Étienne Guillé
Analyse systémique de l'induction du cancer

Comment peut naître un foyer tumoral ? Par quel processus ? En quelles occasions ? Avec Etienne Guillé, descendons jusqu’aux cellules qui composent les différents règnes du vivant. Du végétal à l’animal et à l’homme, le même mécanisme se déclenche. Nous n’étudierons pas avec lui les différents cancers dus au tabac, à l’alcool, ou à toute autre matière cancérigène, mais seulement au passage subtil qui fait qu’une cellule saine devient cancéreuse. De ce processus peuvent néanmoins naître les méthodes de dépistage et, peut-être plus tard, de soins.

(Revue 3e Millénaire. No 8 ancienne série. Mai-Juin 1983)

C’est le déséquilibre entre l’énergie vibratoire et les supports vibratoires qui entraîne la formation tumorale de la maladie.

Comment peut naître un foyer tumoral ? Par quel processus ? En quelles occasions ? Avec Étienne Guillé, descendons jusqu’aux cellules qui composent les différents règnes du vivant. Du végétal à l’animal et à l’homme, le même mécanisme se déclenche. Nous n’étudierons pas avec lui les différents cancers dus au tabac, à l’alcool, ou à toute autre matière cancérigène, mais seulement au passage subtil qui fait qu’une cellule saine devient cancéreuse. De ce processus peuvent néanmoins naître les méthodes de dépistage et, peut-être plus tard, de soins. Dans ce premier article, Étienne Guillé analyse le processus d’induction du cancer.

La méthode générale d’analyse des systèmes appliqué à l’être humain permet de définir des couples spécifiques, EV + SV qui décrivent le fonctionnement des structures matérielles (SV : Support vibratoire) « animés » par des énergies vibratoires spécifiques (EV) (Guillé E., Le 3e  Millénaire, n° 7 – mars-avril 1983).

Quelles sont les conséquences physiologiques et pathologiques des perturbations provoquées sur ces couples ? Une des perturbations les plus spectaculaires nous paraît être l’induction du cancer. Nous allons tenter de décrire le stade actuel de la compréhension du mécanisme de l’induction du cancer en insistant plus particulièrement sur les aspects ignorés du grand public mettant en jeu le rôle fondamental des énergies vibratoires dans cette induction.

A l’échelle vibratoire, la cellule cancéreuse est caractérisée par une énergie vibratoire spécifique D : 1, 2, 3, 4, que nous avons baptisée la croix du soufre et dont les fréquences peuvent s’échelonner de 2 à 56. Nous pouvons donc dire que cette cellule émet des énergies vibratoires dans les quatre directions de l’espace, comparables à celles du spermatozoïde. Au niveau de la nature et des qualités des supports vibratoires susceptibles d’être spécifiquement modifiés, le problème paraît inextricable. Ainsi des générations de chercheurs se sont acharnées à chercher le virus du cancer, les gènes du cancer, et même si nous ne pouvons parler de cuisant échec, il paraît évident que la séquence d’événements qui conduit au tissu tumoral n’est pas clairement établie. Cependant un bilan objectif des données actuelles montre qu’il existe des modifications spécifiques de l’ordre topologique de la molécule d’ADN, conduisant, en fonction de l’environnement, à des modifications subtiles du fonctionnement de certains gènes et par suite de la cellule. Les modifications de l’ordre topologique de certaines séquences d’ADN entraîneront comme conséquences primaires la possibilité de réaliser de nouvelles conformations de ces séquences en fonction des caractéristiques du microenvironnement ionique. Dans la kyrielle de ces modifications concomitantes, la nature, la quantité et le mode de liaison des métaux, la conformation des molécules d’eau et leurs modes de fixation par liaison hydrogène aux différents colloïdes cellulaires jouent un rôle décisif.

Modifications dans l’organisation topologique de l’ADN

La découverte de différences spécifiques entre les cellules saines et les cellules tumorales à différents niveaux d’organisation moléculaire, cellulaire, physiologique, rythmique, serait une étape décisive pour la compréhension de la nature même du processus de transformation tumorale. Actuellement à notre connaissance, aucune réponse univoque n’a été fournie à ce problème.

Cependant des différences existent entre ces deux types de cellules et nous verrons dans la première partie que les modifications touchant l’organisation topologique de l’ADN, les propriétés des complexes ADN-métaux-protéines sont particulièrement démonstratives. Nous nous interrogerons sur leur signification réelle en tentant de montrer si elles sont des causes ou des effets de l’événement primaire qui conduit à l’induction du cancer et nous proposerons une séquence d’événements susceptibles de décrire de manière cohérente l’ensemble des faits mis en évidence dans l’induction du cancer.

Dans la deuxième partie, nous développerons les conséquences de ces différences structurales. Alors que celles-ci peuvent paraître secondaires notamment au niveau quantitatif, leurs conséquences à l’échelle énergétique sont souvent considérables. Le potentiel cellulaire est profondément modifié et il s’établit progressivement un système différent de réception et de transmission des signaux de l’environnement.

Dans la troisième partie, à partir d’exemples choisis dans le monde végétal et animal, nous montrerons comment il est possible de rétablir le potentiel cellulaire si le diagnostic a été suffisamment précoce. Nous en déduirons des perspectives d’avenir pour des thérapeutiques nouvelles parfaitement adaptées aux caractéristiques émergentes des couples EV + SV.

L’échelle structurale : recherche d’une théorie unitaire de l’induction du cancer

L’induction du cancer est progressive : elle se déroule en une série d’étapes dont plusieurs mettent en jeu directement le matériel génétique de la cellule.

La recherche d’un modèle cohérent, permettant de rendre compte de la genèse de tous les types de cancers connus, se heurte à trois difficultés majeures :

détermination de l’événement primaire orientant la cellule vers la transformation tumorale ;

classification des différents événements décrits au cours des processus de transformation tumorale en établissant leur séquence temporelle (problème des causes et des effets respectifs de chaque événement). C’est dans ce domaine que l’approche systémique est absolument nécessaire ;

spécificité de chaque événement pris en compte : ainsi les composants d’une séquence déterminée sont-ils exclusivement caractéristiques de la transformation tumorale ou au contraire peuvent-ils se dérouler dans des conditions physiologiques dites normales ?

Compte tenu de toutes ces difficultés, les exemples qu’il nous a été possible d’étudier et de confronter aux données de la bibliographie nous ont permis de proposer un modèle de transformation tumorale où le rôle majeur est joué par une structure ternaire, présente au niveau de la chromatine et constituée de séquences spécifiques d’ADN, de métaux et de protéines. Nous l’avons baptisée complexe ternaire : ADN-métal-protéine effectrice.

a) Les complexes ADN-métal-protéine

Le génome des cellules contient des séquences d’ADN dites structurales codant sur la synthèse de protéines spécifiques et des séquences dites de régulation impliquées dans le blocage et le déblocage du fonctionnement des séquences structurales. Un certain nombre de ces séquences de régulation sont connues notamment pour les phages, les virus et les bactéries. Nous savons par exemple à quelles séquences d’ADN se fixent les DNA et RNA polymérases et de manière générale de nombreux enzymes impliqués dans le fonctionnement des acides nucléiques. Dans tous ces cas, des exigences ioniques très strictes ont été définies : nous commençons à bien connaître les complexes ternaires constitués par une séquence d’ADN, un ou plusieurs métaux et la séquence d’acides aminés à laquelle la séquence d’ADN est liée. Dans les cas privilégiés, nous avons même les preuves expérimentales que les métaux introduisent une variation de conformation dans la séquence d’ADN modifiant les processus de reconnaissance des séquences d’acides aminés susceptibles de s’y fixer.

b) Modification des complexes ternaires au cours de l’induction tumorale

Il est possible de décrire la formation des différents types de tumeurs en faisant appel à des modifications des trois types de constituants du complexe ternaire ADN-métal-protéine.

Modification de la séquence d’ADN :

Beaucoup de carcinogènes chimiques sont en fait des agents mutagènes. Suivant la modification produite, le métal ou la protéine pourront ou ne pourront plus reconnaître la séquence de nucléotides.

—  Modification du métal :

Un certain nombre de métaux sont mutagènes (Cadmium, Nickel, Mercure, Manganèse, Molybdène, etc.). Un métal toxique (cancérigène ?) peut prendre la place d’un métal essentiel (cf. couple Cd/Zn, Ni/Mn).

Modification de la séquence d’acides aminés :

Un certain nombre de modifications ont été décrites notamment au niveau de la DNA polymérase qui peut compromettre plus ou moins de « fautes » à la réplication, suivant les modifications qu’elle a subies.

Les modifications que nous venons de décrire ne se produisent pas au hasard le long de la molécule d’ADN ou du moins, si parfois elles se produisent au hasard, leurs conséquences sont différentes en fonction du site de l’ADN qui est modifié.

L’ensemble de ces résultats peut être illustré par la suite des événements qui se déroulent lorsqu’un agent cancérigène atteint les sites cibles de l’ADN de l’hôte à des moments favorables pour y induire des modifications conduisant progressivement à l’état tumoral.

c) L’induction du cancer

L’étude des phases critiques de développement et de tumorisation a permis de montrer que deux des constituants du complexe ternaire ADN-métal-protéine subissaient des variations très caractéristiques à la fois au niveau de la séquence d’ADN et du métal lié. Ces métallo-ADN constitueraient en quelque sorte des plaques tournantes dans la vie cellulaire, participant à l’orientation du développement de la cellule et où sont susceptibles d’interférer les agents oncogènes responsables de l’instauration de l’état tumoral.

La séquence d’événements que l’on peut déduire des faits mis en évidence au niveau de l’ADN des cellules en voie de transformation serait la suivante:

AMPLIFICATION (synthèse partielle de l’ADN) transitoire ou non de certaines séquences d’ADN au cours d’événements physiologiques (différenciation, dédifférenciation) ou pathologique (lésion, stress de différente nature). Ces séquences d’ADN subissent parallèlement des modifications qualitatives et quantitatives dans leur teneur en métaux.

L’amplification de l’ADN est impliquée dans le processus de la transformation tumorale comme le montrent notamment les données cytologiques. En effet, les cellules tumorales contiennent des régions chromosomiques qui fixent de manière homogène les colorants, et des chromosomes appelés double minute qui sont pratiquement absents des tissus sains correspondants [1]. Il est probable que ces régions fixent de manière homogène les colorants parce qu’elles représentent de multiples copies de la même séquence d’ADN. Elles peuvent donc être conçues comme des conséquences cytologiques de l’amplification de certaines régions de chromosomes.

Il est aussi établi que l’amplification intervient lors de l’adaptation de cellules à des doses croissantes d’une substance toxique. Nous citerons notamment l’amplification des gènes pour la synthèse de la dihydrofolate réductase lors de l’induction de la résistance au méthotrexate [2] et pour l’aspartate transcarbamylase [3] et pour la synthèse de la métallothionéine dans les cellules leucémiques (Friend) résistantes au Cadmium [4].

Dans ce même domaine, un modèle de transformation tumorale a été récemment proposé : la première étape ou initiation serait une mutation introduisant une duplication tandem du proto-oncogène impliqué dans le mode de transformation des génomes de vertébrés par les rétrovirus [5].

Notre équipe avait montré en 1977 l’influence du processus d’amplification de l’ADN de l’hôte dans l’induction de la tumeur de crowngall chez les plantes supérieures [6]. Son rôle a été également impliqué dans la transformation de fibroblastes d’embryon de poule synchrones par le virus de Rous [7].

INTERACTION entre les ADN amplifiés et un agent oncogène, généralement d’origine exogène : carcinogène chimique, virus, radiations, etc.

INSTAURATION d’un nouvel état moléculaire que l’on pourrait baptiser nouvel ordre moléculaire qui découle de la transposition en des lieux définis des séquences amplifiées au cours de l’étape 1 et modifiées par l’étape 2. Il en résulte progressivement un nouveau fonctionnement que l’on peut décrire schématiquement par une plus grande aptitude à répondre aux signaux de l’environnement et en conséquence à utiliser les métabolites disponibles.

Ce fonctionnement va notamment se traduire par une augmentation des besoins en certains métaux des cellules tumorales par rapport aux cellules saines, augmentation souvent accompagnée de profondes modifications dans le taux de renouvellement de ces métaux.

Deux articles récents suggèrent que certains cancers humains et animaux pourraient être induits par des transpositions génétiques plutôt que par des mutations [8]. Ainsi dans le cas de cancers induits par des virus, l’induction du cancer serait associée à des réarrangements d’ADN qui entraînent l’expression accrue de gènes cellulaires normaux. L’hypothèse retenue par ces auteurs est que l’intégration des séquences d’ADN de l’agent oncogène à une « mauvaise » place ou dans une « mauvaise » cellule entraîne soit la synthèse d’une quantité excessive d’un produit cellulaire normal, soit le même taux de synthèse mais à un mauvais moment pour la cellule considérée. Il en résulterait des interférences avec le programme normal de différenciation.

De toute façon, il est clair que les perturbations induites par les divers agents mutagènes et/ou cancérigènes n’ont pas du tout le même impact suivant qu’elles concernent les séquences de l’ADN codant pour la synthèse des chaînes polypeptidiques ou, au contraire, les zones baptisées « zones de régulation ». C’est au niveau des zones de régulation que s’attachent spécifiquement les enzymes impliqués dans la mise en activité ou le blocage du génome : RNA polymérases, DNA polymérases, qui sont généralement des protéines acides ou neutres ainsi que des agents répresseurs tels que les histones qui sont des protéines basiques ; ces zones sont sensibles aux signaux de l’environnement et elles les transmettent à distance.

Ce type de mutation portant sur des zones de régulation provoque une modification plus ou moins drastique des processus de reconnaissance entre une séquence d’ADN et une séquence polypeptidique, et par suite d’un changement dans le mode de réception et de transmission des messages de l’environnement. Ceci est particulièrement spectaculaire dans le cas des séquences itératives de l’hétérochromatine constitutive qui sont très voisines du cytoplasme et reçoivent en premier l’impact des variations du milieu.

L’amplification (synthèse partielle de l’ADN) dans les régions spécifiques du génome, qui ne contiennent pas nécessairement des gènes, pourra conduire également au même type de changement dans la mesure où cette étape d’amplification est liée à des fragmentations du génome. Ces coupures se produisent plus particulièrement dans la matrice qui a été polydupliquée, et sont suivies de translocations en de nouvelles régions du génome. Les conséquences de l’étape d’amplification incluent donc un remaniement topologique des séquences de l’ADN.

L’échelle énergétique : de la nouvelle organisation topologique de l’ADN aux processus de téléaction

Les régions du génome soumises à des remaniements (amplification, délétions, translocations, etc.) sont souvent situées dans l’hétérochromatine constitutive qui est généralement concentrée à la périphérie du noyau et qui est bien connue pour contenir peu de gènes. Ses fonctions ont été longtemps ignorées des biologistes. Par contre, nous savons que l’activité génétique d’un gène ou d’une famille de gènes dépend de sa place par rapport aux séquences de l’hétérochromatique constitutive. Finalement, les remaniements chromosomiques décrits dans la première partie de l’article vont se manifester essentiellement par des changements de place de certains gènes les uns par rapport aux autres et surtout des changements de place de certains gènes par rapport aux séquences d’ADN de l’hétérochromatine constitutive.

Deux questions se posent alors :

Quelles fonctions jouent les séquences d’ADN itératif (séquences répétées successivement plusieurs fois) présentes dans l’hétérochromatine constitutive ?

Où sont concentrés les métaux aptes à se fixer aux bases de l’ADN ?

L’une au moins des fonctions de ces séquences serait de participer à la réception et à la transmission des signaux de l’environnement depuis la membrane nucléaire jusqu’aux séquences structurales des gènes. C’est d’ailleurs au niveau de ces séquences que les métaux peuvent se fixer et, en première approximation, les variations des composants de l’environnement vont se traduire par l’entrée dans le noyau ou la sortie de métaux normalement ou anormalement présents à ce niveau.

A une échelle plus subtile, l’énergie de ces mêmes métaux pourra seule être échangée ou transmise. Ce transfert d’énergie de type vibratoire se fera notamment par le changement de conformation des molécules d’eau qui « hydratent » l’ADN. L’ensemble de ces modifications va se matérialiser au niveau moléculaire par la formation de nouveaux complexes ADN-métal entraînant éventuellement la formation des structures ternaires nouvelles ADN-métal-protéine. Les complexes ADN-métaux sont concentrés à la périphérie du noyau, à des moments déterminés du cycle cellulaire.

L’entrée du métal dans la séquence et/ou la variation énergétique correspondante est conditionnée par la réception d’un signal qualitatif et quantitatif de l’environnement susceptible d’être transmis à distance (phénomène de téléaction) en fonction de la nature et de l’ordre des fréquences de transmission adjacentes aux séquences de réception [9]. Ainsi, quand une variation de conformation a été induite dans une séquence réceptrice, soit par un métal, soit par une molécule possédant la même énergie que le métal, cette perturbation (ouverture ou fermeture de la double hélice) peut être transmise le long de la double hélice d’ADN jusqu’aux séquences structurales constituant les gènes. Nous connaissons au moins un type d’organisation topologique présent dans de nombreuses unités de régulation de l’ADN des procaryotes et des eucaryotes et capable de transmettre une perturbation le long de la double hélice par un mécanisme de téléaction : il est constitué par des alternances de séquences d’ADN, soit riches en guanine et cytosine, soit riches en adénine et thymine.

Lorsque les perturbations ainsi produites par les variations de l’environnement sont suffisamment importantes et durables et si elles atteignent au moment favorable des zones « sensibles » du génome, il peut en résulter un changement de l’ordre même des séquences d’ADN dans les régions du génome où les métaux sont susceptibles de se fixer. La nature, l’ordre et le nombre des séquences de transmission des signaux de l’environnement va effectivement changer au cours des modifications du programme de développement, que celles-ci concernent les étapes d’embryogénèse, la différenciation, la dédifférenciation ou les différentes étapes de tumorisation. Cette nouvelle organisation topologique des séquences d’ADN nucléaire périphérique permettra la réception de nouveaux signaux de l’environnement et l’apparition de nouveaux rythmes cellulaires qui pourront progressivement s’étendre aux tissus, aux organes et aux organismes.

Ces faits décrits à l’échelle moléculaire montrent donc clairement que les caractéristiques qualitatives et quantitatives des énergies du système considéré vont être modifiées. Alors que les différences structurales entre les cellules saines et les cellules tumorales commencent à être élucidées (notamment au niveau de la structure et de la conformation des macromolécules), nous nous rendons compte que ces différences sont très fines, très subtiles. Elles vont se refléter aux autres niveaux avec la même finesse, et de ce fait, il sera très difficile de mettre en évidence des différences véritablement significatives entre les deux types de cellules, que ce soit à l’échelle des structures membranaires, des organites, des tissus, etc. Par contre, ces différences d’ordre topologique qui se reflètent spectaculairement dans le mode d’utilisation des différentes énergies de la cellule, nous paraissent beaucoup plus révélatrices d’un changement spécifique à l’échelle énergétique affectant les différents stades de développement et surtout conduisant à l’état tumoral.

Ainsi, lorsque le mode de réception et de transmission des énergies potentielles est perturbé, il va modifier les énergies mêmes de la cellule et se répercuter sur les tissus, les organes et tout l’organisme. Nous verrons que si la perturbation est suffisamment intense, le potentiel cellulaire va se trouver irréversiblement modifié.

Le potentiel vibratoire de la cellule

L’état énergétique d’un système peut être décrit par son potentiel rapporté à un état standard. Le potentiel est défini thermodynamiquement comme une tendance à faire un travail. Ainsi le potentiel chimique d’une molécule d’eau dans un système donné est co-relié au système de force auquel est soumise la molécule d’eau en tout point du système. Pour une cellule vivante, le problème de la mesure du potentiel se complique dans la mesure où des forces autres que celles liées à la présence du soluté entreront en jeu. Nous devons tenir compte du lieu où se trouve la molécule d’eau par rapport à la surface de la terre (potentiel gravitationnel) et surtout de la présence de structures particulières caractéristiques de la matière vivante. Il s’agit notamment des structures colloïdales et capillaires qui ont toutes les deux tendances à retenir les molécules d’eau. Ces deux dernières structures contribuent à créer le potentiel matriciel rendant très bien compte de l’organisation typique de la matière vivante. Dans le cas d’ions et de molécules chargées, la notion de potentiel électrochimique est introduite. A l’aide d’un certain nombre de lois telles que celle de Nernst, il est possible de déterminer la répartition des charges électriques à l’équilibre de part et d’autre d’une membrane plasmique.

Si l’échange d’une substance se fait contre le gradient de potentiel électrochimique, il existe un transport actif : la cellule consomme alors de l’énergie sous forme d’adénosine-triphosphate, les molécules d’ATP étant régénérées par le métabolisme cellulaire. Il faut insister sur le fait que le potentiel décrit a tendance à produire un travail. Ce concept permet de décrire de manière synthétique le système de forces auquel sont soumises les molécules, chargées ou non, dans le compartiment considéré.

Avec les données dont nous disposons dans ce domaine, il est théoriquement possible de décrire l’état d’une cellule, d’un organe, d’un organisme en analysant le système de forces auquel les molécules qu’ils contiennent sont soumises. La résultante de ces forces va les faire croître ou rester stables dynamiquement, se diviser, régresser ou mourir si les conditions de l’environnement s’y prêtent. La description sera de plus en plus compliquée lorsque nous passerons d’une culture de cellules isolées dans un milieu nutritif où il est possible de tout contrôler, à un être aussi organisé que l’homme.

Le potentiel vibratoire est un des composants du potentiel cellulaire. Il est déterminé d’une part par toutes les structures de l’environnement susceptibles d’émettre des énergies vibratoires transférables à la cellule et d’autre part par les caractéristiques propres de la cellule étudiée.

Quels sont les émetteurs d’énergies vibratoires ? Les métaux, les sons, les radiations lumineuses, les parfums, tous les êtres vivants, les structures symboliques et de manière générale l’ensemble de l’Univers dans lequel nous baignons et qui se manifeste à cette échelle essentielle par des vibrations d’origine cosmo-telluriques. Beaucoup d’auteurs ont étudié les vibrations cosmo-telluriques : elles modifient effectivement in vitro les propriétés des colloïdes et en particulier celles des complexes colloïdes-métal comparables aux constituants de la matière vivante et qui déterminent le potentiel matriciel [10].

Nous venons de voir qu’il existe bien des supports vibratoires de nature colloïdale dans les cellules vivantes. Ces supports peuvent transmettre à distance une perturbation équivalente à un signal (cf. « respiration » de l’ADN, téléaction, etc.), ils peuvent changer de qualité, d’ordre topologique et acquérir ainsi la possibilité de transmettre de nouveaux signaux auxquels ils étaient préalablement insensibles. Maintenant nous disposons donc de tous les éléments EV + SV nécessaires pour tenter d’appréhender la nature et le mode d’action des perturbations de la cellule qui conduisent à l’induction du cancer.

Trois cas sont a priori possibles : les énergies vibratoires ou les supports vibratoires sont seuls perturbés ; les deux composants du couple sont perturbés (table 1).

 

Énergies vibratoires Supports vibratoires Conséquences
EV SV Tissu sain
EVt SV Tissu énergétiquement tumoral
EV SVt Tissu organiquement tumoral
EVt SVt Tissu tumoral

Table 1 : Illustration de l’évolution respective des composants du couple EV et SV suivant qu’ils sont sains ou tumoraux. EV, SV : sains ; EVt, SVt : tumoraux.

Nous connaissons des exemples illustrant tous ces cas.

Lorsque seul EV est modifié, l’individu est imprégné énergétiquement et non organiquement des énergies nocives du cancer. Cette situation se produit classiquement lorsqu’un individu habite dans une maison située au-dessus d’un cours d’eau souterrain [11]. En demeurant dans ces conditions, l’être humain accroît considérablement la probabilité de réaliser le couple EVt + SVt : en effet, à la suite d’un stress de nature fort variée, l’ordre topologique de l’ADN sera modifié dans telle ou telle cellule et la situation favorable pour le développement du cancer sera ainsi créée.

Inversement si seul le support vibratoire est modifié, tant que les énergies vibratoires EVt spécifiques ne seront pas présentes, les cellules tumorales à l’échelle organique resteront en sommeil. Elles auront tendance à se développer de manière plus ou moins invasive dès que les énergies favorables s’instaureront. Les conséquences de cette présence des cellules tumorales à l’échelle matérielle dépendront du type d’organe touché et de l’importance des dérèglements déjà produits.

Quand les deux facteurs EVt et SVt sont réunis, le cancer se développera. Rappelons que les cellules cancéreuses sont des émetteurs internes d’EVt (croix du soufre) et par conséquent des inductions internes : cette propriété devrait nous permettre de comprendre la propagation de proche en proche du cancer et l’induction des métastases.

Dans notre prochain article, nous donnerons des exemples d’induction du cancer soit dans le monde végétal, soit dans le monde animal. Nous en déduirons des conséquences pour le diagnostic précoce du cancer et le choix des thérapeutiques susceptibles d’être appliquées lorsque le couple nocif EVt + SVt est détecté tôt.

Prochain article : exemples d’induction du cancer chez les végétaux et les animaux.

Processus d’induction du cancer par Étienne Guillé

(Revue 3e Millénaire – ancienne série. No 9. Juillet-Août 1983)

Dans son premier article n° 8 de 3e millénaire), Étienne Guillé montrait comment le cancer pouvait se développer grâce aux déséquilibres vibratoires entre le couple Energie-vibratoire et support-vibratoire. Il est impossible de résumer un article d’Étienne Guillé ; aussi, nous vous suggérons de vous reporter à ce n° 8 avant de lire la deuxième partie de son étude sur l’induction du cancer chez les végétaux et les animaux (le processus est identique pour l’homme) et les moyens préventifs possibles.

A) Inhibition de la transformation tumorale des végétaux par les circuits oscillants

Dès 1925, Georges Lakhovsky [12] montrait qu’un circuit oscillant constitué par un fil de cuivre rigide, nu et enroulé en forme de spire autour de plants de Pélargonium, inhibait la croissance de la tumeur de crown-gall induite par la bactérie Bacterium Tumefaciens.

La tumeur s’est d’abord accrue rapidement sans entraver la vitalité de la plante. Puis la tumeur s’est complètement nécrosée et détachée de la tige : la plante était guérie.

Nous avons repris ces travaux sur des plantes sensibles et insensibles à la transformation tumorale par la bactérie oncogène Agrobacterium tumefaciens. Les résultats sont rapportés sur la figure 1.

Fig. 1. — les différents stades de l’événement tumoral.
— Séquences d’ADN itératif concentré dans l’hétéro-chromatine constitutive, enrichi en métaux lourds et soumis à des processus d’amplification.
—  Séquences d’ADN itératif amplifié.
++++  Séquences d’ADN exogène (virus, plasmide, etc.).

Le petit pois (Pisum Sativum) est lunaire : il a donc 9 énergies vibratoires (directions : b, 1, d, 2, e, f, 3, h, a et N : 16). Si nous pratiquons des lésions avec un scalpel sur une feuille de pois, l’énergie vibratoire va baisser instantanément et va devenir pratiquement indécelable (N : 2), pendant deux jours. C’est pendant ces deux jours que les cellules voisines des cellules blessées amplifient, découpent et changent l’ordre topologique de certaines séquences d’ADN. Cet ensemble d’événements moléculaires et physiologiques correspond à un processus de dédifférenciation.

Pendant cette période de temps où la vitalité de la plante est pratiquement nulle, deux orientations de son évolution sont classiquement possibles : elle perd une direction de vibration ou elle acquiert la structure vibratoire du soufre.

Si aucun agent tumoral n’est présent pendant cette période, au bout de trois à quatre jours, la feuille de pois a retrouvé sa vitalité (N : 16) mais elle ne vibre plus que dans les huit directions du mercure (D : a, b, c, d, e, f, g, h). Elle est devenue mercurienne. Le changement d’ordre topologique de certaines séquences de son ADN a entraîné une modification profonde de son mode de réception et de transformation des signaux de l’environnement. Pour simplifier, en luttant contre le stress, elle a changé de tempérament. Nous pouvons conclure que la plante garde l’empreinte du stress qu’elle a subi dans son information génétique.

Si un agent tumoral est présent pendant cette période et réussit à transformer les cellules végétales, la tumeur émettra alors dans les quatre directions du soufre (D : 1, 2, 3, 4). L’agent tumoral, la bactérie oncogène Agrobacterium Tumefaciens, émet aussi dans les mêmes directions mais, lorsqu’il est introduit dans la plaie provoquée par la lésion, son énergie vibratoire n’est pas décelable (fig. 2). Nous voyons donc qu’il est possible de corréler un ordre topologique de la molécule d’ADN à un type vibratoire déterminé. De tels faits ne se produisent pas avec les plantules de blé (Triticum Vulgare) insensibles à cette transformation tumorale. Il est d’ailleurs révélateur que la lésion de cette plantule n’abaisse pas les énergies vibratoires à N : 2, mais seulement à N : 8. Le résultat suggère l’idée qu’il suffit de remonter l’énergie vibratoire de N2 à N8 ou d’empêcher le niveau vibratoire de descendre en dessous de N8 pour éviter la transformation tumorale. Nous avons effectivement montré que l’application d’un circuit Laskovski polymétallique permettant de remonter le niveau vibratoire au-dessus de N2 et plus spécifiquement à N16 suffit à empêcher le développement de la tumeur.

 

Fig. 2. — Évolution des énergies vibratoires de Pisum sativum (a) et Triticum vulgare (b), dans différents états physiologiques et pathologiques.

Les plantules de pois et de blé sont maintenues dans des conditions contrôlées d’éclairement, de température et d’hygrométrie. Le lot témoin est dans l’état physiologique standard. Les trois autres lots sont blessés stérilement : le 1er  est maintenu dans l’état standard, le 2e  est infecté avec la bactérie oncogène Agrobacterium tumefaciens, le 3e  est infecté et entouré d’un collier Lakhovsky à 7 métaux.

— Énergies vibratoires du soufre.

— Énergies vibratoires du mercure.

— La transformation tumorale ne se produit que si l’agent tumoral est présent pendant la phase d’amplification de l’ADN de l’hôte. L’induction de la tumeur est donc liée à la probabilité de rencontre d’un ADN exogène et d’ADN endogènes transitoirement amplifiés pendant la phase de remaniement physiologique qui suit la lésion, phase qui a été baptisée : conditionnement de l’hôte (phase tout à fait comparable à un stress) . Cette transformation peut être inhibée soit par la bromodéoxyuridine (La bromodéoxyuridine est un nucléotide ayant fixé un atome de brome. Il prend la place de la Thymine lors de la synthèse de l’ADN et, étant plus dense que ce nucléotide, il alourdit la molécule ce qui permet de repérer les séquences où il se fixe), introduite à faibles doses et qui prend la place de certaines Thymines des séquences d’ADN amplifié, soit en piégeant les métaux qui sont en grande quantité dans ces mêmes ADN amplifiés. Les circuits Laskovski inhibent cette même étape car en émettant les quatre énergies vibratoires du soufre, ils modifient la structure de l’eau et par suite empêchent la constitution, soit du bon ordre topologique de l’ADN, soit la formation des bons complexes ADN-métaux nécessaires à l’induction et au maintien de l’état tumoral.

Des faits comparables ont été mis en évidence avec la vigne vierge et le lierre.

B) Induction tumorale chez les animaux et les êtres humains

Alors que chez les plantes, il n’y a généralement que deux niveaux vibratoires stables : N8 et N16, il existe plusieurs sphères énergétiques chez les animaux et les êtres humains. Elles sont emboîtées les unes dans les autres et elles peuvent atteindre des niveaux vibratoires très élevés [13]. Ainsi, des sphères internes peuvent être abaissées au niveau N2 alors que les sphères périphériques et en particulier l’œuf cosmique ne semblent pas encore atteintes.

Lors d’un stress susceptible de conduire à l’induction du cancer, l’évolution des sphères énergétiques dépendra du point d’impact initial de la perturbation nocive :

Si l’induction est de type central, une lésion périphérique sera induite à distance mais elle ne sera que l’une des conséquences du désordre central. Nous trouvons couramment cette situation avec des cancers hormonaux dépendants ; ils peuvent être provoqués par un choc psychique. En acupuncture, ils se manifesteront par des perturbations caractéristiques du faisceau gouverneur [14].

Si l’induction est de type périphérique, l’évolution de la maladie sera tout à fait différente. Il y aura inversion par rapport au processus précédent : le désordre local se répercutera progressivement au niveau central en modifiant les processus de régulation. Si la perturbation énergétique est détectée suffisamment tôt, et s’il est possible d’y remédier avant que la lésion tumorale ne s’installe et retentisse sur la commande centrale, l’interruption de l’induction est possible. Malheureusement, c’est rarement le cas, le terrain est déjà profondément modifié lorsque la lésion est détectée.

Dans le premier cas, au niveau vibratoire, nous observons des phénomènes similaires à ceux qui se déroulent chez les plantes à la suite d’un stress. Les fréquences des sphères énergétiques périphériques décroissent brutalement. Cet état transitoire dure beaucoup moins longtemps que pour les plantes, de sorte qu’il est beaucoup plus difficile de le mettre en évidence à moins de faire appel systématiquement à une technique d’analyse de rêves [15].

Dans le deuxième cas, nous observons une évolution inverse. La sphère énergétique d’un organe déterminé est touchée la première, les fréquences de vibration baissent et si les conditions de stress se maintiennent, cette baisse de vitalité se transmet de proche en proche aux sphères énergétiques reliées à la sphère perturbée pour finir par atteindre l’œuf cosmique lui-même. Il en résulte que la structure vibratoire de la croix du soufre apparaît dans une sphère énergétique de faible niveau vibratoire bien avant qu’elle apparaisse au niveau de la sphère énergétique la plus périphérique. Ainsi, lorsque le terrain du malade est favorable à l’induction de l’état tumoral, P. Vernet retrouve en acupuncture l’association de deux points diagnostiques : le point ionique et le point rate (ibid.).

Si pendant cette baisse de l’énergie vibratoire, un agent cancérigène est présent, l’affrontement va se produire entre les énergies amoindries de l’hôte et l’énergie vibratoire spécifique de l’agent tumoral. L’évolution de la situation ainsi créée dépendra des capacités de l’organisme à accroître ses propres énergies vibratoires et à empêcher ainsi les modifications caractéristiques de l’ordre moléculaire, de ses colloïdes constitutifs.

De toutes les réactions possibles des diverses sphères énergétiques à ces multiples perturbations, le fait fondamental — la clef de voûte de l’induction du cancer — nous paraît être l’acquisition de la structure vibratoire de la croix du soufre. Cette acquisition stable est dépendante d’un ordre topologique spécifique au niveau de macromolécules cellulaires telles que les protéines et les acides nucléiques. Lorsque nous comparons la composition de ces macromolécules isolées de tissus sains et de tissus tumoraux correspondants, il existe des différences, mais ces différences sont si ténues qu’il nous est difficile actuellement de les intégrer à une conception globale cohérente du fonctionnement d’une cellule et a fortiori d’un organisme aussi complexe que l’être humain. Par contre, quel que soit le tempérament de l’hôte (de Saturnien à Lunaire et même Plutonien) et la nature de l’agent oncogène (virus, carcinogènes chimiques, radiations, etc.), les cellules tumorales qu’il contient émettent dans les quatre directions de la croix du soufre. Beaucoup de théories ont été émises pour tenter de décrire le mécanisme d’induction de tous les types de cancers connus : à notre connaissance, seule la structure vibratoire D : 1, 2, 3, 4, nous paraît être une constante commune. Ces données nous suggèrent l’existence d’étapes communes dans le processus d’induction de l’état tumoral.

La croix du soufre est émise non seulement par les cellules tumorales mais aussi par les agents cancérigènes et les substances anti-tumorales. En fait, il ne s’agit pas de la même croix du soufre : elle peut différer pour les valeurs de fréquence (N) et d’amplitude (A) ; mais surtout, elle peut être l’indice d’un manque ou d’un excès d’énergie vibratoire. Or, comme l’a si bien décrit G. Lakhovsky, un excès d’énergie vibratoire peut provoquer l’effet inverse de la dose optimale… Il est très révélateur que de nombreuses substances utilisées par les médecines dites différentes émettent ces quatre énergies caractéristiques : citons notamment les physiatrons, le gui fermenté, le laetrile, le K12, etc. [16]. Compte tenu des espoirs et des controverses que ces substances font naître dans le grand public et dans le monde médical, il nous paraît essentiel de tester leurs éventuels modes d’action sans a priori, en utilisant des technologies suffisamment performantes et adaptées au niveau cellulaire sur lequel elles sont censées agir — c’est-à-dire — le niveau vibratoire et non le niveau matériel sensu stricto.

Notre équipe étudie, depuis quelques années, la tumeur ascitique induite chez la souris suisse. En utilisant le 64CU, isotope du cuivre, émetteur d’électrons Auger, nous avons pu obtenir 50 % de survie avec une population de ces souris tumorales [17]. Dans ces expérimentations, c’est avant tout l’ordre topologique de l’ADN tumoral et plus spécifiquement les complexes tumoraux ADN-cuivre, que nous choisissons comme cible privilégiée. Il paraît évident que seules la connaissance des énergies vibratoires de la souris, de leur transfert de sphère énergétique à sphère énergétique et leur manipulation sont susceptibles de nous permettre d’améliorer ce résultat.

Fig. 3. — Représentations schématiques de formes typiques de cristallisations sensibles au chlorure de cuivre.

— Formes géométriques : I. Trigone rénal ; II. Polygone rénal ; III. Forme hépatique ; IV.

— Forme pulmonaire ; V. Rosettes gastriques ; VI. Rosettes intestinales.

— Formes ellipsoïdales : VII. Formes génitales (utérus, ovaires, etc.).

Barres transverses

V) Les méthodes de diagnostic précoce du cancer

Dans la séquence des événements vibratoires et organiques qui conduit progressivement à l’induction du cancer, nous avons vu que les toutes premières étapes sont corrélées à la baisse de l’énergie vibratoire d’une sphère énergétique déterminée. Il en résulte généralement un changement de directions de vibration qui conduira à la structure vibratoire de la croix du soufre. Si nous pouvons déceler précocement ces variations, il devient possible d’appliquer des thérapeutiques purement énergétiques avant que l’ordre topologique tumoral soit inscrit dans les macromolécules cellulaires telles que l’ADN.

Plusieurs méthodes de diagnostic précoce sont pratiquées dans le monde ; peu sont connues en France [18]. Nous allons brièvement décrire l’une des plus performantes : la méthode des cristallisations sensibles au chlorure de cuivre.

Cette méthode a été découverte en 1932 par Pfeiffer [19]. Elle consiste à étudier et à caractériser les formes de cristallisation apparaissant lors de l’évaporation d’une solution aqueuse de chlorure de cuivre à laquelle a été rajouté un liquide biologique (sang, sève, etc.), ou un produit chimique. Suivant la nature de l’extrait testé, il se forme des structures caractéristiques qui ont été répertoriées par le laboratoire de Selawry [20]. Ces structures peuvent être classées en deux types principaux : géométriques et ellipsoïdaux s’inscrivant à l’intérieur d’une trame constituée de striations de texture variée. Cette méthode permet de découvrir les phases précoces de l’induction tumorale par l’apparition de formes spécifiques baptisées barres transverses (fig. 3). La trame de base rayonnant à partir d’un ou plusieurs centres de cristallisation se retrouve barrée transversalement. Si seul le terrain est perturbé, là où les barres transverses sont dispersées en différents points de la trame ; si l’état tumoral est déjà installé au niveau organique, les barres transverses seront situées dans l’une des structures géométriques ou ellipsoïdales décrites sur la fig. 3. Nous avons montré que les barres transverses sont en fait la visualisation des énergies vibratoires de la croix du soufre grâce aux supports vibratoires présents dans l’extrait testé [21]. Elles sont aussi spécifiques de l’induction et du maintien de l’état tumoral que la croix du soufre.

L’étude des différentes directions des formes de cristallisation montre qu’il y en a au maximum 12 par plaque de cristallisation et ces 12 directions sont celles de la grille personnalisée. Le nombre de striations dans une direction donnée est linéairement corrélé à la fréquence de vibration de l’extrait; de même, la longueur des striations est corrélée à l’amplitude des vibrations. Notre équipe a reproduit les principales formes caractéristiques présentes dans les cristallisations sensibles provenant de liquides biologiques, en utilisant soit des métaux « dynamisés » (formes géométriques), soit des complexes naturels chélatant-métaux (formes ellipsoïdales) [22].

Les figures de cristallisation décrivent à un moment donné, L’ETAT ENERGETIQUE A L’ECHELLE VIBRATOIRE de l’extrait étudié, en visualisant les énergies vibratoires perturbées (en plus ou en moins).

Nous pouvons ainsi les caractériser analytiquement par leur DNA et confronter ces résultats à ceux que donnent d’autres techniques d’analyse des propriétés des couples EV+SV (spectrophotométrie Raman-laser, électrobiophotographie, téléaction dans les colloïdes biologiques, etc.). Ces formes peuvent être considérées comme les coupes par un plan horizontal de l’œuf cosmique et de ses multiples sphères énergétiques, animant les supports vibratoires présents dans l’extrait étudié. Cette méthode illustre parfaitement la méthode générale d’analyse des systèmes appliquée à l’analyse des couples EV+SV. Un être en parfait équilibre énergétique aura une plaque de cristallisation parfaitement rayonnante à partir de ses centres de cristallisation. Par contre, dès qu’une perturbation énergétique spécifique existera dans la préparation étudiée, les énergies vibratoires déconnectées du plan énergétique d’ensemble s’imprimeront par leurs DNA respectifs si un support vibratoire sensible aux énergies vibratoires testées est présent dans la solution. Cette déconnection du plan énergétique peut se traduire par un excès ou un manque d’énergie dans telle ou telle sphère énergétique qui se manifestera par la même forme de cristallisation. C’est la raison pour laquelle un extrait de plantes, utilisé en homéopathie ou en phytothérapie, donne des formes de cristallisation homologues pour leur DNA à celles du sang du malade dont elles sont capables de contrecarrer les carences et les troubles.

Plusieurs laboratoires français sont en train d’installer des enceintes pour réaliser cette méthode de diagnostic précoce. L’analyse des formes de cristallisation sera facilitée par l’utilisation d’un programme « analyse d’images » réalisé en informatique. La difficulté majeure subsiste : il est en effet nécessaire de former des médecins à cette méthode de diagnostic et malheureusement notre éducation figée dans la spécialisation à outrance ne favorise guère le développement à grande échelle de l’analyse systémique.

VI) Des propriétés des couples EV+SV aux lois d’équilibre, de transfert et d’évolution des énergies vibratoires : leurs perturbations lors de l’induction du cancer

Tout système inerte ou vivant peut être décrit par les lois qui lient SES supports vibratoires (SV) et LES énergies vibratoires qui l’animent (EV). Nous pouvons dire que ces relations thermodynamiques décrivent les caractéristiques du système considéré et qu’elles s’appliquent quel que soit le niveau de réalité étudié : des quarks aux galaxies !…

La description de ces lois va nous permettre de définir les capacités d’évolution de tout système et ses possibilités d’interaction avec les autres systèmes que ceux-ci soient indépendants ou liés matériellement au système étudié.

A) Les lois thermodynamiques qui régissent les couples EV + SV

Pour simplifier la description de ces lois, nous les avons regroupées en trois familles qui s’expriment successivement au cours de toute création ou transformation d’un système donné. Il s’agit des phases de SEPARATION, RECOMBINAISON et EXPRESSION des énergies vibratoires.

Prenons l’exemple de la fécondation :

lors de la gamétogenèse, les quatre énergies du soufre et les huit énergies du mercure sont séparées ;

lors de la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde, les 12 énergies (4+8) vont se recombiner dans un ordre défini a, b, 1, c, d, 2, e, f, 3, g, h, 4, de nature comparable à celui d’un mandala. Pendant les neuf mois de la grossesse, les énergies sel vont imprégner l’embryon ;

— au moment de la naissance, en fonction du lieu et du moment, c’est-à-dire de la situation cosmo-tellurique, un ordre vibratoire spécifique va imprégner tous les supports vibratoires de l’embryon et notamment l’ADN constituant son patrimoine génétique. L’ADN va être imprégné par le DNA du lieu et du moment. L’expression de cette imprégnation se manifestera de Saturne à la Lune (3 à 9) ou de Saturne à Pluton (3 à 12) suivant le niveau d’intégration du système.

Nous venons de décrire les trois familles de lois définissant un système dans le monde dit positif. Dans le monde dit négatif, les mêmes lois existent, applicables aux 14 énergies qui sont notamment caractéristiques de la plupart des êtres morts. En radiesthésie, ces énergies se manifestent par l’arrêt du pendule.

 

Fig. 4. — Les 12 étapes de la transformation alchimique

Les étapes Calcinatio et Solutio sont dans le monde vibratoire dit négatif. Remarquons que les Exaltatio Argumentatio et Projectio correspondent à un accroissement du niveau de fréquences de N32 à N56

Ces trois familles de lois étaient parfaitement connues des alchimistes dans les douze opérations de l’œuvre (fig. 4). Ainsi, les étapes Calcinatio et Solutio sont dans le monde négatif, puis viennent les phases de Séparation, de Conjonction et la mise en œuvre des huit énergies du mercure. Lorsqu’il y a expression des sept composants ou des dix composants, il suffit que l’un des composants soit modifié — en excès ou en manque — pour perturber tout l’équilibre du système. Ainsi, toute évolution du système se fera à partir d’un des composants précédents par séparation des quatre énergies du soufre et des huit énergies du mercure du niveau vibratoire immédiatement inférieur à la sphère énergétique perturbée. Nous nous retrouvons avec tous les éléments de la transformation alchimique que j’ai longuement analysée dans mon article sur l’analyse des rêves. Dans le cas de l’induction du cancer, l’apparition de la croix du soufre détectable par radiesthésie dans telle ou telle sphère énergétique et la formation des barres transverses en cristallisations sensibles sont les manifestations les plus précoces de cette séparation des énergies vibratoires.

Remarquons que ce ne sont pas des événements négatifs en soi : ils rendent compte du combat de l’être pour tenter de répondre à l’agression. Si l’être arrive à maîtriser l’agression, il peut évoluer ; dans le cas contraire, un nouvel ordre va s’instaurer qui ne dépendra pas seulement de la nature des supports vibratoires perturbés et des énergies vibratoires nocives, mais aussi des propriétés spécifiques du couple EV+SV.

Cette séparation des énergies vibratoires caractéristiques des capacités d’évolution d’un système peut se manifester à toutes sortes d’échelles de la réalité. Dans le cas de l’induction du cancer, nous allons en décrire plusieurs exemples en partant des faits décrits dans la première partie.

B) L’induction du cancer

L’application des trois familles de lois peut être faite à toutes sortes de niveaux. Pour illustrer cette application, nous allons choisir les niveaux de l’ADN, du code génétique, des chromosomes et des formes de cristallisation. Qu’arrive-t-il lorsqu’il y a induction de cellules tumorales ?

L’ADN Z

Différents types de conformation de molécules d’ADN ont été décrits, dépendant de la nature de la séquence d’ADN et des conditions du micro-environnement ionique. Ainsi, les formes baptisées A, B et C ont été décrites par diffraction aux rayons X. Plus récemment, la forme Z (Zig-Zag) a été découverte : elle se forme lorsque la séquence CGCGCG-GCGCGC est présente dans la molécule d’ADN, en présence de fortes concentrations de Sodium ou de certains ions spécifiques [23]. Alors que la plupart des agents cancérigènes doivent couper la chaîne d’ADN lorsqu’elle a les conformations classiques telles que B, ils peuvent par contre se fixer facilement sur la conformation Z. Cette conformation Z a la structure vibratoire Soufre inversée 3, 4, 1, 2.

LES ACIDES AMINÉS ANORMAUX DES TUMEURS VÉGÉTALES

Les trois lois : Séparation, Recombinaison, Expression peuvent être appliquées au code génétique classique avec les 64 triplets déterminant la place des 22 acides aminés présents dans les protéines constituant la charpente de nos cellules. Rappelons que ces 64 triplets (groupement de 3 nucléotides pris dans les quatre ATGC constituant l’alphabet de l’ADN) ont été confrontés au niveau de leur nature énergétique aux 64 hexagrammes du Yi-king décrits dans Le Livre des Mutations [24].

Dans les tumeurs végétales de crown-gall décrites dans la première partie, il existe des acides aminés « anormaux » qui sont présents dans le cytoplasme mais sont absents des protéines. Ils dérivent biologiquement des acides aminés présents dans les protéines. Ainsi, la lysopine dérive de la lysine, l’octopine, présente aussi dans l’octopus, dérive de l’arginine, etc. Si nous comparons les structures vibratoires de ces différents acides aminés, nous nous trouvons dans une situation voisine de celle décrite pour les conformations de séquences d’ADN. Ainsi, alors que la lysine est mercurienne, l’arginine est martienne, à N24 toutes les deux, leurs homologues tumoraux ont exactement les structures vibratoires inverses. Il est symptomatique que la lysine et l’arginine appartienne à des histoires spécifiques liées à l’ADN respectivement sur les zones riches en (A + T) et riches en (G + C). Ce sont ces mêmes zones qui contiennent les métaux, sont soumises aux processus de téléaction et subissent des remaniements lors de l’induction du cancer.

LE CARYOTYPE ET L’ÉVOLUTION DES CHROMOSOMES

Après les séquences d’ADN et le code génétique, les trois lois peuvent être appliquées aux chromosomes et au caryotype. Ainsi, chaque chromosome va avoir une énergie vibratoire spécifique de DNA3 à DNA9 ou de DNA3 à DNA12 suivant le degré d’intégration du système étudié. Si nous reprenons les exemples des cellules résistantes au méthotrexate, nous constatons que tous les chromosomes qui subissent des amplifications acquièrent les vibrations de la croix du soufre quel que soit leur DNA vibratoire de base. Si le chromosome a une énergie vibratoire inversée après l’amplification, il aura la croix du soufre inversée. S’il s’agit d’un chromosome Saturnien, l’amplification entraînera le passage à la croix du soufre dans le monde négatif.

LES BARRES TRANSVERSES DES CRISTALLISATIONS SENSIBLES

Nous avons vu que le sang d’un être en parfait équilibre énergétique donnait naissance à une figure de cristallisation parfaitement rayonnante à partir de ses centres de cristallisation. Les sept ou dix composants des familles EV + SV pour une sphère énergétique déterminée ne se manifestent pas par leurs DNA caractéristiques sur la plaque de cristallisation car ils sont harmonisés par les sphères énergétiques de niveaux immédiatement supérieurs. Par contre, si une perturbation existe dans l’être étudié, les énergies vibratoires de telle ou telle sphère énergétique déconnectée du plan énergétique global s’imprimeront par leurs DNA respectifs indépendamment des autres sphères de même niveau énergétique. Si nous prenons par exemple le niveau des organes de fréquence N32, nous verrons apparaître de Saturne à Pluton (D3 à D12) les dix formes suivantes : Rein, Foie, Rate, Cœur, Estomac, Intestin, Vessie, Pancréas, Vésicule biliaire, Organes sexuels. Le Poumon a la croix du soufre au sens constitutif du terme. Dans les exemples précédents nous voyons la croix du soufre se manifester à toutes sortes de niveaux de réalité : elle correspond à la phase SÉPARATION du chaos alchimique. Elle peut subir toutes sortes d’évolution : s’inverser, diminuer de fréquence, disparaître ou se maintenir. Le devenir de l’être en sera totalement dépendant en fonction des sphères énergétiques qui seront atteintes et par suite des supports vibratoires qui seront topologiquement modifiés.

CONCLUSIONS

L’induction du cancer, la détection précoce des premières étapes de cette induction et les thérapeutiques qui en découlent sont totalement dépendantes des propriétés des couples : énergie vibratoire + support vibratoire. Lorsque des perturbations vont naître provoquées par des variations du micro-environnement, il en résultera une baisse de la fréquence vibratoire d’une ou plusieurs sphères énergétiques. Cette dysharmonie locale se maintiendra un certain laps de temps, jusqu’à ce que les sphères énergétiques hiérarchiquement supérieures puissent rétablir l’équilibre. C’est pendant cette baisse transitoire de l’énergie vibratoire que les agents cancérigènes pourront agir et imposer progressivement l’ordre topologique (SV) de l’état tumoral notamment dans l’ADN, l’énergie vibratoire D : 1, 2, 3, 4 (EVt) et les propriétés émergentes du couple EVt + SVt.

Si nous ne tenons pas compte de ces deux aspects interdépendants de l’induction du cancer, il nous sera impossible de décrire de manière cohérente les phases principales de cette induction et par suite illusoire d’envisager une thérapeutique performante.

Ainsi, la médecine allopathique classique, en ne tenant pas compte des énergies vibratoires, ne pourra obtenir des rémissions définitives. Inversement, les médecines dites différentes qui ne feraient qu’utiliser les énergies vibratoires sans tenir compte des propriétés modifiées des supports vibratoires correspondants conduiraient tout autant à l’échec. La solution nous paraît être de se servir des deux approches en tenant compte à la fois des propriétés des supports vibratoires et des qualités des énergies vibratoires. Il est fondamental de remarquer que les propriétés du couple EV + SV vont varier en fonction du tempérament du sujet considéré. Dans le cadre de la récente « Concertation sur le Cancer », il est évident que cette voie d’étude aurait dû être défendue.

Des substances telles que les physiatrons, le gui fermenté, le K12, etc., mériteraient d’être testées sereinement par des méthodologies adaptées à la mesure des énergies vibratoires.

La mise au point de méthodes de diagnostic précoce nous paraît essentielle pour pouvoir ensuite développer des thérapeutiques plus subtiles et par suite mieux adaptées à la nature duelle de l’induction du cancer. Dans ce domaine, seules les méthodes basées sur l’analyse systémique nous permettront de progresser. A ce stade de la connaissance des énergies vibratoires, de leurs liens avec les différents supports vibratoires et des lois du transfert, nous préconisons des approches du type de celle de Abelin [25].

Dans l’harmonigramme sont en effet réunis les différents niveaux vibratoires de la grande pyramide (N2 à N56) et une double spirale où se situent à l’échelle énergétique les différents organes, les circuits hormonaux, les systèmes nerveux central et végétatifs, les niveaux psychiques, etc.

Avec cette représentation dynamique, nous obtenons des informations comparables â celles fournies par l’œuf cosmique contenant les différentes sphères énergétiques emboîtées les unes dans les autres et tournant de façon différente suivant le type de tempérament.

Lorsqu’une sphère énergétique est perturbée, l’harmonigramme permet d’en déduire les conséquences pour les sphères hiérarchiquement supérieures et inférieures. Les niveaux de la pyramide nous fournissent la baisse des fréquences N ; la double spirale permet de décrire la séquence des événements à partir de l’impact initial et surtout elle fournit un moyen rapide d’évaluer si les forces antagonistes et complémentaires constituant le potentiel cellulaire, visualisées par des vecteurs sur les deux spirales tournant en sens inverse, peuvent corriger la perturbation initiale.

Lorsque l’homme prendra conscience de ses sphères énergétiques périphériques, c’est-à-dire lorsqu’il apprendra à capter et à maîtriser les énergies vibratoires de fréquences élevées, il deviendra un homme nouveau accessible à d’autres niveaux de réalité. Comme l’écrit P. Veret, l’homme a certainement perdu des sens tels que ceux qui sont utilisés en radiesthésie mais les récepteurs sont toujours présents. Il suffirait de débloquer ces récepteurs, de libérer les circuits de réception et de transmission pour que l’homme réapprenne à capter les énergies vibratoires qui l’animent inconsciemment.

Il est donc possible d’imaginer une autre médecine pour cet homme nouveau, pleinement conscient de ses liens avec le cosmos et les utilisant en toute lucidité pour élargir son champ de conscience et progresser. Cet homme deviendra alors pleinement responsable de lui-même : il n’aura plus besoin de s’en remettre à une autorité supérieure imposée par une éducation et une culture mal comprises. Il s’autogérera et s’auto-soignera sans que cela nuise à l’évolution concomitante de la société. Nous pourrons rebaptiser cet homme de l’adjectif de religieux au sens originel du terme (religare : aptitude à relier) et nous atteindrons progressivement l’âge d’or de la spiritualité annoncé par toutes les traditions. Nous pensons que la compréhension du mécanisme du cancer et des conséquences thérapeutiques qui en découlent sont totalement dépendants de cette prise de conscience aussi bien par le chercheur et le médecin que par le malade lui-même. Dans cette approche, nous sommes en parfait accord avec un spécialiste des médecines traditionnelles qui écrit : « L’espace, le temps, les formes et les substances, ne sont perçus comme tels qu’à cause des modalités d’état de l’être qui les perçoit. » [26]

Remerciements : Nous remercions vivement S.L.,  G.T., et P.V. pour leur aide précieuse, notamment pour les circuits Lakhovsky et l’harmonigramme de Abelin.

Polymérases : enzymes impliqués dans la polymérisation des macromolécules nucléiques ADN et ARN.

Phage : virus de bactérie ou bactériophage.

Carcinogène : agent cancérigène.

Aspartate trauscarganylase Dihydrofolate reductase : enzymes impliqués dans la synthèse de l’acide folique, substance anti-anémique que l’on trouve notamment dans le foie des animaux.

Chromosome double minute : forme modifiée de petits chromosomes qui sont doubles et très petits d’où leur nom double minute.

Crowngall : ou gale ou collet. C’est un cancer induit chez les végétaux par une bactérie.

Métabolite : corps qui est l’un des intermédiaires des échanges de matière et d’énergie qui se produisent lors du fonctionnement cellulaire.

Fibroblastes sychomes : cellules conjonctives jeunes qui aboutissent par maturation à la cellule du tissu conjonctif fibreux. Synchrômes parce qu’on les cultive de manière à ce que chaque cellule ait pratiquement le même état physiologique à un moment donné.

Oncogène : agent cancéreux.

Hétérochromatine : les chromosomes ne se présentent pas phytologiquement de la même manière suivant la phase cellulaire. Lorsqu’elle est opérative dans le noyau elle est baptisée enchromatine par opposition à hétéro-chromatine quand elle est condensée et ne semble pas opérative à cette échelle phybologique.

Eucaryotes et procaryotes ; les premiers ont une structure nucléaire différenciée (membrane nucléaire) les seconds n’en n’ont pas.

Rétro-virus : il n’a qu’un acide nucléique et, avec l’aide d’un enzyme appelé reverse transcriphase, il synthétise de l’ADN qui peut être incorporé dans le matériel génétique de la cellule hôte.

Adénosine triphosyphate : molécule d’adénosine sur laquelle sont fixés trois atomes de phosphore l’adénosine est composée d’adénosine (une des vases de l’ADN) et d’un sucre, le ribose.

Colloïde : ce mot vient d’un type de solution particulier constituée de fines particules solides restant en suspension dans un liquide.


[1] Levan A. et al., Hereditas 86, 1977, 15 ; Barker, P.E. et al., Nath. Cancer Institute 62, 1979, 253.

[2] Alt F. et al., J. Biol. Chem. 253, 1978, 1357-1370.

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[5] Pall M.L., Proc. Nath.. Acad. Sci. U.S., 78, 1981, 2465-2468.

[6] Durante M., Guillé E., Grisvard J., et al., Cell Differentiation, 6-1977, 53.

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[8] Cairns J., Nature, 289, 1981, 353-357 ; Klein G., Nature, 294, 1981,  313.

[9] Wells R.D. et al., CRC Critical Reviews in Biochemistry 4, 1977, 305-341.

[26] Andrès, G. Principes de la Médecine selon la Tradition, Dervy-Livres, 1980.