Reynold Welvaert
L'incident

A notre époque nous voyons l’escalade de la violence allant de pair avec les conflits d’opinions. Personne ne fait attention à la source de cette violence. Aveuglés par l’ignorance, tout le mal est attribué aux adversaires et ainsi la violence continue. Conditionnés par des préjugés, des conclusions, nos attachements à des images donnent de l’importance au passé, aux pensées reflet de la mémoire. Ainsi il n’y a pas de réponse possible à ce niveau de la conscience.

Texte Emprunté au site http://membres.lycos.fr/krishnamurti1/

A notre époque nous voyons l’escalade de la violence allant de pair avec les conflits d’opinions.

Personne ne fait attention à la source de cette violence.

Aveuglés par l’ignorance, tout le mal est attribué aux adversaires et ainsi la violence continue.

Conditionnés par des préjugés, des conclusions, nos attachements à des images donnent de l’importance au passé, aux pensées reflet de la mémoire. Ainsi il n’y a pas de réponse possible à ce niveau de la conscience.

Les analystes et les condamnations ne font qu’embrouiller le problème et les causes majeures de la situation demeurent ignorées.

Le moi accumule du savoir depuis des siècles, sans pouvoir établir la paix. Sur le plan mental il n’y a pas de solution. Alors on invente un idéal que l’on cherche à atteindre. Mais on découvre que c’est la pensée, la volonté qui forge une nouvelle image une nouvelle conclusion. Le moment d’échec nous surprend. Mais si on est attentif à cette échec, on découvre que la source des conflits, des nouvelles conclusions se trouvent en soi.

La question que l’on se pose est que faire.

Tout mouvement de la pensée ne fait que compliquer. Alors le silence s’établit, on voit les conflits avec un nouveau regard.

La perception profonde coupe les liens avec le connu, avec notre passé psychologique et tout est observé avec une conscience transformée ou le moi est absent.

La connaissance du soi, révèle la nature du moi et de ses pièges.

Uccle, 14 juin 2002