« Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête […] Il m’arriva une chose incroyablement simple, pas spectaculaire le moins du monde : je m’arrêtai de penser. Un état étrange, à la fois alerte et engourdi, m’envahit ».
Douglas Harding (1909-2007), architecte réputé, aspire à répondre à la question « Que suis-je ? » à travers la science, la philosophie et la spiritualité lorsqu’il réalise, lors d’une excursion himalayenne, qu’il « n’a pas de tête ». Dans Vivre sans tête, son premier ouvrage, il témoigne de ce jour merveilleux – sa nouvelle naissance – où il s’éveilla à sa véritable nature. La vacuité, ce « vide énorme », extraordinaire, qui fait « place à tout », devint alors, au cœur de sa vie, la source intarissable de son enseignement direct.
Au-delà et à la rencontre de l’Orient et de l’Occident, Douglas Harding a offert une démarche expérientielle originale fondée sur des “exercices” de « vision sans tête » où le voir s’éveille entre deux pensées, et avant la pensée, dans l’intuition pure de la conscience consciente d’elle-même.
Parmi ses élèves, le philosophe José Le Roy participe largement à la diffusion des enseignements non-dualistes auprès des Éditions Almora dont il dirige la collection.
Douglas Harding est l’auteur de nombreux ouvrages parus en français dont le célèbre Vivre sans tête (Le Courrier du Livre, 1979, 2009).