Rupert Sheldrake : Les rationalistes se trompent sur la télépathie

Traduction libre Le négationnisme de Steven Pinker révèle les préjugés de l’establishment scientifique Steven Pinker aime à se présenter comme un exemple de la science luttant contre une marée ascendante de déraison. Mais lorsqu’il s’agit de phénomènes qui vont à l’encontre de ses propres croyances, il est lui-même remarquablement irrationnel : il affirme que les […]

France Schott-Billmann : Analyse de la danse mystique du feu en Grèce moderne

(Revue Le chant de la Licorne. No 19. 1987) La danse sur le feu, d’origine primitive, est déjà décrite dans l’antiquité grecque et romaine. On la rencontre encore de nos jours, non seulement en Grèce et dans plusieurs pays de l’Est, mais en Inde, au Japon, dans de nombreuses îles du Pacifique et chez certaines […]

L.-J. Delpech : Un magicien des images : Robert Desoille

(Extrait de la revue des deux mondes. Mars 1967) Au début d’octobre (1966) mourait à l’âge de 76 ans, un des chercheurs les plus remarquables de notre époque dans le domaine psychologique : l’ingénieur Robert Desoille. Il a laissé une œuvre écrite importante [1]. Né à Besançon, le 29 mai 1890, fils d’un officier supérieur, […]

André A. Dumas : Cent ans de progrès scientifiques

(Extrait de La Science de l’Âme, 2e édition. Dervy-Livres 1980) Nous croyons qu’il serait mortel pour la Science de s’enfermer dans le cercle des phénomènes connus, admis, catalogués, classés. Pour progresser, elle doit, au contraire, sans quitter sa « voie royale » — sa méthode objective — affronter l’étude des phénomènes qui paraissent étranges et […]

Alexandre Armel : Quand j’étais un autre...

(Extrait de la revue Autrement : La science et ses doubles. No 82. Septembre 1986) La vie est trop triste pour l’habiller courte. Mieux vaut disposer de quelques corps de rechange. Et les abandonner de temps à autre « comme on laisse un vêtement usé » (Bhagavad-Gîta). L’idée de réincarnation, qui fait l’objet d’une théorisation initiatique […]

Rémy Chauvin : Costa de Beauregard : physique et parapsychologie

L’objection qui saute aux yeux consiste à demander au physicien des quanta ce qui se passait alors avant l’ap­parition de l’homme ? Mais on ne les arrête pas ainsi. Ils y ont pensé. Leur réponse dépasse en audace intellectuelle toutes les assertions les plus bizarres des vieilles philosophies. Avant l’homme, disent-ils, il ne saurait exister de phénomènes ni d’univers, à moins qu’on n’y trouve une conscience cosmique diffuse. Faut-il l’appeler Dieu ? Pas encore ou pas tout de suite, répondent les physiciens ; ils songeraient plutôt à des monades possédant à l’état larvaire, si j’ose dire, une ombre de conscience et de volonté et qui apportent ainsi l’ingrédient indispensable à la confection des phé­nomènes et de l’univers. Comme ces monades sont, la plupart du temps tout au moins, indifférentes, le calcul statistique n’en est pas troublé et on ne se doute pas de leur présence.

Une logique à trois termes, entretien Stéphane Lupasco et Chrisitne Hardy

Nous sommes dans un univers phy­sique et biologique ; nous avons également en nous une matière psychique. Il se peut que l’anti-univers soit une dominante biologique sur un dominé physique, alors qu’ici nous sommes une dominante physique sur un dominé biologique. On peut donc imaginer un troisième univers qui serait l’équi­libre des deux autres dans un état précisément de semi-actua­lisations, et de semi-potentialisations, physiques et biologiques. Il serait constitué de deux matières, mais comme dans le cerveau ou dans le noyau atomique, il se tiendrait dans un état d’équi­libre. Ce serait donc un troisième univers essentiellement psy­chique.

Jean-Louis Victor : Le Spiritisme

Le mot « spiritisme » évoque pour beaucoup la possibilité d’entrer en communication avec les morts. Faire du spiritisme équivaut à faire parler une table, un soir avec quelques amis… Le spiritisme représente bien autre chose : c’est non seulement une science avec ses expériences et ses lois mais aussi une philosophie évolutionniste ; comme l’a montré le Dr Geley (ancien directeur de l’Institut métapsychique international) dans son remarquable exposé sur la Synthèse spirite dont nous extrayons quelques passages : « D’après ses adeptes, la doctrine spirite serait une science positive, basée sur l’étude expérimentale des phénomènes psychiques et les enseignements des esprits élevés. « Incessamment perfectible, elle ne doit avancer que pas à pas, réservant les déductions lointaines et les généralisations hâtives, et se bornant à l’exposition des points bien établis….

René Fouéré : Spiritualité et parapsychologie

Plusieurs d’entre eux furent, en certaines cir­constances, très péniblement affectés par ces forces inattendues et importunes, sinon indési­rables, qui, se manifestant en eux ou par eux, faisaient de leur personne un objet de curiosité, venaient les distraire ou les détourner, en quelque sorte, de leur recherche essentielle et risquaient de les faire trébucher sur le chemin simple et direct de leur accomplissement, ce che­min central et vertical qu’on voit sur le dessin de saint Jean de la Croix illustrant son livre La Montée du Carmel. Comme ils n’avaient nulle soif de l’empire de ce monde, les prodiges dont ils étaient l’objet ou la cause involontaires leur apparaissaient, au regard de leur entreprise cru­ciale, comme une sorte de divertissement futile ou comme le masque séduisant d’une tentation de puissance susceptible de compromettre ou même de ruiner irrémédiablement tous les résul­tats de leurs efforts antérieurs. Ils pouvaient voir encore dans ces phénomènes, par lesquels ils étaient parfois jetés dans un très cruel embar­ras, les brillantes scories de cette fusion de leur être qui devait les amener à leur transfiguration spirituelle.

José Lorenzatto : La lévitation est-elle prouvée ?

En laboratoire, et par des statistiques, on pourra obtenir une confirmation à petite échelle du fait que toutes, ou presque toutes, les personnes possèdent quelques facultés parapsychologiques manifestes ou latentes. Mais de vrais phénomènes parapsychologiques, particulièrement ceux à effets physiques, ne pourront jamais être obtenus en laboratoire dans leur dimension réelle, et, moins encore, avec la fréquence que les statistiques mathématiques exigent. Vouloir soumettre l’histoire et la parapsychologie — en tant que science et vérité — à la statistique et au laboratoire, est une erreur très grave. C’est l’homme de science qui doit s’adapter aux exigences de la réalité et non pas la réalité aux concepts pré-établis par certains scientifiques.