(Revue Question De. No 12. Mai-Juin 1976)
Pédagogie, éducation… Des mots sur toutes les lèvres… Une crise grave secoue l’Université, que récupère la politique. On conteste les réformes, on dénonce le manque d’adaptation de l’enseignement aux besoins de l’individu et de la société, on s’interroge, on propose… Qui ne connaît les tentatives marginales de R. Steiner ou d’I. Ilitch ? Oui n’a lu d’A.S. Neil « les Libres Enfants de Summerhill » ?
Cependant, aucune solution ne donne pleine satisfaction, car aucune n’envisage la totalité de l’être humain, non plus qu’une profonde réforme mentale et psychologique. Une expérience des plus originales est tentée depuis plus de vingt ans au Centre international d’éducation de Pondichéry, qui fait partie de l’âshram de Shrî Aurobindo, où Jean Biès a récemment séjourné.
Si cette expérience concerne d’abord l’Inde, elle peut fort bien éclairer nos recherches tâtonnantes, être adaptée aux conditions qui sont les nôtres et fournir à l’Occident l’impulsion et l’inspiration nécessaires à la création d’une Ecole nouvelle coïncidant avec un nouvel âge de l’humanité.
Parmi les principes généraux en vigueur dans l’Ecole du « libre progrès », il en est un selon lequel l’éducation de l’être humain commence dès avant sa naissance et se prolonge toute sa vie. La mère exerce une certaine action sur l’enfant qu’elle porte et doit, pour cette raison, veiller à nourrir toujours des pensées belles et pures, vivre dans un décor agréable, penser pour son enfant au plus haut idéal. Autant d’éléments qui façonnent en quelque sorte l’âme de l’enfant à naître. Avant même de prétendre l’éduquer, les parents doivent être capables de s’éduquer eux-mêmes. Les qualités s’enseignent par l’exemple (en quoi l’enfant peut servir de « maître » à ses parents). Ceux-ci n’auront jamais à se montrer autoritaires ni despotiques, mais l’amèneront à avouer spontanément son erreur et lui montreront affectueusement la cause de cette erreur. C’est souligner l’importance déterminante des premières étrangères à l’âshramite, la priorité reste à la « connaissance de soi ». La politique, par exemple, sera proscrite de ses préoccupations, qui ne peut qu’exacerber les vibrations passionnelles. La lecture des journaux sera jugée inutile, lesquels sont « pleins de mensonges ». Or, écrit la Mère, « le parfait serviteur de la Vérité doit s’abstenir même de la plus petite inexactitude, exagération ou déformation ». Plutôt que de politique, on cherchera à déterminer le rôle que pourrait jouer chaque pays dans une sorte de gouvernement mondial fondé sur l’amour et la connaissance, sa contribution particulière à l’harmonie universelle.
Les quatre niveaux d’éducation
L’être humain est composé de quatre niveaux ou plans : Le plan physique, correspondant au corps, avec ses organes, ses muscles et ses nerfs, et s’ouvrant aux régions subconscientes ; le plan vital, correspondant à l’ensemble des désirs, impulsions, passions positives et négatives ; le plan mental, correspondant à l’activité pensante ; le plan psychique, enfin, correspondant à « l’âme », intermédiaire entre le moi et l’Un transcendant, ou Soi, et s’ouvrant aux régions illuminées, intuitives, surmentales et supramentales, qui forment le « supraconscient ».
Alors que notre système d’éducation, tributaire du dualisme cartésien, ne reconnaît que l’existence du corps et du cerveau et forme un être amputé de l’essentiel, le « libre progrès » s’intéresse simultanément à l’éducation de ces quatre plans.
1) Le plan physique. L’éducation du plan physique consiste d’abord à discipliner le corps, en habituant l’enfant à percevoir le fonctionnement des organes internes, afin de pouvoir progressivement les contrôler ; à veiller aux attitudes, postures et mouvements corrects. Ce ne sont pas précautions superflues que de donner au corps les aliments dont il ressent l’envie, d’en assurer la propreté, de dormir un nombre d’heures suffisant (les heures d’avant minuit étant les plus bénéfiques), d’apprendre à respirer pleinement et consciemment : toutes précautions permettant d’éviter bien des maladies et l’usage de bien des médicaments.
Une demi-heure d’exercices physiques, chaque matin, permet le développement méthodique et harmonieux des diverses parties du corps. L’âshram de Pondichéry possède à cet effet des terrains de jeux, des gymnases, des piscines, des stades. On veillera, d’autre part, à la rectification des défauts et déformations anatomiques, en évitant d’imposer au jeune enfant des travaux de force, en lui apprenant à se tenir droit (on connaît les vertus du padmâsana ou « position du lotus »), à tendre vers une certaine beauté corporelle qui ne soit point narcissisme, mais préfiguration de la beauté intérieure. Les spectacles de danses plastiques donnés à l’âshram combinent l’aspect artistique et divers modèles d’attitudes exemplaires.
Dans la Manifestation supramentale sur la terre, Shrî Aurobindo n’hésite pas à écrire que, par-delà l’acquisition de la santé, de la force et de l’équilibre, le corps doit subir une transformation complète en vue de sa perfection et de la création d’un « corps divin » et immortel, par le développement de la « conscience physique », et, de plus en plus docile aux influences d’en haut, devenir un instrument adapté aux opérations, de l’Esprit.
2) Le plan vital. Il s’agit d’abord ici de développer et d’employer les organes des sens. On apprendra à aimer les belles choses, tant dans la nature (fleurs, paysages) que dans les productions humaines (œuvres d’art). « Celui qui atteint à un vrai raffinement du goût se sentira empêché, par ce raffinement même, d’agir de façon grossière, brutale ou vulgaire. » Danse, musique, poésie, art dramatique, peinture, modelage sont pratiqués par tous ceux qui en éprouvent le besoin. Il s’agit ensuite de vaincre les données et conditionnements de l’atavisme, de transformer son caractère en apprenant à le connaître, d’acquérir une complète maîtrise de l’inconscient. Ascétisme et coercition sont fermement condamnés ; mais on s’appliquera, à force d’une volonté consciente, à se rendre un compte exact de ses divers mouvements internes, à discerner l’origine et la nature des différentes forces à l’œuvre au fond de soi sensations, impulsions, émotions , à devenir le spectateur de ses désirs, colères, enthousiasmes, impatiences ; à cerner les tendances, lumineuses et obscures, qui sans cesse se livrent bataille, en favorisant les premières et sans jamais accepter les échecs comme définitifs. Le seul péché réside dans l’état dépressif. Il convient de savoir utiliser à son profit le jeu des « forces adverses », se désidentifier des vibrations vitales, acquérir le calme et l’immobilité intérieurs, susceptibles de créer en nous et autour de nous une « paix contagieuse ».
3) Le plan mental. Condamnation sans appel est prononcée contre tout intellectualisme, tout bourrage de crâne, cause supplémentaire de déséquilibre dans le système occidental.
L’éducation mentale s’attachera d’abord non pas à accumuler des connaissances, mais à susciter l’intérêt de l’enfant en développant sa curiosité, son sens de l’observation et de l’exactitude, soutenus par des exercices d’éveil. Le « par cœur » sera remplacé par une compréhension vécue. On répondra toujours aux questions posées sur le pourquoi et le comment des choses. Elle s’attachera par-là à développer les capacités d’élargissement et d’enrichissement. La vie est, à chaque moment, la meilleure des écoles, la plus riche en expériences imprévues, en problèmes à résoudre, en exemples frappants.
On favorisera le goût de la lecture, instructive en même temps qu’attractive, qui développe l’imagination et les facultés créatrices. On n’insistera pas seulement sur le grand nombre et la variété des matières, mais aussi sur la diversité d’approches et de solutions d’un même problème. C’est retrouver l’idée, chère à l’Inde antique, que tout est « point de vue » (darshana) et que, de ce fait même, le mental humain est des plus relatifs. « Je n’admettais jamais, écrit Aurobindo, une vérité dans le mental, sans admettre simultanément son contraire. » Il convient d’habituer le mental à réviser constamment ses notions, à élargir ses cadres. Chaque perte de point de vue constitue un progrès.
En fait, tous les contraires peuvent et doivent se transformer en complémentaires et former une synthèse des différents points de vue considérés ; d’où l’avantage et la nécessité de prendre pour idée centrale l’idée la plus vaste possible.
L’éducation mentale doit développer en outre la capacité d’attention, le pouvoir de concentration, et permettre à l’esprit de contrôler ses pensées, de se fixer sur ce qu’il veut, quand il le veut. Si, du côté de l’étude, une synthèse toujours plus large est souhaitable, du côté du travail intérieur se révèlent au contraire nécessaires un strict contrôle du flux des idées, un choix exclusif de celles qui se trouvent en accord avec ce qui sert ce travail. Il est recommandé de passer journellement en revue ses pensées, d’y mettre de l’ordre et de remonter à leur source. Un certain entraînement permet de ne laisser venir à la surface que les pensées utiles à ce qu’on est en train de faire.
Enfin, on songera à reposer le mental, qui ne sait guère s’arrêter, en le faisant changer d’activités, mais plus encore en l’introduisant chaque jour dans le plus total silence des paroles et des pensées, dans le calme parfait, dans une réceptivité croissante aux influences des régions suprêmes. Faire taire son mental est le meilleur moyen d’être en mesure de résoudre tous les problèmes.
Il existe à l’âshram trois « salles de silence », à la disposition des élèves et des professeurs.
4) Le plan psychique. Parce que tout être qui a obtenu une incarnation humaine porte, cachée en lui, la possibilité d’une conscience supérieure, c’est elle qu’il s’agit d’atteindre et de réaliser. L’éducation psychique concerne « la consécration de l’individu à son principe éternel ». Deux voies s’ouvrent à lui : la voie religieuse ou la voie philosophique. La première est proposée plus qu’encouragée, car la vie intérieure des hommes de l’ère future ne comportera plus ces « religions » en opposition et en concurrence, dont Aurobindo a dénoncé le « fiasco ». Elles se verront remplacées par une « spiritualité » aussi étrangère à la superstition qu’au fanatisme, par un « mode d’être », une «sagesse ». Ce qui compte, ici comme ailleurs, c’est l’expérience vécue de l’ultime Vérité où s’abolissent les opposés.
Le point de départ est la recherche en nous de ce qui échappe au corps, aux formations mentales, aux circonstances, aux habitus, aux conditionnements divers, et la saisie dans les profondeurs de notre être de ce qui détient un sens d’universalité et d’éternité. Il est dès lors possible de sortir de son ego et de devenir le Tout. Pour y atteindre, la rencontre d’un être réalisé est souhaitable, aidant de ses directives et de son expérience. A ceux qui n’ont pas rencontré le gourou, la Mère laisse ces conseils : s’abstenir de toute opinion et de toute réaction intellectuelles. Prendre tout ce qui se présente comme une aide pour progresser. Trouver plaisir à tout ce que l’on fait. Rester en toute occasion parfaitement paisible, garder une parfaite égalité d’âme en toutes circonstances. Ne jamais se plaindre de la conduite d’autrui. Réfléchir avant toute parole, toute action. Pratiquer quotidiennement méditation (ou vide mental) et concentration.
Au terme d’un inlassable effort, une porte finit par souvrir, d’où surgit une éblouissante splendeur. C’est à partir de cette lumière que peut commencer la libération, la fusion totale avec cela à quoi l’on s’est donné par-delà les formes et d’où descendent la plus haute joie et le plus grand amour.
A) Origine du Centre international d’éducationAu début du 20e siècle, Shrî Aurobindo, qui avait été lui-même professeur au collège de Baroda et proviseur du Bengal National College, à Calcutta, avait prévu les difficultés qui attendaient l’humanité et annoncé en même temps une mutation et un élargissement de la conscience. Il discerne dans ses écrits le rôle important que jouerait, dans l’apparition d’une humanité nouvelle, la pédagogie dont il établit les bases.
En 1943, il devait créer dans son âshram de Pondichéry une école où allaient être appliqués ses principes éducatifs. Cette école, indépendante du ministère de l’Éducation nationale de l’Inde, est devenue, en 1952, le Centre international d’éducation, lequel groupe aujourd’hui (1976) une soixantaine de professeurs, une centaine d’auxiliaires et huit cents élèves. B) Organisation Le Centre international d’éducation comprend les trois cycles scolaires habituels : jardin d’enfants et enseignement primaire, enseignement secondaire, premières années de l’enseignement supérieur. Les différentes matières relatives aux domaines littéraire, scientifique, artistique et manuel y sont enseignées. Les études sont gratuites ; l’âshram vit de dons. Autour d’une cour fleurie, les établissements offrent des salles spacieuses, aux murs blancs, pourvues de tables blanches. A chaque table, vêtus de blanc, travaillent dans un total silence quatre ou cinq élèves et un professeur. La semaine est ponctuée de causeries, de films, d’auditions de poèmes ou de musique, de l’audition des paroles enregistrées de la Mère, de méditations collectives au Play-Ground. Sont également donnés divers spectacles artistiques et sportifs et, une ou deux fois par an, une représentation théâtrale. |
Quelques constatations. Ce qui frappe le plus chez les divers responsables du Centre international d’éducation, c’est une immense double volonté : celle de donner un but à son existence — comme le dit la Mère, « une vie sans but est une vie sans joie » — en se perfectionnant et s’unifiant, et celle de servir la marche de l’humanité. Personne ne s’enferme ici, comme certains le croient, dans le confort rassurant d’une rêverie nébuleuse ni ne se dissimule les dangers et les difficultés du monde moderne ; mais chacun dit sa certitude en un avenir même lointain et sa foi en le Divin. Jamais plus qu’ici l’on n’aura pensé au futur en vivant le présent.
Une autre constatation est que la synthèse de l’Orient et de l’Occident se trouve ici accomplie ou, plutôt, la « fusion subtile » des deux parts de l’humanité, dont parlait Aurobindo, et qui seule peut la sauver en en renouvelant les destinées. Fusion visible dans l’existence, simultanément reconnue, des musiques de l’Inde et de l’Occident, dans l’usage de l’anglais et du français et dans celui des langues locales, dans la pratique de la « gymnastique » comme dans celle du hatha-yoga, et dans l’extrême variété des soixante mille ouvrages de la bibliothèque. Fusion plus profonde au niveau de la complémentarité des initiateurs : l’un, indien, l’autre, européen. S’il est un lieu où sonne déjà l’heure planétaire, tandis qu’y sont abolies les barrières raciales, sociales et idéologiques, c’est bien au Centre international de Pondichéry.
Mais ceux dont l’avis est le plus probant sont évidemment les premiers intéressés, les élèves. La grande majorité se proclame parfaitement heureuse ; les sourires ne trompent point. G. Monod-Herzen nous livre les résultats d’un sondage exécuté en 1970 auprès d’une centaine d’élèves, pour savoir si le nouvel enseignement leur convenait mieux que l’enseignement ordinaire. Le sondage fournit 20 % de non, 60 % de oui, et 20 % de oui avec spécification de ne pas en avoir d’autre. On a pu remarquer en outre que les élèves qui sortent de l’âshram au terme de leurs études passent d’ordinaire brillamment examens et concours et se révèlent souvent comme des sujets d’élite occupant de hauts postes clans la nation indienne.
Donnez-nous dix âshram et nous transformerons la France. On parle beaucoup actuellement d’un yoga pour l’Occident : on en cherche les bases. Celles-ci ne peuvent se trouver en premier lieu qu’au niveau de l’éducation donnée aux générations montantes.
L’oreille aux portes du futur, Shrî Aurobindo a perçu le bruissement confus, lointain, du surhomme qui vient. S’il est vrai, comme il l’écrit, que « l’Age de fer est fini », il est grand temps pour nous, si nous voulons assurer le passage au cycle suivant, de revoir complètement, à la lumière de sa pensée, notre système éducatif. Une jeunesse aux abois dans l’effondrement des structures économico-sociales, intellectuelles et spirituelles, privée de tout idéal (que remplacent les pires idéologies) et témoin de la démission des aînés, ne pourra jamais assurer cette relève s’il ne lui est pas proposé un but absolu. L’éducation actuelle fabrique trop de robots, d’infirmes et de névrosés mûrs pour l’embrigadement totalitaire. En revanche, déployer devant nos jeunes gens les perspectives non pas d’une existence matériellement meilleure et psychologiquement identique, mais d’une « vie divine » sur la terre, d’un élargissement et d’une élévation de la conscience, et leur offrir les possibilités d’œuvrer à la réalisation de ce nouvel Age, voilà qui les réconcilierait avec eux-mêmes et donnerait un sens à leur vie. Après le constat d’échec des réformes extérieures relativement au bonheur humain, ils admettraient aisément que ce qui est à changer, ce n’est rien d’autre que l’homme même ; que la vraie révolution sera intérieure ou ne sera pas ; que, seul, un homme doué d’un nouveau mode d’être, adoptant une échelle des valeurs et une vision du monde radicalement différentes, peut espérer un ordre plus heureux et plus juste. Paraphrasant Malraux, il serait tentant de demander la fondation de dix ashrams, conçus dans l’esprit de Pondichéry, pour transfigurer le visage de notre pays.
Parviendra-t-on jamais à secouer la mentalité de tant de services administratifs, à y faire passer le souffle du renouvellement, à leur faire quitter des préjugés et des erreurs qui n’entraînent que dégoût et stérilité, dans la confusion générale ?… Délire, dira-t-on… Métaphysique-fiction… Utopie… Une utopie pourtant promue réalité dans l’ancien chef-lieu des établissements français de l’Inde… Et l’utopie n’est-elle pas cette part du rêve qui fertilise l’avenir ? « Vous dites que c’est impossible, a répondu par avance Aurobindo à l’armée des défaitistes ; mais c’est ce qu’on a dit de toute chose avant qu’elle soit faite »… Un système pédagogique inspiré de celui que nous venons d’évoquer semble seul susceptible d’apporter à la situation présente les éclaircissements et les dimensions dont elle a besoin, et de relancer ainsi l’Occident en péril.
Une fois encore, peut-être, nous aurons été sauvés par l’enfant.
Jean Biès
Eléments bibliographiques
A) Sur l’éducation indienne en général:
Jeannine Auboyer : La vie quotidienne dans l’Inde ancienne (Paris, Hachette, 1961 ; IIe Partie, chap. III).
Rabindranath Tagore : Vers l’homme universel (Paris, Gallimard, 1964). Plusieurs chapitres sur l’éducation dans les tapovana forestiers et sur l’Université internationale de Shantiniketan.
Radhakumud Mookerji : « Les systèmes d’éducation hindous », in Approches de l’Inde (Cahiers du Sud, 1949).
B) Sur l’éducation, au. Centre international de Pondichéry :
Shrî Aurobindo : « A System of National Education » (Calcutta, The Karmayogin, 1909), inclus dans Sri Aurobindo and the Mother on Education (Pondichéry, Sri Aurobindo Ashram, 1960).
La Mère : Education (Pondichéry, Sri Aurobindo Ashram, 1972).
Gabriel Monod-Herzen, Jacqueline Benezech : l’Ecole du libre progrès (Paris, Plon, 1972).
P.-B. Saint-Hilaire : « Deux points cardinaux de l’éducation »; in Hommage à Sri Aurobindo (Paris-Bruxelles, Synthèses, 1965, n° 235).
Le Bulletin du Centre international d’éducation Sri Aurobindo (Pondichéry), revue trimestrielle bilingue (anglais-français), publie de nombreux textes d’Aurobindo et de la Mère et rend compte des activités de l’âshram.
C) Sur la pensée de Shrî – Aurobindo :
G.E. Monod-Herzen : Shri Aurobindo (Pondichéry, Sri Aurobindo Ashram, 1954).
Satprem : Sri Aurobindo, ou l’Aventure de la Conscience (Paris, Buchet-Chastel, 1970).
Les œuvres d’Aurobindo traduites en français ont été publiées aux Editions Albin Michel (« Spiritualités vivantes ») : la Vie divine (4 vol.), et aux éditions Buchet-Chastel (« la Barque du Soleil ») : le Cycle humain, l’Idéal de l’Unité humaine, la Synthèse des Yoga (2 vol.), Pensées et aphorismes.
Les œuvres de la Mère, dont les Entretiens, ont été publiées aux éditions Sri Aurobindo Ashram (Pondichéry).