Il faut se demander si cette nuit est bien évangélique où si au contraire elle est une de ces innombrables voies mystiques universelles sans rapport avec la vie de Jésus. Il suffit de relire le dernier évangile pour saisir l’intensité symbolique et spirituelle de la nuit. Mais le texte fondamental à cet égard reste les Béatitudes. Voila, l’expression la plus simple, la plus concrète la plus évidente de ce qu’est la nuit obscure pour l’homme évangélique : non pas une ascèse artificielle, mais un renversement total des valeurs qui permet de voir l’autre côté du miroir.