Les émissions dues aux formes. Entretien avec Jacques Ravatin

Ces arithmétiques sont dites « à Cumulo-décalaire ». Elles reposent sur les propriétés des Nombres considérés comme des entités munies d’un coefficient donné d’existence ou de non-existence. La puissance réelle de ces arithmétiques est démontrée par le fait suivant : il suffit d’écrire l’arithmétique appropriée pour un Champ de Taofel donné, le Champ en question se manifeste immédiatement. De même, si nous construisons l’arithmétique correspondant à un être humain, toute permutation ou inversion des termes de cette arithmétique aura des effets considérables sur la personne concernée.

Jacques Ravatin nous a quitté en Mars 2011. C’est par cet entretien de 1978 – ci-dessous – que nous l’avons découvert. Il était la continuation et la synthèse d’une longue lignée de chercheurs et de scientifiques d’avant-garde qui, à la fois, pratiquement et théoriquement étudiaient les liens du visible et de l’invisible, de leurs implications et de la possibilité de changer de conscience. Son œuvre reste relativement méconnu et il est dommage que plusieurs farfelus s’en inspirent. Ravatin continua ses travaux avec sa fondation Ark’all et publia de nombreuses études, parfois sous le pseudonyme de Vladimir Rosgnilk. Ses thèses restent à être vérifier par une communauté plus large de chercheurs…

(Revue Psi International. No 7. Octobre-Novembre-Décembre 1978)

Une nouvelle approche de l’Univers… Un reportage de Joël André

Si les mathématiques, l’architecture et l’esthétique apportent d’innombrables données descriptives et analytiques concernant les Formes, aucune science actuelle ne semble pourtant poser le problème fondamental : « Que sont les Formes ? ». Et surtout : « Que font les Formes ? ».

Dès 1930, André de Bélizal et les ingénieurs Chaumery et Morel abordaient néanmoins la question et aboutissaient, dans une sorte de tentative de conciliation entre la radiesthésie et l’électromagnétisme, à la notion d’Ondes de Forme.

Une seconde génération de chercheurs, entre autres l’archéologue Enel, puis Jean de la Foye et Roger de Lafforest, reprenaient les résultats des pionniers et accumulaient les vérifications expérimentales. On ignorait toujours la nature exacte de ces « Ondes de Forme », mais l’influence de ces mystérieuses émanations sur le végétal et le vivant pouvait être reproduite à partir d’émetteurs artificiels, décelée par des détecteurs et utilisée à des fins précises.

L’entretien qui va suivre évoque, bien entendu, ces étapes préliminaires sans lesquelles les recherches actuelles resteraient incompréhensibles. Sans s’y attarder, toutefois, et ceci pour deux raisons.

Il n’est pas souhaitable de donner trop de précisions pratiques sur les dispositifs expérimentaux utilisés dans ce domaine. Leur simplicité apparente dissimule des potentialités redoutables que le débutant enthousiaste (comme parfois le chercheur confirmé) risque de découvrir à ses dépens et… à ceux des autres !

Mais surtout, les travaux menés actuellement par le Groupe ARK’ALL constituent une sorte de révolution par rapport au passé. On ne parle plus d’Ondes de Forme mais d’Émissions dues aux Formes. Pourquoi ? Parce que l’on n’a pas à faire à des ondes, ni celles du spectre électromagnétique, ni celles de tout autre système vibratoire connu. En bref : les Émissions dues aux Formes n’appartiennent pas à notre Univers physique…

On trouvera bien d’autres propos « insoutenables » tout au long de cet entretien avec Jacques Ravatin. Les Initiés de l’Antiquité conversaient-ils avec les Dieux ? L’alphabet hébreu recèle-t-il l’état latent de toute réalité ? Les Pyramides, les statues de l’île de Pâques et les Cathédrales sont-elles autant de gigantesques Émetteurs ? Et par-là même des véhicules vers ce que le diagramme relativiste du Temps désigne comme « Ailleurs » ? Encore s’agirait-il d’un Ailleurs… autre que celui des physiciens. Notre univers physique ne serait qu’une restriction de l’univers réel, du Global.

On ne saurait rester insensible aux propos de Jacques Ravatin en tant qu’ils concernent les aspects les plus fondamentaux de. la connaissance. Et des questions plus immédiates telles que l’habitat, l’environnement, la médecine et la technologie du Futur. Même sur ces thèmes de civilisation, on verra que les formulations défient toutes nos habitudes de pensée.

Mais alors, fallait-il publier ces propos, ou encore n’était-il pas trop tôt pour le faire ?

De deux choses l’une : ou bien les affirmations de Jacques Ravatin sont exactes et les recherches de son groupe sont en passe de révolutionner la science actuelle. Il serait alors impardonnable de faire obstacle à leur diffusion et à leur libre appréciation par tous. Ou bien elles relèvent d’un enthousiasme exagéré et d’un manque total de prudence scientifique, auquel cas, selon la formule consacrée, elles n’engagent que leur auteur, sa bonne foi et ses compétences universitaires.

Dans un cas comme dans l’autre, Jacques Ravatin nous a paru capable de prendre ses responsabilités. Sa carrière universitaire (après un doctorat en physique mathématique, il enseigne aujourd’hui cette discipline à l’Université d’Amiens) ne le laisse pas sans répondant sur le plan polémique. Sa pratique expérimentale (il fut également ingénieur-chimiste au C.N.R.S.) laisse espérer qu’il a su garder les yeux ouverts lors de ses investigations. L’assurance avec laquelle il se propose d’opérer les principales transformations physico-chimiques connues par des voies entièrement ignorées de nos laboratoires serait insensée si elle ne reposait sur un acquis vérifiable. Les thèses et brevets se multiplient d’ailleurs autour des travaux du Groupe Ark’All et l’industrie privée leur accorde déjà un soutien non négligeable.

Mais supposons que les propos qui vont suivre ne relèvent que d’extrapolations sans fondement ou encore d’observations réelles mais hâtivement généralisées, bref d’un abus d’interprétation. Il n’en serait pas moins nécessaire de les lire et de les relire. Einstein ne disait-il pas avoir recueilli certaines idées majeures de ses théories à la lecture… d’ouvrages de science-fiction !

Question – Joël André : Étant donné le domaine insolite que nous allons aborder, il serait bon de donner une idée de votre formation scientifique et des fondements de vos présentes recherches.

Réponse – Jacques Ravatin : Dès la fin de mes études secondaires, j’étais préoccupé par l’existence de réalités inconnues de la science classique. Je pensais que certains phénomènes relevaient d’une approche différente.

Je me mis à la recherche de ce que j’appelle des Systèmes non-Cartésiens. Dans les milieux universitaires, les avis sur l’existence de tels systèmes étaient très partagés.

En 1965, dans ma thèse de physique mathématique, je montrais que certains grands problèmes de la Physique étaient justiciables d’autres systèmes de référence, d’autres approches que celles utilisées jusqu’à présent.

Le Jury de Thèse était présidé par le Pr Depommier, aujourd’hui Directeur d’un grand Laboratoire de Physique à Montréal. Il fut très intéressé par la notion de Systèmes non-Cartésiens et m’encouragea à poursuivre mes recherches.

Désirant approfondir mes connaissances mathématiques, j’ai travaillé un certain temps sur des algèbres très spéciales. Puis, j’entrepris des recherches au C.N.R.S.

Je continuais à penser aux Systèmes non-Cartésiens, jusqu’au jour où j’entendis Roger de Lafforest, au cours d’une émission télévisée, parler de certaines recherches sur les Formes et leurs effets insolites sur les êtres vivants.

R. de Lafforest mentionna mes recherches théoriques comme susceptibles d’éclairer les résultats obtenus par plusieurs chercheurs, dont lui-même, sur le plan expérimental. J’ai donc pris contact avec lui et il m’a permis de faire connaissance avec les travaux dus à André de Bélizal sur ce que l’on appelait alors les « Ondes de Forme ». Il m’a fait découvrir entre autres les curieuses propriétés d’une forme égyptienne dite « Louksor », celle que l’on retrouve sur la bague protectrice que M. de Bélizal avait baptisée « bague atlante ».

Les propriétés insoupçonnées des Formes me donnaient accès à l’un de ces Systèmes non-Cartésiens dont j’avais cherché si longtemps un exemple réel. De leur côté, les pionniers comme Turenne, de Bélizal, Chaumery, Enel et les chercheurs de la seconde génération tels que Jean de la Foye et R. de Lafforest avaient beaucoup expérimenté et raisonné par analogie. En reprenant leurs résultats à la lumière des modèles non-cartésiens que j’avais élaboré sur le plan abstrait, on pouvait enfin avancer et savoir de quel aspect du réel relevaient les énigmatiques influences émises par les Formes.

La Forme « Louksor ». Elle figurait sur une bague en grès noir retrouvée en Égypte vers la fin du XIXe siècle.

A. de Bélizal avait constaté les effets de cette bague sur divers aspects de sa vie quotidienne, sur le plan tant physique que psychique. Ce fut l’origine de ses recherches sur ce qu’il baptisa par la suite « Ondes de Forme ».

Selon Jacques Ravatin, cette bague compense les effets néfastes de certaines Émissions dues aux Formes. L’archéologue Carter la portait lors de l’ouverture du tombeau de Tout Ankh Amon en 1922. Il fut le seul rescapé de la vague de décès inexpliqués qui frappa dix-huit personnes associées de près aux fouilles de la mission Carter-Carnavon, celle qui devait aboutir à l’invention de la tombe du pharaon et du célèbre trésor. Les chercheurs auraient été atteints par des Émissions nocives dues au déplacement des objets funéraires : la disposition de ces derniers dans les sépultures égyptiennes répond en effet à des notions d’équilibre des Formes et leur agencement très particulier ne peut être bouleversé sans risques.

Q – Pouvez-vous, en un bref historique, relater les principales étapes qui ont marqué l’évolution du problème jusqu’à sa forme actuelle ?

R -Pour ce qui va suivre, il convient d’abord de parer à un argument trop connu dès que l’on parle de radiesthésie. L’usage du pendule est en effet contesté sous prétexte que sa giration serait due à d’imperceptibles mouvements musculaires, conscients ou non, de la part du sujet qui le manipule.

Or, dès 1850, le baron de Reichenbach avait mis au point un type de pendule qui excluait l’action musculaire du sujet. Il s’agit d’un pendule dont le fil, à une certaine hauteur, est enroulé un bon nombre de fois autour d’un cylindre fixe. Le sujet n’avait d’autre contact avec le pendule que l’extrémité de l’index posé sur le fil au niveau du cylindre d’enroulement. L’intervention des secousses musculaires, même importantes, était donc exclue, ce qui n’empêchait pas le pendule d’entrer en giration selon les principes habituels.

Après cette précision indispensable, j’en viens à une autre expérience due également à Reichenbach et directement liée à ce qui nous intéresse. Sur le pôle positif, orienté au Nord, d’un aimant droit, on plaçait un cylindre en bois. On demandait alors à un clairvoyant, placé dans une chambre noire, de concentrer son attention sur le cylindre. Au bout d’une heure environ, le sujet voyait apparaître autour de la circonférence du cylindre un disque de couleurs rangées dans l’ordre du spectre lumineux que nous connaissons en optique.

Vers 1905, le colonel de Rochas avait lui aussi découvert par diverses expériences des émissions n’appartenant pas au spectre électromagnétique connu. Ces expériences furent reprises et développées par l’ingénieur Turenne en 1928, puis par de Bélizal, Chaumery et Morel. Les mêmes émissions furent repérées et comme c’était l’âge d’or des applications de l’électromagnétisme, les chercheurs que je viens de citer ont tenté de concilier leurs découvertes avec les théories régnantes. Ils ont donc baptisé les émissions du nom des couleurs-témoins à partir desquelles le pendule entrait en giration et ils ont distingué deux aspects de ces « ondes de forme », magnétique et électrique. On pensait à l’époque qu’il s’agissait d’une bande encore inexplorée du spectre électromagnétique.

Nous savons aujourd’hui que les prétendues « ondes de forme » ne sont pas des ondes et n’appartiennent pas aux champs électromagnétiques. C’est pourquoi nous parlons à présent des « Émissions dues aux Formes ».

La « décomposition du spectre des couleurs par la sphère » selon Bélizal et Chaumery. Les abréviations sont les suivantes : V = vert ; Bu = bleu ; I = indigo ; Vi = violet ; UV = ultra-violet ; Bc = blanc ; N = noir ; IR = infra-rouge ; R = rouge ; O = orangé ; J = jaune.

Schéma de Jean de La Foye, paru dans son livre « Ondes de vie, Ondes de mort ».

Q – Avant de voir comment vous en êtes venu à cette conclusion, pouvez-vous donner un aperçu de la façon dont les pionniers que vous venez de citer ont en quelque sorte « défriché » la question ?

R – Aucun détecteur classique n’étant sensible aux émissions dont nous parlons, Chaumery et de Bélizal ont utilisé la méthode radiesthésique, en y apportant d’ailleurs quelques améliorations sensibles.

Sur une sphère en bois, ils ont essayé de repérer au pendule des points émetteurs de ce qu’ils appelaient « ondes de forme ». La méthode était celle du « témoin », classique en radiesthésie. Un exemple : tenez de la main gauche un morceau de tissu ou de papier rouge ; de la main droite, lancez le pendule en oscillation rectiligne au-dessus de la sphère. A la verticale d’un point précis, le pendule entre en giration. Le point ainsi repéré est dit « émetteur » de la couleur rouge. Suivant le sens de giration du pendule, la « couleur » sera dite négative ou positive. On aura par exemple au pôle Nord de la sphère un point d’émission faisant tourner le pendule pour un tissu-témoin vert et dans le sens des aiguilles d’une montre : ce point reçoit l’appellation de Vert positif ou V+. Le point diamétralement opposé reçoit le nom de Vert négatif ou V-.

Chaumery et Bélizal ont constaté que les points-couleurs se répartissaient à la surface de la sphère selon des spirales régulières qui subissent un certain décalage en fonction du mouvement de la Terre. Pour « fixer » la position de ces spirales, ils ont eu l’idée de percer deux trous diamétralement opposés sur l’équateur de la sphère.

Q – Ces préliminaires sont à l’origine de l’ingénieux « pendule universel » qui a permis d’étudier bien des propriétés et effets de Forme, sur des objets actuels ou antiques…

R – Le Pendule universel est en effet constitué d’une masse sphérique en bois sur laquelle sont reportés les points-couleurs identifiés par Bélizal et Chaumery. Le fil coulisse sur une anse mobile fixée au pendule et peut ainsi être réglé au-dessus du point d’émission désiré. La giration se produira à la verticale d’un objet émettant selon les caractéristiques du point émetteur sélectionné sur le pendule.

C’est un instrument très utile, tout comme le pendule équatorial mis au point par les mêmes auteurs. Et les acquis des premiers chercheurs n’ont rien perdu de leur valeur pratique. Simplement la terminologie était inadéquate et les Emissions repérées appartenaient à un champ restreint, dont nos investigations actuelles continuent de tenir compte sous le nom de « Champ de Taofel de Bélizal ».

Ce qu’il faut bien comprendre si l’on veut accéder aux recherches actuelles sur les Emissions dues aux Formes, c’est qu’elles n’ont rien à voir avec ce que nous connaissons sous le nom d’ondes ou de vibrations et que les « Couleurs » émises par divers points de la sphère ou d’autres solides sont d’une autre nature que les couleurs perçues par nos sens. Elles n’appartiennent pas à notre univers physique.

Q – Comment est-on passé des recherches concrètes et des analogies électromagnétiques ou chromatiques aux conceptions infiniment plus abstraites que vous soutenez à présent ?

R – Je pense que les recherches d’Enel ont été déterminantes. Avant même de s’intéresser aux Émissions dues aux Formes, Enel était initié aux doctrines ésotériques de l’Antiquité. Il a sans doute été le premier à comprendre que les pouvoirs des Formes relevaient d’un mode de pensée radicalement différent du nôtre. Plutôt que de se tourner vers les critères scientifiques du moment, il a considéré le problème du point de vue de la Kabbale hébraïque et des grands systèmes cosmogoniques de l’Inde et de l’Egypte anciennes. Cela lui a permis d’approfondir le sens des architectures sacrées qui sont, pour la pensée matérialiste, rigoureusement incompréhensibles. Enel fut aussi un des premiers à soupçonner la relation entre Emissions dues aux Formes et cancer. Il a même découvert une Émission agissant sur les cellules cancéreuses, celle que nous appelons l’Émission Cancer d ‘Enel.

Placée sur un disque de bois convenablement percé et orienté, cette figure kabbalistique, dite de la Synthèse, engendre des Émissions Dynamiques dont les effets sont remarquables sur le vivant et les eaux.

Le Pa-Kua, figure chinoise combinant le cercle Yin/Yang et les trigrammes du Yi-King. Il émet des Émissions au Champ « Bélizal » et d’autres à caractère « Möbius ». Bien que possédant des propriétés thérapeutiques, il est d’un emploi délicat : en état « KSh Ph » ou   Magie, ses effets sont inattendus et puissants.

Q – Venons-en maintenant à votre affirmation la plus audacieuse : les Émissions dues aux Formes n’appartiennent pas à notre univers physique ! Sur quoi repose cette conviction ?

R – Du point de vue même de la science, la condition essentielle pour la connaissance de l’Univers est que l’on puisse partout et toujours se donner un ou plusieurs repères : distance, vitesse, temps, force, etc. Tant que nous pouvons aborder les phénomènes dans le cadre d’un système de repères, nous avons la possibilité d’analyser, de nommer ou de compter, de mesurer ou de comparer.

Mais n’existe-t-il pas dans l’univers des domaines où les repères eux-mêmes deviennent instables ou disparaissent ?

Nous avons découvert l’existence de tels systèmes, de réalités pour lesquelles normes et repères s’estompent ou font complètement défaut. L’Univers physique n’est donc qu’un aspect, un cas particulier, d’un domaine plus vaste. Notre univers physique, restreint est ce que nous appelons le Local, puisque l’on peut toujours y localiser un objet. Quant à l’Univers total, celui où les repères du Local disparaissent, nous l’appelons le Global.

Il existe des domaines intermédiaires entre ces deux faces du réel, des passages du Local au Global et des projections du Global dans le Local. Les transitions entre ces deux réalités ne sont autres que nos fameuses « Émissions dues aux Formes ».

Q – Ainsi le domaine des Émissions dues aux Formes serait celui où il demeure possible, malgré l’évanescence des repères, de comprendre ce qui se passe au seuil de l’incompréhensible ?

R – C’est cela, une sorte de compromis entre le Global, au sein duquel les repères sont dissous, et le Local où les repères sont partout présents.

Q – C’est une extension considérable des notions de l’époque des « Ondes de Forme ». La pratique expérimentale a-t-elle connu elle aussi des variations importantes ?

R – Nous construisons des appareils émetteurs beaucoup plus puissants que ceux de Bélizal et Chaumery et nous amplifions les Émissions par des tensions électriques de plus en plus élevées. Mais en recherche courante, pour la détection ou l’analyse, nous utilisons toujours les pendules universels, équatoriaux, etc. Nous disposons également de pendules permettant de déterminer la polarité d’une Forme (si elle en a une) et surtout de « pendules hébreux » pour connaître certaines qualités fondamentales que nous appelons des États.

Cette notion est capitale car certaines Émissions réputées bénéfiques peuvent avoir une influence désastreuse uniquement parce qu’elles se trouvent dans un État néfaste.

Q – Pouvez-vous préciser cette nouvelle notion et la méthode utilisée pour mettre en évidence l’État d’une Emission ?

R – En physique, on définit l’état d’un objet par sa position et sa vitesse. Mais puisque les Émissions dues aux Formes sont en dehors du domaine physique, leurs diverses caractéristiques ne correspondent pas aux critères du Local. Malgré cette délocalisation, certaines différenciations restent possibles. On peut ainsi distinguer les niveaux qualitatifs du Physique, du Vital, du Psychique, pour ne citer que les catégories les plus simples. Cette méthode ne relève pas, comme il pourrait sembler, de présupposés métaphysiques, mais des propriétés de la langue hébraïque et de l’alphabet dit « Hébreu carré ».

Les alphabets contemporains sont des ensembles de signes purement conventionnels, mais il n’en va pas de même des alphabets antiques dont chaque signe était porteur d’une puissance latente en liaison avec les différents aspects cosmiques que l’écriture se proposait de refléter et d’influencer. La puissance de chaque signe était susceptible d’amplification, d’activation, d’où la possibilité d’utiliser les hiéroglyphes, les alphabets hiératiques et les noms sacrés pour pénétrer des états secrets du réel ou accéder à des états de conscience élevés. Nous vérifions chaque jour la puissance, l’efficience, de ces symboles qu’il faut d’ailleurs manier avec prudence.

Parmi les divers alphabets hiératiques, c’est-à-dire sacrés, l’hébreu carré est sans doute celui qui nous est parvenu sous sa forme la plus authentique, la moins dégénérée. C’est sans doute pour cette raison que les caractères et les mots hébreux tracés à l’aide de cet alphabet sont d’une telle sensibilité à des qualités et des différences que notre pensée actuelle a perdues de vue. Entre autres, les différents « états » que peuvent revêtir les Émissions dues aux Formes.

Six pendules, dont cinq à caractères hébraïques et le dernier (en bas à droite) pour détecter les transferts entre Formes et Systèmes de Formes. Les cercles sont le symbole du « Nœud de Vie ». importante Émission du Champ Vital que l’on repère sur un végétal au niveau du sol et chez un être humain au niveau du plexus ombilical.

La méthode consiste à graver sur un pendule cylindrique dit « pendule hébreu » le mot qualifiant un État donné. Le mot hébreu signifiant « Terre » interagit avec les États du niveau physique, le mot « Souffle de Vie » décèle les Etats propres au Vivant, le mot « Esprit » implique ceux du psychique ou du spirituel, etc.

Les principaux mots hébreux utilisés pour la détection des États. Ils permettent de situer les qualités intrinsèques de la réalité étudiée.

Nous pourrons de la même manière mettre en évidence des États tels que « Parole », « Nuit », « Lumière », chaque mot hébreu fixé au pendule faisant réagir ce dernier lorsque l’État symbolisé par le mot est présent dans l’objet ou le phénomène étudié. A un niveau très simple, cette méthode recoupe d’ailleurs les résultats de la radiesthésie classique : le pendule portant le mot hébreu « Il-jaillira-de-l’eau » réagira positivement à la verticale d’une nappe ou d’une source souterraine.

Mais nous pouvons déceler des États beaucoup moins familiers, beaucoup moins simples à définir, même si la puissance de leurs effets ne laisse aucun doute quant à leur existence.

Le mot « K Sh Ph » définit ainsi l’État « Magie » et caractérise en effet des situations où les repères sont bouleversés, surtout lorsque nous avons affaire en même temps à l’État « Shin renversé » qui implique des influences anti-humaines de très mauvais augure.

Q – Comment cela se traduit-il dans notre réalité ?

R – Il existe de nombreuses variétés de l’État « K Sh Ph ». Nous les repérons sur certaines statuettes égyptiennes dont les bras sont croisés sur la poitrine, sur des pyramides mal orientées, sur des instruments de musique tels que le violon, etc. Les constructions modernes, les complexes technologiques importants témoignent souvent de cet Etat, qui peut d’ailleurs émaner d’une œuvre d’art, d’une musique ou de certains propos. Un discours d’Hitler manifeste ainsi un Etat « K Sh Ph » avec Shin Renversé.

Statuettes funéraires. Comme toutes les Formes égyptiennes, elles recèlent des potentialités insoupçonnées et sont à déplacer avec prudence.

Voyons maintenant comment cet État affecte les Émissions dues aux Formes. Prenons par exemple l’Émission dite VM qui appartient au Champ de Taofel « de Bélizal ». Elle intervient notamment sur le corps humain au niveau du système nerveux. A l’état normal, le VM dissipe la fatigue et les différentes tensions, régénère le métabolisme de la cellule nerveuse, etc.

Mais si cette Émission se trouve affligée de l’État « K Sh Ph » avec « Shin renversé », elle induit une situation d’anomalie profonde, magique, et des effets anti-humains (le Shin en position normale étant le critère de l’humain non essentiellement perturbé).

Que se passera-t-il alors ? L’État « Magie » perturbant toutes les fonctionnalités habituelles du monde quotidien et le « Shin » renversé bouleversant profondément la conscience du monde extérieur, le sujet ne maîtrisera plus, ou très mal, ses rapports avec les objets matériels et la situation d’ensemble. Supposons qu’il se trouve affecté par l’Émission anormale alors qu’il est au volant de sa voiture, le véhicule quittera la route sans raison apparente et ce sera l’accident « inexplicable ».

Vous voyez donc qu’une Émission à l’origine bénéfique peut être affectée par l’État selon lequel elle prend effet.

Sur les cordes de ce violon, le pendule hébreu détectant l’état « K SH Ph ». Cet état est repérable au-dessus de tout violon, joué ou non. Il disparaît si on enlève l’« âme », petite pièce de bois située à l’intérieur de la table d’harmonie et qui semble être à l’origine du caractère « magique » de l’instrument. Les grands luthiers d’autrefois confectionnaient l’« âme » de leur violon à partir des ossements d’enfants décédés à l’âge tendre.

Q – Comment éviter les erreurs d’interprétation dues à la subjectivité du chercheur et à l’État de son psychisme ou du lieu dans lequel il opère ?

R – Nous disposons de compensateurs qui éliminent les influences accidentelles des objets environnants, du sous-sol, du bâtiment lui-même, etc.

Quant à la subjectivité, lorsqu’il y a le moindre doute, nous faisons étudier le phénomène concerné par deux, trois, parfois jusqu’à une quinzaine de chercheurs différents. Chacun travaille séparément puis nous confrontons les résultats. Lorsqu’ils sont concordants, nous les considérons comme concluants, selon les principes mêmes de la science expérimentale.

Cette forme est un rééquilibreur d’ambiances à condition de savoir la percer pour en activer l’Ext. D’une portée de 60 m, elle élimine les Émissions nocives du Champ « bélizal » telle que le VE.

Q – Envisagez-vous de remplacer un jour les différents pendules par des détecteurs ou enregistreurs du genre de ceux qu’utilisent les laboratoires actuels ?

R – Ce n’est pas exclu, encore qu’aucun détecteur artificiel ne puisse égaler la sensibilité et l’intuition humaines.

Le pendule favorise l’éveil de ces qualités latentes et chacun peut se convaincre, après trois cent heures de pratique environ, des mérites de cet instrument.

En ce qui me concerne, ma formation scientifique m’avait plutôt habitué aux modèles et méthodes de la physique moderne. La recherche au pendule ne me paraît ni moins sûre ni moins rigoureuse. Nous pourrons d’ailleurs bientôt détecter les Champs de Taofel grâce aux propriétés nouvelles que nous avons découvertes sur les cristaux.

Q – Parlons un peu de ces Champs de Taofel, qui élargissent le domaine des Emissions dues aux Formes bien au-delà de ce que soupçonnaient Bélizal et Chaumery…

R – La découverte de nouveaux Champs de Taofel a été due à la réalisation de nouveaux appareils émetteurs, tel que celui construit voici un an et grâce auquel nous avons détecté des Emissions dépassant largement le Champ « Bélizal ». Celui que nous construirons sera encore plus puissant et nous ouvrira des possibilités dont je ne parlerai pas pour l’instant.

Le Champ de Taofel immédiatement supérieur au Champ « Bélizal » a reçu le nom d’ « Unité-Sprink ». Sprink avait construit dès 1934 un appareil donnant des Émissions de ce niveau mais il n’a jamais su à quoi étaient dus les effets de son appareil. Récemment, on nous a demandé d’étudier le dispositif en question. Il s’agit d’un cadre de bois octogonal muni d’éclateurs, mis sous tension électrique et relié à la terre. Rien de très complexe mais les effets produits sont remarquables.

Sprink, qui ignorait tout des Émissions dues aux Formes, avait fait constater par les plus grands chercheurs du moment les possibilités de son appareil. Des roches portées à 700° et exposées à son dispositif présentaient des empreintes hexagonales en « nid d’abeille ». Sprink avait également soumis le personnel de plusieurs usines à l’action de son appareil. L’effet revigorant et apaisant était immédiatement ressenti par tous.

Disque émetteur surmonté de formes et aimants orientés. Permet diverses extensions des Champs de Taofel.

En testant moi-même l’engin, j’ai repéré une très puissante Émission de VM. J’ai décidé de construire une version améliorée de l’invention de Sprink.

Le cadre en bois octogonal fut remplacé par un polygone à 16 côtés, la tension électrique fut considérablement augmentée, etc. C’est alors que nous avons identifié, au-delà du VM, un autre type d’Émission, beaucoup plus pur. C’est ce nouveau Champ que nous appelons « Unité-Sprink ».

Les objets de l’Antiquité peuvent également être à l’origine d’une découverte semblable. L’Arche d’Alliance émet des Champs de Taofel très élevés, au-delà d’« Unité-Sprink ». Nous les avons baptisés Champs de Taofel « Terre Promise ».

Q – Connaissez-vous d’autres Champs de Taofel au-delà de « Terre Promise » ?

R – Certainement. Même au-delà du Champ que nous considérions comme le plus élevé et que nous avions dénommé « Entité-Dieu », nous avons eu la surprise de découvrir un Champ de Taofel supérieur encore. Nous avions dû être trop enthousiastes en baptisant le Champ précédent !

De plus, chaque Champ de Taofel possède des extensions dans un type d’Émissions dites Émissions Dynamiques. On peut faire se chevaucher les différents Champs et Émissions, de sorte que les possibilités sont innombrables.

Q – En quoi peut-on dire qu’un Champ de Taofel est plus élevé qu’un autre ?

R – Le Champ « Bélizal », par exemple, produit des effets accessibles à l’observation progressive et indirecte : croissance des plantes, amélioration de santé, etc. Avec les Champs plus élevés, nous agissons directement sur la structure de la matière et les constantes physiques.

Au Champ de Taofel « Unité-Sprink » nous obtenons déjà des variations dans les valeurs des composantes du champ magnétique terrestre, des modifications de la constante de gravitation, de l’indice de réfraction de l’air, de la constante de solubilité du chlorure de sodium ou de tout autre sel dans l’eau… Bref, les puissantes Émissions dues aux Formes, dans les Champs de Taofel élevés, modifient ou bouleversent les principales constantes connues en physique et en chimie.

Q – Vous retrouvez là des possibilités d’objectivation et de mesure aussi précises que celles des sciences dites exactes ?

R – Absolument. Nous mesurons l’action des Émissions dues aux Formes sur des paramètres chiffrables et reconnus par tous. Les physiciens eux-mêmes ne font pas autre chose. Nous avons par exemple réduit la constante de gravitation G d’un dixième de sa valeur. Mais nos appareils nous permettent des effets ignorés de la physique actuelle et qui recoupent sans doute des connaissances alchimiques incomprises jusqu’ici. Nous savons maintenant que les alchimistes, plus ou moins intuitivement, soumettaient la matière à des Champs de Taofel de plus en plus élevés, lui ajoutant à chaque transition des propriétés en principe réservées aux structures vivantes et au psychisme.

De même, au lieu d’ajouter de l’énergie dans un champ donné pour modifier les caractéristiques de l’objet qui s’y trouve, nous sortons l’objet de son champ pour le resituer dans un Champ plus élevé…

Q – Vous transférez l’objet dans ce que l’on pourrait appeler un « Champ de Transmutation » ?

R – En quelque sorte. C’est d’ailleurs pourquoi nous utilisons des arithmétiques spéciales selon le Champ de Taofel dans lequel nous voulons plonger l’objet.

Ces arithmétiques sont dites « à Cumulo-décalaire ». Elles reposent sur les propriétés des Nombres considérés comme des entités munies d’un coefficient donné d’existence ou de non-existence. La puissance réelle de ces arithmétiques est démontrée par le fait suivant : il suffit d’écrire l’arithmétique appropriée pour un Champ de Taofel donné, le Champ en question se manifeste immédiatement. De même, si nous construisons l’arithmétique correspondant à un être humain, toute permutation ou inversion des termes de cette arithmétique aura des effets considérables sur la personne concernée.

Q – Nous retrouvons les conceptions de la Kabbale. Mais vous n’avez pas encore fait allusion aux Formes si mystérieuses que sont les momies, les pyramides, les statues de l’île de Pâques et autres cathédrales…

R – Pour comprendre les momies et pyramides, il faut faire appel à la notion d’Ext. L’Ext d’une Forme n’est pas inclus dans la Forme elle-même, c’est une transition entre la Forme dans le Local et cette même Forme délocalisée. Par exemple, en perçant quelques trous dans une sphère pleine, on lui ajoute des propriétés nouvelles sans commune mesure avec l’objet lui-même ou la banalité de l’intervention. Cette réalité de la Forme, au-delà de son substrat physique est ce que nous appelons l’Ext.

Momie de femme égyptienne (1000 ans avant J.C.). Le corps momifié maintiendrait la psyché du défunt en relation avec le monde des vivants.

Lorsqu’un être meurt, c’est-à-dire est délocalisé par rapport à notre monde, son Ext reste en relation avec le cadavre, ainsi qu’avec l’individu délocalisé. Ainsi en préservant le corps du défunt, on garde la possibilité d’agir sur son Ext et par là-même sur la personne décédée. C’est pourquoi dans certaines peuplades, les momies participent aux délibérations collectives. Les conquistadors espagnols ont même observé en Amérique du Sud des mariages où le conjoint porte une momie à la place de son épouse. Les pyramides, du moins les grandes pyramides égyptiennes, possèdent également un Ext qui relie les Champs d’Émissions de la Pyramide à la Constellation céleste située à la verticale du monument. Les Constellations sont des Formes et émettent des Émissions dynamiques extrêmement puissantes. L’Ext de la Pyramide capte ces Émissions et les fait passer à des Champs de Taofel supérieurs. Si un individu connaît la façon de se placer en dualité dynamique avec l’Ext de la Pyramide, d’extraordinaires possibilités s’offrent à lui : états de conscience supérieurs, délocalisation de la matière, accès à d’autres réels et d’autres univers, communications avec des êtres quasi-divins qui sont des « brisures » du Global.

Les pyramides de Gizeh : Khéops (la plus grande), Kephren et Mykerinos. La Grande Pyramide a fait récemment l’objet d’une mission de recherches dirigée par un des meilleurs mathématiciens-analystes des Etats-Unis.

Pour chaque endroit de la pyramide, les relevés spectrographiques différaient complètement d’heure en heure ! Le mathématicien a reconnu qu’étant donné les précautions prises et la qualité du matériel utilisé, les variations constatées étaient incompréhensibles.

Q – Quel est le « véhicule » qui permet ces franchissements des barrières spatio-temporelles, des limites de notre dimension ?

R – Nous faisons appel à la notion d’Objet Fractal, qui fut introduite à la fin du XIXe siècle par le grand mathématicien Georg Cantor. Il s’agit au départ d’une figure qui ne peut jamais être achevée car son tracé requiert un nombre infini de modifications de la figure initiale.

Nous avons constaté qu’en envoyant une Émission du Champ « Bélizal » sur un objet fractal, nous la faisions passer au Champ supérieur, « Unité-Sprink ». Nous avons étendu la notion d’objet fractal à tous les systèmes qui, soumis à des émissions dues aux Formes, nous permettent ainsi de passer sans cesse d’un Champ au Champ supérieur. Nous avons là le « véhicule » ou la passerelle qui donne accès aux Champs de Taofel du plus immédiat au plus élevé.

Un objet fractal, au sens mathématique. Sa dimension est intermédiaire entre celle d’une surface et celle d’un volume.

Nous construisons nous-mêmes des Objets Fractals. Nos arithmétiques à cumulo-décalaire

nous permettent de leur imposer des structures Espace-Temps différentes de la nôtre.

A l’état naturel c’est ce qui se produit au fameux Triangle des Bermudes où apparaissent des Objets Fractals probablement engendrés par la rotation de la Terre. Les Objets Fractals peuvent avoir une entrée et une sortie, une entrée seulement ou ni l’une ni l’autre. Dans le Triangle des Bermudes, la plupart des Objets Fractals n’ont pas de sortie, d’où certaines disparitions.

Un Objet Fractal (au sens de la Théorie des Émissions dues aux Formes). Permet d’activer les processus de transformation essentielle de diverses substances. Transforme les Champs de Taofel les uns en les autres.

Q – Pouvez-vous citer un cas de transition vers Ailleurs par l’intermédiaire d’un Objet Fractal ?

R – Les sensitifs avec lesquels nous travaillons ont effectué de nombreux dédoublements vers des époques révolues ou des lieux inaccessibles.

Samuel Franeric a accompli un dédoublement pour découvrir ce que devenait la Grande Pyramide lors du passage d’une constellation donnée.

Nous avons ainsi appris que le Grand Prêtre s’y délocalisait et entrait en relation avec des Formes Pensantes du Global. Il ne mentait donc pas lorsqu’il disait avoir « parlé aux Dieux ». Et c’est la dualité dynamique entre l’Ext du Grand Prêtre et celui de la pyramide, d’une part, entre les Émissions dues aux Formes du monument et les Émissions dynamiques de la constellation d’autre part, qui constituait l’Objet Fractal rendant possible la délocalisation du Grand Prêtre.

L’Arche d’Alliance, figurée à partir de certaines descriptions bibliques. Aux États-Unis récemment, un physicien et ses élèves ont tenté d’en construire un prototype fidèle. Il fallut interrompre le projet : à mesure que le modèle se précisait, les expériences en cours dans les laboratoires voisins de l’Université se trouvaient gravement perturbés. Le phénomène n’a jamais pu être expliqué.

Q – Tous les monuments et objets de culte des Anciens sont-ils des Objets Fractals au sens où vous l’entendez ?

R – Disons plutôt qu’ils le deviennent sous certaines conditions. Les statues de l’île de Pâques, par exemple, sont des Formes dépolarisées qui deviennent des Objets Fractals si elles sont regardées sur fond de ciel nuageux.

L’Arche d’Alliance n’est pas non plus à proprement parler un Objet Fractal : elle provoque la création de structures fractales par effondrement de la structure Espace-Temps. C’est ce qui a d’ailleurs permis à Moïse d’ « ouvrir » les eaux de la Mer Rouge pour permettre le passage des Hébreux en fuite. D’autre part, l’ébranlement de la structure spatio-temporelle brise le Global qui projette alors dans notre univers local des fragments d’un autre réel. C’est ainsi que surgit dans l’esprit humain le « monde des dieux ».

Statues de l’île de Pâques inachevées. Outre leurs puissantes Emissions, elles auraient permis des délocalisations d’êtres humains. Des relations auraient pu être ainsi nouées avec d’autres civilisations, malgré l’isolement de cette petite île en plein Pacifique.

Q – Les dieux mythologiques seraient donc réels en tant qu’entités issues de l’émergence du Global dans le Local ?

R – C’est ce que nous avons vérifié à maintes reprises. Par les brisures du Global, se relocalisent dans notre monde des formes d’entités qui répondent aux noms et évocations que leur assignaient les religions anciennes et les pratiques magiques. Il faut d’ailleurs être extrêmement prudent lorsque l’on a affaire à ces irruptions du Global. On est souvent obligé de battre en retraite et de neutraliser les Emissions et les Champs concernés lorsqu’on découvre ce qui se cache derrière certaines réalités délocalisées.

Q – Cela constitue une justification des croyances aux pouvoirs du nom, de l’incantation rythmée et de la musique sacrée…

R – En particulier, il existe des Émissions dues aux Rythmes qui possèdent leurs propres Champs de Taofel et qui permettent de dynamiser les Emissions dues aux Formes.

Les rythmes et incantations des « danses de la pluie », par exemple, progressent selon des Champs de Taofel de plus en plus élevés qui abolissent les distances et provoquent la délocalisation/relocalisation du phénomène « Pluie ». On peut voir ainsi tomber la pluie sous un soleil radieux. Wilhelm Reich a obtenu des pluies en plein désert en dirigeant vers le ciel certaines formes tubulaires. Nous les avons testées : elles émettent en « Unité-Sprink » et, partiellement, « Terre promise ».

Q – Parmi les « Grands Initiés », lesquels vous semblent avoir atteint les connaissances les plus avancées dans le domaine des Emissions dues aux Formes ?

R – Les prêtres d’Égypte et ceux de Delphes. Le Grand Prêtre du Temple de Jérusalem, qui suscitait une fois par an des Champs de Taofel tellement élevés, par la prononciation du nom de Dieu, que nous comprenons pourquoi il devait être seul dans le Temple et dire le nom sacré à voix basse. Moïse, capable de revenir de Champs qui auraient délocalisé tout autre individu à jamais. Le fameux occultiste John Dee dont le miroir, utilisé avec un alphabet et des Formes appropriées, faisait surgir du Global des entités extrêmement puissantes.

Jésus-Christ est un être encore plus énigmatique. Nous avons des raisons de penser qu’entre la Crucifixion et la descente de Croix, il a projeté sur le monde quelque chose d’incroyablement élevé que nous n’avons pas réussi à définir mais dont l’influence est restée vivace jusqu’à nos jours. Je me demande d’ailleurs si nous n’avons pas là une réalité qui transcende le domaine des Emissions dues aux Formes et des Champs de Taofel, si élevés soient-ils.

Table utilisée par John Dee. En disposant des Formes sur cette Table, on obtient des Émissions pulsantes, à très grande portée, dans des États extrêmement particuliers.

Q – La conscience surplomberait le Local et le Global, voire commanderait à leur mutuelle pénétration ?

R – Nous savons en tout cas que la prière possède ce pouvoir. André de Bélizal a pu, en priant intensément et pendant plusieurs heures, inverser une Emission nocive de VE en Emission bénéfique VM. Le résultat s’est maintenu pendant plus de deux ans avant que la source de VE ne se manifeste de nouveau.

Q – Revenons sur les recherches faisant intervenir le dédoublement. Comment travaillez-vous et à partir de quelles hypothèses ?

R – Nous travaillons avec des sensitifs accoutumés à cette pratique. Il arrive fréquemment que plusieurs d’entre eux se projettent simultanément sur un même lieu ou vers une même époque pour nous permettre de vérifier les informations par recoupement. Un sensitif comme Raymond Réant, qui est un des membres actifs de la Fondation Ark’All, emploie le dédoublement physique, c’est-à-dire s’extériorise sous la forme d’une substance qui reste toutefois reliée au corps par une sorte de filament dont la rupture entraînerait la mort immédiate. C’est ce que les occultistes appellent le corps astral et le « cordon d’argent ». Le dédoublement mental, qu’emploient par exemple David et Samuel Franeric, est moins dangereux puisqu’il repose sur la clairvoyance.

Mais qu’est-ce que le dédoublement lui-même ? Nous retrouvons la notion d’Objet Fractal. L’être humain appartient à deux univers : celui où les formes apparaissent et celui où elles s’engendrent. Ces deux univers sont en dualité dynamique, à la manière du Yin/Yang de la pensée chinoise. Mais notre pensée scientifique brise cette dualité dynamique en ne considérant que les formes apparentes au détriment des Formes constituantes. Le dédoublement rétablit la relation entre les deux univers. Le sensitif passe de l’un à l’autre et les structures qui s’échangent ainsi entre l’univers apparent et celui des Formes constituent un Objet Fractal, dont nous avons vu les propriétés en matière de délocalisation et de détemporalisation. Nous pouvons donner à l’Objet Fractal ainsi créé des propriétés plus précises grâce aux arithmétiques dont j’ai parlé : il suffit de transposer les propriétés de Champ ou d’État du système que nous voulons étudier pour construire le modèle de notre Objet Fractal. Le sensitif qui se projette au moyen de cet Objet Fractal atteindra ainsi les domaines, lieux ou époques, planètes ou galaxies, qui nous intéressent.

Q – Quelques exemples, dans le temps ou… le cosmos !

R – Je ne peux citer pour l’instant les plus intéressants, soit parce que les recherches sont encore en cours, soit parce qu’il est des domaines dont il vaut mieux ne pas parler une fois qu’on a une idée de ce qui s’y trouve. Encourager des amateurs à tenter leur chance serait les exposer à des risques graves. Disons que nous avons eu des résultats intéressants concernant la Lune et d’autres planètes, ainsi qu’à propos de la Nébuleuse d’Andromède. Nous avons aussi découvert que l’anneau de Saturne émet en État « K Sh Ph ».

Pour le passé terrestre, je peux vous citer un exemple « innocent ». Vous connaissez peut-être l’origine de l’œuvre de Tartini intitulée « Le Trille du Diable ». Tartini, violoniste italien, disait qu’il avait été réveillé la nuit par un air que jouait à côté de son lit une créature faisant penser au diable. Le lendemain, Tartini entreprit de transcrire la musique entendue mais ne put jamais écrire le morceau complet.

David et Samuel Franeric ont accompli un dédoublement pour savoir ce qui s’était réellement passé Cette nuit-là. Nous savons qu’il y a eu une importante délocalisation, un passage par une structure Fractale dans laquelle Tartini a bel et bien été mis en présence de l’entité-diable qui lui a joué la musique en question. Samuel Franeric a pu entendre les passages qui manquent dans la version du « Trille du diable » que nous connaissons. Lorsqu’il aura complété sa formation musicale, nous reprendrons avec lui ce dédoublement afin qu’il puisse noter ou dicter les fragments inédits.

Q – Je suppose que ce genre d’investigations n’est pas dépourvu d’obstacles et de pièges…

R – En effet. Parmi tant d’autres je citerai une sorte d’obstacle que nous avons découvert presque par hasard et que nous appelons maintenant une Grille.

En cherchant des points d’eau sur un terrain en Haute-Provence, je m’aperçus que le pendule ne réagissait que sporadiquement : impossible de détecter l’eau sur une ligne continue. D’autres chercheurs constatèrent le phénomène. Je me suis alors demandé si nous n’avions pas affaire à une sorte d’écran naturel qui dissimulait la plus grande partie du réseau d’eau souterraine à nos recherches. J’ai donc étudié la nature et la répartition de cet écran et trouvé les Formes et Emissions qui supprimaient l’obstacle. Ainsi est née la notion de Grilles et du même coup nous avons appris à lever ces Grilles lorsqu’elles se présentent.

Q – A part les Grilles naturelles, rencontrez-vous des Grilles intentionnelles, des obstacles ou des écrans psychiques disposés volontairement pour protéger le secret de certains lieux ?

R – Très fréquemment. Vous connaissez la célèbre Chapelle Sansevero à Naples, où l’on a retrouvé deux momies d’un genre très particulier. Il s’agit d’un homme et d’une femme dont, à part le squelette, seul subsiste le système vasculaire : tous les vaisseaux sanguins ont été intégralement conservés par un procédé d’infiltration inconnu découvert par le prince Paul Sanseveri, qui avait d’ailleurs eu des démêlés avec l’Inquisition pour ses recherches en anatomie et en chimie. On pensait jusqu’ici que les deux corps découverts dans la crypte avaient été traités immédiatement après la mort, d’où l’excellente conservation des vaisseaux sanguins. On serait d’ailleurs bien en peine de reproduire une telle intervention aujourd’hui.

Samuel Franeric s’est dédoublé dans la crypte de Sansevero à l’époque des mystérieuses opérations du prince Sanseveri. Il s’est heurté alors à une résistance très forte qui n’était autre qu’une Grille magique. Nous restions en contact avec S. Franeric par l’intermédiaire d’un autre sensitif en dédoublement mental. Les indications reçues nous ont permis de lever la Grille.

S. Franeric a pu alors nous donner un aperçu fort intéressant de ce qui se passait réellement à cette époque. Les recherches du prince Sanseveri étaient de nature à la fois magique et alchimique. Lui et ses complices cherchaient à obtenir des sortes d’automates vivants auxquels n’étaient laissées que les fonctions élémentaires nécessaires à l’exécution aveugle de certains ordres, assassinats notamment.

L’opération avait lieu sur des sujets vivants. Le liquide injecté dans les vaisseaux était une sorte de mercure alchimique. Une phase importante du processus était l’immersion des corps ainsi traités dans une rivière souterraine proche du Vésuve. Lorsque les sujets étaient ainsi transformés, on pouvait les manipuler en agissant sur leur Ext. Mais le succès n’a jamais été définitif, les sujets mouraient peu de temps après.

Q – Vous tenez là une méthode qui pourrait résoudre bien des polémiques entre historiens ou archéologues. Ainsi d’ailleurs qu’entre partisans et détracteurs du phénomène par exemple…

R – On peut comprendre ce que sont les O.V.N.I. à partir des notions que je viens de développer. Nous avons vu que dans certaines conditions, le passage par un Objet Fractal notamment, l’être humain peut se projeter du Local dans le Global ou faire éclater le Global pour en faire surgir certaines réalités, personnalisées ou non.

Allons un peu plus loin. A toute réalité de notre monde local, correspond dans le Global un modèle qui est à la fois ensemble et élément : c’est ce que nous appelons un Enel. Les choses localisées sont des répliques de l’Enel qui existe pour elles dans le Global.

Q – Les Enel seraient des sortes d’archétypes ou d’hyper-objets dont le Local ne détiendrait que des copies plus ou moins fidèles ?

R – Et parfois même de véritables caricatures ! C’est exactement ce que sont les O.V.N.I., comme nous l’ont montré nos recherches aussi bien sur des photos que sur des lieux ou des personnes « contactées ». Le phénomène O.V.N.I. s’accompagne d’ailleurs d’États du type « K Sh Ph » extrêmement dangereux et les brûlures, troubles psychiques et autres symptômes chez ceux qui ont approché un O.V.N.I. procèdent d’Émissions dues aux Formes et de Champs de Taofel que nous connaissons bien. Vous remarquerez d’ailleurs le nombre de témoignages faisant état de délocalisations. Les sujets disent avoir été entraînés à l’intérieur de l’O.V.N.I. et transportés « sur une autre planète », etc. En fait ils ont tout simplement été pris dans la structure d’Objet Fractal de l’O.V.N.I.

Q – Mais qui manipule l’Objet Fractal et de quoi les O.V.N.I. sont-ils la caricature ?

R – Le manipulateur inconscient n’est autre que la collectivité humaine et les O.V.N.I. sont les répliques déformées des Objets techniques de notre civilisation.

Chaque époque connaît des O.V.N.I. différents qui « Imitent » la civilisation elle-même. (Gravure de Gavarni pour les « Voyages de Gulliver », de Swift).

Les Objets techniques sont, par définition, des Formes non-naturelles, voire parfois anti-naturelles. L’accumulation de ces objets crée dans notre espace des cumulo-décalaires par lesquels certaines de nos réalisations technologiques se délocalisent et sont projetées dans le Global. Par ébranlement de l’Enel correspondant à l’Objet Technique délocalisé, le Global renvoie dans notre espace, cette fois en passant par des anti-décalaires, des « singeries » de notre technologie actuelle : ces O.V.N.I. dont les caractéristiques et les performances sont celles de nos propres engins mais amplifiées et même outrées. De même que les Grands Initiés obtenaient du Global des entités surhumaines, divines ou infernales selon l’esprit de celui qui activait les Champs de Taofel et passait dans l’Objet Fractal, de même la saturation technologique de notre époque fait surgir du Global ces phénomènes dangereux et ironiques que sont les O.V.N.I.

Q – Chaque époque connaît d’ailleurs des O.V.N.I. différents, qui « imitent » les Objets Techniques du moment, mais en transforment les fonctionnalités. Si les O.V.N.I. reflètent la finalité de notre technologie, les caractéristiques d’Émissions et d’État que vous leur prêtez ne sont guère rassurants…

R – Nous connaissons suffisamment cet État « K Sh Ph » avec Shin renversé, qui est celui des O.V.N.I., pour que le doute ne soit plus permis.

Mais je dois préciser que ce n’est pas l’Objet Technique en lui-même qui est à remettre en question. Ce sont les fonctionnalités antinaturelles que nous assignons à ces objets, leur surnombre aussi, qui rendent impossible leur intégration aux cycles et aux systèmes de la Nature. Les fonctionnalités qui ne peuvent être intégrées et harmonisées dans le monde naturel sont projetées dans le Global qui nous renvoie…

Q – … Des fonctionnalités encore plus dysharmoniques et anti.

R – Nécessairement, puisque la projection du Local dans le Global suscite toujours une « réponse » amplifiée. Si notre technologie respecte les fonctionnalités inhérentes à l’harmonie naturelle et à l’équilibre des êtres vivants, les brisures du Global introduiront dans notre monde des modèles semblables. Pour l’instant, nous conférons aux Objets Techniques des finalités opposées à la vie. Nous attirons donc du Global des finalités qui, en se relocalisant, forment de véritables cancers dans notre univers.

Les relocalisations d’Objets Techniques ont d’ailleurs, du point de vue des Emissions de Formes et des États, toutes les caractéristiques du cancer tel qu’il se développe sur les organismes vivants, se fixant sur l’Ext dans un premier temps puis s’en prenant au corps physique.

Q – Il serait bon de rappeler à ce sujet le rôle de l’Émission dite VE, tant au niveau de l’environnement et de l’habitat que des nuisances artificielles.

R – R. de Lafforest et Jean de la Foye ont vérifié les travaux de Bélizal, Chaumery et Morel dans ce domaine. Une habitation construite au-dessus d’une nappe d’eau souterraine reçoit des Émissions VE et NE, toutes deux très nocives. En général, ces Emissions sont compensées au niveau du sol. Mais il peut se produire ce que Bélizal appelait une rupture des Forces compensées. Lorsque les habitants sont exposés à une telle influence, les risques de cancer ou de leucémie augmentent de façon inquiétante.

Les formes et les matériaux des constructions modernes sont également à l’origine d’Émissions dangereuses. Les lignes haute-tension, elles, émettent un VE sur 150 à 500 m pour une tension dans la ligne de 200 000 volts.

Centrales nucléaires et lignes haute-tension créent dans notre environnement des perturbations que n’enregistrent pas les détecteurs de la science classique. L’effet n’en est pas moins désastreux sur les populations qui ont la malchance de se trouver à proximité.

A ce niveau, nous disposons de rééquilibreurs-émetteurs qui compensent les ambiances nocives et font disparaître les symptômes avant-coureurs de maladies plus graves (fatigue, insomnie, troubles nerveux, etc.). Je dois dire d’ailleurs que bien des troubles de ce genre disparaîtraient spontanément si les gens donnaient à leur lit une orientation correcte, évitaient certaines dispositions des meubles et des appareils électriques et apprenaient à se méfier de certains objets décoratifs ou bijoux qui véhiculent des Émissions déséquilibrantes. Bien des cas de dépression, d’épuisement ou d’angoisse relèvent de causes semblables dont l’action est d’autant plus pernicieuse qu’elle est invisible et ignorée de la plupart des gens. Beaucoup plus grave est le problème posé par les centrales nucléaires : tout ce que les Émissions de Forme comportent de maléfique est engendré par ces édifices dans un rayon de 50 km : Champs de Taofel inversés du type Anti-Sprink, etc.

Q – Reste à espérer que vos recherches fourniront la parade en temps voulu. Avez-vous étudié les moyens de protéger ou de stimuler les cellules vivantes qui doivent faire face à toutes ces agressions ?

R – Nous avons soumis des eaux et des huiles à l’action de Champs de Taofel élevés. Dans ces liquides, nous avons placé des cellules vivantes : elles sont passées aux Champs des liquides eux-mêmes. Nos observations de cellules ainsi traitées montrent une prolifération accélérée, une amélioration du potentiel vital et des capacités de défense, etc. Prochainement commenceront des expériences sur les eaux polluées : des micro-organismes stimulés par les Champs de Taofel appropriés devraient, selon nous, éliminer les impuretés de toute sorte.

Dans ce cylindre en verre entouré d’une double hélice aux caractéristiques minutieusement établies, sont immergées des formes minérales qui confèrent à l’eau des Émissions très élevées. Des cellules vivantes plongées dans cette eau acquièrent des propriétés biologiques utilisables dans le traitement des eaux polluées.

Q – A quand une médecine des Émissions de Forme ?

R – Cela dépend des médecins eux-mêmes. Les possibilités sont immenses, y compris celle de soigner à distance.

Nous avons traité une huile de table par des Champs de Taofel très élevés : elle possède maintenant des propriétés toniques et régénératrices étonnantes. Nous pouvons traiter ainsi n’importe quelle substance alimentaire, l’eau, le vin, etc. En traitant par exemple un miel ordinaire, nous obtenons un produit dont les propriétés biologiques sont supérieures à celles de la gelée royale. Au niveau des substances pharmaceutiques, il existe sans doute des possibilités du même genre.

Nous pouvons diagnostiquer un cancer deux ans avant qu’il ne soit repérable dans le corps humain. Comme je l’ai indiqué, le cancer se fixe d’abord sur l’Ext d’un individu. Nous pouvons le repérer dès ce moment et l’empêcher de passer dans le corps.

Rétablissement à distance d’un Champ Vital perturbé. Au centre, sur la photo du sujet, le pendule à Shin droit pointé en son milieu, Aux quatre points cardinaux, les quatre composantes du Champ Vital.
Forme inspirée des « Tables des Compagnons » de l’ésotérisme médiéval, avec minéral au centre. Une tension électrique élevée complète le dispositif qui, placé sous un lit, procure un sommeil réparateur.
Transformation d’huiles par passage dans des Champs de Taofel très élevés. Les produits ainsi traités sont utilisés en thérapeutique. Leurs propriétés sont analogues à celles de certaines liqueurs alchimiques mais l’obtention en est beaucoup plus rapide (36 heures environ).

Q – Les Émissions dues aux Formes apportent-elles une alternative à la technologie et à l’industrie actuelle, donc aux dangers que vous signaliez tout à l’heure ?

R – Bien entendu, sans quoi nos résultats sur le végétal et le corps humain n’auraient qu’une valeur approximative. Et les modifications radicales que nous obtenons sur la matière inorganique sont la meilleure confirmation expérimentale de l’hypothèse des Champs de Taofel : lorsque nous réussissons grâce à eux des catalyses chimiques sans catalyseur, on peut difficilement contester l’ampleur de leurs effets ou parler de résultats subjectifs. Nous pouvons d’ailleurs, par le même moyen, effectuer la polymérisation des molécules, qui est une des opérations essentielles de l’industrie actuelle. Il est possible également de modifier les propriétés de divers corps. On peut obtenir par exemple un mercure de densité 15 au lieu de 13,6, modifier les températures de vaporisation ou de fusion, etc.

En agriculture, nous sommes dès à présent en mesure d’obtenir les transmutations biologiques prévues par L. Kervran. Quant à la physique pure, les Émissions dues aux Formes en modifient les principales constantes, comme je vous l’ai expliqué. L’alternative dont vous parlez est possible car sans contester l’Objet Technique, nous lui assignons des fonctionnalités non localisées, des extensions harmonisées à la nature. Nous évitons ainsi l’accumulation, le piétinement malsain dont j’ai parlé à propos des O.V.N.I. et qui est également à l’origine de toutes les formes de pollution.

Q – Vous ne sous-estimez d’ailleurs pas la part de danger inhérente à vos propres recherches…

R – Vous savez que Chaumery, le premier collaborateur de M. de Bélizal, est mort d’une utilisation imprudente des Émissions dues aux Formes. Encore ne travaillait-on à cette époque que sur le Champs de Taofel « de Bélizal ». Les Champs de Taofel sur lesquels nous opérons aujourd’hui sont beaucoup plus élevés et infiniment plus dangereux.

N’oubliez pas qu’une Émission mal dirigée ou dont l’orientation a été perturbée par un minime déplacement du dispositif peut soudain s’inverser ou entrer en État « K Sh Ph », faisant ainsi sauter d’un seul coup tous les repères environnants. Vous imaginez les situations que cela peut provoquer.

Labyrinthe de la Cathédrale de Chartres et labyrinthe d’Amiens (ci-dessous). Ces réseaux de l’ésotérisme médiéval permettent les transferts de Formes et la création d’Objets Fractals.

Un accès à l’Univers total… ?

Nous risquons les mêmes accidents que les magiciens d’autrefois, la Magie étant d’ailleurs un cas particulier d’utilisation des Émissions dues aux Formes. Brûlures, arrêt du cœur, anévrisme cérébral… ou pire, voilà ce qui attend ceux qui se risqueraient à travailler dans ce domaine sans avoir été dûment formés par un chercheur expérimenté.

Q – D’ailleurs, au point où en sont vos formulations et expériences, quiconque voudrait y accéder devrait d’abord accomplir une véritable conversion mentale, pour ne pas dire une mutation de la pensée…

R – En effet. La pensée rationaliste ne peut que dénaturer les réalités dont nous nous occupons. Notre travail exige de penser sans cesse « autrement ».

L’évolution scientifique n’aura pas été inutile. La science future obtiendra des Emissions plus puissantes que celles connues des Anciens, notamment grâce aux alliages que nous connaissons aujourd’hui.

La civilisation technique s’arrête au technique comme les « Ondes de Forme » s’arrêtaient au Champ « Bélizal ». Quant à nous, nous allons vers des Champs de plus en plus élevés pour obtenir du Global des projections, des brisures de plus en plus riches. Jusqu’au jour où l’être humain pourra définitivement délaisser le Local et établir sa demeure… dans le Global !