Henri Hartung
L'Initiation : Ni psychologique, ni scientifique

(Extrait de L’Iris et le Lotus 1985)  Oui : « Ce qui est difficile, ce n’est pas de trouver un Maître : c’est de devenir disciple ». Cette phrase qui termine le chapitre sur la Voie, permet à chacun de nous de réfléchir sur « Qui » nous sommes et sur les moyens que nous […]

(Extrait de L’Iris et le Lotus 1985) 

Oui : « Ce qui est difficile, ce n’est pas de trouver un Maître : c’est de devenir disciple ». Cette phrase qui termine le chapitre sur la Voie, permet à chacun de nous de réfléchir sur « Qui » nous sommes et sur les moyens que nous nous donnons réellement pour avancer dans notre recherche. La période cyclique qui est la nôtre et, en conséquence, la mentalité actuelle de nos contemporains, ne sont pas, ne peuvent pas être des excuses. Tout au plus des explications de certaines difficultés rencontrées. Notre responsabilité reste entière. Karlfried Graf Dürckheim cite, à ce sujet, le maître zen Hakuin Yasutani : « Menons donc un véritable combat ! Il s’agit de détruire ou d’être détruit… Juste un instant de relâchement dans l’attention et vous êtes perdu. C’est précisément parce qu’il en est ainsi que chacun, lorsqu’il prend quelque chose vraiment au sérieux, peut atteindre le niveau de conscience qu’il importe ici d’avoir. S’il n’y parvient pas, c’est qu’il ne s’est pas engagé pleinement dans le combat. Cela est triste à dire, mais le plus difficile pour nous, hommes ordinaires, c’est de prendre le Za-Zen avec tout le sérieux nécessaire » [1]. Il s’agit bien là de cette « disposition naturelle » qui est à l’origine d’un travail sur soi-même et dans laquelle Guénon voit la première condition pour recevoir une initiation, ce mot étant alors pris dans son sens traditionnel. J’écrivais que la simplicité occupe ici une place de choix. Mais comment vivre simplement si je suis d’une nature compli­quée ?… J’utilise souvent l’image du quai de gare sur lequel nous attendons un train. L’un nous paraît complet, sans place assise ; l’autre semble n’avoir que de vieux et inconfortables wagons ; le troisième, comme le suivant, auront d’autres inconvénients. Alors, nous ne montons pas, oubliant qu’il y a toujours un dernier train et qu’après son passage, il sera trop tard. N’en est-il pas de même pour notre vie spirituelle ? S’engager, s’engager vraiment et pas seulement après avoir fait ceci et terminé cela. Il est toujours plus tard que nous ne le pensons.

Néanmoins, il est clair que je ne peux prendre cet engagement à votre place. Si vous ne le prenez pas, vous ne le prenez pas. Tout au plus, puis-je vous rappeler inlassablement, parce que j’ai en moi une inlassable exigence, à la fois ce qui relève et ce qui ne relève pas de l’esprit. Ce qu’il est : réalité de la vie intérieure ; ce qu’il n’est pas : pauvreté de toute existence profane, coupée de son Centre. Je rencontre, depuis des décennies, des hommes et des femmes qui me donnent l’impression d’être en même temps fascinés par cette « perspective » spirituelle et, quelque part, empêchés d’y consacrer « tout le sérieux nécessaire ». Je sais que face à une telle incertitude, je ne peux que témoigner de ma certitude, mais plutôt en continuant à vivre comme ma vision de la vie me conduit à le faire, qu’en cherchant à donner des leçons, porter des jugements et attendre des résultats de la part des autres. Il y a une « autre » façon de partager et de guider et c’est le moment de s’en servir ! Un lien subtil n’est pas un support matériel, sans cela quelle différence y aurait-il entre ce qui est sacré et ce qui ne l’est pas ? Et pourquoi les agités de l’action reprochent-ils à ceux qui se consacrent à une recherche intérieure leur « démobilisation », sinon parce qu’ils ignorent totalement l’« efficacité » de toute vie en Esprit ?

« Pourquoi le Maharshi ne va-t-il pas prêcher la vérité à tous les gens de la terre ?

Êtes-vous tellement sûr que je ne le fasse pas ? » [2]

Le rattachement à « une organisation traditionnelle régulière » soulève à notre époque des questions auxquelles il n’est pas aisé de répondre. La différence avec la première condition est, pourtant, évidente. Il ne s’agit pas, cette fois-ci, de la discrimination intérieure d’une personne mais de la possibilité, justement pour quelqu’un qui a distingué la réalité de la Voie, de trouver celle-ci « traditionnelle et régulière ».

Un premier travail de déblayage peut se faire en étudiant les critères que je viens de proposer sur ce que n’est pas et sur ce qu’est un chemin initiatique. En plus de ces caractéristiques précises, car, après tout, un comportement est un comportement, visible, analysable, porteur de conséquences, et chacun est libre de l’accepter ou de le refuser, il convient de préciser la place respective de la psychologie et de la science par rapport à une approche spirituelle.

Concernant la première, elle est claire, elle est simple et s’il y a confusion elle se situe à un niveau qu’il ne devrait pas être difficile de déceler. Pour reprendre la définition de base entre les deux natures de l’homme, il faut simplement rappeler que la médecine et la psychologie s’occupent du corps et de l’âme. À ce titre elles sont l’une et l’autre d’une importance « vitale » pour l’homme qui ne peut s’engager sur la Voie que sain de corps et d’âme. S’il est vrai que certaines pratiques spirituelles peuvent avoir leur place dans des traitements psycho-somatiques, il n’en est pas moins nécessaire de souligner que ce n’est pas leur rôle, en tout cas prioritaire. Dans une situation normale mais aujourd’hui qu’est-ce qui est normal ? le premier pas menant à la Voie consiste à mettre en ordre notre nature humaine. Donc à organiser harmonieusement ce qui en nous relève du psychique. Un tel travail, quand il n’est pas pris pour une fin en soi, mais comme un moyen en vue d’atteindre un but supérieur, est légitime. C’est bien par la pacification de notre nature humaine que nous pouvons prétendre nous éveiller à notre nature divine.

Selon un vocabulaire psychologique, celui de Jung, c’est toute la différence entre l’individuation, processus de mise en ordre de notre psyché, et la réalisation de Soi-même. Guénon, lui, parle de la distinction du psychique et du spirituel. En somme, ce n’est pas en tant que telle que la psychologie pose problème sur la Voie, puisqu’elle peut, au contraire, faciliter ce déblayage de l’être qui reste une nécessaire préparation au cheminement intérieur, mais en tant que, de nos jours, il y a souvent confusion entre les deux natures, humaine, relevant de la psychologie, et divine, de l’ordre du spirituel [3].

Cette mise en place des différents aspects de la personne, malgré sa simplicité, n’est pas évidente à notre époque et elle m’a posé problème à la suite de diverses circonstances. Au lendemain de ma rencontre avec le Maharshi et de mon entrée sur une Voie traditionnelle, je l’aborde unilatérale­ment, au nom des arguments, à vrai dire accablants, de René Guénon et de Julius Evola [4] pour qui la psychana­lyse se rapproche « même sans le vouloir » du spiritisme. Puis, dans le cadre de mon métier d’enseignant au service de l’éducation permanente, je découvre ce milieu intellec­tuel pénétré de théories psychologiques et fais la connais­sance de Karlfried Graf Dürckheim, formé par… Jung, avant de découvrir le Zen.

C’est petit à petit que je comprends que la méthodologie jungienne, celle des dernières années du psychologue suisse, peut être un passage nécessaire pour certaines personnes. C’est Dürckheim lui-même qui remet cette thérapie à sa place, quand il dit : « Le spirituel commence là où la psychanalyse se termine ». Quand au docteur Jean Marchal, proche à la fois de Jung et de Dürckheim, il précise que le soi évoqué par le penseur de Küsnacht, sorte d’intégration par notre conscience de ses contenus incons­cients, est essentiellement différent du Soi vedantin. [5]

Ainsi, si danger il y a de l’utilisation de techniques psychologiques pour ceux qui cherchent une Voie de réalisation, c’est au moment où celles-ci sont présentées comme étant de nature spirituelle ou même comme étant un chemin initiatique. Mais les psychologues qui s’expri­ment ainsi ne tiennent pas compte d’une différence essentielle sur le plan même où, pourtant, ils se placent, celui de l’enseignement. Une méthode psychologique est enseignée de nos jours, d’une part, sans que soient toujours réunies les conditions d’une maîtrise par ceux qui la transmettent et, d’autre part, à tous ceux qui le souhaitent. Bien au contraire, une méthode spirituelle, mise au point pendant des millénaires, n’est transmise que par les plus anciens, maîtres eux-mêmes, et à ceux qui sont considérés par ces mêmes responsables, comme humainement prêts à vivre cette pratique. Il y a là une divergence fondamentale entre ces deux approches et ce n’est pas parce que certains enseignants d’un point de vue traditionnel commencent de nos jours à la transmettre n’importe comment, tant par rapport à leur état intérieur qu’à celui de leurs auditeurs, qu’il ne faut plus la souligner.

Qu’en est-il de la science et de ce que certains qualifient de réconciliation entre les approches spirituelles et scienti­fiques ? Comme ce japonais réconciliant Bouddha et ordinateur. Sur ce plan, comme d’ailleurs sur celui de la psychologie, il reste à mes yeux évident que « tout » peut-être le déclencheur d’une vision intérieure mais c’est exactement comme la petite madeleine de Proust. D’une part, ce qui est survenu là, qui fait donc évidemment partie du « tout », qu’est-ce que l’écrivain français en a fait ? D’autre part, cet événement est-il traditionnalisable ? D’abord parce que ce dernier mot n’existe pas et surtout pour des raisons évidentes, la réponse est négative, car je ne connais aucune Voie dont la pratique initiatique consiste à « goûter » de petites friandises ! Ce qui veut dire que personne ne peut se permettre de penser d’une autre qu’elle n’appréhendera jamais la Vérité, mais qu’il est tout aussi impossible de généraliser une expérience individuelle et de la transformer en méthodologie traditionnelle. Si j’insiste tellement sur ce plan, c’est que je ne connais que trop cette tentation moderne de taxer de spirituelle une théorie purement personnelle et de nommer initiatique une approche psychologique ou corporelle et un raisonnement « scientifique ».

Il existe cependant une différence entre la psychologie et la science. La première peut être, est et a été pour beaucoup, une préparation à une entrée sur la Voie. La seconde se situe sur un tout autre registre et la question n’est posée que par certains universitaires qui aiment aujourd’hui se référer à « la gnose de Princeton » [6] et considèrent que les réflexions de quelques savants aboutis­sent aux mêmes conclusions que celles proposées par les Traditions.

C’est ainsi que l’un deux écrit : « Ayant travaillé à élaborer cet humanisme scientifique, cette sagesse psycho­physiologique et psychotechnique, j’ai été frappé par l’accord non sollicité entre ce qui résulte de ce nouveau connais-toi toi-même que nous apporte la science et les affirmations des sagesses traditionnelles » [7].

Cette convergence qu’évoquent ceux que l’actualité conduit à appeler les « nouveaux gnostiques » entre la science et la Tradition existe-t-elle vraiment ? N’est-il pas rare, notait Pascal, que « Les géomètres soient fins et les fins soient géomètres » ?… « mais les esprits faux ne sont jamais ni fins ni géomètres » [8].

En tout état de cause, le débat est loin de faire l’unanimité et les exemples foisonnent dans un sens comme dans l’autre, depuis le rapprochement célébré par le docteur Chauchard, jusqu’à l’observation de Teilhard de Chardin sur « les yogis, ces caricatures d’hommes et esprits infernaux » [9].

Si je retiens cette dernière citation, et nombre de ses semblables, je ne peux que constater, que « Om et Omega se sont manqués au rendez-vous » [10].

Si j’analyse les récentes découvertes scientifiques, je vois bien qu’elles remettent en question le scientisme matéria­liste de la première moitié du vingtième siècle. Raymond Ruyer y voit même la naissance d’un « effort » de conscientisation dans l’univers, « un Au-delà de l’espace et du temps, un Je ou un Soi absolu pour qui il n’y a ni ailleurs, ni avant-après » [11].

Que les Traditions disent la même chose, et depuis fort longtemps, est sans doute vrai et tous les chercheurs engagés sur la Voie connaissent cette Vérité. Et après ? Faut-il alors, comme Dürckheim le dit de la psychanalyse, ajouter que cette découverte « gnostique » se termine au moment où la Sagesse commence ? C’est, en tout cas, la réponse du Taoïsme, déjà mentionnée dans cet ouvrage, qui place l’« homme sage » puis l’« homme doué » et enfin l’« homme de la voie », trois états spirituels en ordre ascendant, sur des plans de connaissance plus élevés que ceux du « lettré » et du « savant ».

Pour ma part, et toujours en dehors, bien sûr, de mutations intérieures individuelles, je n’imagine pas que cette appropriation du mot gnose, faite paraît-il avec humour par quelques universitaires américains de Prince­ton et de Pasadena, corresponde réellement à cette Connaissance vers laquelle conduit toute Voie tradition­nelle. De même qu’un psychologue ne s’approche de l’Esprit Pneuma que par une rupture avec le monde de l’affectif Psyché , de même, un scientifique n’appréhende la finalité de la Voie que par un éloignement de l’univers de la science. L’Être et le savoir technique ne sont pas de même nature.

D’ailleurs, c’est un admiratif confirmé de cette nouvelle gnose que je viens de citer, Raymond Ruyer, qui donne lui-même des « preuves » de ce dernier point de vue en révélant dans son livre des mots et des comportements de ces « gnostiques », qui n’ont que peu de rapports avec les expressions et les attitudes d’hommes et de femmes cheminant sur une Voie traditionnelle. Ainsi, ont-ils baptisé « Bouddha, une particule massive », p. 8 ; « la nouvelle gnose est une franc-maçonnerie sans rites ni cérémonies d’intronisation », p. 13 c’est-à-dire un christianisme sans Jésus, un Zen sans méditation, un soufisme sans prières quotidiennes… ; « Nous laissons Jésus aux hippies et au show business. En s’en emparant, ils l’ont rendu infréquentable.

Au temps du Christ, je n’aurais pas été un de ses disciples. Je l’aurais condamné. Mais pas d’orgueil ! J’aurais peut-être tenté (d’être son disciple) », p. 17. C’est le moment de laisser la Gnose aux gnostiques.

Dernière remarque, concernant la troisième condition du cheminement initiatique : « le travail intérieur ». Par rapport à cet aspect, un élément de réflexion doit être apporté. Et ici encore, il me faut bien constater que la réalité spirituelle, non seulement va à contre-courant de la mentalité moderne, mais qu’elle lui est totalement opposée. L’action, de nos jours, et à fortiori sa forme extrême, l’activisme, n’a de « valeur » que par ses résultats appa­rents. Bien sûr, il est juste qu’un constructeur de cathédrale en bâtisse véritablement une, qu’un administrateur admi­nistre, un commerçant vende et un serviteur serve. Mais les conséquences ne sont pas, suivant le point de vue traditionnel, le facteur le plus important. Loin de là. Le maître qui, aujourd’hui, a bien compris la portée de cette question, et a rendu de ce fait un immense service à de nombreux occidentaux, est Karlfried Graf Dürckheim. Je lui dois, pour ma part, une grande reconnaissance. Ne me dit-il pas, lors de l’une de nos premières rencontres, alors que j’avais à l’époque une quarantaine d’années, qu’il me faudrait peut-être songer à « apprendre à marcher » ? Genre de remarque, soit dit en passant, particulièrement appréciée des psychologues, des savants et autres intellec­tuels ! « Toute possibilité de transformer une action en exercice méditatif vient du fait fondamental que toute action présente deux aspects : d’une part, ce qui en sort et, d’autre part, ce qui, à cette occasion, entre en nous » [12]. Quand j’agis, c’est mon état intérieur, c’est-à-dire « moi » en tant qu’Être, qui se construit. Si je suis attentif à cette notion-clef de toute Voie, mon travail quel qu’il soit, devient transformateur. Si je ne le suis pas, deux conséquences s’imposent. La première c’est que je ne puis alors que m’attacher aux suites extérieures et la seconde, ce faisant, ne peut qu’être le renforcement de mon moi existentiel. Spirituellement parlant, perte sur les deux tableaux.

Le modeste exemple de la marche, modeste par rapport aux critères actuels, montre bien, une fois de plus, l’importance centrale de l’état d’esprit. Il est ce qu’il est, essentiellement, et pendant toute la première partie de ce livre, je cherche à montrer qu’il ne peut se construire que de l’intérieur et en respectant la réalité des deux natures de l’homme. Tout artifice qui n’intègre pas ce « fait » n’a aucun sens, même en se parant de qualificatifs gratifiants comme le font tant de « nouveaux » gurus, psychologues, savants. La folie d’un monde n’excuse pas un aveuglement individuel, car chacun reste responsable de ce qu’il dit et de ce qu’il fait. Ainsi, attention permanente et état d’esprit juste car :

« A réussi, certes, celui qui le purifie.

Et est perdu, certes, celui qui le corrompt ! » [13]

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1 Karlfried Graf Dürckheim, « Exercices initiatiques dans la psychothérapie », les éditions Le Courrier du Livre, 1977, p. 56.

2 « Maharshi’s gospel » « L’Évangile de Ramana Maharshi », traduction Simone Evin. Liminaire par Patrick Lebail, les éditions Le Courrier du Livre, 1970, p. 43.

3 Le psychique est pris pour le spirituel et aboutit au spiritisme et au néospiritualisme. C’est une tendance marquée au sein des mouvements se réclamant du nouvel âge. Lire notamment « Common ground, resources for personnel transfor­mation », fairfax, Californie, numéro 32, été 1982.

Le spirituel est réduit au psychique : Catherine Dreyfus, « les groupes de rencontre », les éditions C.E.P.L. 1975. L’auteur y décrit le développement de ce que certains vont jusqu’à appeler la métathérapie et fait bien apparaître l’ambiguïté de base lorsqu’elle écrit : « Hollywood pastiche le mouvement à sa manière en choisissant sa Mecque, Esalen, comme cadre » de films psychologiques.

Lire aussi « les bio-énergies », dans la revue Sexpol sexualité politique, numéro 29-30, mai 1979, p. 67.

4 René Guénon, « Le règne de la quantité et les signes des temps », éditions Gallimard, N.R.F. 1945, chap. XXXIV,« Les méfaits de la psychanalyse ». Julius Evola, « Masques et visages du spiritualisme contemporain », éditions de l’homme, 1972, chap. III, « Critique de la psychanalyse ».

5 Colloque « autour de Karlfried Graf Durckheim et de Maria Hippius », Centre international de la Sainte-Baume, 1984, éditions de l’Ouvert, Institut pour la Rencontre et l’Étude des Civilisations, p .140.

6 Raymond Ruyer, « la gnose de Princeton », les éditions Fayard, 1974.

7 Dr Paul Chauchard, « Zen et le cerveau », les éditions Le Courrier du Livre, 1976, p. 78. Co-auteur Taisen Deshimaru roshi.

8 Blaise Pascal, « Pensée », La Pléiade, les éditions Galli­mard, 1954, p. 1092 et 1093.

9 Teilhard de Chardin, « Lettres de voyage », les éditions Grasset, 1961.

10 Jean Biès, « Littérature française et pensée hindoue », les éditions Klincksieck, 1974, p. 157.

11 Raymond Ruyer, « La gnose de Princeton », les éditions Fayard, 1974, p. 35, p. 297.

12 Karlfried Graf Dürckheim, « Exercices initiatiques dans la psychothérapie », les éditions Le Courrier du Livre, 1977, p. 44.

13 Le Coran, « sourate le soleil » numéro 91, versets 9 et 10.