William M. Briggs
Tout ce que vous croyez est faux 10 : L’armée des morts-vivants wokes

Traduction libre Ce sera le dernier chapitre, puisque l’été est terminé. Nous n’avons même pas fait la moitié du chemin… Je suis offensé Tout me contrarie Le sophisme de l’offense est peut-être le mauvais argument le plus populaire utilisé pour rejeter des vérités qui nous mettent mal à l’aise, nous les modernes. Un exemple concret […]

Traduction libre

Ce sera le dernier chapitre, puisque l’été est terminé. Nous n’avons même pas fait la moitié du chemin…

Je suis offensé

Tout me contrarie

Le sophisme de l’offense est peut-être le mauvais argument le plus populaire utilisé pour rejeter des vérités qui nous mettent mal à l’aise, nous les modernes. Un exemple concret en est la meilleure illustration.

Voici les principaux détails de l’histoire « Tribunal — Un élève peut être expulsé pour avoir cité la Bible sur Facebook ».

Felix Ngole était étudiant en master de travail social à l’université de Sheffield. « En 2015, il a fait des commentaires sur son compte Facebook personnel » sur les croyances chrétiennes concernant le mariage, disant entre autres cette vérité : « le mariage entre personnes de même sexe est un péché, que cela nous plaise ou non. Ce sont les paroles de Dieu et les sentiments de l’homme ne changeront pas ses paroles ».

Près de deux mois plus tard, M. Ngole a reçu un courriel d’un responsable de l’université l’informant que ses commentaires sur Facebook faisaient l’objet d’une enquête. Il a ensuite été interrogé par une équipe d’enquêteurs, puis exclu de son cours par un jury présidé par le professeur Marsh, un militant des droits LGBT.

M. Ngole s’y est opposé et a porté l’affaire devant la Haute Cour, qui a jugé « que l’université avait agi légalement en retirant M. Ngole de son cours ».

Le tribunal a appris que « l’équipe d’enquête de l’université a reconnu que M. Ngole avait pleinement droit à ses convictions religieuses et qu’il avait agi avec honnêteté et intégrité ». L’université a estimé que ce n’étaient pas les opinions de M. Ngole qui étaient en cause, mais le fait qu’il les ait affichées publiquement. Elle a estimé que l’expression de ses opinions « pouvait avoir offensé certaines personnes ».

L’université a soutenu qu’elle avait raison de sanctionner M. Ngole et de lui interdire d’exercer la profession qu’il avait choisie, bien que M. Ngole ait légalement exprimé ses opinions chrétiennes en tant que chrétien pratiquant, en dehors de ses études professionnelles, dans un contexte où il n’était pas identifié comme un étudiant en travail social, et bien que cette expression n’ait eu aucun impact sur son travail et ses capacités professionnelles.

La première erreur à relever est l’utilisation du mot « pouvait » dans « pouvait avoir offensé ». Les messages de M. Ngole ont en effet offensé le « professeur Marsh, militant des droits LGBT ».

Le juge chargé de l’affaire a reconnu que les messages de M. Ngole « étaient sans aucun doute destinés à véhiculer une perspective religieuse ». Il déclara :

La liberté d’expression est un droit important. Utiliser ce droit pour exprimer le contenu d’opinions religieuses profondément ancrées mérite le respect dans une société démocratique et plurielle, et nulle part plus que dans une université. La liberté du discours religieux est un bien public d’une grande importance et d’une grande gravité.

En outre, « l’université a reconnu qu’il n’y avait eu aucune raison de s’inquiéter ni aucune preuve que M. Ngole avait agi de manière discriminatoire, que ce soit lors de son stage ou autrement. La décision de l’université n’était pas non plus fondée sur des spéculations selon lesquelles M. Ngole se livrerait à une discrimination à l’avenir. Aucune discrimination ne s’est produite ou ne devrait se produire dans ce cas ».

Néanmoins, la Cour a statué :

Il s’agissait de savoir comment [les commentaires de M. Ngole] pouvaient être consultés et lus par des personnes qui les percevraient comme des jugements [sic], incompatibles avec l’éthique du service ou suggérant des intentions discriminatoires. C’était un problème en soi.… [ellipse originale], Mais, quelle qu’ait été l’intention réelle, c’est la perception de la publication qui a causé le dommage. Il était raisonnable de s’inquiéter de cette perception.

Ngole a donc été exclu. Il a fait appel, mais a perdu.

Les sentiments sont supérieurs à la vérité

L’offense peut-elle être utilisée pour censurer la Vérité ? Supposons que c’est le cas.

Je suis offensé — c’est vrai — par les actes du tribunal, de l’université de Sheffield et du professeur Marsh. Ngole est également offensé et pour les mêmes raisons. Mais Marsh et probablement d’autres personnes à Sheffield ont été offensés par les messages de Ngole. Il existe des états contradictoires ou opposés d’être offensé.

Il y a une question qui se pose, une décision à prendre : renvoyer Ngole ou non. L’une de ces décisions sera la bonne, l’autre la mauvaise. Pouvons-nous décider sur la base d’une pondération des degrés d’offense ? Par exemple, si le nombre de personnes offensées par le renvoi de Ngole est supérieur au nombre de personnes offensées par le maintien de Ngole, la bonne décision est de le garder. Ou peut-être que le choix du total des votes des personnes offensées de part et d’autre de la question n’est pas le bon, mais que c’est la profondeur de l’offense qui devrait être mesurée, de sorte que le côté qui manifeste la plus grande « indignation » (ou la teinture violette des cheveux) remporte la décision ?

Il s’agit manifestement de positions absurdes. Le fait que quelqu’un soit offensé par l’exposition d’une proposition ne dit rien sur la véracité de cette proposition. Et quand je dis « rien », je veux dire « rien ». Et si l’offense ne dit rien sur la vérité d’une proposition, alors l’offense ne peut pas être utilisée dans une décision qui dépend de la proposition, car la décision de renvoyer Ngole dépend de la proposition selon laquelle « il est impossible pour deux hommes d’être mariés ».

L’efféminement abonde

Le sophisme de l’offense est un sophisme particulièrement efféminé, parce qu’il contient la prémisse implicite que tout ce qui « outrage » une femme (d’habitude) ne peut donc pas être mentionné. Cette prémisse est également fallacieuse et contre-productive, car elle est elle-même scandaleuse. Il est également évident que ce n’est pas offenser qui est le péché séculier de Ngole, mais le christianisme. Cela est prouvé par l’expérience de pensée consistant à imaginer ce qui se serait passé si Ngole était musulman. Car, bien sûr, les musulmans détiennent également la Vérité sur cette question.

En bref, chaque fois que quelqu’un crie « je suis offensé », la personne à qui l’on crie est également offensée. Il y a de l’offense pour tout le monde. Aucune partie ne peut considérer que son niveau d’offense a plus de valeur que celui de l’autre. L’état d’être offensé est sans importance pour toute proposition (qui ne traite pas directement l’état d’être offensé).

Pourtant, le sophisme de l’offense persiste parce que nous sommes tous des puritains maintenant.

Pourquoi les entreprises sont wokes

Alors, poursuivez-moi

Les entreprises sont wokes parce que dès le départ, elles devaient l’être, de peur d’être poursuivies en justice. Ensuite, après que les « solutions » visant à prévenir les pertes monétaires se sont imposées, c’était parce qu’elles le voulaient. Aujourd’hui, tous les citoyens doivent être wokes.

Cette histoire est bien connue des initiés ; pour d’autres, voici un résumé pratique de notre tragédie pour les non familiers.

Association forcée

Il est vrai, et on peut l’admettre, que les attitudes à l’égard des Noirs dans certaines régions des États-Unis au milieu du vingtième siècle étaient mauvaises, et certaines injustifiées. Au lieu de corriger ces attitudes par des moyens culturels, le gouvernement (qui comprend les médias et les soi-disant organisations non gouvernementales) a décidé de les corriger par la loi.

La Constitution stipulait que la liberté de réunion (d’association) était primordiale. Le gouvernement a ajouté, par la force de la loi, ce que la loi lui interdisait d’ajouter, « la libre association, mais pas en cas d’idées fausses ».

L’association forcée s’est produite rapidement. Les Noirs ont été transportés par bus dans des quartiers non noirs et ont été obligés de se mélanger. Des troupes fédérales armées veillaient au respect de ces règles.

Goût discriminatoire

Il est devenu illégal de « discriminer » en raison de la race (dont les universitaires affirment encore aujourd’hui qu’elle n’existe pas, à l’exception de la race blanche, qui est diabolique, comme nous le verrons dans un autre chapitre). Pourtant, il était difficile de prouver que quelqu’un avait déci, c’est-à-dire discriminé, en raison de la race. Une entreprise pouvait dire « Nous n’avons pas embauché ce Noir parce qu’il n’est pas qualifié », même si, au fond d’elle-même, elle ne voulait pas embaucher cet homme parce qu’il était Noir, et même s’il était vrai que l’homme n’était pas qualifié.

Les tribunaux se sont empressés de définir la « discrimination » — désormais un mauvais mot — d’un point de vue statistique. La « discrimination » à l’encontre des individus n’a plus besoin d’être prouvée. Au lieu de cela, il suffisait de montrer qu’il n’y avait « pas assez » de Noirs embauchés. C’est là que la folie a véritablement commencé.

Si la « discrimination » se limitait à la démonstration effective de décisions individuelles fondées sur la race, la folie n’aurait pas pu se répandre en raison de la difficulté de la preuve.

Tout le monde déteste les statistiques

La définition statistique de la « discrimination » a transformé la présomption d’innocence en présomption, voire en preuve, de culpabilité. Le problème est évident : quels sont les postes qui font l’objet de plaintes pour « discrimination » ? L’ambiguïté des descriptions d’emploi a compliqué la situation. Quel dénominateur doit être utilisé pour prouver une « inégalité » ? Le rapport entre les Noirs et les non-Blancs qui vivent dans un rayon de trois pâtés de maisons autour de l’entreprise ? Quatre pâtés de maisons ? Le comté ? L’État ? Le pays ? Cette année ? L’année dernière ? Ceux qui possèdent une certaine expérience et des qualifications ? Lesquels ?

Il est devenu presque impossible d’être innocenté de la « discrimination » sur le plan statistique. C’est le sophisme de la discrimination, l’hypothèse incontestable que les « inégalités » statistiques sont dues au racisme.

Les procès et leurs jugements étaient trop coûteux à supporter. Les entreprises, en particulier les plus grandes qui pouvaient se le permettre, ont donc commencé à instaurer de manière préventive des quotas raciaux. C’était le début de la « conscience woke (wokeness) ».

Belle opinion, camarade

Les quotas raciaux doivent faire l’objet d’un suivi, et le suivi nécessite des personnes chargées de cette tâche. C’est ainsi que sont apparus les zampolit des entreprises, c’est-à-dire les directeurs des ressources humaines et de la diversité.

La race a été presque simultanément étendue au sexe et à d’autres catégories, mais la race et le sexe étaient, au début, les « identités » les plus importantes à suivre. L’histoire de la « discrimination » statistique, des quotas et de l’autonomisation des personnes chargées de suivre les quotas est la même pour le sexe et, plus tard, pour d’autres « identités ».

Le problème était de trouver des personnes pour atteindre les quotas. Pour les emplois simples en usine, c’était assez facile. Pour les postes plus complexes, exigeant de l’expérience, des compétences et ce que nous appelions autrefois l’éducation, ce n’était pas facile. Les normes devaient être abaissées, et elles l’ont été, les entreprises proclamant simultanément que les normes ne seraient pas abaissées et qu’elles n’étaient pas vraiment nécessaires de toute façon. L’abaissement des normes étant coûteux, seules les grandes entreprises pouvaient absorber le coût, et (c’est un jeu de mots) les petites entreprises qui ne le pouvaient pas.

Dans votre meilleur accent de Harvard

C’est dans le domaine de l’éducation que les quotas ont été les plus flagrants. Les universitaires étant des snobs notoires, ils n’ont tout d’abord pas supporté l’arrivée directe de femmes non qualifiées et de non-Blancs dans leurs propres départements, qui étaient encore soumis à des normes. Ils ont donc créé de nouveaux départements (et sous-départements) : Les départements d’études. Les critères de placement dans ces départements étaient en grande partie l’appartenance à la race ou au sexe approprié.

Ces quotas semblaient remédier à la « discrimination » statistique et les administrateurs étaient satisfaits. Mais la situation est vite devenue problématique, car ces départements, pour être considérés comme réels, devaient avoir des étudiants. Comment les obtenir ? La conscience woke s’est accélérée quand il est devenu obligatoire de suivre des cours d’études. Et elle s’est encore accélérée lorsqu’il est devenu évident que l’obtention d’un « diplôme » d’études — les « diplômes » étant nécessaires pour entrer dans la société courtoise — ne nécessitait aucune intelligence ou capacité.

L’inévitable s’est produit. Les quotas se sont étendus des niveaux globauxà travers l’ensemble de l’entreprise ou de l’université — aux départements individuels au sein des institutions. Cette expansion continue, car tant que la « discrimination » est définie statistiquement, elle ne disparaîtra jamais et surgira toujours partout, à travers des définitions changeantes des numérateurs, des dénominateurs et des « identités ».

De toute évidence, la « discrimination » s’étendait bien au-delà de la race et du sexe. Le sexe lui-même a dû être défini comme ce qu’il n’était pas (merci Neil Gorsuch !), une forme d’abaissement des normes.

Plus les quotas se répandent et deviennent nécessaires, plus il faut de traqueurs de quotas. D’où le pouvoir accru de zampolit et l’affaiblissement des normes.

Égale désolation

Pourtant, la « conscience woke (wokeness) » ne se serait jamais répandue s’il n’y avait la prémisse tacite de l’égalité. L’armée, par exemple, pour atteindre ses quotas de sexe, a dû prétendre qu’il n’y avait pas de différences importantes entre les sexes. Ou en ce qui concerne le comportement de ceux qui définissaient leur « identité » en fonction de désirs sexuels non procréatifs. Les dirigeants ont d’abord feint de croire à l’égalité, et beaucoup le font encore, mais à mesure que les « diplômés » wokes montaient en grade, cette croyance est devenue sincère.

Aujourd’hui, presque tout le monde croit en l’égalité, à un degré ou à un autre. Non seulement dans le sens où les gens devraient être traités de la même manière en vertu de la loi, mais aussi dans le sens où tous les gens sont « réellement » les mêmes à la base ; seules les circonstances sont différentes. Si les circonstances étaient identiques, le résultat serait identique, ou presque. Il est permis de parler de petits écarts par rapport à l’égalité, mais ces écarts se réduisent et s’amenuisent à mesure que l’égalité s’étend.

Nous n’avons pas besoin d’une foutue preuve

Il n’y a jamais eu, jamais, de preuves de l’égalité ; en fait, toutes les observations dans toute l’histoire vont à l’encontre de cette idée. Mais on y croit toujours. L’inégalité implique des disparités irréparables, inéluctables, et il est insupportable d’y penser. Il est « injuste » que Bob soit né grand, viril et intelligent et qu’Alice soit née petite, féminine et chétive. Ces différences peuvent cependant être éradiquées par la loi ou la force. Les mères avaient l’habitude de dire « La vie est injuste ». Aujourd’hui, elles disent « Poursuite ».

À mesure que les « identités » auxquelles s’applique la « discrimination » s’élargissent nécessairement, car tout le monde veut être une victime, il n’y a pas de classe supérieure d’être, les entreprises doivent devenir plus wokes. Elles le font parce que les zampolits, et même les employés ordinaires, embauchés, sont plus souvent de vrais croyants, et parce qu’il devient plus coûteux d’éviter la wokeness. Ainsi, une entreprise (il s’agit d’une célèbre blague de Stone Toss) qui vend des hamburgers présentera dans sa publicité un couple d’hommes de races différentes s’engageant dans des activités similaires à des relations sexuelles.

Tempête de hurlements

Les wokes sont litigieux. La publicité de l’entreprise leur permet d’éviter un procès ou d’autres problèmes. La publicité dérange les personnes basées, mais que peuvent-elles faire ? Poursuivre l’entreprise pour affichage de perversion ? C’est de la x-ophobie (où x est une variable). Tout ce que la base peut faire, c’est râler et refuser leur patronage, ce qui ne coûte pas grand-chose à l’entreprise, d’autant plus que l’oligarchie s’étend et que les options se resserrent. Toutes les sociétés émettrices de cartes de crédit sont aujourd’hui wokes. Pouvez-vous vous en passer ?

La personne basée peut intenter un procès pour « discrimination inversée », ce qui, en tant que tactique de guerre culturelle, peut être licite, mais cela repose sur l’hypothèse tacite de l’égalité qui, si elle n’est pas reconnue, corrompt même la personne basée.

Apaisement

L’apaisement a permis aux entreprises de respirer et d’économiser de l’argent dans un premier temps. Mais, bien entendu, l’apaisement leur coûtera plus cher au bout du compte. Devenir woke, c’est se ruiner. Boeing en est un exemple hilarant. Un petit farceur (j’ai perdu le lien original) a publié la série de tweets de Boeing sur la signalisation des mœurs, montrant à quel point l’entreprise était attachée à la diversité, que les quotas avaient atteint leur maximum et qu’elle veillait avec enthousiasme à ce que la diversité ne fasse que croître. À côté de cela, il y avait une série d’articles de presse sur leurs nouveaux avions qui tombaient en vol.

La conscience woke (wokeness) est aujourd’hui omniprésente. Aucun domaine de l’activité humaine n’y échappe. Les voiles sont tirés sur la réalité avec de plus en plus de vigueur. Même le Congrès élimine les mots d’inégalité blessants tels que père et fils. Cela suit la tendance dans les universités, le lieu où l’apprentissage est interdit.

La fin n’est pas proche

La fin n’est pas pour demain. Plus la conscience woke est grande, plus il y a de vrais croyants. Principalement chez les jeunes, mais aussi chez les anciens en ce qui concerne les domaines antérieurs de wokeness. Combien de « conservateurs » s’exprimeront aujourd’hui contre l’homosexualité, par exemple ? Combien s’exprimeront contre le transgenre dans cinq ans ?

Les entreprises, avec plus ou moins de succès, sépareront les employés basés sur la Réalité des autres départements wokes, probablement en les cachant dans des sections de « projets spéciaux ». L’amour de l’argent est toujours plus fort que l’amour de l’égalité. La discrétion est essentielle pour éviter les quotas et les normes abaissées. Cela sera plus facile pour les entités plus riches, tandis que les plus petites échoueront ou seront absorbées par les plus grandes.

La véritable fin survient lorsque la pression contre la réalité devient trop lourde à supporter, comme c’est le cas pour Boeing. La concurrence asiatique ne peut qu’accélérer la rupture.

Texte original : https://www.wmbriggs.com/post/48255/