Paul Cudenec
Les psychopathes au pouvoir

Le fonctionnement du système communiste était à bien des égards proche de celui du système mondialiste actuel, à ceci près qu’il était plus avancé sur la voie du totalitarisme vers lequel nous sommes actuellement conduits.

« Imaginez – si vous le pouvez – que vous n’avez pas de conscience, aucune conscience, aucun sentiment de culpabilité ou de remords, quoi que vous fassiez, aucun souci des autres qui vous restreigne dans ce que vous faites à des étrangers, des amis ou même des membres de votre famille. Imaginez que vous n’avez jamais de votre vie éprouvé de honte, quelque égoïstes, négligentes, dommageables ou immorales qu’aient été vos actions. Et faites comme si le concept de responsabilité vous était inconnu, sauf considéré comme une charge que les autres paraissent accepter sans la mettre en question, comme de pauvres imbéciles. Ajoutez maintenant à cet étrange fantasme la faculté de dissimuler aux autres que votre composition psychologique est radicalement différente de la leur. Puisque tout le monde suppose simplement que la conscience est universelle chez les humains, dissimuler le fait que vous êtes dépourvu de conscience ne demande pratiquement aucun effort.

Vous n’êtes retenu dans aucun de vos désirs par la culpabilité ou par la honte, et vous n’êtes jamais mis en face de votre froideur par personne. L’eau glacée qui coule dans vos veines est tellement bizarre, tellement en-dehors de leur expérience personnelle, qu’ils parviennent même très rarement à soupçonner votre état. Autrement dit, vous êtes complètement libre de toute contrainte intérieure, et votre liberté totale de faire exactement ce qu’il vous plaît, sans aucun remords, est confortablement invisible pour le monde. Vous pouvez faire n’importe quoi, et cependant votre étrange avantage sur la majorité des gens ne sera très probablement jamais découvert » [1].

Ce passage est tiré d’un livre de Martha Stout intitulé The Sociopath Next Door (Le sociopathe d’à côté), mais il pourrait tout aussi bien décrire les psychopathes au pouvoir.

Je suis tombé dessus dans un livre qui m’avait été chaudement recommandé par un lecteur new-yorkais que j’ai récemment rencontré lors de son passage en Europe.

Le titre m’était familier et, une fois rentré chez moi, je l’ai retrouvé encore intact, dans ma bibliothèque.

En fait, il m’avait été donné il y a 12 ou 13 ans par un Anglais partageant les mêmes idées, qui avait judicieusement pensé qu’il pourrait m’intéresser.

Je l’avais mis de côté à l’époque, car il ne correspondait pas tout à fait à mes recherches, et il a attendu patiemment, la plupart du temps dans une boîte en carton, jusqu’à ce que je sois prêt à en digérer le contenu.

C’est donc avec toute ma gratitude envers ces deux messieurs que je vais maintenant me pencher sur Political Ponerology: A science on the nature of evil adjusted for political purposes (tr fr Ponérologie politique : Étude de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques) d’Andrew M. Lobaczewski.

Le contexte de la publication de ce livre par Red Pill Press en 2006 est une histoire à part entière.

Les éditeurs reçurent une lettre de Lobaczewski annonçant : « Je suis un psychologue clinicien très âgé. Il y a quarante ans, j’ai participé à une enquête secrète sur la réelle nature et la psychopathologie du phénomène macro-social appelé “communisme” » [2].

La recherche, qu’il mena avec des scientifiques plus âgés aujourd’hui décédés, devait rester secrète, car elle se déroulait en Pologne, alors sous la coupe de l’empire soviétique.

Le fonctionnement du système communiste était à bien des égards proche de celui du système mondialiste actuel, à ceci près qu’il était plus avancé sur la voie du totalitarisme vers lequel nous sommes actuellement conduits.

C’est ainsi qu’après avoir terminé son manuscrit original, travaillant aux petites heures du matin avant d’aller travailler, Lobaczewski a été averti d’une « perquisition officielle » à son domicile et a réussi à s’en débarrasser dans une chaudière de chauffage central avant l’arrivée de la police de la pensée.

Il ajoute : « Le deuxième manuscrit, je l’avais envoyé à un dignitaire de l’Église au Vatican, par l’intermédiaire d’un touriste américain. Je ne suis pas parvenu, par la suite, à obtenir le moindre renseignement sur le sort de ce paquet » [3].

Lobaczewski parvint finalement à se rendre aux États-Unis, plein d’espoir que la « liberté » de l’Occident permettrait la publication de son ouvrage sur la ponérologie – terme créé par deux philologues/moines grecs à partir de poneros, le mot grec signifiant « mal » [4].

En 1985, il avait terminé la troisième version du manuscrit, traduite en anglais.

Mais, raconte-t-il : « Tous les cellules et agents “rouges” de New York avaient été mobilisés pour organiser une contre-action à l’égard des informations contenues dans le présent ouvrage qui se répandait dans le public. Il m’a été terrible de voir que le système ouvertement répressif auquel je venais d’échapper était tout aussi actif, bien que moins visible, aux États-Unis » [5].

Red Pill Press explique l’implication dans ce processus d’un agent bien connu de l’État profond, « anticommuniste » d’origine polonaise [6]

« Zbigniew Brzezinski, tout en chantant les louanges du manuscrit et en affirmant qu’il veillerait à sa publication, a en fait fait tout son possible, avec succès, pour empêcher le livre d’être imprimé. » [7].

Vingt ans après cette immense déception, un Lobaczewski vieillissant retapa le manuscrit « déjà défraîchi » sur un ordinateur et fit une dernière tentative, couronnée de succès, pour faire passer son message au monde entier [8].

Vingt ans plus tard, le sujet du livre est plus pertinent que jamais, après le génocide littéral perpétré par les monstres sionistes à Gaza, avec la collaboration de leurs « dirigeants » mondiaux marionnettistes.

La préface de 2006 de l’éditrice Laura Knight-Jadczyk prend ainsi un nouvel écho lorsqu’elle écrit : « Dès que le cœur de l’homme s’est mis à pomper du sang chaud et à le faire circuler dans son corps fragile, dès qu’il a commencé à briller de la douceur ineffable de la vie et à aspirer à tout ce qui est beau et bon et aimant, la bête ricanante, bavante, épiante, et intrigante, du mal brut s’est mise à se lécher les babines à l’idée de son prochain festin de terreur et de souffrances » [9].

« Ce livre ne parle pas seulement du Mal macrosocial ; il parle aussi du Mal quotidien parce que les deux sont littéralement inséparables. L’accumulation à long terme du mal de tous les jours conduit inévitablement au Grand Mal Systémique qui détruit plus d’innocents que n’importe quel autre phénomène sur cette planète » [10].

Et Lobaczewski lui-même précise clairement que son utilisation du terme « mal » n’est pas métaphorique, insistant sur le fait qu’« il nous est possible d’apercevoir une causalité surnaturelle » [11].

Il remarque que notre culture a relativement peu abordé la nature et les causes du mal, suggérant que tout ce qui a été dit à ce sujet dans le passé « a peut-être été effacé et caché par les forces mêmes que l’on cherchait à dénoncer » [12].

Il affirme que le mal est comme « une maladie » [13] qui affecte l’esprit d’un individu.

« Il a toujours existé, dans toutes les sociétés, sur cette Terre des gens atteints de déviances psychologiques. Leur style de vie inclut une forme de prédation sur la créativité économique de la société, parce que leur propre créativité est en général en dessous de la moyenne » [14].

Selon les termes du Dr Stout, dont l’analyse a ouvert cet article : « Ce qui distingue tous ces gens des autres est un véritable trou dans la psyché, là où il devrait y avoir les plus évoluées de toutes les fonctions qui font l’humain » [15].

Knight-Jadczyk ajoute : « nous ne pouvons que constater que les psychopathes jouissent de la souffrance d’autrui. Les êtres humains normaux aiment à voir les autres heureux, eh bien, les psychopathes aiment exactement le contraire » [16].

Décrivant une catégorie qu’il appelle les « psychopathes essentiels », Lobaczewski explique : « Ils sont habiles à découvrir nos faiblesses et se livrent parfois à des expériences cruelles. Les souffrances et le sentiment d’injustice qu’ils provoquent ne leur inspirent aucun sentiment de culpabilité, puisqu’elles résultent de leur différence et ne s’appliquent qu’aux “autres gens” qu’ils perçoivent comme n’ayant pas la même spécificité » [17].

Lobaczewski affirme que ces psychopathes, confondant leurs compétences cruelles en matière de manipulation avec une intelligence supérieure, créent souvent le mythe selon lequel ils ont « un esprit brillant ou de génie en psychologie » [18].

Il ajoute : « certains d’entre eux sont convaincus à fond et s’efforcent d’imposer cette conviction autour d’eux » [19].

La froideur, la fourberie et le manque de conscience de soi se combinent pour créer un effet glaçant dans le caractère du psychopathe, comme l’explique une citation tirée du livre de Hervey Cleckley, The Mask of Sanity.

Il écrit : « Bien qu’il trompe délibérément les autres et soit tout à fait conscient de ses mensonges, il semble incapable de faire la distinction entre ses propres pseudo-intentions, pseudo-remords, pseudo-amour, etc., et les réactions authentiques d’une personne normale. Son manque monumental de perspicacité montre à quel point il comprend peu la nature de son trouble. Lorsque les autres n’acceptent pas immédiatement sa “parole d’honneur de gentleman”, son étonnement est, je crois, souvent sincère. Son expérience subjective est tellement dépourvue d’émotions profondes qu’il ignore totalement ce que la vie signifie pour les autres » [20].

Selon les termes d’une équipe de chercheurs qui a étudié les psychopathes : « Ils sont arrogants, manipulateurs, cyniques, exhibitionnistes, en quête de sensations fortes, machiavéliques, vindicatives et égoïstes. En ce qui concerne leurs schémas d’échange social, ils s’attribuent l’amour et le statut, se considérant comme très dignes et importants, mais n’accordent ni amour ni statut aux autres, les considérant comme indignes et insignifiants » [21].

Ainsi, ils représentent l’opposé des patients névrosés qui souffrent d’une culpabilité et d’une honte excessives et souvent déplacées [22].

Lobaczewski écrit : « L’une des choses les plus dérangeantes chez les psychopathes auxquelles les personnes normales doivent faire face est le fait qu’ils apprennent aussi comment leur personnalité peut traumatiser la personnalité des gens normaux et comment ils peuvent tirer profit de cette terreur afin d’atteindre leurs buts. Cette dichotomie dans le monde est permanente et ne disparaît pas quand ils parviennent à réaliser leur rêve d’acquérir du pouvoir sur la société des gens normaux. Cela prouve que cette séparation est conditionnée biologiquement » [23].

Lobaczewski avertit que cette « minorité relativement petite, mais active, qui ne peut être considérée comme normal », est peut-être numériquement faible, mais que la gravité de sa différence « est telle qu’elle peut affecter négativement des centaines, des milliers, voire des millions d’autres êtres humains » [24].

Les personnes atteintes de troubles mentaux graves peuvent être difficiles à gérer pour les autres sur le plan personnel, mais, lorsqu’elles se regroupent pour chercher à exercer un pouvoir sur le reste d’entre nous, elles représentent un grave danger pour la société.

Lobaczewski explique que cela peut aboutir à une « pathocratie » dans laquelle « une certaine anomalie héréditaire : la “psychopathie essentielle” est catalytiquement et causativement essentielle à la genèse et à la survie de ladite pathologie » [25].

« Les individus psychopathes et certains autres types de déviants créent un réseau de collusion ponérogéniquement actif, provenant en partie de la communauté des gens normaux. L’influence appréciable de la psychopathie essentielle au sein de ce réseau semble être un phénomène courant également. Ces gens prennent conscience de leur différence à mesure qu’ils avancent dans la vie et se familiarisent avec les différentes manières de lutter pour atteindre leurs objectifs. Leur monde est divisé en “nous” et “eux” et il est régi par ses propres lois et coutumes, par opposition à “ce monde-là” rempli de présomptions et coutumes en vertu desquelles ils sont moralement condamnés. Leur propre code d’honneur les encourage à tromper et avilir cet autre monde humain et ses valeurs. Pour eux le non-respect de leurs promesses et signatures est un comportement allant de soi » [26].

Il utilise le terme « association ponérogène » pour décrire un réseau de psychopathes.

« Nous pouvons faire une liste des noms associés à de telles organisations par tradition linguistique : bandes de criminels, gangs, mafias, cliques, et coteries, organisations qui toutes évitent adroitement l’affrontement avec les lois en place tout en cherchant à préserver leurs propres avantages. Ces unions aspirent fréquemment au pouvoir politique afin de pouvoir imposer leurs propres lois aux sociétés, au nom d’une idéologie soigneusement mise au point, et en tirent profit sous la forme d’une prospérité disproportionnée et de la satisfaction de leurs désirs de puissance » [27].

« Lorsqu’un processus ponérogénique affecte toute la classe dirigeante d’une société ou d’une nation, ou bien lorsque l’opposition par des sociétés de gens normaux est entravée (en conséquence du caractère de masse du phénomène ou bien du recours à la fascination et à la contrainte physique), nous sommes en face d’un phénomène ponérologique macro-social » [28].

Comme ces individus tiennent à cacher leur maladie pour faire avancer leurs intérêts, elles ont besoin d’une cause apparente derrière laquelle s’unir et avancer.

Lobaczewski déclare : « Ce sont des solitaires psychologiques qui se sentent à l’aise au sein d’une organisation, où ils défendent une idéologie jusqu’au fanatisme, deviennent des bigots, des matérialistes, ou encore des satanistes » [29].

« Simultanément, ces gens minent la structure sociale au moyen d’un réseau de conspirations pathologiques qui se ramifie et se renforce à grande vitesse, et qui a très peu à voir avec la structure sociale principale. Ces gens et leurs réseaux participent à la genèse du mal qui n’épargne aucune nation » [30].

Le domaine le plus évident dans lequel ce mal prospère est celui de l’argent. « Les psychopathes aiment le monde des affaires », note Knight-Jadczyk dans sa préface [31].

Et elle cite Ken Magid et Carole A. McKelvey, qui remarquent : « Notre société devient rapidement plus matérialiste, et la réussite à n’importe quel prix est devenue le credo de nombreux hommes d’affaires. Le psychopathe typique se sent comme un poisson dans l’eau dans un tel environnement et est vu comme un “héros” commercial » [32].

La poursuite psychopathique du profit est présentée comme une bonne cause en la présentant comme un moyen d’assurer la « croissance économique », la « prospérité » ou le « progrès » indispensables, comme objectifs essentiels de toute société et qui doivent toujours primer sur les valeurs démodées et non productives visant à mener une vie honorable et saine au sein de communautés solidaires et aimantes.

En général, comme les psychopathes sont doués d’une grande ruse plutôt que d’une grande intelligence ou créativité [33], leur méthode préférée consiste à identifier un ensemble de croyances existantes, puis à les transformer en un moyen d’accéder au pouvoir.

Lobaczewski, tout comme son compatriote chrétien Jacques Ellul [34], estime que la corruption de l’Église a ouvert la voie à ce phénomène.

« Il apparaît clairement que les systèmes religieux ont eux aussi succombé à des processus ponérogéniques » [35], dit-il, soulignant la manière dont une foi initialement fondée sur un message de paix s’est répandue « dans des persécutions sanglantes et des compromis avec le pouvoir et la législation de Rome » [36].

Il affirme que « le christianisme a hérité des habitudes romaines de penser par rapport au cadre juridique, et aussi de leur indifférence vis-à-vis de la nature humaine dans ses divers aspects », et que cette influence « a fait perdre au christianisme une partie de son savoir en matière de psychologie ».

« Cette civilisation était peu résistante au mal » [37].

Les idéologies politiques constituent les exemples les plus évidents de manipulation psychopathique.

Selon Lobaczewski : « Lorsque le processus ponérogénique atteint une organisation humaine de ce genre, qui a émergé et agi au nom de buts politiques ou sociaux dont les causes sont à trouver dans l’Histoire et dans la situation sociale, les valeurs primordiales du groupe d’origine alimentent et protègent cette organisation en dépit du fait que ces valeurs primordiales aient dégénéré et que la fonction réelle soit devenue très différente de la fonction originelle, parce que les noms et symboles ont été conservés » [38].

« L’idéologie de n’importe quel mouvement social, même quand il s’agit d’une vérité sacrée, peut tomber dans un processus de ponérisation » [39].

Peu à peu, les membres les plus normaux d’un groupe sont écartés, pour être remplacés par des types psychopathiques.

« Les gens sont observés et jugés, et ceux qui font preuve d’une indépendance mentale excessive ou de normalité psychologique sont écartés » [40].

Selon Lobaczewski, l’utilisation d’un double langage est la clé de la tromperie politique.

« La couche extérieure qui est la plus proche du contenu originel est utilisée pour la propagande du groupe, spécialement par rapport au monde extérieur, bien qu’elle puisse aussi être utilisée en partie à l’intérieur, à l’intention des membres pas assez convaincus des échelons inférieurs. La deuxième couche ne présente aucun problème de compréhension pour l’élite : elle est plus hermétique, généralement composée en glissant des significations différentes dans les mêmes mots. Puisque des mots identiques ont des sens différents selon la couche dans laquelle on les place, la compréhension de ce “double langage” nécessite la maîtrise des deux “langues” » [41].

À ce stade, dit-il, « l’usage de la dénomination idéologique du mouvement, qui doit faire comprendre son essence, devient la source de nombreuses erreurs » [42] et il est important de comprendre que « l’idéologie qu’il recouvre (ou bien une autre idéologie ayant recouvert des phénomènes semblables pendant des siècles) ne constitue pas son essence » [43].

La manipulation exercée par le mouvement contrôlé par des psychopathes vise également la perception qu’ont les gens du bien et du mal : dans son langage inversé et mensonger, « tout ce qui menace l’autorité pathocratique devient profondément immoral » [44] et les dissidents qui défendent la décence sont qualifiés de « mentalement anormaux » [45].

L’effet cumulatif de tout ce lavage de cerveau est qu’une grande partie de la population devient presque incapable de comprendre la situation réelle, explique Lobaczewski.

« Les gens reçoivent inévitablement un choc et réagissent par une opposition violente, des protestations et la désintégration de leur personnalité quand ils sont confrontés à une situation de ce genre, c’est-à-dire qu’ils se sont trouvés sous l’influence fascinante et traumatisante d’un phénomène pathologique macrosocial » [46].

Les tentatives des psychopathes pour établir un contrôle total sont si extrêmes parce qu’ils savent très bien ce qu’ils font et se sentent « menacés en permanence par les “autres”, c’est-à-dire par la majorité des gens normaux » [47].

« La menace doit être combattue par la ruse psychologique et politique, ainsi qu’une choquante absence de scrupules envers “les autres” qui sont “de classes inférieures” » [48].

L’idée que les personnes normales reprennent le contrôle de leurs sociétés est un scénario cauchemardesque pour la caste dirigeante maléfique, selon Lobaczewski.

« La destruction biologique, psychologique, morale et économique de cette majorité devient dès lors une nécessité “biologique” » [49].

La mise en scène délibérée de guerres fait partie de ces efforts, affirme-t-il.

Ils choisissent de se battre « contre un ennemi bien armé qui affaiblira, anéantira, le pouvoir qui les menace, c’est-à-dire celui qui met en péril la domination des pathocrates. Une fois morts, les soldats sont alors décrétés héros morts pour la patrie, ce qui est bien utile pour éduquer une nouvelle génération fidèle à la pathocratie en place » [50].

Nous pouvons tous sans doute penser à des exemples de mouvements politiques qui ont été pris en otage et utilisés de la manière décrite par Lobaczewski.

Le mouvement « national-socialiste » d’Adolf Hitler en Allemagne, a exploité la colère authentique suscitée par le traitement infligé à ce pays par les Alliés après la Première Guerre mondiale et par la domination du système bancaire mondial, ainsi que les idéaux völkisch associés à l’autodétermination culturelle, pour les transformer en un culte fanatique de la mort, militariste et industriel, qui allait détruire complètement l’Allemagne et sa culture au moyen d’une seconde guerre mondiale.

Comme je l’ai expliqué dans une critique littéraire publiée plus tôt cette année, nous savons maintenant que c’était l’œuvre de la ZIM, la mafia impérialiste sioniste satanique [51].

Ces dernières années, le mouvement environnementaliste s’est détourné de l’amour de la nature et de la haine de l’industrialisation pour devenir un outil permettant d’imposer le programme autoritaire du système sous des prétextes prétendument « verts » et « éthiques ».

Aux États-Unis, nous avons vu comment la colère croissante des citoyens ordinaires face à la perte de leur qualité de vie et de leur liberté a été exploitée pour porter au pouvoir un président qui s’est révélé être une marionnette flagrante de l’entité sioniste meurtrière qui a utilisé l’Amérique à ses propres fins.

Mais l’exemple de captation idéologique que Lobaczewski connaissait le mieux était le « communisme » qui dominait la Pologne dans laquelle il a grandi.

Il fait référence aux « discours d’endoctrinement » introduits à son université lorsqu’il était jeune homme [52], une méthodologie qui fait étrangement écho à l’actualité récente selon laquelle 600 « sessions de formation sur l’antisémitisme » doivent être dispensées par des sionistes dans les universités britanniques [53].

Il évoque également les difficultés qu’il a rencontrées pour mener ses études dissidentes pendant « la vague de répression poststalinienne et les arrestations secrètes de chercheurs au début des années 60 » [54].

Il décrit le régime « communiste » comme « une situation à part entière de mal macrosocial » [55].

Et il mentionne spécifiquement le rôle de l’œuvre de Karl Marx dans le soutien au contrôle psychopathique maléfique [56], confirmant ce que j’ai écrit plus tôt cette année dans « Karl Marx et la pulsation du mal » [57].

Lobaczewski s’aventure également sur un terrain qui a conduit à ce que les éditeurs décrivent comme « de subtiles tentatives de discréditer cette œuvre des plus importantes » [58].

Il écrit, par exemple, à propos des types schizoïdes : « Une faible pression émotionnelle lui permet de développer son propre raisonnement spéculatif, ce qui est utile dans les domaines d’activité qui ne concernent pas l’humain. Étant donné sa partialité, il a tendance à se considérer comme intellectuellement supérieur aux gens “ordinaires” ».

« Quantitativement, cette anomalie varie en fonction des races et des pays : peu fréquente chez les Noirs, extrêmement fréquente chez les Juifs. Les estimations concernant cette fréquence vont de “négligeable” jusqu’à 3 % » [59].

Ce dernier chiffre est important, car il montre clairement que la grande majorité des Juifs ne sont bien sûr ni déviants ni psychopathes.

Lobaczewksi souligne : « Le XIXsiècle, et particulièrement au cours de sa seconde moitié, paraît avoir été une période très propice pour certains schizophrènes, souvent, mais pas toujours d’ascendance juive. 97 % de tous les Juifs ne présentent pas cette anomalie, qui apparaît aussi dans toutes les populations européennes, bien que d’une manière nettement plus atténuée. Ce que nous avons hérité de cette période inclut des images du monde, des traditions scientifiques, et des concepts juridiques imprégnés d’une vision schizoïde de la réalité » [60].

Il est important de faire une distinction claire entre le peuple juif en soi et le petit groupe de psychopathes, aujourd’hui connus sous le nom de sionistes, dont l’autodéfense consiste à prétendre qu’une attaque contre leur mafia est une attaque contre tout le peuple juif – et qui doivent donc se frotter les mains de joie chaque fois que quelqu’un condamne « les Juifs » plutôt que les auteurs spécifiques.

Mais en même temps, nous ne pouvons pas laisser la crainte d’être qualifiés d’« antisémites » nous détourner de la réalité de la mafia impérialiste sioniste et satanique et de son contrôle néfaste sur nos sociétés.

Comme le font remarquer les éditeurs Knight-Jadczyk et Henry See dans une note de bas de page de 2006 : « On sait maintenant que le “Protocole des Sages de Sion” a été une mystification attribuée à des Juifs. Cependant, les idées contenues dans ce protocole sont loin d’être des “mystifications”, car une évaluation raisonnable des événements advenus au cours des cinquante dernières années aux États-Unis démontre à l’évidence l’application de ce Protocole pour mettre en place l’actuelle administration néo-conservatrice. Quiconque souhaite comprendre ce qui s’est produit aux États-Unis d’Amérique n’a qu’à lire ce Protocole pour se rendre compte qu’un groupe de déviants l’a pris au mot. Le document intitulé “Project For A New American Century” (Projet pour un nouveau Siècle Américain), produit par des Néoconservateurs, paraît s’être inspiré de ce Protocole » [61].

Ils ajoutent plus loin : « L’administration néoconservatrice de Bush utilise actuellement le sionisme chrétien comme idéologie pour masquer la pathocratie » [62].

Quand on considère que le ZIM a créé des États communistes et fascistes totalitaires, fabriqué et prolongé deux guerres mondiales, contrôle les organismes mondialistes imposant la dystopique Grande Réinitialisation et a été responsable de la conduite et de la dissimulation du génocide de Gaza, on ne peut guère douter des liens profonds qui existent entre le suprémacisme juif toxique et le règne contemporain du mal psychopathique.

Dans le deuxième essai de cette trilogie, je m’éloignerai de la théorie ponérologique pour examiner l’expérience très personnelle d’un autre auteur face au pouvoir psychopathique, avant de revenir à Lobaczewski et d’examiner ses suggestions, ainsi que celles de l’autre auteur, sur la manière dont nous pourrions échapper à ce cauchemar civilisationnel.

Texte original publié le 22 octobre 2025 : https://winteroak.org.uk/2025/10/22/the-psychopaths-in-power/

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1 Martha Stout, The Sociopath Next Door (Broadway, 2005), cit. Laura Knight-Jadczyk, « Préface de l’éditeur », Andrew M. Lobaczewski, Political Ponerology: A science on the nature of evil adjusted for political purposes (tr fr La Ponérologie Politique), (Ponerologia Polityczna) traduit par Alexandra Chciuk-Celt, édité avec des notes et des commentaires par Laura Knight-Jadczyk et Henry See (Grande Prairie, Alberta : Red Pill Press, 2006), pp. 10-11. Sauf indication contraire, toutes les références suivantes renvoient au livre de Lobaczewski.

2 p. 19.

3 p. 21.

4 p. 71.

5 pp. 23-24.

6 Pour plus d’informations sur ce phénomène, voir Paul Cudenec, ‘Fake anti-communists: ZIM’s Cold War on our culture, Part II’, https://winteroak.org.uk/2025/09/08/fake-anti-communists/

7 p. 223.

8 p. 24.

9 Knight-Jadczyk, p. 8.

10 Knight-Jadczyk, p. 9.

11 p. 37.

12 p. 69.

13 p. 70.

14 p. 206.

15 Stout, cit. Knight-Jadczyk p. 12.

16 Knight-Jadczyk, pp. 17-18.

17 pp. 90-91.

18 p. 91.

19 Ibid.

20 Hervey Cleckley, The Mask of Sanity (C.V. Mosby Co, 1976), p. 386, cit. p. 91.

21 Salekin, Trobst, Krioukova, ‘Construct Validity of Psychopathy in a Community Sample: A Nomological Net Approach’, Journal of Personality Disorders 15(5) (2001), pp. 425-441, cit. Knight-Jadczyk, p. 13.

22 p. 92.

23 p. 98.

24 pp. 48-49.

25 p. 31.

26 p. 98.

27 p. 111.

28 p. 121.

29 p. 131.

30 p. 55.

31 p. 14.

32 Ken Magid and Carole A. McKelvey, ‘The Psychopaths’ Favourite Playground: Business Relationships’, HIGH RISK: Children Without a Conscience (Bantam Books, 1987), cit. p. 15.

33 p. 90.

34 Voir Paul Cudenec, Le christianisme et les forces du mal. https://www.revue3emillenaire.com/blog/le-christianisme-et-les-forces-du-mal-par-paul-cudenec/

35 p. 191.

36 p. 34.

37 p. 35.

38 p. 113.

39 p. 117.

40 p. 120.

41 p. 116.

42 p. 133.

43 pp. 136-37.

44 p. 144.

45 p. 187.

46 p. 201.

47 p. 145.

48 pp. 145-46.

49 p. 146.

50 Ibid.

51 Paul Cudenec, ‘Adolf Hitler and the zio-imperialist mafia’, https://winteroak.org.uk/2025/05/08/adolf-hitler-and-the-zio-imperialist-mafia/

52 p. 25.

53 https://x.com/Lowkey0nline/status/1977663070328771055

54 p. 22.

55 p. 40.

56 p. 89.

57 Paul Cudenec, ‘Karl Marx and the throb of evil’, https://winteroak.org.uk/2025/05/20/karl-marx-and-the-throb-of-evil/

58 p. 221.

59 p. 88.

60 p. 131.

61 Laura Knight-Jadcyzk and Henry See, p. 131.

62 p. 191.