Adam Jacobs : Vous pouvez suivre votre propre voie

Cette prise de conscience — que moi seul pouvais connaître ma véritable voie — fait écho aux anciens enseignements spirituels qui célèbrent les parcours solitaires. Et c’est là le point : pour satisfaire le besoin existentiel que nous ressentons tous (ou du moins je suppose que vous le ressentez), on peut être conseillé, guidé, poussé, exhorté ou supplié d’aller dans une direction particulière. Cette direction peut être utile ou non ; seul chacun de nous peut savoir si elle l’est vraiment.

Dr R P : Comment créer un Internet sans censure ?

Aussi hypocrite que soit l’utilisation par les apologistes de la surveillance des outils qu’ils souhaitent refuser à tout le monde, je ne peux reprocher à personne de vouloir garder ses propres affaires privées. Le besoin de vie privée et d’anonymat a rarement été aussi fort. Après tout, lorsqu’on commente des questions politiques et qu’on utilise des mots comme « armes élégantes pour une époque plus civilisée », il y a toutes les raisons de chercher à se cacher sous des pseudonymes et des connexions cryptées afin d’empêcher les gouvernements d’utiliser des armes réelles « maladroites et aléatoires » — des bâtons, des pierres et des os brisés — en réponse à la critique.

Hazrat Inayat : Le bonheur

Souvent, les conditions de la vie sont telles qu’elles font de cette vie un esclavage; il semble que nous soyons condamnés à marcher entre l’eau et le puits . Pour s’élever au-dessus des contingences, il faut des ailes que tout le monde ne possède pas. Ces ailes sont attachées à l’âme; l’une est l’indépendance, l’autre, l’indifférence. Nous ne pouvons acquérir l’indépendance qu’au prix de nombreux sacrifices. Arriver à l’indifférence, alors que l’on serait naturellement porté à aimer et à sympathiser avec autrui, équivaut, semble-t-il, à s’arracher le cœur. Évidemment, lorsque l’âme parvient à déployer ses ailes, les conditions terrestres semblent disparaitre au loin et l’on est délié.