(Revue Le Lotus Bleu. No 2. Février 2004)
De la Conscience à la
Fraternité universelle sans distinctions
Conscience et Fraternité universelle
Le thème de cette École d’Été des Pays Latins, « Vivre au bénéfice de l’humanité », met au centre de nos réflexions un aspect fondamental de la vie de l’être humain qui est occupé à parcourir une voie spirituelle. C’est un aspect qui se rattache étroitement à celui de la fraternité universelle sans distinctions. Ces deux aspects font également partie de la conception unitaire de la vie, qui caractérise si fortement l’approche théosophique de la connaissance.
En résumé, il est possible d’affirmer qu’une fois que l’être humain a vidé sa conscience des doutes et des peurs, des préjugés et des aspects dogmatiques, des mémoires et des réactions automatiques, à travers l’observation, il arrive à surmonter le dualisme observateur-chose observée.
Par conséquent, il se rend compte du caractère illusoire d’une vision basée sur la perception distincte de l’autre, et il comprend la signification et la valeur de la Fraternité universelle.
La conséquence de cette thèse philosophique est terriblement pratique : la vie a un sens et une signification si elle est vécue au bénéfice de l’humanité. Bien entendu, pas sur la base de schémas préconçus, mais plutôt sous le signe de la spontanéité qui caractérise toujours la véritable conscience.
Voix du Silence, Mythe de la Caverne et Chasse au Taureau
Le message de la vie au bénéfice de l’humanité est inné dans de nombreuses formes de la pensée religieuse : il suffit de penser au bouddhisme et à son éthique empreinte du bénéfice de tous les êtres, et au concept d’amour dans le christianisme.
Nous venons d’évoquer la nécessité que l’être humain soit conscient, condition de la réalisation d’une vie au bénéfice de l’humanité. Il ne sera pas inutile de s’arrêter sur cette conscience et nous allons le faire maintenant grâce à certains contenus de La Voix du Silence, où H.P. Blavatsky, à travers ses transcriptions, nous indique certaines considérations fondamentales, surtout quand elle affirme :
« Trois Salles, ô Pèlerin fatigué, aboutissent au terme des labeurs. Trois Salles, ô Conquérant de Mâra, te conduiront par trois états au quatrième, et de là dans les Sept Mondes d’Éternel Repos.
Le nom de la première Salle est Ignorance, Avidya.
C’est la Salle où tu as vu le jour, où tu vis et où tu mourras.
Le nom de la seconde est la Salle d’Apprentissage. Là, ton Âme trouvera les fleurs de la vie, mais sous chaque fleur, un serpent enroulé.
Le nom de la troisième Salle est Sagesse, au-delà s’étendent les eaux sans rivages d’Akshara, source indestructible de l’Omniscience. »
Le parcours envisagé par La Voix du Silence est donc celui du passage d’un état d’ignorance à un état de conscience et de sagesse. Ce dernier, bien loin de marquer l’isolement de l’être humain, est au contraire tel qu’il le conduit à la dimension du Bodhisattva :
« Doux sont tes fruits du repos et de la libération pour l’amour du Soi, mais plus doux encore sont les fruits du long et amer devoir, du renoncement pour l’amour des autres, pour l’amour des frères et des sœurs en humanité qui souffrent «
On ne peut que souligner l’extraordinaire affinité avec la méthode platonicienne et avec le chemin bouddhiste du parcours vers la conscience tel qu’il est indiqué dans La Voix du Silence.
Pensez au mythe platonicien bien connu de la caverne et aux représentations bouddhistes de la Chasse au Taureau.
Dans le premier, raconté dans La République, on peut distinguer trois phases :
1. Celle où dominent l’obscurité et l’ignorance. En effet, les prisonniers tournés vers le fond de la caverne ne peuvent voir que les ombres de la réalité.
2. Celle où les prisonniers se tournent vers l’entrée de la caverne et arrivent, avec difficulté, à distinguer les formes réelles et la source lumineuse qui les rend visibles.
3. Celle où ceux qui se sont libérés des chaînes de l’ignorance et ont contemplé la source de la lumière retournent dans la caverne pour libérer ceux qui sont encore enchaînés dans l’obscurité.
On peut repérer ces mêmes phases dans les représentations de la Chasse au Taureau (huit ont été peintes par Fo-kuo Wei-poi et deux par Kuo-an Shih-yuan, moine Chan de l’école de Lin-chi, qui a vécu au douzième siècle).
1. La première représentation nous propose un individu perdu parmi les mauvaises herbes, les montagnes et les cours d’eau (qui sont des métaphores des attachements et des passions).
2. De la deuxième à la neuvième représentation, le pèlerin découvre les traces du Taureau (métaphore de la vérité), il arrive à s’en approcher, à l’apprivoiser et à s’identifier avec lui.
3. Dans la dernière représentation, l’individu éveillé, revient dans le monde du quotidien pour témoigner, au bénéfice de l’humanité, de son éveil.
L’extraordinaire affinité entre La Voix du Silence, le mythe platonicien de la Caverne et la Chasse au Taureau de la tradition bouddhiste renforce la considération sur le centrage spirituel de la vie au bénéfice de l’humanité et des autres êtres comme conséquence directe de la conscience intérieure, une conscience qui est donc arrivée à comprendre pleinement la signification de Maya.
La complexité des mondes et l’accumulation de connaissance
Le concept de Maya est important, parce qu’il ouvre la porte sur une compréhension supérieure. En effet, si ce qui est perçu et élaboré par les sens n’est pas la réalité vraie, d’autres dimensions peuvent être envisagées.
D’un côté, la vie semble devenir plus complexe : d’autres représentations religieuses, philosophiques ou scientifiques naissent, se modifient ou sont confirmées et l’être humain trouve un certain réconfort en franchissant les colonnes d’Hercule qui représentent les frontières de la connaissance.
Cependant, interpréter le concept de Maya comme le simple franchissement de la réalité sensorielle peut nous égarer si nous le considérons seulement comme une reproposition de la complexité des mondes et de la réalité.
La modification gnoséologique pour l’être humain se limite, dans ce cas, à ouvrir la possibilité d’affirmation du concept de complexité des mondes. La recherche, scientifique ou spirituelle se transforme en ce sens en un processus sans fin.
Ce processus donne, au positif, l’affirmation d’une sorte de principe de liberté, sans lequel la véritable recherche n’existerait pas. Le danger d’accumulations successives et de hiérarchisation du savoir reste cependant comme toile de fond.
Le problème de la réalité finit simplement par se déplacer et par frôler des représentations du monde de plus en plus complexes et certainement basées sur des processus qui capitalisent le temps et les connaissances. Par conséquent, l’être humain peut modifier ses propres interprétations du monde et les intégrer d’une manière simultanée lorsque les expériences et les connaissances correspondantes se modifient.
Tout ce que nous avons tenté de décrire jusqu’à présent est un processus bien connu et ordinaire. Mais alors que nous serions arrivés encore une fois à décrire ce que nous considérons comme le réel, nous n’aurions pas saisi à fond la question, vu que nous serions obligés de définir la vérité de la compréhension, la justesse de la vie, l’authenticité des relations.
Un effort en ce sens serait peut-être inutile à cause de sa présomption, qui consiste à défier cette dimension de l’ignorance que caractérise cependant la dimension humaine. Mais, paradoxalement, le fait de se rendre tout à fait compte de la dimension d’ignorance qui nous envahit, peut faire miroiter en nous-mêmes un premier rayon de lumière, en nous affranchissant du devoir de nous efforcer sans relâche de codifier de nouvelles représentations successives du monde.
Le mythe de Sisyphe, patrimoine de la culture classique, conviendrait bien à cet effort.
Le dépassement du dualisme et la compréhension comme processus
Les aspects et les processus sur lesquels nous nous sommes arrêtés jusqu’à présent ont des interrelations importantes et continues avec la réalité du quotidien, réalité avec laquelle nous sommes tous appelés à nous mesurer, et qui ne peut pas être disjointe des aspects pour ainsi dire abstraits. C’est justement le dépassement du dualisme entre les aspects concrets et abstraits qui représente la base de la compréhension de la vie.
Aujourd’hui, pour l’être humain qui a du bon sens, il ne s’agit pas exactement de refuser ce qui existe pour atteindre un improbable état futur de perfection, mais plutôt d’accepter pleinement l’état actuel des choses, sur tous les plans (à commencer par sa propre réalité individuelle), pour exprimer dans le concept ici et maintenant les aspects lumineux de l’existence, ceux qui naissent de la réalisation d’un pont concret entre les émotions, les sentiments, la pensée et les idéaux. L’être humain récupère ainsi le sens de sa profonde unité et réalise en lui-même ce que nous pourrions définir comme la voie réelle, qui est liée à une acceptation totale de la vie et à une prise de conscience de la fausseté de la distinction rigide entre réalité matérielle et réalité spirituelle.
La voie réelle est extra-temporelle, elle n’a pas d’espace, et dans l’éternel, l’être humain apprend à ne pas juger et à ouvrir son cœur aux réalités infinies, façonnées par les rêves que la vie nous a donnés et qui sont continuellement enrichis par nos pensées et par nos sentiments. L’individu finit par transposer dans le présent tout le sens de ses actions. Sa conseillère précieuse est la mort, qui le pousse à l’action exemplaire, totalement désintéressée.
L’être s’ouvre à la religion de l’amour, qui se nourrit du culte de l’idéal et du sentiment de notre affinité avec une réalité suprême bonne et parfaite.
Les concepts bouddhistes des feux purs (sympathie, amour, compassion et neutralité) sont intimement liés avec la voie réelle et en représentent même une des plus hautes conceptions.
L’être humain se concentre sur sa propre existence, sur son propre quotidien, en transformant sa vie plastiquement, dans l’optique importante du comment vivre plutôt que du vivre quoi.
La logique de l’objectif disparaît donc, qui est si dominante au point de vue culturel, pour faire place à l’acceptation totale, qui se concrétise dans l’être et non dans l’avoir, dans l’absence de calcul, dans l’interprétation des causes, dans la Juste manière d’affronter ce que l’écoulement éternel des choses nous propose.
L’existence de l’être humain oscille entre le jeu des énergies yin (centripètes) et celui des énergies yang (centrifuges). Cette oscillation, qui est propre au plan tridimensionnel où l’individu exprime sa propre réalité de vie quotidienne, a une valeur de type vibrationnel et de type énergétique, et représente en quelque sorte l’expression, la respiration même de la vie et de l’univers. Cette double valeur finie ensuite culturellement et moralement, par déchoir dans les concepts de bien et de mal.
Mais, pour bien comprendre le tout, comme nous avons pu voir au début, l’être humain ne peut pas limiter son enquête à ce qui est perçu par ses sens. Même la science officielle nous fournit continuellement des éléments qui nous amènent à douter de nos perceptions sensorielles.
Et voilà que petit à petit, les observations des ésotéristes deviennent un patrimoine conscient de toute l’humanité. La réalité de l’antimatière (le présent infini continu dans l’acception proposée par Bernardino del Boca) devient une condition indispensable pour comprendre l’univers dans toute sa complexité. A partir de l’antimatière, le pont vers le réel est formé, sur le plan subtil, par ce que la tradition chinoise définit comme ki, concept qui s’exprime à son tour sur le plan de l’âme et de l’énergie intérieure.
Ce passage continu d’énergie de et vers l’antimatière fait de l’être humain un transformateur de vibrations puissant, sur tout le plan bio-cosmique. C’est alors que notre mode de vie peut être coloré à travers le rêve et le désir, liés au bon et au beau.
La voie réelle : de l’observation à la méditation
La voie réelle se concrétise dans un état psychologique attentif à l’observation et à la méditation sur la vie. En partant de cet état, un niveau de connaissance de soi et de réalisation personnelle de plus en plus élevé se réalise, selon les plans du monde invisible où nous baignons, et dont l’écho se trouve dans la dimension animiste de l’être.
Observer la vie, vivre les rêves, donner de la chaleur aux êtres avec la chaleur de son propre cœur, implique la possibilité d’utiliser la pensée d’une manière active, c’est-à-dire la possibilité de penser et non d’être pensé. Une libération du bagage du propre monde connu se vérifie en quelque sorte, et les expériences elles-mêmes sont vues davantage sur le plan des causes que sur celui d’un conditionnement automatique.
Par conséquent, la réalisation personnelle ne comporte pas comme élément déterminant la possession de biens ou de connaissances, mais elle se concrétise au contraire dans l’expression de ce que l’être humain amène avec lui, qui vibre entre l’individu et l’univers, entre l’être humain et tous les êtres, entre l’individu et toutes les choses.
Cette vibration est la sensation pure de l’être en relation avec la vie, et elle se manifeste dans l’humilité de la pensée, du sentiment, de la représentation. Une humilité qui s’exprime à son tour dans un silence profond, auquel les mots n’arrivent pas à donner de voix.
La voie réelle, également appelée voie royale, signifie traditionnellement voie droite, voie directe. Elle s’oppose aux chemins tortueux et symbolise le contact avec l’âme et son ascension vers l’éternel.
Dans la Bible, ce mot a aussi un sens historique et symbolique.
Les fils d’Israël envoient des ambassadeurs à Séon, roi des Amorrhéens, et lui demandent de traverser ses terres, pour rejoindre la Terre promise. Ils s’engagent à ne pas envahir les champs et les vignes, à ne pas boire l’eau des puits et à marcher dans 1a voie royale, jusqu’à ce qu’ils aient franchi les frontières de la terre de Séon.
Nous pouvons répéter avec Helena Petrovna Blavatsky :
Celui qui veut acquérir la connaissance sacrée devrait, avant de procéder plus avant, préparer la lampe de sa compréhension intérieure, puis avec l’aide de cette bonne lumière, utiliser ses propres actions méritoires comme un chiffon pour enlever toutes tes impuretés de son miroir mystique de manière à être mis en mesure d’apercevoir dans sa lumière le fidèle reflet du soi.
La voie réelle reflète tous les potentiels de la compréhension, et ouvre la possibilité de la méditation, qui ne consiste pas à présenter ses hommages à une technique ou à une tradition, mais qui est plutôt la véritable dimension totalisante et holistique de la conscience humaine.
En réalité, nous pourrions parler de la méditation comme du souffle de l’infini, comme un processus capable d’aller au-delà de la dimension spatio-temporelle de l’être humain qui finit grâce à la méditation, justement, par avoir la possibilité d’obtenir simultanément une conscience de sa propre individualité, de la fausseté et de l’illusion du moi et, en même temps, la compréhension de l’être dans le tout. Les images qui expriment cette dimension de la conscience sont celles de la goutte dans la mer et de l’étincelle qui jaillit du feu et qui y retourne.
Je voudrais conclure par un florilège sur la méditation, qui représente pour l’être humain, à travers la compréhension de ce que la méditation n’est pas, la compréhension, la vie, l’essence de la relation.
La spiritualité dans le quotidien
L’ensemble des considérations que nous venons d’évoquer permet de déduire une série importante de conséquences pratiques qui se reflètent dans notre quotidien et dans l’ici et maintenant. Mais quelles sont pour la conscience les valeurs concrètes où réaliser tout cela?
Le point de départ ne peut être que celui d’une attention constante visant à reconnaître les causes. Chacun de nous, comme l’enseigne la Théosophie, est unique et non reproductible dans le temps, avec une tâche karmiquement assignée. Par conséquent chacun de nous, par son attitude, est continuellement producteur de causes. Ce phénomène doit être compris aussi bien vis-à-vis de nous-mêmes, à travers une attention constamment tournée vers la qualité de l’action et vers les autres, ainsi qu’à travers la compréhension de la façon d’agir d’autrui et la tolérance face aux événements.
Un comportement positif comporte également en lui-même la capacité de juger ses propres actions. Ces dernières devraient être dépourvues de tout calcul et naître du cœur, afin de pouvoir confronter l’existence à la beauté qui provient de la chaleur humaine. L’esprit concret devient ainsi le modus operandi de l’être humain, et il laisse le champ libre à l’esprit abstrait et à l’intuition.
C’est pour cela qu’il est essentiel de pouvoir mesurer son propre comportement C’est seulement en comprenant notre manière d’agir que nous pouvons arriver à la modifier, surtout si nous tenons compte du fait que le tempérament que la vie nous a donné subit un processus de décadence continue au sein de notre caractère, tout comme cela se produit respectivement pour les sentiments et les émotions.
Pour établir un pont entre la personnalité et l’Âme il faut ensuite comprendre ses propres structures mentales et celles des autres êtres. En ce sens, l’importance d’une observation attentive refait surface, étant donné que les structures mentales, au niveau psychologique, doivent être dépassées pour pouvoir laisser de la place au monde de l’Âme.
Une observation attentive permet également de percevoir des tempéraments et des caractères, propres non seulement à la dimension humaine, mais aussi à celle des animaux, des végétaux et des minéraux. Ce type d’observation est sans calcul et exige un haut niveau d’ouverture mentale, mais surtout la conscience qui s’exprime dans la capacité de garder les Voies du Cœur ouvertes.
La vie, avec son dynamisme incessant, crée à tous les niveaux des tendances qu’il faut comprendre. Dans le jeu des illusions, il reste à l’être humain la possibilité de bien réciter son rôle, selon un scénario dont la signification échappe souvent. Mais même à l’intérieur de cette récitation, on peut faire des conquêtes, pas exactement au niveau mental en suivant une logique de calcul, mais plutôt à travers le rêve, les affirmations positives et la foi en ce que nous voulons faire.
Aller avec le courant de la vie conduit à se renouveler constamment, et dans cette dimension du bien vivre, il y a également de la place pour aider les autres.
Dans La Voix du Silence, il est écrit :
« Sache que le courant de connaissance surhumaine et de sagesse-Deva que tu as gagnées, doit, de toi-même, canal d’Alaya, être déversé dans un autre lit.
Sache, ô Naljor du sentier secret, que les eaux pures et fraîches doivent être employées à rendre plus douces les vagues amères de l’océan – cette puissante mer de douleur formée des larmes des hommes.
Hélas ! Lorsque tu seras devenu comme la neige pure dans tes vallons des montagnes – froide et insensible au toucher, chaude et protectrice pour la semence qui dort profondément sous son sein – c’est maintenant cette neige qui devra recevoir la mordante gelée, les rafales du Nord, abritant ainsi de leurs dents aiguës et cruelles la terre qui contient la moisson promise, la moisson qui nourrira les affamés.
Aller avec le courant de la vie avec spontanéité et chaleur comporte en soi le développement du pouvoir de l’intuition et la capacité de faire les choses justes au bon moment. Chaque instant de l’existence peut s’illuminer et devenir précieux, et chaque jour est ennobli dans la conscience que chaque instant représente une couche fine de conscience qui provient de l’écoulement incessant du monde invisible dans le monde visible.
Les propos de J. Krishnamurti résonnent :
La vérité est toujours nouvelle : c’est voir le même sourire et le voir pour la première fois, c’est voir la même personne et la voir pour la première fois, c’est voir les feuilles d’un palmier agitées par le vent comme quelque chose que nous n’avons jamais vu, c’est rencontrer la vie, nouvelle à chaque instant
Antonio GIRARDI
École d’Été des Pays Latins
Août 2003