Pourquoi le fait de « ne rien vouloir » serait-il vécu comme un « grand bonheur » ? Pourquoi ne serait-ce pas un état d’ennui morne ? Parce que le moment présent est intrinsèquement béatifique, parce que ce « grand bonheur » est toujours disponible ici et maintenant ; mais nous, hélas, nous ne le sommes pas. Où sommes-nous donc ? Nous sommes perdus au fond de nos bols de mendiant, rêvant du moment suivant, du prochain objectif qui nous apportera…
David Edwards : Le bol à aumônes magique, partie 2 — L’Auto-enquête