données à ce symbole :
1° Nous basant sur un mot indo-iranien « acman », qui est un des termes désignant le firmament et signifie plus proprement : « le dur qui aiguisera ». On peut par conséquent, vu cette double signification, l’employer pour désigner le firmament et la pierre. Selon cette interprétation, Mithra serait un fils du firmament, fils du ciel. Interprétation d’ailleurs légitime, vu que Mithra est tout de même le Dieu-Soleil, représenté par un jeune homme sortant d’une pierre;
2° L’autre interprétation le fait naître de la pierre génératrice, la Terre-Mère, le sein de la Grande Mère d’où vient toute créature. Ainsi Mithra devient le fils de la Vierge, mais aussi l’époux, vu que c’est par sa propre activité qu’il naît et pas par l’intervention d’un troisième principe, comme c’est le cas dans le Christianisme. Comme le Christ l’est en essence, on voit déjà ici Mithra, étant aussi le principe masculin ou positif de la réalité, une, indivisée et indivisible, qu’il n’est que pour autant qu’il est relation au principe négatif. A côté du symbolisme de la pierre, nous avons l’immolation du Taureau par Mithra, qui met ici l’accent sur sa fonction cosmique, créateur, rénovateur et destructeur qui nous fait penser à Çiva des Indes. Un symbolisme qui nous rapproche déjà plus du Christianisme, c’est la célébration avec du pain, du vin (boisson d’immortalité, dénommé « nosh », qui lui-même vient de « an-aosha », qui veut dire immortel) et de l’eau.
Les pains étaient marqués du grand signe cosmique et divin « la croix ». La consécration du pain ne pouvait pas se faire sans celle du vin, dont F. CUMONT[1] dit qu’il ne « donnait pas seulement la vigueur du corps et la prospérité matérielle, mais la sagesse de l’esprit; il communiquait au néophyte la force de combattre les esprits malfaisants; bien plus, il lui conférait, comme à son dieu, une immortalité glorieuse ».
Ceci ne doit d’aucune manière nous étonner, puisque vers 3.000 avant le Christ, nous trouvons déjà le « gesh-tin » en Sumérie. Le « gesh-tin » étant le vin, boisson de vie éternelle et divine.
Comme d’ailleurs dans la religion Méditerranée préhellénique, l’association rituelle du pain et du vin symbolise le couple éternel de la Déesse-Mère, incarnation de la Terre-Mère et du Dieu souverain, principe impérissable de l’énergétique universelle.
Or, c’est là, nous le savons, l’essence essentielle du Çiva pré-aryen, dieu du lingam, dieu de la danse, dieu du vin et du tambourin, comme le grand dieu asiano-égypto-crétois lui-même[2].
Ceci nous met en rapport direct avec la religion des Indes, laquelle comme on voit inspirera le Christianisme à travers la haute et sévère religion de Mithra.
On n’y trouve pas seulement les Indes, mais aussi la survivance du vieux mythe suméro-babylonien, israélite et préhellénique du déluge et de l’homme saint averti par Dieu, qui se sauve dans une arche avec sa famille et son bétail.
Comme disait d’ailleurs F. Cumont, Mithra « est, pour parler le langage philosophique du temps, le logos émané de Dieu et participant à sa toute puissance, qui, après avoir formé le monde comme démiurge, continue à veiller sur lui »[3]. Et en tant que « principe créateur », il nous mène aussi à la délivrance et à la rédemption, après qu’il a quitté la terre pour le ciel, où il veille sur ses fidèles et d’où il reviendra un jour pour juger ceux qui sont sortis victorieux de l’enjeu du perpétuel combat entre le mal ici-bas et qui ont acquis une pureté parfaite (c.fr. plus tard les successeurs manichéistes-néomanichéistes-kathares, etc.)
En ce qui concerne l’initiation, on sait qu’elle était appelée « sacrement » (sacramentum) et on sait aussi qu’il y avait sept sacrements, dans lesquels on retrouve d’une façon indéniable ; l’eucharistie; le baptême, la confirmation, l’ordination.
Il y avait sept ordinations, dont la septième était la prêtrise.
Le grand-prêtre se nommait « Surveillant », ce qui veut dire en grec « episcopos », d’où notre « évêque ». L’évêque portait mitre et serpent en forme de crosse avec l’anneau comme signes distinctifs de sa dignité.
Il y avait beaucoup de degrés dans la liturgie. Depuis la simple messe, qu’on retrouve dans la messe catholique, jusqu’aux opérations hiérophantiques et ésotériques, qui survivent encore aujourd’hui dans les sociétés secrètes, tels que les ordres Franc-maçonniques, Templiers et autres.
En tout cas, le monde peut être assuré que la religion de Mithra vit encore, que ses secrets si admirables ne sont pas perdus.
En union avec le rituel éternel et universel, le rituel de la théologie Mithraïste se prolonge au delà des 6.000 à 5.000 ans avant le Christ dans le berceau de toute civilisation et religion qu’est l’Inde dravidienne et l’Orient lointain.
Ses cérémonies ésotériques continuent, assimilées et transformées dans la religion occidentale, dont elle est la base.
Les cérémonies ésotériques ont atteint avec d’autres un degré de haute et pure perfection dans un rituel moderne de la plus haute importance.
Vers 2.600 ans avant le Christ, le Mithraïsme se réforme et prend, sous l’impulsion et l’influence de facteurs économiques et sociaux incomparables, une grande et nouvelle expansion vers la Méditerranée égéenne. Masqué quelques temps par les religions nationales d’Assyrie, de la Suméro-Babylonie, de l’Égypte, de la Grèce et de l’Iran arsacide et zoroastrien, il disparaît extérieurement de la surface. Mais renouvelé et enrichi pendant une vingtaine de siècles à l’histoire incomparable, il gagnera à partir du premier siècle avant Jésus-Christ, une foule de nouveaux fidèles et conquerra la plus grande partie de l’Occident, où ses monuments subsistent en grand nombre.
Plus tard, il s’unira avec le manichéisme et le néo-manichéisme du Moyen-âge, étant de la même source, il formera le Christianisme exotérique, il sera le fondement de l’ordre des Templiers du Moyen-âge et d’autres ordres semblables. Il influencera la vie spirituelle et intellectuelle du Moyen-âge, mais continuera jusqu’à nos jours son œuvre initiatique.
(A suivre)
Dr. D. QUATANNENS
[1] Op. cit., pages 320-321.
[2] Ch. AUTRAN : Mithra, Zoroastre, page 125.
[3] Op. cit., page 307.