David Edwards : Résister au mal ? — Partie 2

Une grande partie de notre souffrance réside dans notre résistance — c’est le fait même de dire « non » à un sentiment qui nous blesse. Nous ne voulons pas ressentir la douleur ! En plaçant volontairement mon attention sur la douleur, je l’acceptais. Le « non » disparaissait. Je ne résistais plus au « mal ». Et à mesure que cela se produisait, la boule de douleur commençait à s’adoucir, à se transformer — un « pilier de conscience » commençait à apparaître et à absorber le chaos. Finalement, j’ai commencé à ressentir l’« espace » de Tolle — les sensations dans mon cœur sont devenues douces, agréables. Au bout d’une heure environ, peut-être 75 minutes, l’agonie s’est transformée en sentiments d’amour et de félicité.

Joan Tollifson : La pratique ludique du oui : Une expérience intéressante

Notre nature essentielle de pure conscience s’abandonne totalement à toute expérience. C’est l’innocence pure, l’ouverture, l’intimité, l’accueil, la sensibilité et la disponibilité, un « oui » inconditionnel à toute expérience telle qu’elle est d’un moment à l’autre, sans jugement ni préférence. – Rupert Spira Une personne que je rencontrais récemment sur Zoom m’a dit qu’elle avait […]

Martin Ratte : Au-delà des méthodes

Vivre au présent, c’est être conscient de tout ce qui traverse mon esprit ici et maintenant. Dans mon esprit, à l’instant, il se trouve des perceptions : de cet arbre, du chant des oiseaux, de l’odeur du souper, etc. Être présent, c’est prendre conscience de tout cela. Mais mon esprit, ici et maintenant, n’est pas seulement occupé par ces perceptions : des pensées, des émotions, des désirs, des souvenirs, etc. s’y bousculent aussi.

John Horgan : À quoi sert la « connaissance de soi » ?

Lors de son procès pour hérésie, ce vieux fanfaron de Socrate déclara : « L’examen de moi-même et des autres est le plus grand des biens ». Socrate veut dire que le fait de réfléchir sérieusement à la vie fait de vous une meilleure personne, c’est-à-dire une personne plus heureuse et plus gentille. J’appelle cette affirmation le principe socratique.

Joan Tollifson : Ce qui fonctionne vraiment, Psychothérapie, spiritualité et au-delà

Nous sommes à la fois une vague particulière et momentanée de l’océan et l’océan tout entier, éternel, intemporel, toujours présent, tout inclusif. Et la vague n’est jamais une chose solide et séparée de l’océan — c’est une illusion. Lorsque nous croyons à cette illusion, la mort peut nous sembler terrifiante. C’est comme la peur qu’avaient les gens de tomber du bord de la terre s’ils s’aventuraient trop loin en mer. Cette peur repose sur une mauvaise compréhension de la réalité.

La nature de la vie religieuse II. Discussion avec Krishnamurti

Est-ce que le culte de l’intellect et de toutes ses activités a provoqué un sentiment de morcellement de la nature entière de l’homme ? Je propose simplement cette question pour qu’elle soit débattue, et non comme une théorie. Seriez-vous d’accord ? Parce que l’intellect implique tout le mouvement de la pensée, la connaissance et la compréhension à travers la pensée. Lorsque vous utilisez ce mot, cela sous-entend que la pensée a compris ce qui est dit. La pensée, qui est l’instrument de l’intellect, étant essentiellement limitée, a engendré cette division, cette fragmentation de l’homme. La pensée n’est pas le mouvement d’un esprit religieux.

Martin Ratte : La souffrance psychologique

Comment guérir de sa blessure ? Vous vous posez sûrement cette question. À mon avis, on peut se guérir de sa blessure si on observe ses pensées et ses images de « moi blessé », ainsi que ses émotions, de même que tout le jeu que ces éléments jouent entre eux pour créer de la souffrance. En les observant, je peux comprendre que ce que je vis là est complètement absurde, que tout cela est basé sur de simples pensées, des images, et qu’il est ridicule de vivre dans ce monde imaginaire et surtout de le tenir pour réel.

Chris Niebauer : La philosophie orientale affirme qu’il n’y a pas de « moi ». La science est d’accord

La triste vérité est que chacun d’entre nous fera l’expérience de beaucoup de douleur mentale, de misère et de frustration au cours de sa vie. En prenant la voix dans notre tête pour une chose et en l’appelant « moi », nous entrons en conflit avec les preuves neuropsychologiques qui montrent que cette chose n’existe pas. Cette erreur — ce sentiment illusoire de soi — est la cause première de notre souffrance mentale.

La nature de la vie religieuse I. Discussion avec Krishnamurti

Nous disons que l’ascension même par le savoir est la destruction de l’homme, et que pour empêcher cette destruction, le savoir doit être remise à sa juste place, et c’est dans cette remise à sa juste place que se trouve le début de la vie religieuse.

R.P. Kaushik : Foi et compréhension

L’intellect est une belle chose dans ses propres limites ; il est nécessaire lorsqu’il s’agit de technologie. Mais lorsqu’il est appliqué aux affaires humaines, il échoue lamentablement. Comme je l’ai déjà dit, les personnes les plus développées intellectuellement ne sont pas nécessairement des personnes intelligentes.